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  • Tuerie de Chevaline: dix ans d'enquête, des pistes et des questions (fr)
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  • Après dix ans d'enquête, le quadruple meurtre commis le 5 septembre 2012 sur les hauteurs du lac d'Annecy, dans les Alpes, reste une des grandes énigmes criminelles françaises.

    Au fil des ans, plusieurs pistes ont été étudiées, des suspects placés en garde à vue, des centaines de témoins entendus, des milliers de pièces étudiées, mais le dossier de 90 tomes contient plus de questions que de réponses.

    Le conflit familial

    - Soupçonné de "complot en vue de commettre un meurtre", Zaïd al-Hilli, le frère aîné de Saad, a été interpellé par deux fois, en 2013 et 2014 en Angleterre, puis relâché faute de preuves. Il n'a jamais cessé de clamer son innocence en critiquant les méthodes de la police française.

    L'enquête a établi qu'un conflit "violent" sur l'héritage paternel, portant sur trois à cinq millions d'euros en biens et en immeubles, opposait les deux frères. Décédé en 2011 en Espagne, le père al-Hilli avait laissé deux projets de testaments contradictoires. L'un déshéritait complètement Saad, l'autre établissait un partage équitable.

    - Le passé d'Iqbal, l'épouse de Saad, a été aussi passé au crible et les enquêteurs ont trouvé "des choses surprenantes". Dont un premier mariage aux États-Unis avec un chirurgien-dentiste américain de 13 ans son aîné. Cet homme, James T., est mort à Natchez (Mississippi) le 5 septembre 2012, le jour de la tuerie de Chevaline. Cause officielle de son décès: crise cardiaque.

    L'espionnage industriel

    Saad al-Hilli, un ingénieur considéré comme "brillant", travaillait pour une entreprise anglaise spécialisée dans les satellites civils (météo, surveillance des cultures). Comme cette société collaborait avec de nombreux États étrangers, s'est posée la question de l'espionnage industriel ou du transfert de technologies.

    Les investigations ont montré que le quinquagénaire avait "en sa possession beaucoup plus de données que son seul emploi ne le justifiait", toutefois "sans grande valeur marchande".

    Les racines irakiennes

    - Le père al-Hilli, un industriel qui avait fui le régime de Saddam Hussein dans les années 70, possédait notamment une maison et un terrain dans un quartier huppé de Bagdad. En 2004, les deux frères avaient entrepris ensemble des démarches pour récupérer ce patrimoine. Les enquêteurs ont cherché à savoir si ceux qui, en Irak, avaient mis la main sur ces biens, n'auraient pas eu intérêt à faire disparaitre les frères al-Hilli. Sans grand résultat.

    - Un Irakien de 35 ans au lourd casier judiciaire a été placé en garde à vue en 2014 après avoir été signalé par un de ses codétenus pour de présumées confidences sur l'exécution d'un "contrat visant à abattre des Irakiens". Il a finalement été innocenté.

    Les pistes locales

    - Les soupçons se sont un temps portés sur un ancien policier municipal et un ancien légionnaire, tous deux passionnés d'armes anciennes. Les auditions et les perquisitions menées en 2014 n'ont pas permis d'établir un lien avec les meurtres mais ont révélé l'existence d'un trafic d'armes local.

    - L'hypothèse d'un tueur isolé, agissant de son propre chef ou d'un tireur fou qui se serait posté sur la route forestière a aussi été émise, sans être corroborée à ce stade.

    Un motard évasif

    Considéré comme un suspect majeur, recherché pendant des mois, un mystérieux motard aperçu par des témoins au moment de la tuerie a finalement été retrouvé en 2014 grâce l'analyse des 4.000 numéros de portables relevés sur l'antenne relais la plus proche.

    Cet entrepreneur de la région lyonnaise, "honorablement connu" selon les enquêteurs et sans casier judiciaire, a toujours affirmé n'avoir rien vu et se souvenir de rien.

    Selon la presse locale, la dernière garde à vue opérée en janvier 2022 le concernait. Mais les soupçons ont été levés.

    sof/ag/gvy

    (fr)
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