Les opérations de lutte contre les incendies dans les Monts d'Arrée se concentraient samedi après-midi sur le secteur sud de la zone où les pompiers ont reçu le renfort d'un bombardier d'eau dans la matinée, selon la préfecture du Finistère.

"La situation est maîtrisée sur le secteur Nord et en cours de maîtrise sur le secteur Sud", a indiqué dans un point situation à 15H00, la préfecture, précisant que les opérations ont reçu le renfort d'un avion bombardier d'eau Dash mis à disposition par le préfet de la région Bretagne qui est arrivé sur zone samedi matin.

"Un premier largage a permis de fixer une partie du feu du secteur Sud sur la commune de Brasparts difficile d'accès par les moyens terrestres" et des "largages complémentaires" étaient programmés pour samedi après-midi, précisent les services de l'Etat dans le Finistère.

Selon la préfecture, près de 230 pompiers et 50 engins de lutte contre les incendies étaient toujours présents sur place.

A 8H00, la préfecture avait annoncé que trois des quatre foyers qui s'étaient réactivés dans les Monts d'Arrée en raison de conditions météorologiques défavorables, notamment à cause du vent, avaient été "maîtrisés" et que 230 pompiers étaient présents pour lutter contre un quatrième départ de feu.

Selon la préfecture, la surface supplémentaire brûlée depuis ces reprises d'incendie reste identique: 40 hectares sur Brasparts et de 6 hectares sur Brennilis.

Plusieurs routes restaient également fermées: la RD785 de la RD764 au Nord à la RD30 au Sud, et la RD11 entre la RD764 et la RD785.

Sur Twitter, la préfecture indiquait qu'au nord du réservoir du Mont-St-Michel-de-Brasparts, les feux étaient "maîtrisés" concernant "deux départs issus de l'incendie de Brasparts" et qu'un feu était également "maîtrisé" concernant un départ issu de l'incendie de Brennilis.

Jeudi, la préfecture avait annoncé que l'incendie dans les monts d'Arrée était "maîtrisé" et que la situation était "totalement stabilisée".

La préfecture avait fait état d'une surface totale brûlée de "1.725 hectares de végétation composée de landes, de sapinières et de feuillus".

Le parquet de Quimper a ouvert mercredi deux enquêtes sur ces incendies, dont l'une pour "crime de destruction volontaire par incendie".

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