Plus d'un millier de personnes, 5.000 selon les organisateurs, étaient rassemblées sur la place du Trocadéro à Paris dimanche dans une "marche pour la vie" contre l'avortement, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Le message est de rappeler que l'avortement est une violence faite aux femmes, un droit de se faire bâillonner", a déclaré Aliette Espieux, porte-parole de La Marche pour la vie.
Vêtue d'un sweat-shirt siglé "mon corps, mon choix. Mon corps, mon droit" et d'un masque "génération pro-vie", la jeune femme a ajouté que la majorité des interruptions volontaires de grossesse (IVG) étaient "des avortements de détresse".
Encadré par un important dispositif des forces de l'ordre, les manifestants se rassemblaient devant une estrade où une banderole clamait "avortement: stop à la culture des déchets", devant le parvis des droits de l'Homme.
Ils protestent contre deux projets de loi qui contiennent des dispositions "scandaleuses" selon le président de La marche pour la vie, Nicolas Tardy-Joubert, parmi lesquels la loi bioéthique qui comprend notamment la PMA pour toutes.
Ils protestent également contre la proposition de loi portant le délai pour avorter de 12 à 14 semaines déposée par la députée Albane Gaillot (ex-EDS) et votée en première lecture à l'Assemblée nationale avec un large soutien de LREM et de la gauche. Ce projet de loi doit être examiné cette semaine en séance au Sénat, avec peu de chance d'aboutir.
En raison de la situation sanitaire, le rassemblement était doublée d'une mobilisation virtuelle sur Zoom - suivie selon les organisateurs par 10.000 personnes.
Avant cette manifestation, La marche pour la vie avait organisé une campagne de communication visuelle où on voyait des poussins sur le point de se faire broyer avec le commentaire: "le broyage de poussins, ca vous choque? Nous aussi. Et celui des foetus humains ?"
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