La réduction de coûts par l'automatisation, un mouvement généralisé en France #
Outre la grande distribution, l'automatisation connaît un élan dans plusieurs secteurs, comme l'illustre le cas des casinos Barrière, fermés pendant de longs mois sous l'effet de la crise du Covid-19.
Confronté à une baisse de 27% du produit brut des jeux en 2020, le leader des casinos en France s'apprête à licencier "pour préserver l'avenir du groupe et l'emploi", selon la direction.
Mais comme à Auchan, les syndicats dénoncent un "effet d'aubaine" saisi par le groupe pour procéder à des réductions de coûts souhaitées depuis longtemps.
La direction souhaite miser sur les jeux électroniques, qui suscitent l'engouement des joueurs et ne nécessitent pas de personnel, au détriment des tables de jeux. Croupiers, chefs de tables et chefs de partis, qui surveillent et organisent les tables de jeux, voient leur travail changer, voire disparaître.
"Environ 70 licenciements" vont être opérés par le groupe, selon FO, principalement parmi les chefs de tables et de partis. Pour les remplacer, les croupiers deviendront des "animateurs" et alterneront sur les trois postes.
"Le groupe Barrière supprime les maillons de surveillance des tables", déplore Jean-Christophe Tirat, secrétaire fédéral FO et chef de table à Enghien-les-Bains, avec pour risque de "perdre la notion de contrôle humain".
Chargés du suivi des mouvements financiers, les salariés doivent aussi prévenir contre les risques d'addiction des clients, ce que ne peut faire une machine. "Vous pouvez dépenser 2.000 euros en espèces dans une machine à sous sans que personne ne le voie, ça permet de passer sous le radar", alerte M. Tirat.
Au-delà de l'utilité des chefs de tables et de partis, il regrette la "perte de savoir-faire" qu'implique selon lui la polyvalence.
"On apprenait ce métier de père en fils", raconte Alain Bainçonau, chef de parti au casino de Biarritz depuis 35 ans, qui a appris son licenciement en novembre. Avant lui, son père et son grand-père étaient déjà chefs de partis.
Pour lui, tables et jeux électroniques ne sont pas incompatibles. "Il y a une vraie demande pour les jeux de tables", explique-t-il. "Les jeunes, ça les fait rêver! Même si c'est un peu plus cher, ça a un côté magique".
FO a déposé deux recours devant le Conseil d'État contre l'autorité administrative des casinos, mais l'institution a jugé le 19 février que "l'urgence de la situation n'était pas démontrée", selon un communiqué du syndicat. Une première audience de jugement "devrait avoir lieu sous quatre mois".
rbo/cel/spi
RER A: incendie maîtrisé sur un train à Cergy-Saint-Christophe, trafic perturbé #
Un "incendie sur un train" du RER A à quai à Cergy-Saint-Christophe (Val d'Oise) a eu lieu vendredi à 16H00, a nécessité l'intervention des pompiers et perturbé le trafic de cette ligne ainsi que de la ligne L du transilien, selon la SNCF et les pompiers.
Une porte-parole de la SNCF évoque auprès de l'AFP vendredi soir "un marginal qui a laissé tomber une cigarette allumée dans un sac, qui a déclenché le feu". L'incendie a pris sur une partie de la rame et nécessité l'intervention des pompiers. "La rame étant à quai, on a évacué très vite les voyageurs ainsi que la gare par précaution".
De leur côté, les pompiers du Val d'Oise confirment l'évacuation de la gare "le temps d'éteindre l'incendie" et ont évoqué "quatre blessés légers".
"Le trafic est interrompu entre Cergy-Le Haut et Maisons-Laffitte, et perturbé sur le reste de la ligne, en raison d'un incendie sur un train", indique enfin le compte Twitter du RER A. Vendredi soir, la SNCF a précisé que l'heure de reprise du trafic sur la ligne L était prévue pour 21H00, mais que le trafic resterait interrompu sur le RER A "jusqu'à la fin du service".
