Abus sexuels: une université américaine va verser plus d'un milliard de dollars d'indemnités #
Un médecin qui exerçait sur son campus est accusé d'abus sexuels sur des centaines de femmes lors d'examens gynécologiques: l'université USC de Los Angeles a accepté de verser au total plus d'un milliard de dollars aux plaignantes en échange de l'arrêt des poursuites au civil.
Les avocats des victimes présumées ont salué jeudi "le plus gros accord amiable pour des abus sexuels jamais conclu avec une université aux Etats-Unis". Certains ont aussi eu des mots très durs contre l'USC, accusée d'avoir fermé les yeux sur les agissements du Dr George Tyndall pour préserver sa réputation.
"Les infirmières, qui étaient parfois présentes pendant les examens, regardaient littéralement de l'autre côté", a assuré une plaignante s'exprimant sous couvert de l'anonymat lors d'une conférence de presse via internet.
Un tribunal de Los Angeles a validé jeudi un accord amiable portant sur une somme de 852 millions de dollars et concernant plus de 700 victimes présumées. "Un accord juste et raisonnable", estime l'USC dans un communiqué.
Cette somme s'ajoute à un précédent accord d'un montant de 215 millions de dollars conclu fin 2018 dans le cadre d'une action de groupe menée au niveau fédéral. Plus de 16.000 anciennes patientes du gynécologue s'étaient jointes à cette action.
L'ampleur de l'accord amiable signé jeudi, en moyenne 1,2 million de dollars par plaignante, "témoigne des dégâts énormes causés à nos clientes par les actes dépravés de George Tyndall", a réagi le cabinet d'avocats Manly, Stewart & Finaldi, qui représente à lui seul 234 femmes.
"Cela en dit aussi long sur la culpabilité de l'USC, qui a employé Tyndall pendant trente ans en ignorant des tonnes de plaintes et de preuves de ses méfaits", poursuit la firme.
"Je veux que ce soit clair: l'USC et ses responsables savaient! Les communiqués de presse qu'ils ont publiés en 2018 disant qu'ils tombaient des nues étaient de sacrés mensonges. Et nous l'avons prouvé", a insisté l'avocat John Manly lors d'une conférence de presse.
Le Dr George Tyndall, aujourd'hui âgé de 74 ans, avait fait l'objet de plusieurs centaines d'accusations d'abus sexuels de la part de patientes depuis 1990.
Il aurait également pris des photos des organes génitaux de ses patientes et fait des commentaires obscènes sur leur physique, ainsi que des remarques racistes ou homophobes.
Selon les témoignages, le gynécologue s'en prenait souvent aux étudiantes étrangères, en particulier asiatiques, qui ne parlaient pas couramment anglais et n'étaient pas habituées aux examens gynécologiques. Certaines plaignantes ont aussi affirmé que le Dr Tyndall leur avait menti, prétextant avoir diagnostiqué une maladie vénérienne pour leur faire subir un examen inapproprié.
Malgré des signalements répétés, le médecin n'avait jamais été inquiété jusqu'à une enquête interne en 2016 déclenchée par une infirmière, qui avait conclu à des pratiques anormales.
Cela n'a pas empêché le gynécologue, qui a toujours nié les faits, de partir à la retraite en 2017 à la faveur d'un accord avec l'USC.
Selon John Manly, George Tyndall a touché à cette occasion "près de 200.000 dollars" alors que la somme la plus importante reçue par une plaignante au titre de l'action de groupe a été de 96.000 dollars, "ce qui est obscène".
Le président de l'USC avait démissionné dans la foulée du scandale suscité par l'affaire. Carol Folt, qui lui a succédé à la tête de la prestigieuse université, s'est dite "profondément désolée pour la douleur subie" par ces femmes, dont elle a salué "le courage d'avoir témoigné".
Outre les accords amiables, les plaintes de patientes ont également entraîné l'ouverture d'une enquête de police contre le Dr Tyndall.
Il a été arrêté en juin 2019 et inculpé pour attouchements sexuels et viols sur une vingtaine de femmes au total, pour des faits remontant jusqu'à 2009 bien que les plaintes portent sur une période bien plus longue.
Le Dr Tyndall est actuellement en liberté sous caution et risque plus de 50 ans de prison en cas de condamnation.
ban/vgr
Abus sexuels: une université américaine va verser plus d'un milliard de dollars d'indemnités (avocats) #
L'université USC de Los Angeles a accepté de verser plus d'un milliard de dollars d'indemnités à des centaines de femmes qui accusent d'abus sexuels un gynécologue employé sur le campus de l'établissement californien, a-t-on appris jeudi auprès d'avocats des plaignantes.
Un tribunal de Los Angeles a validé un accord amiable portant sur une somme de 852 millions de dollars (bien: 852) et concernant plus de 700 victimes présumées, a indiqué dans un communiqué Gloria Allred, dont le cabinet représente des dizaines de plaignantes.
Cette somme s'ajoute à un précédent accord d'un montant de 215 millions de dollars conclu fin 2018 dans le cadre d'une action de groupe menée au niveau fédéral, ce qui en fait "le plus gros accord amiable pour des abus sexuels jamais conclu avec une université aux Etats-Unis", relève Mme Allred.
"La seule ampleur de cet accord témoigne des dégâts énormes causés par les actes dépravés de George Tyndall à nos clientes", a réagi de son côté le cabinet d'avocats Manly, Stewart & Finaldi, qui représente 234 plaignantes.
"Cela en dit aussi long sur la culpabilité de l'USC, qui a employé Tyndall pendant trente ans en ignorant des tonnes de plaintes et de preuves de ses méfaits", poursuit la firme dans un communiqué.
Le Dr George Tyndall, 74 ans, a fait l'objet de plusieurs centaines d'accusations de la part de patientes au cours des trente dernières années, dénonçant attouchements et viols.
Il aurait également pris des photos des organes génitaux de ses patientes et fait des commentaires obscènes sur leur physique, ainsi que des remarques racistes ou homophobes.
Selon les témoignages, le gynécologue s'en prenait souvent aux étudiantes étrangères, en particulier asiatiques, qui ne parlaient pas couramment anglais et n'étaient pas habituées aux examens gynécologiques.
Malgré des signalements répétés, il n'avait jamais été inquiété jusqu'à une enquête interne en 2016 déclenchée par une infirmière, qui avait conclu à des pratiques anormales d'examen.
Cela n'a pas empêché le gynécologue, qui a toujours nié les faits, de partir à la retraite en 2017 à la faveur d'un accord avec l'USC, dont les modalités financières n'ont pas été dévoilées.
Le président de l'université avait démissionné dans la foulée du scandale suscité par l'affaire.
Outre les accords amiables, les plaintes de patientes ont également entraîné l'ouverture d'une enquête de police contre le Dr Tyndall.
Il a été arrêté en juin 2019 et inculpé pour divers abus sexuels sur une vingtaine de femmes au total, pour des faits remontant jusqu'à 2009 bien que les plaintes portent sur une période bien plus longue.
Le Dr Tyndall est actuellement en liberté sous caution et risque plus de 50 ans de prison s'il est condamné.
ban/vgr
Abus sexuels: une université américaine va verser plus d'un milliard de dollars d'indemnités (avocats) #
L'université USC de Los Angeles a accepté de verser plus d'un milliard de dollars d'indemnités à des centaines de femmes qui accusent d'abus sexuels un gynécologue employé sur le campus de l'établissement californien, a-t-on appris jeudi auprès d'avocats des plaignantes.
Un tribunal de Los Angeles a validé un accord amiable portant sur une somme de 842 millions de dollars et concernant 702 victimes présumées, a indiqué dans un communiqué Gloria Allred, dont le cabinet représente des dizaines de plaignantes.
Cette somme s'ajoute à un précédent accord d'un montant de 215 millions de dollars signé fin 2018, ce qui en fait "le plus gros accord amiable pour des abus sexuels jamais conclu avec une université aux Etats-Unis", relève Mme Allred.
ban/vgr
USA: arrêté au supermarché avec... six armes à feu sur lui #
Un jeune homme porteur de six armes à feu, dont un fusil d'assaut et un fusil à pompe, a été arrêté mercredi dans un supermarché d'une banlieue d'Atlanta, a annoncé la police de la capitale de l'Etat américain de Géorgie.
Ces faits sont intervenus deux jours seulement après un massacre commis dans un supermarché du Colorado, qui avait lui-même suivi une autre tuerie la semaine précédente, perpétrée par un tireur dans des salons de massage d'Atlanta.
En plus de son petit arsenal, incluant également diverses munitions, l'homme de 22 ans portait un gilet pare-balles.
Un client l'a vu entrer dans le magasin son fusil d'assaut à la main, puis se rendre tranquillement aux toilettes, où il appuyé cette arme contre la cuvette des W.C. Ce témoin a alors donné l'alerte.
