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  • 2022: la solidité du front républicain agite le monde politique (fr)
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  • Tout sauf Marine Le Pen ? A 14 mois de la présidentielle de 2022, le débat sur un front républicain au second tour contre la présidente du Rassemblement national, moins évident qu'en 2017, agite majorité et opposition.

    "Aucune hésitation" pour le président LR du Sénat Gérard Larcher: s'il n'y a pas de candidat de droite au second tour, il votera pour celui qui sera face à Marine Le Pen, quelle que soit sa couleur politique, Emmanuel Macron, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo ou l'eurodéputé écologiste Yannick Jadot, a-t-il assuré mardi.

    L'alarme est venue d'un sondage Harris Interactive qui plaçait fin janvier Marine Le Pen (26 à 27%) devant Emmanuel Macron (23 à 24%) à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle.

    Puis dans une nouvelle mouture montrant les deux candidats toujours en tête et au coude-à-coude (25%), l'institut a confirmé dimanche les hésitations de l'électorat de gauche sur la question d'un front républicain au second tour pour empêcher l'accession de Marine Le Pen au pouvoir.

    "Plus de la moitié des personnes exprimant une intention de vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou de Anne Hidalgo au 1er tour, et plus de 4 électeurs sur 10 de Yannick Jadot ou de Xavier Bertrand" voteraient blanc, nul ou s'abstiendraient en cas de duel Macron/Le Pen, soit plus qu'en 2017, a relevé Harris Interactive.

    Les "anathèmes" jetés sur le RN "pendant de nombreuses années n'ont plus lieu d'être aujourd'hui. Les Français voient bien que sur tout un tas de sujets nous avions eu raison avant tout le monde et ça nous accorde une légitimité", s'est félicité dimanche le numéro deux du parti Jordan Bardella.

    Certes l'institut prédit une victoire d'Emmanuel Macron au second tour (53% contre 47%).

    Mais le "plafond" auquel se heurtait jusque-là Marine Le Pen semble se fissurer, et la possibilité de la voir l'emporter n'est plus "une hypothèse d'école", met en garde Gérard Larcher.

    - "Rapport sain à la démocratie" -

    Dans la majorité, le patron des députés LREM Christophe Castaner assure qu'il participerait à un front républicain "sans aucun état d'âme", y compris si le second tour s'avérait être un duel entre Marine Le Pen et le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, car celui-ci n'est "pas un ennemi de la République".

    Au Parti socialiste, "c'est clair": le parti "n'a jamais fait défaut dans le rendez-vous du combat contre l'extrême droite", souligne le premier secrétaire Olivier Faure, tandis qu'Anne Hidalgo assure qu'elle fera "barrage à l'extrême droite, quoi qu'il arrive".

    Et chez EELV, Yannick Jadot appelle à voter pour "un président qui a un rapport sain à la démocratie", excluant d'office l'extrême droite de Marine Le Pen.

    Même englués dans la désignation de leurs candidats, gauche, écologistes et droite répètent toutefois à l'envi la nécessité d'une "alternative" au duel Macron/Le Pen annoncé, construit médiatiquement de toutes pièces selon eux par Emmanuel Macron.

    Et Jean-Luc Mélenchon refuse, comme en 2017, de donner dans ce scénario une consigne pour le report des voix. "Parce que les consignes n'ont aucun poids aujourd'hui", défend-il, tout en assurant faire la distinction entre le chef de l'Etat sortant et la présidente du RN.

    Sa position divise au sein de la majorité.

    Simplement pointée du doigt par Christophe Castaner, elle est fustigée par la présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée Aurore Bergé qui, elle, refuse de choisir en cas de face-à-face Le Pen/Mélenchon, car tous deux sont "hors du champ républicain".

    Au sein du gouvernement, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, ancien membre des Républicains, s'est violemment attaqué mardi au leader de LFI - mettant au passage le patron du PS dans le même sac - et à son refus de choisir.

    Un peu plus tôt, la ministre de Transition écologique Barbara Pompili appelait à faire "très attention à ce qu'un certain nombre de personnes n'oublient jamais ce qu'est un parti d'extrême droite".

    Dans ce contexte, les élections régionales du mois de juin feront office de test sur la capacité de la gauche à s'unir au premier tour et le jeu des désistements au second.

    ggy/cs//cb

    (fr)
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