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  • En Anjou, des étudiants au grand air pour garder le moral (fr)
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  • "Ça fait vraiment des vacances": dans la région angevine, des étudiants peuvent relâcher à la campagne pendant la pandémie grâce aux professionnels du tourisme qui offrent des séjours et un supplément de chaleur humaine qui n'a pas de prix.

    Dans son studio à Angers, le sac de voyage fermé, une étudiante attend l'heure du départ. "Ça va me faire du bien, ça va me permettre de prendre du temps, de me couper du quotidien tout en restant dans mes études. Et je ne serai pas seule puisque je serai avec une amie", se réjouit Chloé Ménard, 24 ans.

    Comme quelque 200 étudiants, avec son amie Léa, Chloé s'est laissée tenter par l'opération "Garde le moral, viens à la campagne" lancée en février par l'office du tourisme d'Anjou en solidarité avec les étudiants. Dans une heure, les deux amies ont rendez-vous à Blaison-Gohier, dans les vignobles pour respirer l'air de la campagne.

    Des cours à distance, des parents qu'elle ne pouvait pas voir, des cafés et restaurants fermés: la jeune femme en 6e année de médecine se souvient d'un premier confinement "assez compliqué" il y a un an face à l'épidémie de Covid-19.

    Quand Léa sonne à sa porte, les deux amies laissent éclater leur joie. "C'est la dernière soirée peut-être", "j'ai même amené des raquettes de plage", glisse Léa Véron, 25 ans, étudiante en gestion.

    Face au malaise étudiant, les initiatives solidaires se multiplient, comme ces "bols d'air étudiants" proposés chez des particuliers, agriculteurs ou artisans dans le Doubs et en Bretagne.

    Des séjours gratuits réservés aux étudiants "les moins entourés", selon le directeur de l'office de tourisme d'Anjou Vignobles Aurélien Debomy. "Tout ce qu'on demande c'est un justificatif de domicile de l'étudiant. Il doit certifier qu'il n'habite pas chez ses parents".

    Arrivées devant une grande maison en pierre taillées, Chloé et Léa sont reçues par leur hôte d'une nuit, Maryline Hamon qui les met à l'aise autour d'un verre en terrasse.

    - "Faire découvrir la région" -

    C'est à cette ancienne commerciale aux cheveux blonds et au visage avenant que revient l'idée des séjours solidaires: "Ce qui a été déclencheur ce sont ces jeunes qui se sont défenestrés à Lyon".

    Elle propose à l'office du tourisme de "faire quelque chose" et après quelques réunions en visio, c'est tout un secteur économique à l'arrêt depuis un an qui se mobilise. Une trentaine d'hébergeurs, rejoints par des viticulteurs et le golf d'Angers, ouvrent leurs portes.

    "Dans nos activités de chambres d'hôtes on a droit au fonds de solidarité...je ne dis pas que ça fait notre chiffre d'affaires mais c'est une façon aussi de repartager un petit peu ce qu'on n'a jamais été habitués à recevoir de la part des tutelles", souligne Maryline Hamon.

    "On ne prend rien sur ces prestations", explique M. Debomy. "Ça permet de remplir les chambres, de faire découvrir la région aux étudiants", et de "redonner du sens et de la chaleur, sinon c'était le repli, le chacun chez soi."

    Maryline Hamon est aux petits soins déroulant un menu complet, avec gratin de canard, salade, pain aux graines, fromages, moelleux au chocolat. Les nouvelles restrictions annoncées par Emmanuel Macron n'entament pas le moral des étudiantes conquises par l'accueil de la maison où elles passent la nuit.

    Après le petit-déjeuner, elles sont reçues par une viticultrice près de Brissac pour une visite du Bois-Mozé, domaine qui appartenait à "la favorite de Louis XIV", et un cours de viticulture et d'oenologie.

    Au loin, des moutons paissent l'herbe sur une parcelle de vignes en jachère.

    "C'est super pour les étudiants et aussi pour nous professionnels, parce qu'on accueille un jeune public", relève Marie Cuellar, 25 ans, viticultrice au Bois-Mozé.

    Après la visite de la cave et une dégustation, les étudiantes repartent à Angers avec quelques souvenirs.

    "Je me dis qu'effectivement j'ai bien fait de venir ce week-end parce qu'après ce ne sera probablement pas possible, il faut prendre ce qu'il y a!", s'exclame Chloé.

    Dans le contexte du troisième confinement, l'office du tourisme d'Anjou prévoit de poursuivre l'opération en mai.

    lg/db/cbn

    (fr)
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