On ignore si le suspect, identifié comme Rico Marley, avait l'intention de commettre une attaque dans ce supermarché de la chaîne Publix de la ville d'Atlantic Station. Il a toutefois été inculpé de tentative d'agression et de multiples détentions illégales d'armes à feu, puis écroué.
La police d'Atlanta a diffusé une photo montrant les objets saisis sur le suspect: un fusil d'assaut, un fusil à pompe, un revolver, trois pistolets, plusieurs chargeurs et au moins deux couteaux.
seb/vgr
USA: arrêté au supermarché avec... six armes à feu sur lui #
Un jeune homme porteur de six armes à feu, dont un fusil d'assaut et un fusil à pompe, a été arrêté mercredi dans un supermarché d'une banlieue d'Atlanta, a annoncé la police de la capitale de l'Etat américain de Géorgie.
Ces faits sont intervenus deux jours seulement après un massacre commis dans un supermarché du Colorado, qui avait lui-même suivi une autre tuerie la semaine précédente, perpétrée par un tireur dans des salons de massage d'Atlanta.
En plus de son petit arsenal, incluant également diverses munitions, l'homme de 22 ans portait un gilet pare-balles.
Un client l'a vu entrer dans le magasin son fusil d'assaut à la main, puis se rendre tranquillement aux toilettes, où il appuyé cette arme contre la cuvette des W.C. Ce témoin a alors donné l'alerte.
On ignore si le suspect, identifié comme Rico Marley, avait l'intention de commettre une attaque dans ce supermarché de la chaîne Publix de la ville d'Atlantic Station. Il a toutefois été inculpé de tentative d'agression et de multiples détentions illégales d'armes à feu, puis écroué.
La police d'Atlanta a confirmé l'authenticité d'une photo montrant les objets saisis sur le suspect: un fusil d'assaut, un fusil à pompe, un revolver, trois pistolets, plusieurs chargeurs et au moins deux couteaux.
seb/
La Virginie, premier Etat du Sud aux Etats-Unis à abolir la peine de mort #
La Virginie a aboli mercredi la peine de mort, une décision symbolique pour cet Etat qui possède le record d'exécutions dans l'histoire américaine et qui devient le premier de l'ancien Sud ségrégationniste à mettre fin à l'application du châtiment capital.
"Aujourd'hui, il n'y a pas de place pour la peine capitale dans cet Etat, dans le Sud et dans ce pays", a affirmé le gouverneur démocrate Ralph Northam lors d'une cérémonie de signature de cette loi à la prison de Greensville, où avaient lieu jusqu'ici les exécutions.
L'abolition de la peine de mort est "la bonne chose et la chose morale à faire", a-t-il dit.
Il a notamment évoqué le cas d'Earl Washington, un homme handicapé qui avait été condamné à mort en 1984 et dont l'exécution avait été suspendue neuf jours seulement avant la date prévue. Il a été finalement acquitté en 2000.
"Le système a permis qu'un innocent soit condamné pour meurtre et si M. Washington est la seule personne à notre connaissance à avoir été sauvée du couloir de la mort en Virginie, peut-on vraiment être sûr qu'il n'y en a pas d'autres ?", a-t-il interrogé.
"On ne peut pas infliger cette punition ultime sans être sûr à 100% que l'on a raison et on ne peut pas infliger à quelqu'un cette punition ultime en sachant que le système ne marche pas de la même manière pour tout le monde", a-t-il expliqué, soulignant que 296 des 377 prisonniers exécutés au XXe siècle étaient des Afro-Américains.
Le gouverneur Northam a souligné l'histoire "longue et compliquée" de la Virginie où "le racisme et les discriminations de notre passé se répètent aujourd'hui dans notre système" judiciaire.
Après des débats très tendus, les deux Chambres de l'Etat avaient voté en faveur d'une loi pour abolir la peine capitale en début d'année.
La Virginie rejoint 22 autres Etats américains où la peine de mort a déjà été abolie et trois autres (Californie, Oregon, Pennsylvanie) qui observent un moratoire.
Les colons européens établis à Jamestown, en Virginie, ont procédé en 1608 à ce qui est considéré comme la première exécution sur le sol américain, celle d'un capitaine accusé d'espionnage.
Depuis, la Virginie a exécuté 1.391 condamnés, selon le Centre d'information sur la peine de mort (DPIC), plus que n'importe quel autre territoire américain.
Et depuis le rétablissement de la peine capitale par la Cour suprême en 1976, seul le Texas a procédé à davantage d'exécutions.
La nouvelle loi est d'autant plus symbolique qu'aucun Etat de l'ancien Sud confédéré n'avait encore franchi ce pas.
La Virginie abrita un temps la capitale des Etats confédérés pendant la guerre de Sécession (1861-1865) et son application de la peine capitale est liée à son passé esclavagiste. C'est en Virginie qu'ont débarqué en 1619 les premiers esclaves capturés en Afrique.
Le directeur exécutif du Centre d'information sur la peine de mort, Robert Dunham, a salué la décision "extraordinairement significative" du gouverneur, au moment où l'application de la peine de mort continue de décliner au niveau national.
C'est aussi "un point historique dans les relations raciales aux Etats-Unis", a-t-il ajouté, rappelant que la peine capitale dans cet Etat "est profondément enracinée dans l'esclavage, les lynchages et les lois ségrégationnistes".
L'Union européenne a également salué la signature de cette loi. "La peine de mort est incompatible avec la dignité humaine et le droit à la vie, constitue un traitement inhumain et dégradant, et n'a pas d'effet dissuasif prouvé", a assuré un porte-parole de l'UE dans un communiqué.
Depuis une dizaine d'années, la Virginie avait toutefois quasiment renoncé à la peine capitale et seuls deux condamnés restaient dans les couloirs de la mort. La loi prévoit que leur peine soit commuée en rétention à perpétuité.
"Le gouvernement n'exécutera plus personne, mais soyez en sûrs: si vous commettez le plus sérieux des crimes, vous serez punis", a mis en garde Ralph Northam.
En 2020, la plupart des Etats ont suspendu les exécutions à cause de la pandémie de Covid-19. A contre-courant, l'administration de Donald Trump a toutefois renoué avec les exécutions fédérales, interrompues depuis 17 ans, et a mis à mort 13 condamnés entre juillet et son départ de la Maison Blanche.
Cette série, sans précédent, ne devrait pas se poursuivre, son successeur Joe Biden ayant promis de travailler pour abolir la peine de mort fédérale.
cyj/cjc
La Virginie, premier Etat du Sud aux Etats-Unis à abolir la peine de mort #
La Virginie a aboli mercredi la peine de mort, une décision symbolique pour cet Etat qui possède le record d'exécutions dans l'histoire américaine et qui devient le premier de l'ancien Sud ségrégationniste à mettre fin à l'application du châtiment capital.
"Aujourd'hui, il n'y a pas de place pour la peine capitale dans cet Etat, dans le Sud et dans ce pays", a affirmé le gouverneur démocrate Ralph Northam lors d'une cérémonie à la prison de Greensville, où avaient lieu jusqu'ici les exécutions.
L'abolition de la peine de mort est "la bonne chose et la chose morale à faire", a-t-il dit.
Il a notamment évoqué le cas d'Earl Washington, un homme handicapé qui avait été condamné à mort en 1984 et dont l'exécution avait été suspendue neuf jours seulement avant la date prévue. Il a été finalement acquitté en 2000.
"Le système a permis qu'un innocent soit condamné pour meurtre et si M. Washington est la seule personne à notre connaissance à avoir été sauvée du couloir de la mort en Virginie, peut-on vraiment être sûr qu'il n'y en a pas d'autres ?", a-t-il interrogé.
"On ne peut pas infliger cette punition ultime sans être sûr à 100% que l'on a raison et on ne peut pas infliger à quelqu'un cette punition ultime en sachant que le système ne marche pas de la même manière pour tout le monde", a-t-il expliqué, soulignant que 296 des 377 prisonniers exécutés au XXe siècle étaient des Afro-Américains.
Le gouverneur Northam a souligné l'histoire "longue et compliquée" de la Virginie où "le racisme et les discriminations de notre passé se répètent aujourd'hui dans notre système" judiciaire.
Après des débats très tendus, les deux Chambres de l'Etat avaient voté en faveur d'une loi pour abolir la peine capitale en début d'année.
La Virginie rejoint 22 autres Etats américains où la peine de mort a déjà été abolie et trois autres (Californie, Oregon, Pennsylvanie) qui observent un moratoire.
Les colons européens établis à Jamestown, en Virginie, ont procédé en 1608 à ce qui est considéré comme la première exécution sur le sol américain, celle d'un capitaine accusé d'espionnage.
Depuis, la Virginie a exécuté 1.391 condamnés, selon le Centre d'information sur la peine de mort, plus que n'importe quel autre territoire américain.