"Des bus de substitutions assurent le relais entre Cergy-Préfecture et Cergy-Le Haut", précise le compte Twitter du RER A.
rfo-cda/pn/mpm
RER A: incendie maîtrisé sur un train à Cergy-Saint-Christophe, trafic perturbé #
Un "incendie sur un train" du RER A à quai à Cergy-Saint-Christophe (Val d'Oise) a eu lieu vendredi à 16H00, a nécessité l'intervention des pompiers et perturbé le trafic de cette ligne ainsi que de la ligne L du transilien, selon la SNCF et les pompiers.
Une porte-parole de la SNCF évoque auprès de l'AFP vendredi soir "un marginal qui a laissé tomber une cigarette allumée dans un sac, qui a déclenché le feu". L'incendie a pris sur une partie de la rame et nécessité l'intervention des pompiers. "La rame étant à quai, on a évacué très vite les voyageurs ainsi que la gare par précaution".
De leur côté, les pompiers du Val d'Oise confirment l'évacuation de la gare "le temps d'éteindre l'incendie" et ont évoqué "quatre blessés légers".
"Le trafic est interrompu entre Cergy-Le Haut et Maisons-Laffitte, et perturbé sur le reste de la ligne, en raison d'un incendie sur un train", indique enfin le compte Twitter du RER A, qui précise que la reprise du trafic est attendue pour 20H00. Le compte Twitter de la ligne L donne les mêmes indications.
rfo-cda/pn/mpm
Les bénéfices du CAC 40 divisés par deux par la crise en 2020 (décompte AFP provisoire) #
Plombés par la crise sanitaire et ses conséquences économiques, les groupes du CAC 40 ont vécu une année noire en 2020, au cours de laquelle leurs bénéfices ont été rabotés de moitié, selon un décompte provisoire réalisé vendredi par l'AFP.
Les 35 sociétés de l'indice phare de la Bourse de Paris ayant déjà publié leur résultats ont accumulé au total un peu plus de 32 milliards d'euros de bénéfices l'an passé. Cela représente un repli de 56% par rapport à 2019, alors que le pic avait été atteint en 2017, avec 96,6 milliards d'euros.
Le chiffre d'affaires aggloméré des principaux fleurons français a également pâti de la crise sanitaire puisqu'il s'est replié d'environ 13,5% pour s'établir à quelque 1.075 milliards d'euros.
"L'année a été extrêmement complexe mais les entreprises du CAC 40 sont robustes et certaines s'en sont bien sorties", a commenté auprès de l'AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille à Mirabaud France.
Le tableau sombre cache en effet des réalités disparates, certains groupes ayant tout de même réussi à tirer leur épingle du jeu et à se jouer de la crise.
Le géant pharmaceutique Sanofi, qui peine à trouver la bonne formule pour ses vaccins anti-Covid et a dû se résoudre pour l'heure à aider des concurrents à fabriquer les leurs, a ainsi vu son bénéfice net s'envoler de près de 340%, à plus de 12 milliards d'euros.
Mais cette flambée cache surtout une opération financière, liée à la vente d'actions d'une biotech américaine.
Orange a également profité d'un élément exceptionnel pour s'afficher parmi les plus fortes progression en termes de bénéfices: aidé par une décision favorable du Conseil d'Etat au sujet d'un ancien contentieux fiscal, son résultat net a augmenté de quelque 60% l'an passé pour avoisiner les 5 milliards.
A l'inverse, plusieurs grands noms français sont ressortis laminés de l'année 2020, affichant des pertes parfois abyssales.
C'est notamment le cas du constructeur automobile Renault, qui a subi une perte histoirique de 8 milliards d'euros, en grande partie causée par son partenaire japonais Nissan.
Autre géant frappé de plein fouet par l'épidémie de Covid-19, Total a perdu 7,2 milliards de dollars (environ 6,3 milliards d'euros) l'an dernier en raison de la chute des marchés pétroliers, alors qu'il avait enregistré un bénéfice de 11,2 milliards en 2019 (environ 10,1 milliards d'euros).
