L'opérateur privé de télécommunications français SFR prévoit jusqu'à 1.700 départs volontaires courant 2021 (11% de ses effectifs) dans le cadre d'un plan stratégique visant à conforter sa position de 2e opérateur télécoms national à l'horizon 2025, a-t-on appris mercredi de source syndicale et auprès de la direction.
Selon le syndicat CFDT, interrogé par l'AFP, "400 départs volontaires sont prévus sur la base du volontariat dans les boutiques ainsi que 1.300 sur les autres fonctions de l'entreprise".
Ces départs "sur la base exclusive du volontariat" seront combinés à un "grand plan de recrutement de 1.000 jeunes diplômés sur quatre ans", ainsi qu'à un renforcement de la politique d'apprentissage et de formation de l'entreprise, a indiqué dans un communiqué la direction.
"Pour y parvenir des négociations sont engagées dès à présent avec les partenaires sociaux", a-t-elle ajouté.
Ce plan répond notamment à la baisse de fréquentation dans les boutiques --elle a chuté de 30% en raison notamment de la crise sanitaire-- et à la "progression continue" des achats en ligne.
A côté de ce volet social, SFR se fixe plusieurs objectifs stratégiques, notamment dans le domaine de la fibre où il vise le raccordement "de plus de 90% des foyers français en 2025" ainsi que la conquête de "5 millions de nouveaux clients".
Parallèlement à la densification du réseau 4G, SFR ambitionne également de couvrir "98% des villes de plus de 10.000 habitants en 5G" sur la bande de fréquences 3.5 GHz. Il entend également "être leader du marché en nombre de clients 5G", sans donner toutefois d'objectif chiffré.
Sur l'exercice 2020, SFR, qui compte environ 15.000 salariés, avait augmenté son chiffre d'affaires de 2,4% à 10,6 milliards d'euros. L'opérateur est une filiale du groupe Altice France, également présent dans les médias via notamment la chaîne d'information BFMTV ou la radio RMC.
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