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  • Renouvellement des RER B: bras de fer entre Alstom et ses clients (fr)
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  • Le ton monte entre Alstom et ses principaux clients, le constructeur ferroviaire ne voulant pas honorer tel quel le contrat, pas encore signé, qu'il a hérité de Bombardier Transport pour la fourniture de nouvelles rames destinées au RER B francilien.

    "Je n'ai pas un but précis en tête", a assuré le PDG d'Alstom Henri Poupart-Lafarge mercredi au Club de l'économie du Monde.

    Mais le fameux contrat de 2,56 milliards d'euros pour 146 trains, attribué en décembre à un groupement associant son concurrent CAF et Bombardier Transport, ne lui convient pas du tout.

    Alstom a multiplié les recours, parvenant à retarder la signature. Et depuis vendredi, le groupe français est propriétaire de Bombardier Transports... ce qui lui a permis de commencer à étudier les engagements de sa nouvelle acquisition.

    "Nous avons de grandes inquiétudes sur ce projet: sur la faisabilité technique, financière de l'offre", a résumé M. Poupart-Lafarge, parlant d'"un contrat qui (...) paraît mal parti".

    "Je considère que l'offre technique de Bombardier est extrêmement tendue. Ils n'ont pris aucune marge de manoeuvre", a-t-il précisé.

    Il a ajouté que Bombardier n'avait jamais travaillé avec CAF, et qu'Alstom regrettait son unique coopération sous sa présidence avec le constructeur espagnol, pour des métros au Brésil qui avaient dû rester au garage pendant deux ans avant de pouvoir être mis en service.

    Avec "le contrat tel qu'il est aujourd'hui, nous perdrions (...) de l'argent. (...) Beaucoup d'argent, sinon je n'en parlerais pas", a-t-il souligné.

    Un sujet qui lui tient à coeur, puisque le carnet de commandes dont il a hérité en rachetant les activités ferroviaire du groupe canadien Bombardier comprend de nombreux "contrats à problèmes", avec des soucis d'exécution, des retards et des surcoûts.

    "Il faut que le projet se passe bien. Il faut qu'on puisse livrer les trains à l'heure, il faut aussi pour Alstom que ce projet ne soit pas un gouffre financier. Ces conditions aujourd'hui ne sont pas réunies", a tranché M. Poupart-Lafarge.

    - "Manoeuvres dilatoires" -

    Le PDG a réitéré sa demande d'une médiation avec la RATP --responsable de l'appel d'offres--, la SNCF et Ile-de-France Mobilités, l'autorité régionale des transports qui finance les fameux trains.

    "Je veux dialoguer (...) et voir leur réaction, s'ils nous disent +très bien, on garde cette offre, avec ses caractéristiques techniques et ses caractéristiques financières+. Et dans ce cas-là il faut en rediscuter", a-t-il expliqué.

    Il a aussi évoqué la possibilité que ses clients puissent "rebasculer" sur le train --nettement plus cher, selon des sources proches du dossier-- qu'avait proposé Alstom face à Bombardier et CAF.

    "Je ne crois pas que ça soit responsable de passer sous silence (...) le fait que si on s'embarque dans cette aventure on ira dans le mur collectivement. (...) Il faut donc qu'on puisse parler, discuter (...), et ensuite prendre une décision collective", a plaidé M. Poupart-Lafarge.

    Si lui n'en a pas parlé dans son allocution, Alstom a déclaré à l'AFP ne rien exclure, y compris renoncer au contrat.

    "Si cette décision se confirme, c'est au moins deux ans de retard pour l'arrivée des nouvelles rames sur le RER B! Consternant", a réagi l'Association des usagers des transports/Fnaut Ile-de-France.

    La RATP et la SNCF ont indiqué mardi avoir refusé la médiation demandée par Alstom.

    "Alstom a repris l'ensemble des contrats et engagements de Bombardier en rachetant l'entreprise", ont-elles alors expliqué.

    "Il ne faut pas oublier que dans la commande publique, quand vous avez fait une offre, qu'elle est ferme et qu'elle est acceptée, on ne peut pas négocier", a souligné sur BFM Business la PDG de la RATP, Catherine Guillouard.

    Quant à la présidente d'Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse, elle considère que "les nombreuses manoeuvres dilatoires d'Alstom pour bloquer le choix final de la RATP et de SNCF Voyageurs relèvent manifestement d'entrave à la concurrence".

    "Il serait inacceptable qu'un groupe industriel prenne en otages ses clients et des centaines de milliers de Franciliens", a-t-elle averti dans un communiqué, rappelant qu'Ile-de-France Mobilités a passé pour 19 milliards d'euros de commandes à Alstom et Bombardier.

    liu/mra/soe/oaa

    ALSTOM

    BOMBARDIER

    (fr)
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