Faurecia va regrouper des activités sur son site d'Allenjoie (Doubs) #
Faurecia va regrouper les activités de ses sites de Beaulieu-Mandeure (échappement) et Montbéliard (sièges auto) sur sa nouvelle plateforme d'Allenjoie (Doubs), a confirmé vendredi l'équipementier français.
"Ce site, qui emploiera à terme plus de 1.000 personnes, assurera la production de sièges, de solutions sophistiquées de réduction des émissions et de systèmes de stockage d'hydrogène", précise Faurecia dans un communiqué.
Outre les sièges et les systèmes de réduction d'émissions, une troisième usine fabriquera des systèmes de stockage d'hydrogène, une technologie dans laquelle l'équipementier a multiplié les investissements.
La "plateforme industrielle 4.0" d'Allenjoie, présentée aux partenaires sociaux vendredi, prévoit un investissement total de 165 millions d'euros et la création de 300 nouveaux emplois "hautement qualifiés" pour ce site très automatisé et robotisé.
Le transfert des deux sites de Beaulieu-Mandeure et Montbéliard, soit 700 emplois au total, est prévu entre l'été 2021 et 2022.
Pour le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, "cette décision de Faurecia est une démonstration éclatante du dynamisme de notre filière automobile, et de l'attractivité industrielle très forte du territoire de Nord Franche-Comté".
"Ce projet vient s'appuyer sur les compétences de la région de Belfort-Montbéliard et sa vallée de l'Energie comme pôle d'excellence en matière d'hydrogène", poursuit le ministre. "Je suis donc très heureux que France Relance puisse accompagner cet investissement majeur".
Faurecia a également reçu 1,5 million d'euros de la part de la région pour sa nouvelle usine de réservoirs.
Pour le patron du groupe Patrick Koller, "cet investissement majeur démontre, qu'ensemble avec les pouvoirs publics, nous pouvons trouver en France des solutions industrielles répondant aux enjeux stratégiques de compétitivité, de préservation de l'environnement et de création d'emplois".
tsz/jra/eb
Renault: les syndicats dénoncent un projet de "départs contraints" dans l'ingénierie #
Les syndicats CGT, CFDT, CFE-CGC et SUD du centre technique de Renault à Lardy (Essonne) ont dénoncé mercredi un projet de "départs contraints" d'une "trentaine de salariés" de différents sites chargés de "la maintenance des moyens d'essais", que la direction veut "externaliser totalement", selon ces organisations.
"Cette fois, la ligne rouge est franchie!", protestent les quatre syndicats, opposés au "transfert" de ces salariés chez un sous-traitant. "L'ingénierie vend désormais ses salariés avec leur activité! Aujourd'hui, la maintenance et demain...?", s'inquiètent ces syndicats dans un tract commun.
Interrogée par l'AFP, la direction de Renault a répondu qu'elle ne ferait "pas de commentaire".
Les syndicats estiment de leur côté que Gilles Le Borgne, directeur de l'ingénierie du constructeur automobile, "sort du bois et veut désormais imposer des départs contraints", alors qu'un accord de suppression de 2.500 postes dans l'ingénierie en France a été conclu en novembre, prévoyant des départs volontaires via des pré-retraites ou une rupture conventionnelle collective (RCC) ouverte jusqu'à l'automne prochain.
"Ce projet est un coup de couteau dans le dos", s'indignent les syndicats, en craignant que cette première externalisation ne soit "qu'un début".
Sur la trentaine de salariés évoqués dans le tract, "une vingtaine" travaillent au centre technique de Lardy et "une dizaine" dans celui d'Aubevoye (Eure), a précisé à l'AFP Guillaume Ribeyre, délégué syndical central CFE-CGC de Renault.
Si ce projet était confirmé, "on ne serait plus sur du départ volontaire mais sur du départ contraint. Ces salariés n'auraient pas le choix et ils ne bénéficieraient pas des mesures d'accompagnement de la RCC", a souligné M. Ribeyre, en ajoutant que ce dossier pourrait être "évoqué fin mars en CSE" (comité social et économique).
