Les fumées des feux qui touchent la Gironde sont remontées jusqu'à Paris, affectant la qualité de l'air, a-t-on appris mardi soir auprès de l'observatoire de la qualité de l'air Airparif.
"Il y a bien des niveaux de particules importants en Ile-de-France qui seraient liés à cette remontée de masse d'air chargée en particules issues des feux en Gironde, couplée, à l'échelle plus locale, avec d'autres incendies", a indiqué Airparif à l'AFP.
Concernant un éventuel épisode de pollution de l'air, "on ne peut pas écarter complètement que ça entraîne un dépassement du premier seuil d'information en particules et un pic de pollution sur la journée", a indiqué Airparif.
A plusieurs endroits, l'organisme a mesuré des concentrations de l'ordre de 100 microgrammes par mètre cube, "mais ce sont des niveaux horaires, alors que les seuils en particules sont sur des moyennes journalières", a-t-il précisé, alors qu'il doit procéder à une analyse.
"Le vent va assez vite, donc ça peut vite passer", a-t-on ajouté de même source, précisant que des précipitations sont prévues dans la seconde partie de la nuit.
A Paris, une nette odeur de fumée se faisait sentir.
Ces particules présentes dans l'air, issues de la combustion, inférieures à 10 et 2,5 microns, peuvent entraîner des troubles respiratoires et cardiovasculaires, en cas d'exposition longue.
D'autres régions de France ont été touchées : "en raison d'un changement de direction du vent, des odeurs de fumées des feux de #Gironde sont ressenties en Haute-Vienne", a tweeté la préfète du département.
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