Le président de l'UIMM Philippe Darmayan a mis en garde jeudi contre un arrêt de l'économie comme au premier confinement, qui serait "une catastrophe", et s'est dit prêt à revoir les protocoles sanitaires des entreprises en fonction de la situation.
"L'arrêt de l'économie, comme on l'a vu au premier confinement, serait une catastrophe dont on aurait encore plus de mal à se relever", a déclaré M. Darmayan sur BFM Business.
"Il faut reprendre nos protocoles (sanitaires) en fonction de l'évolution des choses", compte tenu de l'arrivée de variants du coronavirus, a-t-il indiqué.
"Il faut travailler là-dessus. Ça concerne les protocoles dans l'industrie, ça concerne aussi les protocoles du commerce, car l'industrie ne peut pas fonctionner sans commerce", a-t-il souligné.
Interrogé sur le rôle de l'Etat, le président de la fédération de la métallurgie s'est dit favorable à ce que "partout où c'est indispensable, le soutien de l'Etat continue".
Mais "là où ce n'est pas indispensable, nous sommes pour une solidarité économique et faire en sorte que les activités qui peuvent tourner tournent dans un contexte normal", a-t-il poursuivi.
"Le quoi qu'il en coûte ne sera jamais un remède aussi bon que de poursuivre l'activité économique partout où c'est possible", a affirmé M. Darmayan, également président d'ArcelorMittal France.
Le président de l'UIMM a mis l'accent sur la question "clé" des bilans des entreprises "non seulement pour passer la crise, mais ensuite pour être capables de mettre en place le plan de relance".
Le gouvernement "est en train d'avancer" sur la question des prêts participatifs, et "nous voyons ça bien sûr d'un très bon oeil", a-t-il ajouté.
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