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  • Bygmalion: la droite veut tourner la page des déchirements fratricides (fr)
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  • Déterminée à tourner la page, la droite attend avec fatalisme l'ouverture du procès Bygmalion, qui risque de remettre en lumière des déchirements fratricides dont elle paie encore le prix.

    Nicolas Sarkozy doit être jugé à nouveau à partir de mercredi à Paris pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012. Le procès a toutefois de fortes chances d'être renvoyé en raison de l'hospitalisation de l'avocat de Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de la campagne.

    C'est Jérôme Lavrilleux qui avait révélé en 2014 le système de double comptabilité et de fausses factures mis en place pour dissimuler les dépassements de plafonds du compte du candidat.

    Une affaire qui avait, au fil des révélations, entraîné des déflagrations en chaîne au sein de la droite, le camp sarkozyste et les proches de Jean-François Copé, ancien patron de l'UMP, se rejetant mutuellement la responsabilité de la fraude.

    Le procès risque-t-il de rallumer les vieilles rancoeurs ?

    "Certains vont peut être vouloir utiliser cette opportunité pour ressasser", soupire une élue. "Ca ne doit pas retenir plus que cela l'attention".

    "Personne ne bouge, personne n'a envie de se prendre une balle gratuite", ajoute une autre, en soulignant que "toute une génération est assez liée dans cette histoire".

    Mais cette génération n'est plus au premier plan depuis son échec aux élections présidentielles de 2012 et 2017 -- cette dernière ayant été la première de la Ve République où la droite, emmenée par François Fillon, était absente du second tour.

    Nicolas Sarkozy, qui faisait pour certains figure de recours pour la présidentielle de 2022, vient d'être condamné à trois ans de prison (dont un ferme) dans l'affaire des "écoutes".

    Jérôme Lavrilleux, le premier à lever le voile, a ouvert des gîtes dans le Périgord.

    Quant à Jean-François Copé, qui a bénéficié d'un non-lieu, il a quitté l'Assemblée nationale, ne gardant que son mandat de maire de Meaux.

    - "Poison violent" -

    Redoute-t-il un grand déballage? "On a un peu fait le tour du truc. La droite ces dix dernières années, c'est quand même la chronique d'un effondrement général", dit-il.

    L'ancien ministre a toutefois prévenu, selon L'Opinion, qu'il poursuivrait en diffamation quiconque le mettrait en cause. "Un warning amical", explique-t-il à l'AFP, "comme il m'est revenu aux oreilles, avant le procès, que certains entourages avaient des velléités de continuer à mal se comporter".

    Chargé de l'organisation d'une grande parti des meetings, Frank Attal, un des responsables d'une filiale de Bygmalion, a fait citer l'ancien patron de l'UMP à la barre: "j'ai besoin de comprendre comment un président de parti peut ne pas être au courant d'un montage de ce niveau-là", a affirmé à France Télévisions M. Attal, l'un des accusés au procès.

    A force de déchirements et de contre-attaques, cette affaire était "devenue un poison violent où chacun essaie d'instiller la drogue mortelle à d'autres", soupire l'actuelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot, à l'époque ministre des Solidarités de Nicolas Sarkozy, dans un documentaire diffusé par France 2.

    La droite, affaiblie par ces affaires, sonnée par plusieurs revers électoraux, tente aujourd'hui de se reconstruire, consciente du risque d'être laminée si elle échoue de nouveau à la présidentielle.

    "Je suis de la nouvelle génération de politiques à droite. On est beaucoup de femmes et d'hommes qui n'ont jamais été en responsabilité au pouvoir. Et on a envie de tourner cette page des affaires", affirmait le patron des députés Damien Abad début mars, en espérant que le procès ne verrait pas les vieilles rancoeurs ressortir.

    "Beaucoup de temps est passé depuis. Je vois pas ma famille politique étaler au grand jour des règlements de compte. Je pense qu'il faut de la sérénité, de la sobriété, qu'il faut respecter les institutions de notre pays. Il faut que tout le monde garde la tête froide", ajoutait-t-il.

    cg/jk/caz

    (fr)
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