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  • Un ton plus modéré et l'économie feront réélire Bolsonaro, assure un ministre (fr)
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  • Un ton plus modéré et une économie qui tient le choc permettront à Jair Bolsonaro de se faire réélire à la présidentielle d'octobre, malgré les sondages qui donnent Lula grand favori, veut croire le ministre des Télécommunications du gouvernement.

    Fabio Faria, qui dispose d'un bureau dans le palais présidentiel de Planalto, a estimé dans un entretien à l'AFP que les électeurs de Jair Bolsonaro en 2018 qui avaient pris leurs distances après sa chaotique gestion de la pandémie de coronavirus sont prêts à le soutenir à nouveau le 2 octobre.

    L'espoir est, selon lui, permis d'un côté par le manque d'alternatives entre le candidat d'extrême droite et la gauche unie autour de Luiz Inacio Lula da Silva, et de l'autre par le ton plus mesuré adopté ces dernières semaines par Jair Bolsonaro, après un mandat marqué par des attaques à répétition contre les institutions et ses opposants.

    "Quand le président adopte un ton plus modéré, il dialogue avec les électeurs qui avaient pris leurs distances et qui sont sensibles à son comportement", déclare le ministre âgé de 44 ans et en poste depuis juin 2020.

    Il donne en exemple l'interview accordée cette semaine par Jair Bolsonaro au journal du soir de la télévision du groupe Globo, l'un des plus critiques de son administration.

    L'ex-capitaine de l'armée de 67 ans s'est montré moins agressif qu'à l'accoutumée sur les questions portant sur sa relation avec les institutions judiciaires, cible fréquente de ses invectives jusque-là, ou sur ses remises en cause de la transparence du système de vote par urnes électroniques.

    "Les résultats des urnes seront respectés tant que les élections seront propres et transparentes", a assuré M. Bolsonaro plusieurs fois, gardant son sang-froid face à l'insistance du présentateur.

    Le président avait jusque-là évoqué des "fraudes", sans apporter de preuves, faisant redouter qu'il ne reconnaisse pas le verdict des urnes en cas de défaite.

    - "L'économie va faire réélire Bolsonaro" -

    Le 7 septembre, le Brésil va célébrer le bicentenaire de son indépendance, et des dérapages lors des rassemblements de militants d'extrême droite à l'appel du camp Bolsonaro sont redoutés.

    Ces manifestations pourraient devenir une plateforme de contestation de la justice électorale, comme cela a été le cas l'an passé.

    M. Faria dit au contraire s'attendre à des célébrations "pacifiées" et affirme que Jair Bolsonaro n'a pas l'intention de prendre la parole ce jour-là.

    "J'espère qu'à cette date, la question des urnes (électroniques) fera partie du passé, qu'elle aura été surmontée, afin que les gens descendent dans la rue simplement pour montrer leur soutien" à M. Bolsonaro "et leur opposition à un retour du PT", le Parti des Travailleurs de Lula, a déclaré M. Faria.

    L'ancien président (2003-2010) caracole en tête des sondages avec 47% des intentions de vote, contre 32% pour Jair Bolsonaro, selon la dernière enquête de l'institut Datafolha du 18 août.

    Le ministre des Télécommunications, qui a été le moteur de l'arrivée de la technologie 5G au Brésil, juge toutefois que la réponse de l'exécutif à la crise économique fera infléchir la courbe des sondages.

    Il cite pêle-mêle la récente réduction des taxes sur les carburants et l'augmentation de 50% du programme d'aide sociale dont bénéficient 20 millions de Brésiliens, ainsi que le tassement de l'inflation avec une baisse des prix de 0,68% en juillet.

    "Les gens commencent à se rendre compte que la crise touche le monde entier, et que le Brésil s'en sort mieux que les autres (...) L'économie va permettre la réélection de Bolsonaro", assure-t-il.

    L'inflation en glissement annuel a tout de même atteint 10,07% en juillet. La Banque centrale a dû remonter ses taux directeurs jusqu'à 13,75% pour tenter de freiner les prix, au risque de ralentir l'activité économique.

    Le taux de pauvreté (moins de 5,50 dollars par jour) a bondi de 24% à 30% entre 2014 et 2022, selon la Fondation Getulio Vargas. La faim a, elle, progressé de 73% depuis 2020, touchant 33,1 millions des 212 millions de Brésiliens, selon le Réseau brésilien de recherche sur la souveraineté et la sécurité alimentaires.

    msi-lab/pt/ybl

    (fr)
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