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  • Eric Zemmour: retour sur plus de 10 ans de poursuites (fr)
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  • Polémiste assumé, Eric Zemmour s'est installé dans le paysage médiatique, désormais en tant que pilier de la chaîne d'info CNews, tout en accumulant les plaintes sur le terrain judiciaire.

    2008, accusation de diffamation

    En novembre 2008, Patrick Lozès, fondateur du Conseil représentatif des associations noires de France (Cran), porte plainte contre l'éditorialiste pour diffamation. En mai 2012, le parquet le déboute. La décision est confirmée en 2013 en appel.

    2009, Zemmour contre le rappeur Youssoupha

    En avril 2009, cette fois Eric Zemmour attaque pour menaces de crimes et injure publique le rappeur Youssoupha qui le traitait de "con" et appelait à le faire "taire" dans une de ses chansons.

    En première instance en 2011, la justice donne raison à Eric Zemmour. Le rappeur et sa maison de disques EMI Musique France écopent d'amendes avec sursis et doivent verser au polémiste des dommages et intérêts.

    Au final, le rappeur sera déclaré "non coupable" en 2012 par la cour d'appel de Paris.

    2010, provocation à la haine raciale

    En mars 2010, l'éditorialiste, qui officie alors au Figaro et RTL, affirme sur Canal+ dans une émission de Thierry Ardisson que "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait". Le même jour, il renchérit sur France Ô estimant que les employeurs "ont le droit" de refuser des Arabes ou des Noirs.

    Poursuivi par plusieurs associations antiracistes, il est condamné à 2.000 euros d'amende avec sursis pour provocation à la haine raciale.

    2014, le serpent de mer Corriere della Sera

    En 2014, Eric Zemmour cumule deux affaires pour incitation ou provocation à la haine.

    La première découle d'une chronique diffusée sur RTL en mai dans laquelle il évoque "les bandes" d'étrangers "qui dévalisent, violentent ou dépouillent". S'ensuit une plainte pour "incitation à la haine raciale" et "diffamation raciale". En septembre 2015, il est relaxé par le tribunal correctionnel de Paris.

    Décembre 2014, Eric Zemmour replonge dans la controverse après une interview au Corriere della Sera dans laquelle il déclare que les musulmans "ont leur code civil, c'est le Coran", qu'ils "vivent entre eux, dans les banlieues" et que "les Français ont été obligés de les quitter".

    Face au tollé, la chaîne d'information ITélé (devenue CNews en 2017) met fin à son contrat quelques jours plus tard. En février, Zemmour contre-attaque et poursuit la chaîne pour rupture "brutale et abusive" de son contrat. Sur le terrain judiciaire, il finit par être relaxé.

    2016, la haine religieuse en cause

    En 2016, sur le plateau de "C à vous" (France 5), l'auteur du "Destin français" estime qu'il faut donner aux musulmans "le choix entre l'islam et la France" et que la France vit "depuis 30 ans une invasion", avec dans certaines banlieues une "lutte pour islamiser un territoire".

    Ces propos entraîneront une condamnation définitive pour provocation à la haine religieuse, en septembre 2019, à 3.000 euros d'amende. Reprochant à la France de violer sa liberté d'expression, le polémiste a saisi en décembre 2019 la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).

    2018-2021, multiplication des dérapages et plaintes

    En 2018, Eric Zemmour qualifie le prénom de la chroniqueuse Hapsatou Sy d'"insulte à la France" qui lui répond par une plainte pour "injure raciste".

    En septembre 2019, il prononce une violente diatribe sur l'islam et l'immigration lors d'un rassemblement politique à Paris. Il est condamné un an plus tard à 10.000 euros d'amende pour injure et provocation à la haine.

    Fin septembre 2020, Eric Zemmour dérape sur CNews sur les migrants mineurs isolés qu'il traite de "voleurs", "assassins" et "violeurs". De multiples plaintes sont déposées par des départements notamment. Une enquête est ouverte par le parquet de Paris pour "provocation à la haine raciale" et "injures publiques à caractère raciste.

    Début février, le chroniqueur a été relaxé par le tribunal de Paris où il était jugé pour "contestation de crime contre l'humanité" après avoir soutenu que le maréchal Pétain avait "sauvé" les Juifs français.

    Peu après, le journaliste Taha Bouhafs poursuit l'éditorialiste pour "injure publique" après s'être fait qualifié de "militant islamiste" sur CNews en novembre dernier.

    cgu-ac/may/bow

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    (fr)
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