Et depuis le rétablissement de la peine capitale par la Cour suprême en 1976, seul le Texas a procédé à davantage d'exécutions.
Mais sa décision est d'autant plus symbolique qu'aucun Etat de l'ancien Sud confédéré n'avait encore franchi ce pas.
La Virginie abrita un temps la capitale des Etats confédérés pendant la guerre de Sécession (1861-1865) et son application de la peine capitale est liée à son passé esclavagiste. C'est en Virginie qu'ont débarqué en 1619 les premiers esclaves capturés en Afrique.
Le directeur exécutif du Centre d'information sur la peine de mort, Robert Dunham, a salué la décision "extraordinairement significative" du gouverneur, au moment où l'application de la peine de mort continue de décliner au niveau national.
C'est aussi "un point historique dans les relations raciales aux Etats-Unis", a-t-il ajouté, rappelant que la peine capitale dans cet Etat "est profondément enracinée dans l'esclavage, les lynchages et les lois ségrégationnistes".
Depuis une dizaine d'années, la Virginie avait toutefois quasiment renoncé à la peine capitale et seuls deux condamnés restaient dans les couloirs de la mort. La loi prévoit que leur peine soit commuée en rétention à perpétuité.
"Le gouvernement n'exécutera plus personne, mais soyez en sûrs: si vous commettez le plus sérieux des crimes, vous serez punis", a mis en garde Ralph Northam.
En 2020, la plupart des Etats ont suspendu les exécutions à cause de la pandémie de Covid-19. A contre-courant, l'administration de Donald Trump a toutefois renoué avec les exécutions fédérales, interrompues depuis 17 ans, et a mis à mort 13 condamnés entre juillet et son départ de la Maison Blanche.
Cette série, sans précédent, ne devrait pas se poursuivre, son successeur Joe Biden ayant promis de travailler pour abolir la peine de mort fédérale.
cyj/cjc
La Virginie, premier Etat du Sud aux Etats-Unis à abolir la peine de mort #
La Virginie, qui possède le record d'exécutions sur le sol américain, est devenue mercredi le premier Etat de l'ancien Sud ségrégationniste à abolir la peine de mort.
"Aujourd'hui, il n'y a pas de place pour la peine capitale dans cet Etat, dans le Sud et dans ce pays", a affirmé le gouverneur démocrate Ralph Northam lors d'une cérémonie à la prison de Greensville, où avaient lieu jusqu'ici les exécutions.
L'abolition de la peine de mort est "la bonne chose à faire", a-t-il dit.
"On ne peut pas infliger cette punition ultime sans être sûr à 100% que l'on a raison et on ne peut pas infliger à quelqu'un cette punition ultime en sachant que le système ne marche pas de la même manière pour tout le monde", a-t-il expliqué, soulignant que 296 des 377 prisonniers exécutés au 20e siècle étaient des Afro-Américains.
Après des débats très tendus, les deux Chambres de l'Etat avaient voté en faveur d'une loi pour abolir la peine capitale en début d'année.
La Virginie rejoint 22 autres Etats américains où la peine de mort a déjà été abolie, mais sa décision est d'autant plus symbolique qu'aucun Etat de l'ancien Sud confédéré n'avait encore franchi ce pas.
Le gouverneur Northam a souligné l'histoire "longue et compliquée" de la Virginie où "le racisme et les discriminations de notre passé se répètent aujourd'hui dans notre système" judiciaire.
Les colons européens établis à Jamestown ont procédé en 1608 à ce qui est considéré comme la première exécution sur le sol américain, celle d'un capitaine accusé d'espionnage.
Depuis, la Virginie a exécuté 1.391 condamnés, selon le Centre d'information sur la peine de mort (DPIC), plus que n'importe quel autre territoire américain.
C'est aussi en Virginie qu'ont débarqué en 1619 les premiers esclaves capturés en Afrique.
cyj/cjc
La Virginie, premier Etat du Sud aux Etats-Unis à abolir la peine de mort #
La Virginie, qui possède le record d'exécutions sur le sol américain, est devenu mercredi le premier Etat de l'ancien Sud ségrégationniste à abolir la peine de mort.
"Aujourd'hui, il n'y a pas de place pour la peine capitale dans cet Etat, dans le Sud et dans ce pays", a affirmé le gouverneur démocrate Ralph Northam lors d'une cérémonie à la prison de Greensville, où avaient lieu jusqu'ici les exécutions.
cyj/cjc
Après une nouvelle tuerie, Biden réclame l'interdiction des fusils d'assaut #
Le président Joe Biden a réclamé mardi l'interdiction des fusils d'assaut après une nouvelle tuerie qui a relancé le débat sur la prolifération des armes à feu aux Etats-Unis et dont l'auteur présumé, un jeune homme de 21 ans, a été inculpé.
Ce massacre lundi, qui a fait 10 morts dont un policier dans un supermarché de Boulder, dans le Colorado, est intervenu moins d'une semaine après qu'un homme a abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie. Une répétition qui a suscité des appels pressants envers l'administration démocrate et les élus à agir.
Identifié comme Ahmad Al Aliwi Alissa, le suspect a été blessé à la jambe et hospitalisé. Il se trouve dans un "état stable", a déclaré Maris Herold, la cheffe de la police de Boulder.
"Il a été inculpé de dix meurtres", a-t-elle précisé.
Les motivations de cet homme, décrit comme "asocial" et "paranoïaque" par des proches qui pour certains ont évoqué des troubles psychiques, ne sont pas encore connues.
Le jeune homme, issu d'une famille d'immigrants syriens et revendiquant sa religion musulmane, avait fait l'acquisition d'une arme semi-automatique Ruger AR-556 moins d'une semaine avant la fusillade.
Toutes les victimes ont été identifiées et étaient âgées de 20 à 65 ans. Parmi elles figure notamment un policier de 51 ans, Eric Talley, premier arrivé sur place pendant la fusillade. Des dizaines de personnes lui ont rendu hommage mardi en recouvrant de fleurs et de ballons sa voiture de patrouille, garée devant le poste de police de Boulder, pour honorer sa mémoire.
Trois autres victimes étaient des employés du supermarché King Soopers.
Le président Biden a ordonné que les drapeaux soient mis en berne dans tous les bâtiments publics.
"Je n'ai pas besoin d'attendre une minute de plus, encore moins une heure, pour prendre des mesures de bon sens qui sauveront des vies à l'avenir et pour exhorter mes collègues à la Chambre et au Sénat à agir", a-t-il dit. "Nous devons aussi bannir les fusils d'assaut", a-t-il ajouté.
Le suspect est accusé d'avoir abattu 10 personnes lundi après-midi dans ou autour du magasin King Soopers de Boulder.
Des images diffusées en direct ont montré un homme, seulement vêtu d'un short de sport et les mains menottées dans le dos, emmené par des policiers hors du magasin. Selon les enquêteurs, le suspect s'était dévêtu avant de se livrer aux policiers d'élite qui avaient pénétré dans le supermarché.
Des témoins avaient indiqué avoir d'abord entendu plusieurs coups de feu sur le parking du King Soopers, où Ahmad Al Aliwi Alissa aurait commencé par tuer un homme de plusieurs balles avant de poursuivre ses tirs à l'intérieur après l'arrivée de la police.
Nevin Sloan, qui en a réchappé de peu avec sa femme Quinlan, a décrit la panique grandissante à mesure que les détonations se rapprochaient.
"Soudain, on a entendu plus de +bang, bang, bang, bang+. J'ai couru vers elle (sa femme) et je lui ai dit +Eh, il faut qu'on sorte d'ici+", a-t-il raconté à la chaîne CBS. Ils ont ensuite aidé d'autres clients à fuir par une sortie de secours, selon lui.
Les fusillades de ce type, notamment dans les écoles, les centres commerciaux ou les lieux de culte, sont un mal récurrent des Etats-Unis que les gouvernements successifs ont été impuissants à endiguer.
"Nous devrions pouvoir faire nos courses sans crainte... Mais en Amérique, c'est impossible", a déploré mardi l'ancien président Barack Obama, appelant dans un communiqué à "surmonter l'opposition de politiciens lâches et la pression du lobby des armes à feu".
"Il faut agir maintenant pour empêcher ce fléau de continuer à ravager notre population", a dit la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a de son côté dénoncé "une épidémie continue de violence par armes à feu qui vole des vies innocentes avec une alarmante régularité".
Mais l'hypothèse d'un durcissement des lois sur les armes reste improbable compte tenu de l'opposition des républicains.
Le Colorado a déjà connu deux des pires tueries de l'histoire américaine.
En 1999, deux adolescents avaient tué 12 camarades de classe et un enseignant dans leur lycée de Columbine. Et en 2012, un homme lourdement armé avait abattu 12 personnes dans un cinéma d'Aurora.
