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  • Au Royaume-Uni, les ricochets politico-économiques de la faillite de Greensill (fr)
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  • La faillite de la société financière Greensill n'en finit pas d'avoir des répercussions politiques et économiques au Royaume-Uni où l'ex-Premier ministre David Cameron fait l'objet d'une enquête pour avoir potentiellement enfreint la réglementation britannique sur le lobbying.

    L'autorité de surveillance de cette activité enquête pour savoir si l'ex-dirigeant conservateur a tenté de persuader des membres du gouvernement de Boris Johnson, conservateur lui aussi, d'accorder à Greensill des financements publics réservés aux entreprises en difficulté à cause de la pandémie, d'après l'agence PA jeudi.

    Selon la loi sur la transparence des groupes d'influence, il est illégal pour une personne non enregistrée comme lobbyiste d'approcher directement des ministres ou hauts fonctionnaires.

    Toutefois, il est autorisé de faire du lobbying pour le compte de son entreprise et M. Cameron était employé de Greensill.

    Selon le Sunday Times dimanche, M. Cameron aurait approché directement le ministre des Finances Rishi Sunak pour demander de l'aide pour Greensill, et aurait également contacté la Banque d'Angleterre.

    Interrogé au Parlement mercredi, Boris Johnson a dit ne pas être au courant de tels contacts.

    Jeudi, des parlementaires ont évoqué les comptes douteux de Greensill, et l'éventualité d'une enquête par le bureau des fraudes financières (SFO), lors de l'audition du ministre des Entreprises Kwasi Kwarteng.

    Ce dernier a estimé que le modèle d'activité de Greensill, spécialisé dans les prêts de court terme aux entreprises, posait de "sérieuses questions", et rappelé que ses services avaient engagé une réforme de l'audit des entreprises.

    La travailliste Angela Eagle a demandé à M. Kwarteng pourquoi Greensill, qui a "des liens établis avec le parti conservateur, a eu accès au programme de prêts gouvernementaux pour les entreprises fragilisées par la pandémie", et combien sa faillite avait coûté aux contribuables.

    M. Kwarteng a répondu que le gouvernement était en train d'évaluer l'impact de cette faillite sur l'économie britannique.

    - Nationalisation de Liberty Steel? -

    Greensill s'est retrouvée acculé à la faillite après qu'un assureur, Tokio Marine, a refusé de renouveler la couverture de transactions. La société a alors interrompu des paiements, ce qui a immédiatement rejailli sur ses clients, au premier rang desquels l'empire de l'acier du milliardaire Sanjeev Gupta, Liberty Steel, désormais en difficulté.

    Le groupe est aussi dans le viseur de l'autorité bancaire allemande, la Bafin, qui a décidé début mars de geler les activités de sa filiale Greensill Bank -depuis placée en redressement judiciaire- et déposé une plainte pour soupçons de fraude comptable.

    Inquiets du sort de Liberty Steel, qui détient 12 usines d'acier au Royaume-Uni et emploie 5.000 personnes, les députés travaillistes ont demandé au gouvernement s'il envisageait une nationalisation.

    D'après le Financial Times, Londres a préparé un plan d'urgence pour financer la poursuite des activités de Liberty Steel si ce dernier se retrouvait en cessation de paiement.

    Interrogé par l'AFP, le ministère des Entreprises a déclaré que "le gouvernement surveille la situation de Liberty Steel et discute avec le groupe, le secteur et les syndicats" et souligné l'engagement de l'Etat pour "une industrie de l'acier viable".

    Les conséquences de la faillite de Greensill, dont le siège était en Australie, dépassent toutefois largement le Royaume-Uni.

    En France, elle menace la fonderie Liberty Aluminium Poitou: une enquête préliminaire a été ouverte après la disparition d'un Prêt garanti par l'Etat (PGE) accordé par la société financière.

    "On ne sait pas si les salaires seront versés. Tout peut s'arrêter du jour au lendemain", avait déclaré à un correspondant de l'AFP l'avocate du CSE de la fonderie, exprimant "l'angoisse" des salariés.

    En Allemagne, des dizaines de communes vont perdre des millions d'euros qui avaient été confiés à Greensill Bank, tandis que les créanciers de Greensill, dont le japonais SoftBank et l'association des banques allemandes, réclament des milliards, admettait la semaine dernier l'administrateur de la faillite, le cabinet Grant Thornton.

    ved/jbo/oaa

    TOKIO MARINE HOLDINGS

    SOFTBANK GROUP

    (fr)
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