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  • "Une petite larme mais ça passe": le dépistage du Covid-19 jusque sur les bancs du lycée (fr)
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  • "On lâche une petite larme mais ça passe": au lycée Suger de Saint-Denis, en banlieue parisienne, des élèves sèchent cours d'anglais ou de physique-chimie pour se faire tester, la campagne de dépistage du Covid-19 franchissant désormais le portail des établissements scolaires.

    Dans cet établissement de Seine-Saint-Denis, quelque 200 élèves et personnels, volontaires, ont tombé le masque jeudi pour se soumettre à des tests rapides dans un centre installé spécialement au sein de l'établissement pour la journée. Une capacité de dépistage au coeur du système scolaire que l'Education nationale intensifie actuellement.

    Dans la zone des prélèvements, ça pleure un peu, ça toussote, ça renifle, ça se mouche. "Pensez à quelque chose d'agréable", prévient une infirmière au moment de glisser un écouvillon dans la narine d'un élève, masque chirurgical descendu sous le nez. "On y va, go ?"

    Toute une partie du bâtiment est réquisitionnée pour l'occasion. Une salle de sciences s'est transformée en centre de prélèvements, une deuxième en guichet d'annonce des résultats. Une pièce sert de salle d'attente pour le verdict du test antigénique, qui tombe une quinzaine de minutes après. Une autre, à l'écart, sera ouverte s'il y a besoin d'isoler des personnes positives...

    En pénétrant dans le laboratoire où s'affaire le personnel médical, une lycéenne de terminale fait plusieurs fois le signe de croix. Des copines gloussantes se filment les unes les autres en train de pleurer ou gémir aux mains des infirmières - vidéos aussitôt postées sur Snapchat.

    "Un picotement, on lâche une petite larme mais ça passe, après cinq minutes ça va. C'est vraiment abusé comment les gens disaient que ça faisait mal. Il y a plus de peur que de mal", dédramatise après coup Kristina Djuric, une élève de Première.

    Assises par terre dans le couloir, Yaëlle François et une amie attendent depuis une demi-heure leur tour pour se faire tester. "C'est important pour ne pas contaminer les autres élèves de la classe et du lycée", estime l'adolescente de 16 ans.

    "Je suis rassurée parce que c'est un test salivaire... Quoi, c'est pas un test salivaire ?! Oh my god !"

    - "Une libération" -

    Pour les responsables du lycée, "l'idée c'est d'avoir une vision assez significative, de voir si on a beaucoup de cas asymptomatiques ou si on n'en a pas du tout", explique à l'AFP son proviseur Eric Blum.

    En effet, son établissement n'a enregistré que très peu de contaminations, "au maximum trois cas positifs par semaine". Ce niveau très bas, surtout au regard des 1.200 élèves inscrits, a attiré l'attention des services éducatifs et sanitaires et les a motivés à sélectionner le lycée pour cette opération de dépistage intra-muros.

    Deux précédentes opérations de dépistage depuis une semaine dans des établissements d'enseignement secondaire en Seine-Saint-Denis, l'un au Blanc-Mesnil et l'autre à Sevran, n'ont révélé aucun cas positif au Covid-19.

    L'Education nationale organise ces journées de dépistage depuis novembre et, après un démarrage critiqué par les syndicats d'enseignants, compte aujourd'hui les intensifier.

    Pour la seule Seine-Saint-Denis, le dépistage au lycée Suger constituait ainsi la septième opération de ce type en près de deux mois dans le département le plus pauvre de France métropolitaine, très touché par la première vague épidémique.

    La semaine prochaine, ce sont pas moins de six établissements qui devaient accueillir le dispositif.

    A la sortie du centre improvisé, certificat de test négatif en main, Ambre Mathon sautille de joie. La lycéenne de 16 ans redoutait d'être positive donc de devoir s'isoler et de perdre le peu de vie sociale qu'il lui reste. "On stresse avant de faire le test, pendant et après, quand on attend les résultats. Une fois qu'ils nous disent, c'est la libération !"

    Lorsque la cloche sonne la fin de la journée, le lycée Suger découvre son nombre de cas de Covid-19: zéro pointé.

    amd/tib/dlm

    (fr)
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  • Eric Blum
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