Le préfet de police de Paris Didier Lallement "regrette fermement" les accusations de la CGT alors que le syndicat, accusant les forces de l'ordre de l'avoir exposé aux attaques des manifestants le 1er mai, envisage une plainte contre le préfet.
"Rejeter sur la Préfecture de police les raisons de cette violence n'est pas acceptable", a écrit le préfet mercredi dans un communiqué.
La CGT a dit mardi étudier les possibilités de déposer une plainte contre Didier Lallement. Elle lui reproche notamment de l'avoir exposée aux violences de certains manifestants à l'arrivée du cortège place de la Nation, à Paris, en bloquant la sortie initialement prévue, Cours de Vincennes.
Le choix des axes de sortie "est une mesure de police, ajustée jusqu'au dernier moment", a rétorqué le préfet, ajoutant "qu'elle est susceptible de varier en fonction de la physionomie de la manifestation et des aléas de son déroulé".
La préfecture a annoncé sur son compte Twitter vers 17H30 que les manifestants pouvaient quitter la place de la Nation par "par l'avenue de Taillebourg et l'avenue de Bouvines", a-t-il précisé.
Le préfet a encore dit regretter que "la rencontre proposée avec lui aux organisateurs de cette manifestation avant sa tenue ait été déclinée". Il est "pour le moins curieux, dans ces conditions, de faire à la Préfecture de police le reproche d'une insuffisante information des organisateurs sur les mesures prises", a-t-il ajouté.
Au total, "34 policiers ont été blessés le 1er mai" à Paris, a-t-il détaillé.
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