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  • Argentine: nouveaux rassemblements de soutien à Kirchner, brefs heurts à Buenos Aires (fr)
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  • Montées en puissance ces derniers jours, de nouvelles manifestations de soutien à la vice-présidente argentine Cristina Kirchner, en réaction à une peine de prison requise contre elle, se sont tenues samedi dans plusieurs villes, dont une près de son domicile à Buenos Aires a donné lieu à des heurts avec la police.

    Plusieurs marches, sans incidents, ont rassemblé des milliers de personnes à Tucuman (nord-ouest), Cordoba (centre), Bahia Blanca (sud) notamment, d'autres étaient prévues à Neuquen (sud) Catamarca (nord-ouest) San Luis (centre) entre autres, selon des télévisions locales et l'agence d'Etat Telam.

    A Buenos Aires, de brefs accrochages sont intervenus en fin d'après-midi entre la police et des partisans de Cristina Kirchner (péroniste, gauche), lorsque les manifestants ont tenté de forcer un cordon mis en place aux abords du domicile de la vice-présidente, dans le quartier de Recoleta, a constaté l'AFP.

    Comme chaque soir cette semaine, des centaines de personnes y avaient convergé pour chanter et scander inlassablement, parfois jusque tard dans la nuit, des slogans de soutiens et d'affection: "Cristina présidente" "Le peuple aime Cristina", etc.

    La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau, mais les manifestants sont parvenus à s'approcher tout près de l'immeuble de la vice-présidente. En début de soirée, et dans le calme revenu, ils semblaient décidés à y veiller une nouvelle fois.

    Selon le maire (droite) de Buenos Aire Horacio Larreta, douze policiers ont été blessés lors des incidents, victimes notamment de jets de pierre.

    Acclamée, Cristina Kirchner a fait une brève apparition dans la rue pour saluer ses partisans, prenant le micro pour accuser la municipalité (droite) de Buenos Aires et sa police de "vouloir empêcher que le peuple s'exprime". Mais elle a tout de même invité à "aller se reposer un peu, car la journée a été longue", avant de prendre congé sur un: "Je vous aime ! (...) Vous êtes tous mes enfants !"

    - Un "campement permanent" de soutien -

    Dans une déclaration peu auparavant, M. Larreta lui avait demandé "de prendre la responsabilité que les manifestants se retirent pacifiquement chez eux". Il a dénoncé des manifestations de soutien devenues au fil de la semaine un "campement permanent", une "occupation organisée de l'espace public" empêchant toute vie normale dans le quartier.

    Il a aussi rappelé que la police avait, lundi soir, "évité que ne s'affrontent des groupes opposés" lorsque des pro et anti-Kirchner avaient spontanément convergé au même endroit.

    Des dizaines de marches ou rassemblements de soutien à la vice-présidente dans plusieurs villes d'Argentine ont été initiés par des mouvements, syndicats, partis affiliés à la coalition de centre-gauche au pouvoir, Frente de Todos, ou du Parti justicialiste (péroniste), dont Mme Kirchner, cheffe de l'Etat de 2007 à 2015, reste à 69 ans la figure emblématique.

    Lundi, 12 ans de prison et une inéligibilité à vie ont été requis contre elle, dans un procès pour fraude et corruption, portant sur des attributions de marchés publics dans son fief de Santa Cruz (sud), pendant ses deux mandats présidentiels.

    Populaire, mais aussi clivante, et toujours influente dans la politique argentine, la vice-présidente a contre-attaqué vivement le lendemain, dénonçant un procès politique. Derrière elle, la gauche péroniste a serré les rangs, accusant une justice selon elle instrumentalisée par la droite, de vouloir "bannir" Mme Kirchner de la politique.

    A son procès -- et de douze co-accusés -- les plaidoiries de la défense débuteront début septembre, et jugement ne sera rendu que fin 2022. Même en cas de condamnation, la présidente du Sénat jouit d'une immunité parlementaire et pourrait ne pas aller en prison, voire se présenter aux élections générales d'octobre 2023. Pour lesquelles elle n'a à ce jour pas dévoilé ses intentions.

    sa-vid-pbl/cn

    (fr)
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