Un habitant d'Angoulême âgé de 45 ans a été condamné mercredi à 6 mois de sursis probatoire pour avoir passé 250 appels malveillants aux brigades de gendarmerie de Loudun et Châtellerault, dans la Vienne.
Les faits s'étaient déroulés entre mars et décembre 2020. Mi-décembre, il avait finalement été placé en garde à vue après avoir menacé de venir faire sauter les locaux de la gendarmerie de Loudun.
Jugé à la barre du tribunal correctionnel d'Angoulême, il a raconté qu'il en voulait à un gendarme de cette brigade qui l'avait contrôlé en état d'ivresse au volant en juillet 2012. Suite à ce contrôle, son permis avait été annulé, ce qui l'a empêché de trouver un emploi, a-t-il expliqué au tribunal. Depuis, il ruminait cet épisode, sur fond de problèmes d'alcool.
"Tout ça, c'est des idées noires", a-t-il répété. "Le seul moyen de calmer cette angoisse, c'est de passer ces coups de fil...", a appuyé son avocate Anabelle Bouttin. Le psychiatre a estimé qu'il était "accessible à une sanction pénale".
Déjà condamné à plusieurs reprises, il a écopé de 6 mois mois de sursis probatoire. Il doit également se soigner et verser 500EUR pour le préjudice moral au gendarme importuné.
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