Emmanuel Macron envisage de nommer Philippe Baptiste, un ingénieur passé par Polytechnique et le CNRS, à la tête du Centre national d'études spatiales (CNES), selon un communiqué mardi de la présidence de la République.
"À cette fin, l'État proposera au conseil d'administration" de l'Agence spatiale française que Philippe Baptiste "en soit nommé président", précise l'Elysée.
Actuellement employé par le Boston Consulting Group, M. Baptiste, né en 1972, devrait succéder à Jean-Yves Le Gall, président du CNES depuis 2013. L'établissement public organise et met en oeuvre le programme spatial décidé par le gouvernement.
Docteur en informatique, Philippe Baptiste a fait l'essentiel de sa carrière à l'école Polytechnique, puis au Centre national de la recherche scientifique. Il a aussi une expérience des cabinets ministériels, en tant que chef de cabinet de l'actuelle ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal (de 2017 à 2019).
Selon la publication spécialisée La Lettre A, il a été préféré à des candidats potentiels versés dans le spatial, comme Stéphane Israël, Pdg d'Arianespace, ou Caroline Laurent, directrice des systèmes orbitaux du CNES.
Jean-Yves Le Gall, qui tenait la barre du CNES depuis la fin officielle de son mandat au début 2020, a été le candidat malheureux de la France à la direction de l'Agence spatiale européenne, attribuée à l'Autrichien Joseph Aschbacher en décembre dernier.
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