Des poursuites seront lancées après " un "déboulé" (défilé) organisé dimanche, entre les Abymes et Pointe-à-Pitre, alors que ce type de manifestation est interdit à cause de la crise sanitaire, a annoncé lundi la préfecture de la Guadeloupe dans un communiqué.
"Plusieurs centaines de personnes", selon les médias locaux, se sont rassemblées pour défiler lors du dimanche gras, en zone pointoise. Dans un communiqué, la préfecture dit "déplorer ces comportements irresponsables de la part des organisateurs et des participants qui y ont entraîné de jeunes enfants" et annonce des poursuites à leur encontre.
"Sans distanciation ni port du masque, ce défilé est susceptible d'augmenter le nombre de nouvelles contaminations", souligne encore le communiqué.
Les festivités carnavalesques de 2021 ont été annulées pour lutter contre la crise sanitaire. Les "déboulés", ces défilés regroupant plusieurs centaines de personnes, sont ainsi interdits, au profit de manifestations organisées en distanciel, en accord avec les différents groupes carnavalesques.
Début février, un "déboulé sauvage" à Morne-à-l'Eau (commune du nord de la Grande-Terre) avait abouti, après identification des participants, à une trentaine de contraventions (NDLR : 135 euros) dressées pour "violation de l'interdiction de rassemblements de plus de 6 personnes".
"Même si elles sont contraignantes [ces mesures] visent à briser les chaînes de contamination et à éviter un nouveau rebond de l'épidémie " souligne encore la préfecture.
Le nombre de contaminations augmente en Guadeloupe (103 nouveaux cas positifs entre le 1er et le 7 février) et l'archipel compte désormais plusieurs cas de malades positifs au variant britannique (5 résidents de Guadeloupe positifs au 12 février).
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