Une pétition en ligne pour "l'interdiction des combats de coqs dans le Nord, le Pas-de-Calais et dans les DOM-TOM" -derniers départements où cette activité est autorisée- et la fermeture des bâtiments où sont organisés ces combats, les gallodromes, a recueilli vendredi plus de 20.000 signatures.
"C'est une pratique cruelle, les animaux sont élevés dans des cages, ils ne voient jamais le jour à part quand ils sont lâchés sur un ring pour combattre, il y a une souffrance terrible pour les animaux", a affirmé à l'AFP Gabrielle Paillot, l'instigatrice de cette pétition.
Lancée jeudi, elle est adressée à Emmanuel Macron, aux ministres de la Transition écologique Christophe Béchu et de l'Agriculture Marc Fesneau, au député LFI Aymeric Caron et aux préfectures concernées.
La tradition "c'est une chose, mais la cruauté sur les animaux c'en est une autre, nous ne sommes plus au Moyen-Age, ce sont des pratiques barbares qui n'ont plus lieu d'exister à l'heure actuelle", a-t-elle ajouté, réclamant la fin de cette pratique "au nom du bien-être animal".
Les combats de coqs sont interdits en France, autorisés seulement dans des régions où la tradition est ancrée, (l'ex-région Nord-Pas-de-Calais, la Réunion, les Antilles notamment).
Ces combats "sont organisés dans des conditions encadrées", ils se tiennent "uniquement dans des gallodromes, déjà pré existants (interdiction d'en ouvrir de nouveau - article L521-1 du code pénal) tenus par la même personne, ce qui fait que cette activité est vouée à s'éteindre naturellement", a indiqué la préfecture du Nord à l'AFP, précisant qu'il était interdit d'en organiser ailleurs.
S'agissant d'un rassemblement d'animaux "ils doivent être déclarés à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) qui délivre une autorisation formelle", a-t-elle ajouté, précisant que la DDPP dénombrait une douzaine de gallodromes dans le Nord.
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