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  • Les accusés disent leur "vérité" sur l'assassinat d'un mécanicien en Corse (fr)
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  • "Je ne me souviens pas", "Je ne dirai rien", "J'ai peur", "Je suis totalement innocent": les accusés de l'assassinat d'un mécanicien près d'Ajaccio en 2016 ont livré jeudi à la barre "leur vérité" parsemée de révélations, de trous de mémoire et de secrets.

    Agé de 35 ans, Jean-Michel German, présenté comme "sans histoire et ayant tourné le dos à son passé de toxicomane", a été atteint le 7 septembre 2016 vers 08H00 de plusieurs projectiles de fusil de chasse et de revolver devant la résidence de sa compagne à Alata, un village voisin d'Ajaccio.

    Cinq accusés, qui nient tous les faits, sont jugés devant la cour d'assises de Corse-du-Sud depuis le 18 mars.

    Jeudi, Sébastien Caussin, qui avait choisi au cours de l'enquête de faire valoir son droit au silence, a révélé avoir donné un double des clés de son terrain, où était stationnée la voiture utilisée par les assassins, une Citroën C4, à "une personne" liée à un ancien co-détenu.

    "Ces personnes ont commis un crime, c'est des personnes assez dangereuses. Si je n'ai pas donné leur nom, c'est parce que j'ai eu peur et j'ai encore peur aujourd'hui", dit-il devant la cour.

    Interrogé sur un Range Rover noir retrouvé sur son terrain et soupçonné par la police d'être le véhicule-relais utilisé par les tueurs pour fuir après avoir incendié la C4, il a "supposé que la personne a mis là le Range Rover". Questionné sur des chargeurs de Kalachnikov trouvés dans un cabanon du terrain, il fournit la même hypothèse.

    - "Histoire épouvantable" -

    Concernant la nuit précédant le crime, il indique l'avoir passée chez sa maîtresse, mariée, dont il refuse de donner l'identité. Selon lui, s'il avait révélé son identité, elle aurait refusé de confirmer leur rencontre "pour protéger son couple".

    Relancé par les avocats des parties civiles pour révéler les noms des possibles assassins, il a répété: "je ne dirai rien" pour protéger ses proches.

    "Vous entraînez vos petits camarades dans une histoire épouvantable (...) parce que des personnes dont vous ne voulez pas dire le nom vous ont demandé de stocker une voiture", renchérit, sans succès, l'avocate générale.

    Auparavant, Mickael Sanna avait confié à la barre avoir déplacé la voiture C4, utilisée pour l'assassinat, à trois reprises avant les faits et non deux comme cela était connu jusqu'à présent dans la procédure.

    "Aujourd'hui, je suis ici devant vous pour vous dire la vérité", a-t-il répété à plusieurs reprises tout en répondant fréquemment qu'il ne se souvenait "pas bien" et qu'il n'avait "pas de mémoire d'éléphant".

    "Je ne savais pas qu'elle était volée", "je suis totalement innocent des faits reprochés, je n'étais pas dans cette voiture le jour des faits", a-t-il martelé, dénonçant des "mensonges des services de police".

    Sur son agenda, il indique avoir dormi chez sa mère la nuit du 6 au 7, s'être réveillé vers 08H00, l'heure de l'assassinat, être parti avec la Renault Twingo orange de sa mère chercher son co-accusé Sébastien Caussin à un bureau de poste d'un village puis Mickaël Carboni à un embranchement de route avant de faire un arrêt en station-service pour faire le plein et se rendre ensuite à Cargèse. Ces deux co-accusés décriront le même emploi du temps et une vidéosurveillance à la station service les a identifiés à 11H00 du matin.

    L'avocate générale s'interroge alors sur cet "agenda compliqué" qui a été fait alors que tous avaient oubliés leurs différents portables officiels et "occultes" ce matin-là. "Tout était prévu la veille", répond-il.

    Questionné sur des changements de déclarations au cours de l'enquête, il explique avoir été "terrorisé par les services de police". Des services de police qui sont aussi accusés par un autre accusé, François Cay, de lui avoir proposé un statut de repenti en échange de l'incrimination d'Ange-Marie Gaffory et de Mickael Carboni.

    Le procès doit durer jusque début avril.

    mc/mdm/zl

    (fr)
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