Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence mardi matin sur la situation en Birmanie, indique un programme de travail de l'actuelle présidence britannique de cette instance, approuvé lundi par ses membres.
Cette réunion, par vidéoconférence, se tiendra à huis clos, précise le programme. Selon l'ONU, un exposé des derniers développements devrait être fait par l'émissaire de l'ONU pour ce pays, la Suissesse Christine Schraner Burgener.
Le Royaume-Uni avait prévu depuis longtemps une session du Conseil de sécurité sur la Birmanie, qui devait se tenir jeudi de manière publique et être suivie de consultations à huis clos. En raison du coup d'Etat militaire survenu lundi, cette réunion a été transformée en réunion d'urgence et uniquement à huis clos.
Interrogé lors de son point-presse quotidien sur ce qui est attendu du Conseil de sécurité, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a affirmé que "ce qui était important était que la communauté internationale parle d'une seule voix" sur les derniers développements en Birmanie.
Lors d'une conférence de presse de présentation du programme du Conseil pour février, l'ambassadrice britannique à l'ONU, Barbara Woodward, a indiqué "vouloir une discussion aussi constructive que possible sur la Birmanie et examiner une série de mesures avec l'idée de respecter la volonté du peuple exprimée lors du vote et faire libérer les dirigeants de la société civile".
"Nous voudrons envisager des mesures qui nous mèneront vers ces objectifs", a-t-elle ajouté.
Interrogée pour savoir si elle pensait à des sanctions, la diplomate britannique a indiqué "ne pas avoir d'idées précises sur les mesures" à ce stade. "Notre objectif reste de voir une restauration de la démocratie et la libération des prisonniers dans un premier temps et la fin du coup d'État", a-t-elle insisté.
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