La ville de Boulder avait décrété une interdiction sur les "armes de type fusil d'assaut" et les chargeurs à grande capacité après une fusillade dans un lycée de Parkland (17 morts), en Floride en 2018. Mais selon le journal Denver Post, un juge a suspendu cette interdiction la semaine dernière, une décision saluée par la National Rifle Association (NRA), le premier lobby des armes.
Cette organisation a publié sur Twitter après la fusillade de Boulder une reproduction du deuxième amendement de la Constitution américaine protégeant le droit des citoyens à porter les armes.
bur-ban/vgr
Après une nouvelle tuerie, Biden réclame l'interdiction des fusils d'assaut #
Le président Joe Biden a réclamé mardi l'interdiction des fusils d'assaut après une nouvelle tuerie qui a relancé le débat sur la prolifération des armes à feu aux Etats-Unis et dont l'auteur présumé, un jeune homme de 21 ans, a été inculpé.
Ce massacre lundi, qui a fait 10 morts dont un policier dans un supermarché de Boulder dans le Colorado, est intervenu moins d'une semaine après qu'un homme a abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie. Une répétition qui a suscité des appels pressants envers l'administration démocrate et les élus à agir.
Identifié comme Ahmad Al Aliwi Alissa, le suspect a été blessé à la jambe et hospitalisé. Il se trouve dans un "état stable", a déclaré Maris Herold, la cheffe de la police de Boulder.
"Il a été inculpé de dix meurtres", a-t-elle précisé.
Les motivations de cet homme, décrit par des proches comme "asocial" et "paranoïaque", ne sont pas encore connues, selon les autorités, qui ont découvert qu'il avait fait l'acquisition d'une arme semi-automatique Ruger AR-556 moins d'une semaine avant la fusillade.
Toutes les victimes ont été identifiées et étaient âgées de 20 à 65 ans.
Le président Biden a ordonné que les drapeaux soient mis en berne dans tous les bâtiments publics.
"Je n'ai pas besoin d'attendre une minute de plus, encore moins une heure, pour prendre des mesures de bon sens qui sauveront des vies à l'avenir et pour exhorter mes collègues à la Chambre et au Sénat à agir", a-t-il dit. "Nous devons aussi bannir les fusils d'assaut", a-t-il ajouté.
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a un peu plus tard évoqué différents "leviers" pour renforcer le contrôle des armes à feu et plus généralement répondre à "la violence dans la population". Cela pourrait notamment passer selon elle par "des actions de l'exécutif", et pas seulement une procédure législative.
Le suspect est accusé d'avoir abattu 10 personnes lundi après-midi dans ou autour du magasin King Soopers de Boulder.
Des images diffusées en direct ont montré un homme, seulement vêtu d'un short de sport et les mains menottées dans le dos, emmené par des policiers hors du magasin. Selon les enquêteurs, le suspect s'était dévêtu avant de se livrer aux policiers d'élite qui avaient pénétré dans le supermarché.
Des témoins avaient indiqué avoir d'abord entendu plusieurs coups de feu sur le parking du magasin King Soopers, où Ahmad Al Aliwi Alissa aurait commencé par tuer un homme de plusieurs balles avant de poursuivre ses tirs à l'intérieur après l'arrivée de la police.
Nevin Sloan, qui en a réchappé de peu avec sa femme Quinlan, a décrit la panique grandissante à mesure que les détonations se rapprochaient.
"Soudain, on a entendu plus de +bang, bang, bang, bang+. J'ai couru vers elle (sa femme) et je lui ai dit +Eh, il faut qu'on sorte d'ici+", a-t-il raconté à la chaîne CBS. Ils ont ensuite aidé d'autres clients à fuir par une sortie de secours, selon lui.
Les fusillades de ce type, notamment dans les écoles, les centres commerciaux ou les lieux de culte, sont un mal récurrent des Etats-Unis que les gouvernements successifs ont été impuissants à endiguer.
"Nous devrions pouvoir faire nos courses sans crainte... Mais en Amérique, c'est impossible", a déploré mardi l'ancien président Barack Obama, appelant dans un communiqué à "surmonter l'opposition de politiciens lâches et la pression du lobby des armes à feu".
"Il faut agir maintenant pour empêcher ce fléau de continuer à ravager notre population", a dit la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a de son côté dénoncé "une épidémie continue de violence par armes à feu qui vole des vies innocentes avec une alarmante régularité".
Mais l'hypothèse d'un durcissement des lois sur les armes reste improbable, compte tenu de l'opposition des républicains.
Le Colorado a déjà connu deux des pires tueries de l'histoire américaine.
En 1999, deux adolescents avaient tué 12 camarades de classe et un enseignant dans leur lycée de Columbine. Et en 2012, un homme lourdement armé avait abattu 12 personnes dans un cinéma d'Aurora.
La ville de Boulder avait décrété une interdiction sur les "armes de type fusil d'assaut" et les chargeurs à grande capacité après une fusillade dans un lycée de Parkland (17 morts), en Floride en 2018. Mais selon le journal Denver Post, un juge a suspendu cette interdiction la semaine dernière, une décision saluée par la National Rifle Association (NRA), le premier lobby des armes.
Cette organisation a publié sur Twitter après la fusillade de Boulder une reproduction du deuxième amendement de la Constitution américaine protégeant le droit des citoyens à porter les armes.
bur-ban/rle
Après une nouvelle tuerie, Biden réclame l'interdiction des fusils d'assaut #
Le président Joe Biden a réclamé mardi l'interdiction des fusils d'assaut après une nouvelle tuerie qui a relancé le débat sur la prolifération des armes à feu aux Etats-Unis et dont l'auteur présumé, un jeune homme de 21 ans, a été inculpé.
Ce massacre lundi, qui a fait 10 morts dont un policier dans un supermarché de Boulder dans le Colorado, est intervenu moins d'une semaine après qu'un homme a abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie. Une répétition qui a suscité des appels pressants envers l'administration démocrate et les élus à agir.
Identifié comme Ahmad Al Aliwi Alissa, le suspect a été blessé à la jambe et hospitalisé. Il se trouve dans un "état stable", a déclaré Maris Herold, la cheffe de la police de Boulder.
"Il a été inculpé de dix meurtres", a-t-elle précisé.
Les motivations de cet homme, décrit par des proches comme "asocial" et "paranoïaque", ne sont pas encore connues, selon les autorités, qui ont découvert qu'il avait fait l'acquisition d'une arme semi-automatique Ruger AR-556 moins d'une semaine avant la fusillade.
Toutes les victimes ont été identifiées et étaient âgées de 20 à 65 ans.
Le président Biden a ordonné que les drapeaux soient mis en berne dans tous les bâtiments publics.
"Je n'ai pas besoin d'attendre une minute de plus, encore moins une heure, pour prendre des mesures de bon sens qui sauveront des vies à l'avenir et pour exhorter mes collègues à la Chambre et au Sénat à agir", a-t-il dit. "Nous devons aussi bannir les fusils d'assaut", a-t-il ajouté.
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a un peu plus tard évoqué différents "leviers" pour renforcer le contrôle des armes à feu et plus généralement répondre à "la violence dans la population". Cela pourrait notamment passer selon elle par "des actions de l'exécutif", et pas seulement une procédure législative.
Le suspect est accusé d'avoir abattu 10 personnes lundi après-midi dans ou autour du magasin King Soopers de Boulder.
Des images diffusées en direct ont montré un homme, seulement vêtu d'un short de sport et les mains menottées dans le dos, emmené par des policiers hors du magasin. Selon les enquêteurs, le suspect s'était dévêtu avant de se livrer aux policiers d'élite qui avaient pénétré dans le supermarché.
Des témoins avaient indiqué avoir d'abord entendu plusieurs coups de feu sur le parking du magasin King Soopers, où Ahmad Al Aliwi Alissa aurait commencé par tuer un homme de plusieurs balles avant de poursuivre ses tirs à l'intérieur après l'arrivée de la police.
Nevin Sloan, qui en a réchappé de peu avec sa femme Quinlan, a décrit la panique grandissante à mesure que les détonations se rapprochaient.
"Soudain, on a entendu plus de +bang, bang, bang, bang+. J'ai couru vers elle (sa femme) et je lui ai dit +Eh, il faut qu'on sorte d'ici+", a-t-il raconté à la chaîne CBS. Ils ont ensuite aidé d'autres clients à fuir par une sortie de secours, selon lui.
Les fusillades de ce type, notamment dans les écoles, les centres commerciaux ou les lieux de culte, sont un mal récurrent des Etats-Unis que les gouvernements successifs ont été impuissants à endiguer.
"Nous devrions pouvoir faire nos courses sans crainte... Mais en Amérique, c'est impossible", a déploré mardi l'ancien président Barack Obama, appelant dans un communiqué à "surmonter l'opposition de politiciens lâches et la pression du lobby des armes à feu".