Entre ces deux extrêmes, si l'agroalimentaire avec Danone (bénéfice net en hausse de 1,4%) a plutôt résisté, les banques sont globalement restées bénéficiaires mais ont vu leurs profits nettement refluer sous l'effet de la crise (-13,5% pour BNP Paribas ou -44,4% pour Crédit Agricole SA).
mch-vac/ico/spi
Le géant énergétique français Engie s'engage à sortir du charbon dans le monde d'ici 2027 #
Le géant énergétique français Engie s'est engagé vendredi à sortir du charbon, très polluant et émetteur de carbone, en Europe d'ici 2025 et dans le monde d'ici 2027.
"Notre priorité pour ces actifs est de trouver des solutions de conversion", a indiqué à des journalistes la directrice générale Catherine MacGregor. Des actifs pourront aussi être fermés et dans certains cas spécifiques cédés, a-t-elle précisé.
Cette sortie concerne "y compris la production d'énergie à base de charbon pour les réseaux urbains de chaud et de froid", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Il reste aujourd'hui à Engie 4 GW d'actifs au charbon sur un portefeuille total de production d'électricité centralisée de 101 GW.
Engie publiait vendredi ses résultats annuels, dans le rouge l'an dernier sous le coup d'une dépréciation de 2,9 milliards d'euros sur ses actifs nucléaires en Belgique, en raison de l'abandon prévu de cette énergie dans le royaume.
La perte nette a atteint 1,5 milliard en 2020, contre un bénéfice de 1 milliard en 2019, a indiqué le géant de l'énergie, également affecté par la pandémie de Covid-19.
Engie exploite sept réacteurs nucléaires en Belgique via sa filiale locale, Electrabel. Le pays a prévu de sortir du nucléaire à l'horizon 2025 mais Engie jugeait possible de prolonger la vie de deux réacteurs pour 10 ou 20 ans.
"Il a été décidé d'arrêter tous les travaux de préparation qui permettraient de prolonger de 20 ans deux unités au-delà de 2025 car il semble peu probable que cette prolongation puisse avoir lieu", estime désormais Engie.
Pour 2021, Engie prévoit une performance financière qui "devrait s'améliorer significativement" dans l'hypothèse d'absence de nouvelle mesure de confinement majeur et d'un assouplissement progressif des mesures de restriction au cours de l'année.
jmi/mch/spi/thm
Engie s'engage à sortir du charbon dans le monde d'ici 2027 #
Le géant énergétique français Engie s'est engagé vendredi à sortir du charbon, très polluant et émetteur de carbone, en Europe d'ici 2025 et dans le monde d'ici 2027.
"Notre priorité pour ces actifs est de trouver des solutions de conversion", a indiqué à des journalistes la directrice générale Catherine MacGregor. Des actifs pourront aussi être fermés et dans certains cas spécifiques cédés, a-t-elle précisé.
Cette sortie concerne "y compris la production d'énergie à base de charbon pour les réseaux urbains de chaud et de froid", indique le groupe dans un communiqué. Il reste aujourd'hui à Engie 4 GW d'actifs au charbon sur un portefeuille total de production d'électricité centralisée de 101 GW.
Engie publiait vendredi ses résultats annuels, dans le rouge l'an dernier sous le coup d'une dépréciation de 2,9 milliards d'euros sur ses actifs nucléaires en Belgique, en raison de l'abandon prévu de cette énergie dans le royaume.
La perte nette a atteint 1,5 milliard en 2020, contre un bénéfice de 1 milliard en 2019, a indiqué le géant de l'énergie, également affecté par la pandémie de Covid-19.
Engie exploite sept réacteurs nucléaires en Belgique via sa filiale locale, Electrabel. Le pays a prévu de sortir du nucléaire à l'horizon 2025 mais Engie jugeait possible de prolonger la vie de deux réacteurs pour 10 ou 20 ans.
"Il a été décidé d'arrêter tous les travaux de préparation qui permettraient de prolonger de 20 ans deux unités au-delà de 2025 car il semble peu probable que cette prolongation puisse avoir lieu", estime désormais Engie.
Pour 2021, Engie prévoit une performance financière qui "devrait s'améliorer significativement" dans l'hypothèse d'absence de nouvelle mesure de confinement majeur et d'un assouplissement progressif des mesures de restriction au cours de l'année.
jmi/mch/spi