"Si les salariés désignés volontaires ne veulent pas partir, ils risquent le licenciement sans indemnités", alors que "le président de Renault Jean-Dominique Senard avait promis un plan +sans licenciements ni souffrance sociale+", a relevé Florent Grimaldi, responsable CGT à Lardy.
Pour dénoncer ce projet, les syndicats appellent les salariés à débrayer et à se rassembler à partir de 10H00 jeudi, à Lardy et Aubevoye.
Concernant la RCC, qui permet "1.900 départs maximum", actuellement "environ 300 départs ont été validés", soit un démarrage "encore un peu timide", a indiqué M. Ribeyre.
Fin mai 2020, Renault avait annoncé un plan de suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 au total en France.
er/cel/it
EDF: l'interfédérale appelle à la mobilisation le 8 avril contre Hercule #
L'interfédérale d'EDF appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 8 avril contre Hercule, le projet de scission de l'électricien dont les négociations entre le gouvernement français et la Commission européenne sont entrées dans la phase finale, a-t-on appris mercredi de source syndicale.
"Les fédérations syndicales FNME-CGT, CFE Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines appellent les salariés à se mobiliser le 8 avril, jour du 75e anniversaire de la loi de nationalisation fondatrice d'EDF et de GDF", a demandé l'interfédérale dans un communiqué transmis mardi au personnel.
Il s'agira de la 6e journée de grève et de mobilisation depuis le 26 novembre. La dernière a eu lieu le 10 février. Le secrétaire général de la CGT Mines-Energie Sébastien Ménesplier a précisé que son organisation appelait également, seule, à une journée d'actions le 25 mars.
La semaine dernière, les syndicats majoritaires du groupe ont été reçus séparément par les directeurs de cabinet des ministres de l'Économie et de la Transition écologique, Bruno Le Maire et Barbara Pompili, afin d'être informés de l'avancée des discussions avec la Commission européenne, gardienne des règles de la concurrence.
Ces discussions sur l'avenir d'EDF entrent dans leur phase finale mais aucun accord n'a encore été signé, alors que les syndicats redoutent le démantèlement de leur groupe.
Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule, qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyens et lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.
Des parlementaires de l'opposition de droite et de gauche, ainsi qu'un représentant de l'intersyndicale d'EDF, ont eux été reçus mercredi par des conseillers de Jean Castex à Matignon, où ils ont exprimé leur refus du projet.
"Le gouvernement nous a dit que l'accord avec Bruxelles serait prêt d'ici six à huit semaines et qu'un projet de loi serait présenté vers l'automne", a indiqué le député (PCF) Sébastien Jumel à l'AFP. "Matignon a été incapable de convaincre sur la préservation de l'entreprise intégrée. Nous avons exigé d'avoir le texte de l'accord" avec Bruxelles.
"Nous travaillons effectivement à l'obtention d'un accord pour pouvoir faire la réforme avant la fin du quinquennat", a-t-on indiqué mercredi au ministère de la Transition écologique, où on "ne s'avance pas sur un délai".
Cet accord sera sous conditions, a redit le ministère, pour "préserver l'intégrité du groupe et lui permettre de continuer d'être un acteur majeur de la transition énergétique".
Selon Sébastien Jumel, la délégation reçue mercredi n'a pu obtenir "de garanties" sur les répercussions qu'aurait l'accord sur les prix de l'électricité.
"Ce n'est pas au lendemain de l'accord qu'il faudra se réveiller", avait auparavant affirmé le député (LR) Julien Aubert à la presse.
"Jusqu'où le gouvernement est-il prêt à sacrifier la France pour satisfaire les exigences purement idéologiques de la Commission européenne?", s'est demandé le député (LFI) Adrien Quatennens, rejetant "cette idée absurde que, quel que soit le secteur, il faut introduire de la concurrence".