"Il faut agir maintenant pour empêcher ce fléau de continuer à ravager notre population", a dit la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a de son côté dénoncé "une épidémie continue de violence par armes à feu qui vole des vies innocentes avec une alarmante régularité".
Mais l'hypothèse d'un durcissement des lois sur les armes reste improbable compte tenu de l'opposition des républicains.
Le Colorado a déjà connu deux des pires tueries de l'histoire américaine.
En 1999, deux adolescents avaient tué 12 camarades de classe et un enseignant dans leur lycée de Columbine. Et en 2012, un homme lourdement armé avait abattu 12 personnes dans un cinéma d'Aurora.
La ville de Boulder avait décrété une interdiction sur les "armes de type fusil d'assaut" et les chargeurs à grande capacité après une fusillade dans un lycée de Parkland (17 morts), en Floride en 2018. Mais selon le journal Denver Post, un juge a suspendu cette interdiction la semaine dernière, une décision saluée par la National Rifle Association (NRA), le premier lobby des armes.
Cette organisation a publié sur Twitter après la fusillade de Boulder une reproduction du deuxième amendement de la Constitution américaine protégeant le droit des citoyens à porter les armes.
bur-ban/rle
Biden réclame l'interdiction des fusils d'assaut après une nouvelle tuerie #
Le président Joe Biden a réclamé mardi l'interdiction des fusils d'assaut après une nouvelle tuerie qui a relancé le débat sur la prolifération des armes à feu aux Etats-Unis et dont l'auteur présumé, un jeune homme de 21 ans, a été inculpé.
Ce massacre, qui a fait 10 morts dont un policier dans un supermarché de Boulder dans le Colorado, est intervenu moins d'une semaine après qu'un homme a abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie. Une répétition qui a suscité des appels pressants à l'administration démocrate et aux élus à agir.
Identifié comme Ahmad Alissa, le suspect a été blessé à la jambe et hospitalisé. Il se trouve dans un "état stable", a déclaré Maris Herold, la cheffe de la police de Boulder.
"Il a été inculpé de dix meurtres", a-t-elle précisé.
Son mobile n'est pas encore connu, selon les autorités.
Toutes les victimes ont été identifiées et étaient âgées de 20 à 65 ans, d'après la même source. Le policier décédé était père de sept enfants, selon Mme Herold.
Le président Biden a ordonné que les drapeaux soient mis en berne dans tous les bâtiments publics.
"Je n'ai pas besoin d'attendre une minute de plus, encore moins une heure, pour prendre des mesures de bon sens qui sauveront des vies à l'avenir et pour exhorter mes collègues à la Chambre et au Sénat à agir", a-t-il dit. "Nous devons aussi bannir les fusils d'assaut", a-t-il ajouté.
Selon des médias américains, le tireur était équipé d'un fusil d'assaut de type AR-15, arme souvent utilisée dans des tueries.
Le suspect est accusé d'avoir abattu 10 personnes lundi après-midi dans ou autour du magasin King Soopers de Boulder.
Des images diffusées en direct ont montré un homme, seulement vêtu d'un short de sport, emmené par des policiers hors du magasin. Les mains menottées dans le dos, il semblait blessé à la jambe, avec des traces de sang.
Des témoins avaient indiqué avoir d'abord entendu plusieurs coups de feu à l'extérieur du magasin King Soopers.
Nevin Sloan, qui en a réchappé de peu avec sa femme Quinlan, a décrit la panique grandissante à mesure que les détonations se rapprochaient, les clients se demandant s'il fallait rester caché à l'intérieur ou fuir.
"Soudain on a entendu plus de +bang, bang, bang, bang+. J'ai couru vers elle (sa femme) et je lui ai dit +Eh, il faut qu'on sorte d'ici+", a-t-il raconté à la chaîne CBS. Ils ont ensuite aidé d'autres clients à fuir par une sortie de secours, selon lui.
Des policiers s'étaient rendus sur place "quelques minutes seulement" après avoir été alertés de la présence d'un tireur sur le parking du supermarché et sont "très rapidement" entrés dans le supermarché où il s'était retranché, ont indiqué les autorités.
Les fusillades de ce type, notamment dans les écoles, les centres commerciaux ou les lieux de culte, sont un mal récurrent des Etats-Unis et les gouvernements successifs ont été impuissants à endiguer la multiplication de ces tueries.
"Il faut agir maintenant pour empêcher ce fléau de continuer à ravager notre population", a dit la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a de son côté dénoncé "une épidémie continue de violence par armes à feu qui vole des vies innocentes avec une alarmante régularité".
"Il est plus que temps pour nos dirigeants d'agir et de nous protéger de la violence des armes", a réclamé Shannon Watts, la fondatrice de l'organisation "Moms Demand Action".
Mais l'hypothèse d'un durcissement des lois sur les armes reste improbable compte tenu de l'opposition des républicains.
Le Colorado a déjà connu deux des pires tueries de l'histoire américaine.
En 1999, deux adolescents avaient tué 12 camarades de classe et un enseignant dans leur lycée de Columbine. Et en 2012, un homme lourdement armé avait abattu 12 personnes dans un cinéma d'Aurora.
La ville de Boulder avait décrété une interdiction sur les "armes de type fusil d'assaut" et les chargeurs à grande capacité après une fusillade dans un lycée de Parkland (17 morts), en Floride en 2018. Mais selon le journal Denver Post, un juge a suspendu cette interdiction la semaine dernière, une décision saluée par la National Rifle Association (NRA), le premier lobby des armes.
bur-iba/seb
Tuerie dans le Colorado: "Nous devons bannir les fusils d'assaut", dit Biden #
Le président américain Joe Biden a appelé mardi le Congrès à agir sur les armes à feu après une nouvelle tuerie ayant fait 10 morts dans un supermarché, et s'est dit en faveur d'une interdiction des fusils d'assaut.
"Je n'ai pas besoin d'attendre une minute de plus, encore moins une heure, pour prendre des mesures de bon sens qui sauveront des vies à l'avenir et pour exhorter mes collègues à la Chambre et au Sénat à agir", a dit le président démocrate depuis la Maison Blanche. "Nous devons agir. Nous devons aussi bannir les fusils d'assaut", a-t-il ajouté.
bur-iba/seb
Le jury est constitué, le procès du meurtre de George Floyd va pouvoir entrer dans le vif #
La sélection du jury dans le procès du meurtre de l'Afro-Américain George Floyd s'est terminée mardi à Minneapolis, ouvrant la voie aux débats de fond dans ce dossier historique.
"Nous avons quinze jurés, quatorze siégeront", a déclaré le juge Peter Cahill après onze jours d'interrogatoires serrés, qui ont illustré la difficulté de constituer un jury impartial dans cette affaire extrêmement médiatisée.
Reflétant la diversité de la métropole du nord des Etats-Unis, ce panel compte quatre personnes noires, dont deux immigrés, et deux personnes métisses. Seuls douze d'entre eux rendront le verdict, les autres sont suppléants en cas d'imprévu.
Ils devront se prononcer à l'unanimité sur la culpabilité du policier blanc Derek Chauvin qui, le 25 mai, est resté agenouillé sur le cou de M. Floyd, quadragénaire noir, pendant près de neuf minutes.
Les débats de fond, qui seront scrutés avec attention aux Etats-Unis, commenceront lundi et devraient durer trois ou quatre semaines. Les jurés se retireront alors pour délibérer sur les trois chefs d'inculpation retenus, dont meurtre et homicide involontaire.
Aux Etats-Unis, les poursuites contre des policiers pour des violences commises dans l'exercice de leur fonction sont très rares et les condamnations encore plus rares.
Ce procès est donc vu comme un test pour la justice américaine après l'immense mobilisation contre le racisme et les violences policières, qui a suivi la mort de George Floyd.
Dans ce contexte, le choix de jurés impartiaux a relevé de la gageure.
Pendant deux semaines, une centaine de citoyens tirés au sort ont été soumis à un feu roulant de questions, au 18e étage d'une tour fermée au public et entourée de mesures de sécurité exceptionnelles. Malgré la présence de caméras dans la salle d'audience, leur anonymat a été préservé.
Remis en libertés sous caution, Derek Chauvin a suivi les échanges avec attention, prenant consciencieusement des notes et échangeant fréquemment en aparté avec son avocat Eric Nelson.
Certains jurés potentiels ont demandé à être exclus, submergés par l'importance des enjeux ou pour des raisons personnelles. D'autres ont assumé avoir déjà formé leur opinion, et ont immédiatement été écartés.
La plupart se sont dits capables d'être "justes et impartiaux". Eric Nelson et le procureur Steve Schleicher ont alors tenté de débusquer leurs préjugés inavoués.
Que pensez-vous de la police ? Des grandes manifestations de l'été ? Du mouvement Black Lives Matter (Les vies noires comptent) ?
