Bombardier, qui vient de céder sa branche Transport au français Alstom, va supprimer environ 1.600 postes afin d'améliorer sa productivité, a annoncé jeudi le groupe canadien en publiant ses résultats financiers.
Le groupe, désormais recentré sur l'aviation d'affaires, annonce également l'arrêt cette année de la production de son avion Learjet, pour mieux se consacrer à ses programmes Challenger et Global, plus rentables.
Ces réductions d'effectifs et d'autres mesures annoncées par le groupe visent à réaliser des économies annuelles récurrentes de 400 millions de dollars américains (329 millions d'euros) d'ici 2023, explique le communiqué.
"Ces réductions, ainsi que l'achèvement des mesures de restructuration précédemment annoncées et la cession des activités de système d'interconnexion de câblage électrique à Querétaro, au Mexique, devraient porter les effectifs mondiaux de l'entreprise à environ 13.000 d'ici la fin de l'année", précise Bombardier.
L'entreprise avait déjà supprimé quelque 2.500 postes l'été dernier.
"Réduire les effectifs est toujours très difficile, et nous regrettons voir des employés dévoués et talentueux quitter l'entreprise quelle qu'en soit la raison", a commenté le président du groupe Eric Martel. "Ces réductions nous sont néanmoins absolument nécessaires pour rebâtir notre entreprise alors que nous continuons à traverser la pandémie".
Au quatrième trimestre terminé le 31 décembre, Bombardier a affiché une perte nette de 337 millions de dollars américains, contre une perte de 1,719 milliard il y a un an.
Le chiffre d'affaires trimestriel était en baisse d'environ 4% à 2,3 milliards de dollars.
Au troisième trimestre, le groupe canadien avait renoué avec les bénéfices grâce à sa division Transport (ferroviaire), cédée depuis à son concurrent français Alstom.
et/jl/LyS