"Ces négociations sont-elles sur le point d'aboutir ou sont-elles enlisées, comme l'a évoqué le PDG d'EDF? Qui croire?", s'inquiète de son côté l'interfédérale dans un communiqué.
Elle a assuré également mesurer "le risque d'une possible accélération du calendrier institutionnel et législatif si les négociations venaient à aboutir prochainement entre le gouvernement français et la Commission européenne".
cd-npk-cho/cel/caz
EDF: l'interfédérale appelle à la grève le 8 avril contre Hercule #
L'interfédérale d'EDF appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 8 avril contre Hercule, le projet de scission de l'électricien dont les négociations entre le gouvernement français et la Commission européenne sont entrées dans la phase finale, a-t-on appris mercredi de source syndicale.
"Les Fédérations syndicales FNME-CGT, CFE Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines appellent les salariés à se mobiliser le 8 avril, jour du 75e anniversaire de la loi de nationalisation fondatrice d'EDF et de GDF", a demandé l'interfédérale dans un communiqué transmis mardi au personnel.
Il s'agira de la 6e journée de grève et de mobilisation depuis le 26 novembre. La dernière a eu lieu le 10 février. Le secrétaire général de la CGT Mines-Energie Sébastien Ménesplier a précisé que son organisation appelait également, seule, à une journée d'actions le 25 mars.
La semaine dernière, les syndicats majoritaires du groupe ont été reçus séparément par les directeurs de cabinet des ministres de l'Économie et de la Transition écologique, Bruno Le Maire et Barbara Pompili, afin d'être informés de l'avancée des longues discussions avec la Commission européenne, gardienne des règles de la concurrence.
Ces discussions sur l'avenir d'EDF entrent dans leur phase finale mais aucun accord n'a encore été signé dans cet épineux dossier alors que les syndicats redoutent le démantèlement de leur groupe.
Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule, qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyens et lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.
Des parlementaires de l'opposition de droite et de gauche, ainsi qu'un représentant de l'intersyndicale d'EDF, ont eux été reçus mercredi matin par des conseillers de Jean Castex à Matignon, où ils ont exprimé leur refus du projet Hercule.
"Le gouvernement nous a dit que l'accord avec Bruxelles serait prêt d'ici six à huit semaines et qu'un projet de loi serait présenté vers l'automne", a indiqué le député (PCF) Sébastien Jumel à l'AFP. "Matignon a été incapable de convaincre sur la préservation de l'entreprise intégrée. Nous avons exigé d'avoir le texte de l'accord" avec Bruxelles.
Selon le député de Seine-Maritime, la délégation n'a pu obtenir "de garanties" sur les répercussions qu'aurait l'accord sur les prix de l'électricité pour les usagers.
"Ce n'est pas au lendemain de l'accord qu'il faudra se réveiller", avait auparavant affirmé le député (LR) Julien Aubert à la presse, en refusant que les élus ne soient qu'"une chambre d'enregistrement".
"Jusqu'où le gouvernement est-il prêt à sacrifier la France pour satisfaire les exigences purement idéologiques de la Commission européenne?", s'est demandé le député (LFI) Adrien Quatennens, rejetant "cette idée absurde que, quelque soit le secteur, il faut introduire de la concurrence". "Du point de vue du salarié EDF et du citoyen, il n'y a aucun intérêt" à ce projet, a-t-il insisté.
De leur côté, les organisations syndicales "restent dubitatives". "Ces négociations sont-elles sur le point d'aboutir ou sont-elles enlisées, comme l'a évoqué le PDG d'EDF? Qui croire?", s'inquiète l'interfédérale dans un communiqué.