L'interrogatoire a souvent pris des accents politiques et les avis tranchés -- "les policiers sont tous corrompus" ou les violences contre les suspects noirs "sont toutes politisées" -- ont valu à leurs auteurs d'être remerciés.
Deux jurés, qui avaient passé un premier filtre, ont finalement été exclus après un accord entre la mairie de Minneapolis et la famille de George Floyd, qui recevra 27 millions dollars de dédommagement pour sa mort. "Cela envoie le message que la ville sent qu'il s'est passé quelque chose de mal", avait commenté l'un d'eux.
A une exception, tous les jurés sélectionnés ont admis avoir vu des portions ou toute la vidéo du calvaire de l'Afro-Américain, filmée par une passante. "Je n'ai pas pu la regarder en entier, ça m'a trop perturbée", a reconnu une quinquagénaire blanche. "Ça aurait pu être moi", a dit un immigré noir francophone.
Mais tous ont exprimé des opinions nuancées. "Les policiers prennent toutes sortes de décisions. Des bonnes et des mauvaises, certaines réfléchies, d'autres par réflexe", a ainsi déclaré une grand-mère afro-américaine.
La phase d'examen des jurés potentiels, dite "voir dire", permet aux parties d'écarter "les dangers potentiels pour leur cause" mais aussi de tester leurs arguments, avait expliqué à l'AFP Steve Tuller, un consultant spécialisé dans cet exercice, à l'ouverture du procès.
De fait, Eric Nelson a sous-entendu à plusieurs reprises que la cause de la mort de George Floyd n'était pas établie. Il compte plaider que l'Afro-Américain est mort d'une overdose au fentanyl.
L'autopsie a montré qu'il avait consommé cet opiacé de synthèse, mais identifié la "compression de son cou" comme cause de la mort.
L'accusation soutiendra pour sa part que Derek Chauvin a fait un usage excessif de la force en connaissance de cause.
chp/dax
Le jury est constitué au procès du meurtre de George Floyd #
La sélection du jury chargé de juger le policier blanc accusé du meurtre de George Floyd s'est terminée mardi à Minneapolis, ouvrant la voie aux débats de fond dans ce procès historique.
Douze jurés et trois remplaçants, dont quatre personnes noires et deux personnes métisses, ont été retenus et une centaine de citoyens écartés, au cours de onze jours d'interrogatoires serrés.
Ces citoyens devront se prononcer à l'unanimité sur la culpabilité du policier Derek Chauvin qui, le 25 mai, est resté agenouillé sur le cou de George Floyd, quadragénaire noir pendant de longues minutes.
chp/dax
Un homme de 21 ans inculpé pour le massacre dans un supermarché du Colorado #
Un jeune homme de 21 ans a été inculpé pour la tuerie de lundi dans un supermarché de Boulder, dans le Colorado, au cours de laquelle 10 personnes dont un policier ont été tuées par balle, relançant le débat mardi sur la prolifération des armes à feu aux Etats-Unis.
Ce nouveau massacre est intervenu moins d'une semaine après qu'un homme a abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie. Cette répétition a suscité des appels pressants à l'administration démocrate et aux élus à agir.
Identifié comme Ahmad Alissa, le suspect a été blessé à la jambe et hospitalisé. Il se trouve dans un "état stable" et doit être bientôt transféré vers une prison, a déclaré Maris Herold, la cheffe de la police de Boulder.
"Il a été inculpé de dix meurtres", a-t-elle précisé.
Son mobile n'est pas encore connu, selon les autorités.
Toutes les victimes ont été identifiées et étaient âgées de 20 à 65 ans, d'après la même source. Le policier décédé était père de sept enfants, selon Mme Herold.
"Mon coeur saigne aujourd'hui", a dit mardi le gouverneur du Colorado, Jared Polis. "Et je pense que tous nos coeurs saignent (...) en raison de cette tragédie insensée".
"Nous allons nous assurer que le suspect rende des comptes pour ce qu'il a fait hier", a de son côté déclaré le procureur Michael Dougherty, au cours de la même conférence de presse.
Le président Joe Biden, régulièrement tenu au courant des développements, doit s'exprimer sur la tuerie et a ordonné que les drapeaux soient mis en berne à la Maison Blanche, selon son bureau.
Le tireur est accusé d'avoir abattu 10 personnes lundi après-midi dans ou autour du magasin King Soopers de Boulder.
Des images diffusées en direct ont montré un homme, seulement vêtu d'un short de sport, emmené par des policiers hors du magasin. Les mains menottées dans le dos, il semblait blessé à la jambe, avec des traces de sang.
Selon des médias américains, l'homme était équipé d'un fusil d'assaut de type AR-15, arme souvent utilisée dans des tueries.
Des témoins avaient indiqué avoir d'abord entendu plusieurs coups de feu à l'extérieur du magasin King Soopers.
Nevin Sloan, qui en a réchappé de peu avec sa femme Quinlan, a décrit la panique grandissante à mesure que les détonations se rapprochaient, les clients se demandant s'il fallait rester caché à l'intérieur ou fuir.
"Soudain on a entendu plus de +bang, bang, bang, bang+. J'ai couru vers elle (sa femme) et je lui ai dit +Eh, il faut qu'on sorte d'ici+", a-t-il raconté à la chaîne CBS. Ils ont ensuite aidé d'autres clients à fuir par une sortie de secours, selon lui.
Des policiers s'étaient rendus sur place "quelques minutes seulement" après avoir été alertés de la présence d'un tireur sur le parking du supermarché et sont "très rapidement" entrés dans le supermarché où il s'était retranché, ont indiqué les autorités.
Les fusillades de ce type, notamment dans les écoles, les centres commerciaux ou les lieux de culte, sont un mal récurrent des Etats-Unis et les gouvernements successifs ont été impuissants à endiguer la multiplication de ces tueries.
"Il faut agir maintenant pour empêcher ce fléau de continuer à ravager notre population", a dit la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a de son côté dénoncé "une épidémie continue de violence par armes à feu qui vole des vies innocentes avec une alarmante régularité".
"Nous n'accepterons pas la violence par armes à feu dans nos supermarchés, les salons de massage et nos maisons comme une banalité. Il est plus que temps pour nos dirigeants d'agir et de nous protéger de la violence des armes", a réclamé Shannon Watts, la fondatrice de l'organisation "Moms Demand Action".
Mais l'hypothèse d'un durcissement des lois sur les armes reste improbable compte tenu de l'opposition des républicains.
Le Colorado a déjà connu deux des pires tueries de l'histoire américaine.
En 1999, deux adolescents avaient tué 12 camarades de classe et un enseignant dans leur lycée de Columbine. Et en 2012, un homme lourdement armé avait abattu 12 personnes dans un cinéma d'Aurora.
La ville de Boulder avait décrété une interdiction sur les "armes de type fusil d'assaut" et les chargeurs à grande capacité après une fusillade dans un lycée de Parkland (17 morts), en Floride en 2018. Mais selon le journal Denver Post, un juge a suspendu cette interdiction la semaine dernière, une décision saluée par la National Rifle Association (NRA), le premier lobby des armes.
bur-iba/seb
Un homme de 21 ans inculpé pour la tuerie dans un supermarché du Colorado #
Un jeune homme de 21 ans a été inculpé pour la tuerie de lundi dans un supermarché de Boulder, dans le Colorado, au cours de laquelle 10 personnes dont un policier ont été tuées, a annoncé mardi la police.
Identifié comme Ahmad Alissa, il a été blessé à la jambe et hospitalisé. Il se trouve dans un "état stable" et doit être bientôt transféré vers une prison, a déclaré Maris Herold, la cheffe de la police de Boulder.
Son mobile n'est pas encore connu, selon les autorités.
Toutes les victimes ont été identifiées et étaient âgées de 20 à 65 ans, d'après la même source. Le policier décédé était père de sept enfants, a précisé Mme Herold.
Le tireur présumé est accusé d'avoir abattu 10 personnes lundi après-midi dans ou autour du magasin King Soopers de Boulder, ville de quelque 110.000 habitants située à 50 km au nord-ouest de Denver, la capitale du Colorado.
Des images diffusées en direct ont montré un homme, seulement vêtu d'un short de sport, emmené par des policiers hors du magasin. Les mains menottées dans le dos, il semblait blessé à la jambe, avec des traces de sang.
Selon des médias américains, l'homme était équipé d'un fusil d'assaut de type AR-15, arme souvent utilisée dans des tueries.
Ce massacre est intervenu moins d'une semaine après qu'un tireur, également âgé de 21 ans, a abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta, en Géorgie.
iba/seb
Un homme de 21 ans inculpé pour la tuerie dans un supermarché du Colorado (police) #
Un jeune homme de 21 ans a été inculpé pour la tuerie de lundi dans un supermarché de Boulder, dans le Colorado, au cours de laquelle 10 personnes dont un policier ont été tuées, a annoncé mardi la police.
