Combo, le street artist qui accusait Jean-Luc Mélenchon d'avoir utilisé une de ses oeuvres sans son autorisation, a été débouté par la justice, celle-ci estimant son action "non fondée", a indiqué Me Mathieu Davy, l'avocat du leader LFI, jeudi à l'AFP.
"Combo a été débouté de son action. Il y avait une courte évocation de l'oeuvre en question dans un clip de M. Mélenchon", mais le juge a considéré qu'il n'y avait "pas d'atteinte aux droits moraux ni aux droits patrimoniaux" de Combo, a affirmé Me Davy.
Le street artist réclamait à M. Mélenchon et à La France insoumise 200.000 euros pour contrefaçon et 100.000 euros de dommages et intérêts. Me Davy a précisé que Combo avait été condamné à régler 5.000 euros de frais de justice à LFI et son leader.
En juin 2020, il avait accusé M. Mélenchon d'utiliser sans permission dans ses clips de campagne (présidentielle puis municipales) l'une de ses oeuvres - une peinture murale représentant une Marianne au sein droit dénudé portant un drapeau tricolore, avec comme légende "Nous voulons la justice" - qu'il avait peinte début 2017 boulevard du Temple à Paris.
"Combo trouvait également infamant d'être affilié à l'extrême gauche mais le juge a estimé que lui-même partageait les mêmes valeurs de gauche et d'humanisme", selon Me Davy. L'avocat ajoute que l'oeuvre avait été dégradée avant qu'elle ne se retrouve dans le clip de M. Mélenchon, puisque "la signature de l'auteur avait déjà été effacée".
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