Elle a assuré également mesurer "le risque d'une possible accélération du calendrier institutionnel et législatif si les négociations venaient à aboutir prochainement entre le gouvernement français et la commission européenne".
cd-npk/jmt/caz
EDF: l'interfédérale appelle à la grève le 8 avril contre Hercule #
L'interfédérale d'EDF appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 8 avril contre Hercule, le projet de scission de l'électricien dont les négociations entre le gouvernement français et la Commission européenne sont entrées dans la phase finale, a-t-on appris mercredi de source syndicale.
"Les Fédérations syndicales FNME-CGT, CFE Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines appellent les salariés à se mobiliser le 8 avril, jour du 75e anniversaire de la loi de nationalisation fondatrice d'EDF et de GDF", a demandé l'interfédérale dans un communiqué transmis mardi au personnel.
Il s'agira de la 6e journée de grève et de mobilisation depuis le 26 novembre. La dernière a eu lieu le 10 février. Le secrétaire général de la CGT Mines-Energie Sébastien Ménesplier a précisé que son organisation appelait également, seule, à une journée d'actions le 25 mars.
La semaine dernière, les syndicats majoritaires du groupe ont été reçus séparément par les directeurs de cabinet des ministres de l'Économie et de la Transition écologique, Bruno Le Maire et Barbara Pompili, afin d'être informés de l'avancée des longues discussions avec la Commission européenne, gardienne des règles de la concurrence.
Ces discussions sur l'avenir d'EDF entrent dans leur phase finale mais aucun accord n'a encore été signé dans cet épineux dossier alors que les syndicats redoutent le démantèlement de leur groupe.
Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule, qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyens et lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.
Des parlementaires de l'opposition de droite et de gauche, ainsi qu'un représentant de l'intersyndicale d'EDF, ont eux été reçus mercredi matin à Matignon, où ils ont exprimé leur refus du projet Hercule, "sans aucun intérêt pour le salarié EDF et le citoyen", selon eux.
Les organisations syndicales "restent dubitatives". "Ces négociations sont-elles sur le point d'aboutir ou sont-elles enlisées, comme l'a évoqué le PDG d'EDF? Qui croire?", s'inquiète l'interfédérale dans un communiqué.
Elle a assuré également mesurer "le risque d'une possible accélération du calendrier institutionnel et législatif si les négociations venaient à aboutir prochainement entre le gouvernement français et la commission européenne".
cd/lum/caz
"Véhicules propres": un microcrédit de 5.000 euros pour doper la transition #
Le gouvernement a lancé mercredi un nouveau dispositif de microcrédit proposant jusqu'à 5.000 euros aux ménages les plus modestes pour acheter une voiture ou un deux-roues moins polluant.
Cette aide concerne les voitures neuves ou d'occasion Crit'Air 0 (électriques ou hybrides) ou Crit'air 1 (véhicule essence depuis le 1er janvier 2011 à faibles émissions de CO2), et les deux-roues, tricycles et quadricycles électriques, précise le ministère des Transports dans un communiqué.
"Ce nouveau dispositif est destiné aux ménages très modestes", dont "les capacités de remboursement sont jugées suffisantes" mais qui "n'ont pas accès aux crédits distribués par les réseaux bancaires classiques", souligne le ministère dans un communiqué.
Annoncé en octobre 2020 avec une batterie de mesures pour électriser le marché de l'automobile, ce crédit est garanti à 50% par l'Etat. Son montant varie en fonction des revenus du ménage, jusqu'à 5.000 euros remboursables sur cinq ans.
Pensé pour "assurer un reste à charge le plus faible possible", il est cumulable avec les dispositifs de bonus écologique et de prime à la conversion (jusqu'à 12.000 euros pour une électrique neuve, avec des aides locales en sus).
Proposé par des services d'accompagnement social comme la Croix-Rouge ou la Fédération des familles rurales, ce microcrédit est accessible pour un achat mais aussi pour une location longue durée ou une location avec option d'achat, des formules qui ont le vent en poupe.
tsz/ico/caz
Divertissement, e-commerce, tourisme: les gagnants et perdants de la pandémie de Covid-19 #
La crise causée par la pandémie de Covid-19 a mis une large partie du monde à l'arrêt, entre confinements et fermetures de pans entiers de l'économie, mais certains secteurs ont largement tiré parti de la situation.