Identifié comme Ahmad Alissa - selon une transcription phonétique de son nom, cité lors d'une conférence de presse - il a été blessé à la jambe et hospitalisé. Il se trouve dans un "état stable" et doit être bientôt transféré vers une prison, a déclaré Maris Herold, la cheffe de la police de Boulder. Ses mobiles ne sont pas encore connus, selon les autorités.
iba/seb
Dix morts, dont un policier, dans un massacre dans un supermarché du Colorado #
Un homme armé a abattu lundi après-midi 10 personnes, dont un policier, dans un supermarché du Colorado, un Etat ayant déjà connu deux des pires tueries de l'histoire américaine.
Des témoins ont indiqué avoir d'abord entendu plusieurs coups de feu à l'extérieur du magasin King Soopers de Boulder, ville de quelque 110.000 habitants située à 50 km au nord-ouest de Denver, la capitale du Colorado (centre-ouest).
Nevin Sloan, qui en a réchappé de peu avec sa femme Quinlan, a décrit la panique grandissante à mesure que les détonations se rapprochaient, les clients se demandant s'il fallait rester caché à l'intérieur ou fuir.
"Soudain on a entendu plus de +bang, bang, bang, bang+. J'ai couru vers elle (sa femme) et je lui ai dit +Hey, il faut qu'on sorte d'ici+", a-t-il raconté à la chaîne CBS. Ils ont ensuite aidé d'autres clients à fuir par une sortie de secours, selon lui.
Ryan Borowski a entendu au moins huit coups de feu dans le supermarché. "J'ai failli me faire tuer pour un soda et un paquet de chips", a-t-il dit à CNN. "On a l'impression qu'il n'y a plus d'endroit sûr".
Selon la cheffe de la police de Boulder, Maris Herold, 10 personnes ont péri. Leurs identités n'ont pas été dévoilées, hormis celle du policier abattu, Eric Talley, 51 ans, "le premier à arriver" au supermarché. Mme Herold a salué son "action héroïque".
"Ca ne me surprend pas qu'il ait été le premier là-bas", a déclaré à la chaîne locale KUSA le père du policier, Homer Talley, selon qui son fils "aimait sa famille plus que tout".
Un suspect, blessé lors de l'intervention de la police, a été arrêté, a indiqué le procureur Michael Dougherty.
Des images diffusées en direct ont montré un homme blanc, seulement vêtu d'un short de sport, emmené par des policiers hors du magasin. Les mains menottées dans le dos, il semblait blessé à la jambe, avec des traces de sang.
Un suspect actuellement en détention est la seule personne "gravement blessée à ce stade", a indiqué le commandant de police Kerry Yamaguchi, sans confirmer que le suspect était l'homme des vidéos, ni donner de précisions sur ses motivations.
Selon des médias américains, l'homme était équipé d'un fusil d'assaut de type AR-15, arme souvent utilisée dans des tueries.
L'enquête s'annonce longue et compliquée et les constatations et relevés sur les lieux de la fusillade vont encore durer plusieurs jours.
Des policiers s'étaient rendus sur place "quelques minutes seulement" après avoir été alertés de la présence d'un tireur sur le parking du supermarché et sont "très rapidement" entrés dans le supermarché où il s'était retranché, selon M. Yamaguchi.
Sur des images dont l'authenticité n'a pas été confirmée par les autorités, on voit au moins trois corps gisant sur le sol à l'intérieur et autour de l'édifice, pendant que des coups de feu retentissent.
Des dizaines de membres des forces de l'ordre, dont des unités d'intervention lourdement armées (SWAT) et le FBI (police fédérale), avaient encerclé le supermarché.
Ils disposaient de véhicules blindés qu'ils ont positionnés à l'entrée du magasin après avoir tenté de défoncer la devanture, selon des images diffusées en direct par un témoin.
Une demi-douzaine de policiers équipés de fusils d'assaut ont ensuite été hissés sur le toit du magasin à l'aide d'un camion de pompiers qui avait déployé sa grande échelle.
"Nos coeurs sont brisés par cet acte de violence insensé", a déclaré une porte-parole de King Soopers, Kelli McGannon.
Le gouverneur du Colorado, Jared Polis, a condamné cette "tuerie absurde". "Aujourd'hui, nous avons vu le visage du mal. Je pleure avec ma communauté et tous les Coloradiens", a-t-il écrit sur Twitter.
Les fusillades de ce type, notamment dans les écoles, les centres commerciaux ou les lieux de culte, sont un mal récurrent des Etats-Unis et les gouvernements successifs ont été impuissants à endiguer la multiplication de ces tueries.
Dernier massacre en date, un tireur avait abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d'Atlanta (Georgie, sud-est).
Le Colorado avait déjà connu deux des pires tueries de masse de l'histoire américaine.
En 1999, deux adolescents avaient tué 12 camarades de classes et un enseignant dans leur lycée de Columbine. Et en 2012, un homme lourdement armé avait abattu 12 personnes dans un cinéma d'Aurora.
La ville de Boulder avait décrété une interdiction sur les "armes de type fusil d'assaut" et les chargeurs à grande capacité après une fusillade dans un lycée de Parkland (17 morts), en Floride (sud-est) en 2018. Mais selon le journal Denver Post, un juge a suspendu cette interdiction la semaine dernière, une décision saluée par la National Rifle Association (NRA), le lobby des armes.
Mi-février, le président Joe Biden avait appelé le Congrès à agir "maintenant" pour limiter la circulation des armes à feu aux dans le pays.
"Ce n'est pas normal, et ça n'a pas à être comme ça. Il est plus que temps que nos dirigeants agissent", a exhorté dans un communiqué Gabrielle Giffords, une ex-membre du Congrès ayant survécu à une fusillade en 2012.
str-amz/bgs/oho/axn/mba/pz
Dix morts dont un policier après une fusillade dans un supermarché du Colorado #
Dix personnes, dont un policier, ont trouvé la mort dans une fusillade survenue lundi après-midi dans un supermarché de la ville américaine de Boulder, dans le Colorado, a annoncé la police.
Les identités des victimes n'ont pas été dévoilées hormis celle du policier abattu, Eric Talley, 51 ans, qui "a été le premier à arriver" au supermarché King Soopers où des coups de feu avaient été signalés en début d'après-midi.
"Il a été mortellement touché par balle", a dit la cheffe de la police de Boulder, Maris Herold, saluant "l'action héroïque" de ce policier.
"Boulder a subi une horrible et terrible tuerie de masse aujourd'hui", a lancé de son côté le procureur du comté, Michael Dougherty.
Un suspect, blessé lors de l'intervention de la police, a été arrêté, a précisé le procureur. M. Dougherty a promis "justice" à toutes les victimes, "des gens qui vivaient leur vie, qui faisaient leurs courses, et dont les vies ont été tragiquement brisées par le tireur".
Des images diffusées en direct lors de la vaste opération de police autour du supermarché King Soopers ont montré une personne, un homme blanc seulement vêtu d'un short de sport, en train d'être escorté par des policiers hors du magasin. L'homme avait les mains menottées dans le dos et semblait blessé à la jambe, avec des traces de sang.
La police n'a pas identifié le suspect et n'a apporté aucune précision sur ses motivations ni sur ce qui l'avait amené dans le supermarché.
Selon des médias américains, l'homme était équipé d'un fusil d'assaut de type AR-15, arme très populaire aux Etats-Unis et qui a souvent été utilisée par des auteurs de tueries de masse dans le passé.
L'enquête s'annonce longue et compliquée et les constatations et relevés sur les lieux de la fusillade vont encore durer plusieurs jours.
Le président Joe Biden a reçu un briefing sur la fusillade a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.
Des policiers s'étaient rendus sur place "quelques minutes seulement" après avoir reçu une alerte concernant la présence d'un tireur sur le parking du supermarché et sont "très rapidement" entrés dans le supermarché où il s'était retranché, avait expliqué plus tôt le commandant de police Kerry Yamaguchi.
Sur des images dont l'authenticité n'a pas été confirmée par les autorités, on voit au moins trois corps gisant sur le sol à l'intérieur et autour de l'édifice, pendant que des coups de feu retentissent.
"EVITEZ LA ZONE", avait tweeté la police de Boulder, précisant que la situation restait "très volatile".
Des dizaines de membres des forces de l'ordre, dont des unités d'intervention lourdement armées, avaient encerclé le supermarché une demi-heure environ après les premiers tirs.
Ils disposaient de véhicules blindés qu'ils ont positionnés à l'entrée du magasin après avoir tenté de défoncer la devanture, selon des images diffusées en direct par un témoin.
