La justice a rejeté lundi une demande de mise en liberté déposée par l'ex-secrétaire d'État Georges Tron, condamné le mois dernier à cinq ans de prison dont trois ferme pour viol et agressions sexuelles en réunion, a annoncé son avocate à l'AFP.
"Les conditions pour la libération de Georges Tron étaient toutes réunies en droit. Je regrette cette décision qui me paraît une décision d'opportunité dans un contexte social et médiatique qui ne devrait pas influencer la justice", a déclaré à l'AFP Me Solange Doumic, conseil de l'homme politique de 63 ans.
Le 17 février, au terme de onze heures de délibéré, la cour d'assises de Paris a déclaré en appel Georges Tron coupable de viol et agressions sexuelles en réunion sur une collaboratrice de sa mairie de Draveil (Essonne) en novembre 2009 et janvier 2010.
Il est incarcéré depuis à la prison de la Santé à Paris et a déposé un pourvoi en cassation.
Sa condamnation avait sonné comme un coup de théâtre dans ce feuilleton politico-judiciaire long de dix ans, marqué par la démission de Georges Tron du gouvernement Fillon en 2011, une ordonnance de non-lieu infirmée et l'acquittement des deux accusés en première instance en 2018.
Son ex-adjointe à la Culture Brigitte Gruel, qui comparaissait à ses côtés, a elle été condamnée en appel à deux ans de prison avec sursis.
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