Le roi Abdallah II de Jordanie a procédé dimanche a un important remaniement avec le départ de dix ministres et la réduction de 32 à trente du nombre de portefeuilles, selon un communiqué du palais royal.

Parmi les partants figurent les ministres de la Justice et de l'Intérieur contraints il y a une semaine à la démission pour avoir participé à un dîner dans un restaurant d'Amman avec neuf convives alors que la loi n'en autorise que six au maximum.

Le nouveau ministre de l'Intérieur est un militaire, le général Mazen Al-Faraya, qui occupait le poste de vice-président du Centre national pour la sécurité et la gestion des crises.

Le nouveau ministre de la Justice est Ahmad Ziyadat, qui était ministre d'Etat pour les Affaires juridiques dans l'ancien gouvernement de Bicher al-Khasawneh.

Les ministres chargés des portefeuilles économiques sont restés en place, à l'exception des portefeuilles des Transports, et de l'Agriculture. Un poste a été supprimé, celui de vice-Premier ministre pour les Affaires économiques.

En revanche, les ministres de l'Eau, de la Culture et de l'Information et de l'Education ont été remerciés. Le ministre de l'Enseignement supérieur prend aussi le ministère de l'Education sous sa houlette. Enfin l'ex-ministre de l'Information devient ministre de la Culture.

Le ministre des Affaires étrangères, Aymane Safadi, garde son portefeuille.

"Il s'agit d'un maniement sans signification politique. cela fait partie de la tradition et du folklore jordanien", a affirmé à l'AFP Oraieb Rantawi, directeur du centre d'études al-Qods.

"Je pense que le moment est venu, à l'approche du centenaire de la nation, de reconsidérer la façon dont les gouvernements sont formés en Jordanie (...) sinon, la Jordanie restera le détenteur du record du monde du nombre d'anciens ministres".

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