Une demi-douzaine de policiers équipés de fusils d'assaut ont ensuite été hissés sur le toit du magasin à l'aide d'un camion de pompiers qui avait déployé sa grande échelle.
Certains clients qui se cachaient dans le magasin ont expliqué avoir été secourus par des policiers passés à travers le toit du bâtiment.
Les fusillades de ce type, dans les écoles, les centres commerciaux ou les lieux de culte, sont un mal récurrent des Etats-Unis et les gouvernements successifs ont été impuissants à endiguer la multiplication de ces tueries.
Mi-février, le président Joe Biden avait appelé le Congrès à agir "maintenant" pour limiter la circulation des armes à feu aux dans le pays, trois ans après la tuerie du lycée de Parkland (17 morts), en Floride.
"Ce Sénat doit faire avancer la législation pour contribuer à stopper l'épidémie de violence par armes à feu, et il le fera", a assuré lundi soir sur Twitter le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer.
str-ban/am
Une fusillade dans un supermarché du Colorado a fait dix morts (police) #
Dix personnes au total, dont un policier, ont été tuées dans une fusillade survenue lundi après-midi dans un supermarché de la ville américaine de Boulder, dans le Colorado, a déclaré lundi la cheffe de la police de la ville.
Le policier tué "a été le premier à arriver" au supermarché King Soopers où des coups de feu avaient été signalés et "il a été mortellement touché par balle", a déploré Maris Herold lors d'une conférence de presse, en saluant son "action héroïque". "Boulder a subi une horrible et terrible tuerie de masse aujourd'hui", a lancé de son côté le procureur du comté, Michael Dougherty.
str-ban/am
"Plusieurs morts" dont un policier après une fusillade dans un supermarché du Colorado #
Plusieurs personnes, dont un policier, ont trouvé la mort dans une fusillade survenue lundi après-midi dans un supermarché de la ville américaine de Boulder, dans le Colorado, a annoncé la police.
"Plusieurs personnes ont été tuées dans cet incident", a déclaré Kerry Yamaguchi, commandant de la police de cette ville au pied des Rocheuses, qui s'est refusé à donner le nombre exact de décès à ce stade.
"J'ai le regret d'annoncer que l'une d'entre elles était un policier de la ville de Boulder", a-t-il précisé lors d'un bref point de presse.
Citant un bilan donné par des sources policières, des médias américains faisaient de leur côté état de six morts au total, dont un membre des forces de l'ordre.
Plus tôt dans l'après-midi, le gouverneur du Colorado et le maire de Boulder ont tous deux parlé de "tragédie" en réagissant sur Twitter.
"Notre communauté va bientôt pleurer ses pertes", a écrit le maire, Sam Weaver.
Interrogé sur d'éventuels blessés, M. Yamaguchi a indiqué que "le seul blessé dont nous ayons connaissance est le suspect".
Des images diffusées en direct lors de la vaste opération de police autour du supermarché King Soopers ont montré une personne, un homme blanc seulement vêtu d'un short de sport, en train d'être escorté par des policiers hors du magasin. L'homme avait les mains menottées dans le dos et semblait blessé à la jambe, avec des traces de sang.
Le président Joe Biden a reçu un briefing sur la fusillade a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.
Selon des médias locaux, des policiers s'étaient rendus sur place après avoir reçu une alerte concernant la présence d'un tireur sur le parking du supermarché.
Les policiers ont à leur tour essuyé des tirs à leur arrivée.
Interrogé sur le déroulement des faits, le commandant Yamaguchi a seulement répondu que "des policiers étaient sur place dans les quelques minutes qui ont suivi l'appel au numéro d'urgence" et sont "très rapidement" entrés dans le supermarché où le tireur s'était retranché.
Le policier a assuré ne pas pouvoir en dire davantage sur les motivations éventuelles du suspect, qui a été transporté à l'hôpital, ni sur ce qui l'avait amené dans le supermarché.
Sur des images dont l'authenticité n'a pas été confirmée par les autorités, on voit au moins trois corps gisant sur le sol à l'intérieur et autour de l'édifice, pendant que des coups de feu retentissent.
Une jeune femme a notamment déclaré à la chaîne Fox 10 avoir vu au moins "un mort", emporté par les secours dans un "sac mortuaire".
"EVITEZ LA ZONE", avait tweeté la police de Boulder, précisant que la situation restait "très volatile".
Des dizaines de membres des forces de l'ordre, dont des unités d'intervention lourdement armées, avaient encerclé le supermarché une demi-heure environ après les premiers tirs.
Ils disposaient de véhicules blindés qu'ils ont positionnés à l'entrée du magasin après avoir tenté de défoncer la devanture, selon des images diffusées en direct par un témoin.
Une demi-douzaine de policiers équipés de fusils d'assaut ont ensuite été hissés sur le toit du magasin à l'aide d'un camion de pompiers qui avait déployé sa grande échelle.
Certains clients qui se cachaient dans le magasin ont expliqué avoir été secourus par des policiers passés à travers le toit du bâtiment.
Une fois le calme revenu sur le parking du King Soopers, des clients qui avaient été conduits en sécurité à l'extérieur du magasin étaient assis, enveloppés dans des couvertures, et échangeaient avec les secouristes.
Les fusillades de ce type, dans les écoles, les centres commerciaux ou les lieux de culte, sont un mal récurrent des Etats-Unis et les gouvernements successifs ont été impuissants à endiguer la multiplication de ces tueries.
Mi-février, le président Joe Biden a appelé le Congrès à agir "maintenant" pour limiter la circulation des armes à feu aux dans le pays, trois ans après la tuerie du lycée de Parkland, en Floride.
"Ce Sénat doit faire avancer la législation pour contribuer à stopper l'épidémie de violence par armes à feu, et il le fera", a assuré lundi soir sur Twitter le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer.
str-ban/dax
"Plusieurs morts" après une fusillade dans un supermarché du Colorado (police) #
Plusieurs personnes, dont un policier, ont trouvé la mort dans une fusillade survenue lundi après-midi dans un supermarché de la ville américaine de Boulder, dans le Colorado, a annoncé la police.
"Plusieurs personnes ont été tuées dans cet incident", a déclaré Kerry Yamaguchi, commandant de la police de cette ville au pied des Rocheuses, qui s'est refusé à donner le nombre exact de victimes. "J'ai le regret d'annoncer que l'une d'entre elles était un policier de la ville de Boulder", a-t-il précisé.
str-ban/cjc
Vaste opération de police après des tirs dans un supermarché du Colorado #
Une vaste opération de police a été déclenchée lundi après-midi autour d'un supermarché de la ville américaine de Boulder, dans le Colorado, où des tirs ont retenti, touchant plusieurs personnes selon des témoins.
Aucun détail précis n'a été communiqué sur le nombre d'éventuelles victimes ou leur identité mais le gouverneur du Colorado et le maire de Boulder ont tous deux parlé de "tragédie" en réagissant sur Twitter.
"Notre communauté va bientôt pleurer ses pertes", a écrit le maire Sam Weaver.
Une source policière a indiqué à la télévision ABC que des policiers s'étaient rendus sur place après avoir reçu une alerte concernant la présence d'un tireur sur le parking du supermarché King Soopers.
Les policiers ont à leur tour essuyé des tirs, a indiqué cette source.
"Notre unité spéciale d'intervention est en route pour prêter main forte", avait indiqué le bureau du shérif du comté voisin, sur Twitter.
Sur des images dont l'authenticité n'a pas été confirmée par les autorités, on voit au moins trois corps gisant sur le sol à l'intérieur et autour du supermarché, pendant que des coups de feu retentissent.
Une jeune femme a notamment déclaré à la chaîne Fox 10 avoir vu au moins "un mort", emporté par les secours dans un "sac mortuaire".
"EVITEZ LA ZONE", avait tweeté la police de cette ville au pied des Rocheuses. "La situation reste très volatile", précisait-elle.
Des dizaines de membres des forces de l'ordre avaient encerclé le supermarché une demi-heure environ après les premiers tirs. Ils disposaient de véhicules blindés qu'ils ont positionnés à l'entrée du magasin. Une demi-douzaine de policiers lourdement armés ont ensuite été hissés sur le toit du magasin à l'aide d'un camion de pompiers qui avait déployé son échelle.
Des images diffusées en direct lors de l'opération par un témoin présent sur le parking ont montré au moins une personne, un homme seulement vêtu d'un short de sport, en train d'être escorté par des policiers hors du magasin, les mains menottées dans le dos et apparemment légèrement blessé à la jambe, avec des traces de sang.
Une fois le calme revenu sur le parking, des clients qui avaient été conduits en sécurité à l'extérieur du magasin étaient assis, enveloppés dans des couvertures, et échangeaient avec les secouristes.
La police de Boulder, qui a reçu le soutien de la police fédérale (FBI), devait organiser une conférence de presse en fin d'après-midi.
str-ban/cjc