D'Amazon à Lego en passant par Air France, Chevron ou Sony, rapide tour d'horizon des résultats financiers 2020 de quelues grands noms de l'économie mondiale.
Restrictions de déplacements et fermetures de boutiques ont poussé les consommateurs à se tourner davantage vers internet.
Géant mondial du commerce en ligne, l'américain Amazon, qui a profité aussi du besoin grandissant pour les services de cloud (informatique à distance), a vu son chiffre d'affaires décoller de près de 40% en 2020, à près de 387 milliards de dollard.
Dans le même esprit, si de nombreuses personnes se sont mises aux fourneaux, la livraison de repas a aussi connu une nette accélération.
Le groupe anglo-néerlandais Just Eat Takeaway a enregistré un bond de ses revenus de 54%, à 2,4 milliards d'euros, tandis que son concurrent britannique Deliveroo voyait la valeur des transactions sur sa plateforme augmenter de 64%, à 4,1 milliards de livres.
Le fait-maison a toutefois résisté: en France, les ventes de petit-électroménager ont été dopées (+11,2%) par les restrictions, notamment celles des robots culinaires (+27,5%).
Faute de pouvoir aller au cinéma, au théâtre ou au musée, les ténors de "l'entertainment" à domicile ont naturellement eu le vent en poupe.
Le fabricant danois de petites briques Lego a même signé une année record en termes de bénéfices (+19% à 1,3 milliard d'euros), tandis que ses ventes ont grimpé de 13%.
Côté virtuel, le jeu vidéo a aussi connu un cru 2020 faste, d'autant plus que Sony et Microsoft lançaient de nouvelles consoles juste avant Noël. Le japonais a ainsi vu ses ventes progresser de 40% sur un an, lors des trois derniers mois de l'année.
L'éditeur américain Activision ("Call of Duty") a dépassé les attentes au dernier trimestre et le français Ubisoft s'attend à un exercice 2020/2021 (achevé fin mars) record.
La passion pour les séries ne s'est pas démentie. Si le pionnier Netflix a dépassé les 200 millions d'utilisateurs dans le monde, aidé par divers succès comme "Le jeu de la dame", son rival Disney+, lancé fin 2019, atteignait déjà les 95 millions d'abonnés début 2021.
Conséquence des très fortes contraintes qui ont pesé sur le tourisme, les compagnies aériennes ont connu une "annus horribilis": Air France a encaissé un choc "sans précédent" qui lui a fait perdre 7,1 milliards d'euros, soit un peu plus que sa rivale allemande Lufthansa (6,7 milliards) ou que le groupe britannique IAG, maison mère de British Airways (6,9 milliards).
Les low-cost n'ont pas été épargnées, comme EasyJet qui a vu ses recettes fondre de 88% au premier trimestre de son exercice décalé (soit d'octobre à fin décembre).
Selon l'Association du transport aérien international (Iata), les compagnies qui ont perdu 510 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2020 et leurs pertes financières ont atteint 118 milliards de dollars. L'horizon reste bouché: les pertes devraient encore s'établir à 38 milliards cette année.
La chute de l'activité mondiale a largement fait refluer la demande pour le pétrole et les géants de l'or noir ont conclu 2020 avec des pertes abyssales.
Les cinq plus grandes compagnies privées du monde - BP, Chevron, ExxonMobil, Shell et Total - ont annoncé des pertes nettes cumulées de 77 milliards de dollars pour 2020, dont plus de 20 milliards pour le seul BP.
Le secteur peut toutefois espérer profiter de la reprise sur fond d'accélération des campagnes de vaccination en 2021, ce qui a déjà permis aux cours du pétrole de retrouver leurs niveaux d'il y a un an.
mch/aue/nth