About: http://asrael.eurecom.fr/news/244fc59c-2d30-39c6-a2b7-34b54bf74576     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

An Entity of Type : rnews:Article, within Data Space : asrael.eurecom.fr associated with source document(s)

AttributesValues
rdf:type
rnews:headline
  • Chez Carrefour, les salariés mobilisés contre un "confinement social" (fr)
dc:subject
rnews:articleBody
  • "La direction nous méprise": des salariés du groupe Carrefour se sont mobilisés samedi dans toute la France, avec des grèves ou manifestations à l'appel de la CFDT et de la CGT, pour dénoncer de mauvaises conditions de travail et réclamer embauches et hausses des salaires.

    "Fortement exposés et sollicités depuis le début de la crise sanitaire", les salariés de Carrefour "refusent un confinement social" après "l'annonce de résultats 2020 exceptionnels" pour le groupe, a souligné la CFDT dans un communiqué.

    A Marseille, la mobilisation a perturbé l'accès au plus grand magasin Carrefour de la ville, dans les quartiers Nord, où les clients étaient bloqués dans la matinée sur plus d'un kilomètre, dans un concert de klaxons, avec l'entrée du parking entravée par des chariots couchés à terre et un barrage filtrant organisé par les grévistes. "Le magasin continue de tourner, mais nous essayons au maximum de dissuader les clients", a expliqué à l'AFP Fiona Agueni, étudiante et caissière de l'hypermarché.

    A Liévin (Pas-de-Calais), les salariés ont fait "grève, avec un filtrage impactant", en distribuant des tracts, a indiqué Philippe Hureau, délégué CFDT, qui, outre les questions salariales, critique "le manque de personnel en magasin". "On ne nous donne pas les moyens de satisfaire les clients. Il y a beaucoup d'attente en caisse", a-t-il déploré.

    Les grévistes dénoncent aussi un projet de cession en location-gérance de 40 magasins en 2021, qui entraînerait une baisse de rémunération pour les salariés concernés. "On ne veut pas devenir comme Leclerc ou Intermarché", s'est inquiété M. Hureau. D'après ce syndicaliste, au total, "110 hypermarchés ont fait grève" avec "quatre magasins fermés et douze entrepôts mobilisés".

    Selon la direction, "environ 2.000 des 85.000 salariés étaient grévistes". Une porte-parole a souligné que Carrefour avait "versé cette année les montants d'intéressement et de participation les plus élevés depuis dix ans, qui atteignent 1.200 euros en moyenne pour les salariés des magasins, soit 200 euros de plus que l'an dernier".

    A côté, un accord prévoyant "1,2% de hausse des salaires en supermarchés, +0,9% en hypermarchés et une prime de 200 euros brut" a été signé, a-t-elle ajouté.

    - "On a nourri les gens" -

    Dans le Val-de-Marne, trois magasins étaient mobilisés samedi, à Ivry-sur-Seine, Villejuif et Charenton-le-Pont, tout en restant ouverts, selon la préfecture. "Carrefour va verser 400 millions d'euros à ses actionnaires, et seulement 200 euros brut (de prime) à ses salariés. C'est inacceptable, surtout dans les conditions dans lesquelles nous travaillons", avec "des clients agressifs" et "le manque d'embauches", a protesté Betty, déléguée CFDT à Ivry-sur-Seine.

    "La direction nous méprise", s'est insurgé son collègue Stéphane Desgranges, représentant CGT. "On a été ouvert depuis un an, on a nourri les gens...", a-t-il rappelé. "Aujourd'hui, (...) on laisse le magasin ouvert (...) mais si la direction ne nous entend pas, on passera à l'étape supérieure", a-t-il prévenu.

    En Seine-Saint-Denis, deux magasins étaient mobilisés, à Noisy-le-Grand et Aulnay-sous-Bois, "sans conséquences sur l'accueil de la clientèle", selon la préfecture. A Étampes, d'après la préfecture de l'Essonne, une quarantaine de salariés se sont rassemblés dans le calme dans la matinée, sur le parking du magasin.

    A Angers, où une quarantaine de salariés ont organisé un barrage filtrant avec distribution de tracts, "il y a un vrai ras-le-bol", a résumé Patrice Auvinet, délégué CGT. "Les gens se sentent méprisés par une direction qui affiche les meilleurs résultats depuis vingt ans, alors que les salariés n'en voient que les miettes (...) Ce n'est même plus une question d'argent, c'est une question de dignité", a-t-il jugé.

    L'appel syndical a également été suivi à Saint-Brieuc, Rennes, Bourges, Châlons-en-Champagne, Annecy, Givors (Rhône) ou encore à Dijon. A Nice, deux hypermarchés étaient touchés par le mouvement, qui a gagné la Principauté monégasque voisine. Soixante-dix des 280 salariés de l'hypermarché Carrefour y étaient en grève, selon Alexandra Oukdim, déléguée du Syndicat du commerce de Monaco.

    burs-er/cel/nm

    CARREFOUR

    (fr)
rnews:dateCreated
rnews:dateModified
rnews:datePublished
rnews:dateline
  • Paris
rnews:genre
  • Prev
rnews:identifier
  • urn:newsml:afp.com:20210403T164038Z:TX-PAR-UWN28:1
rnews:inLanguage
  • fr
rnews:slug
  • social-distribution-salaires-travail-grèves-manifestation
schema:contentLocation
schema:contentReferenceTime
schema:keywords
  • social
  • distribution
  • manifestation
  • grèves
  • syndicats
  • travail
  • salaires
schema:isPartOf
Faceted Search & Find service v1.16.118 as of Aug 04 2024


Alternative Linked Data Documents: ODE     Content Formats:   [cxml] [csv]     RDF   [text] [turtle] [ld+json] [rdf+json] [rdf+xml]     ODATA   [atom+xml] [odata+json]     Microdata   [microdata+json] [html]    About   
This material is Open Knowledge   W3C Semantic Web Technology [RDF Data] Valid XHTML + RDFa
OpenLink Virtuoso version 07.20.3240 as of Aug 4 2024, on Linux (x86_64-pc-linux-musl), Single-Server Edition (126 GB total memory, 611 MB memory in use)
Data on this page belongs to its respective rights holders.
Virtuoso Faceted Browser Copyright © 2009-2025 OpenLink Software