Présidentielle au Niger: l'opposition clame victoire, quelques échauffourées #
Quelques échauffourées ont éclaté mercredi au Niger où l'opposition a revendiqué sa victoire à la présidentielle après l'annonce officielle de celle du candidat du pouvoir dans ce pays pauvre déjà confronté à d'immenses défis, dont la menace jihadiste.
"La compilation des résultats des PV en notre possession à travers nos délégués dans les différents bureaux de vote nous donne gagnants avec 50,3% des voix", a affirmé Mahamane Ousmane depuis son fief de Zinder (sud-est) dans la nuit de mardi à mercredi.
L'accès au réseau internet a été très réduit mercredi dans la capitale Niamey et à Zinder, deuxième ville du pays, a constaté l'AFP.
A Agadez, dans la circonscription de Timia, "le taux de participation de 103% a été rapporté avec un score de 99% en faveur du candidat du pouvoir", a accusé Ousmane, en disant qu'il allait déposer des recours devant la Cour constitutionnelle comme le prévoit la loi.
"Dans ces zones nos délégués ont été contraints sous la menace d'armes à feu à signer les PV, sans aucune possibilité de porter des observations", a-t-il affirmé.
Cette annonce a été suivie mercredi matin par quelques troubles dans la capitale, notamment dans le quartier central du grand-marché, où au moins une station Total a été vandalisée.
Dans l'après-midi, quelques groupes de jeunes opposés à la victoire du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum ont affronté les forces de l'ordre à Kollo, à une cinquantaine de km de Niamey, selon des habitants sur place, ainsi que dans certaines zones de l'ouest de Niamey.
L'ancien chef d'état-major des armées Moumouni Boureima (en poste sous le régime de Mamadou Tandja, jusqu'en 2010), a été interpellé à son domicile mercredi, selon une source sécuritaire de haut rang.
Il est accusé d'être "un meneur" des troubles qui ont émaillé l'annonce des résultats, a ajouté cette source. Il est réputé être un proche de Hama Hamadou, principal opposant nigérien qui n'a pu se présenter mais a soutenu la candidature de Mahamane Ousmane.
"Plusieurs personnes" ont été arrêtées et d'autres étaient recherchées mercredi soir, a déclaré le procureur de la République Maman Sayabou Issa sur la télévision publique, sans donner plus de détails.
Les forces de défense "se sont organisées pour rétablir l'ordre" après des "actes de vandalisme" depuis mardi soir, a-t-il dit.
Mardi, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait donné vainqueur avec 55,75% des voix Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, selon des résultats provisoires qui doivent être confirmés par la Cour constitutionnelle.
Avant cette annonce, l'opposition avait déjà dénoncé un "hold-up électoral" et demandé la suspension de l'annonce des résultats.
Des heurts sporadiques avaient alors eu lieu à Niamey, des jeunes marchant dans les rues du centre-ville en jetant des pierres vers les forces de l'ordre.
Aux abords du siège du parti au pouvoir où Bazoum a fait une déclaration en saluant le score d'Ousmane et en souhaitant "que nous regardions dans la même direction", des gaz lacrymogènes avaient été tirés contre des manifestants tentant de s'en approcher.
La nuit a ensuite été agitée dans la capitale et à Dosso, à 100 km au sud de Niamey, où des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu.
A Niamey, au moins un commissariat et des boutiques de présumés proches du pouvoir ont été saccagés par des manifestants, selon diverses sources contactées par l'AFP.
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a condamné ces "violences post-électorales", tandis que Bazoum a été félicité par plusieurs de ses pairs de la région: Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Idriss Déby Itno (Tchad), ou encore Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie).
La vraie réussite du scrutin dans ce pays sahélo-saharien à l'histoire marquée par les putschs et déjà confronté à de multiples défis - dont celui des attaques jihadistes - réside dans l'acceptation des résultats par toutes les parties une fois les résultats annoncés, selon de nombreux observateurs.
Entre les deux tours, l'opposition avait déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats si elle les estimait entachés de fraudes. Elle avait déjà dénoncé des irrégularités lors du premier tour, mais avait été déboutée par la justice.
Si elle avait refusé de participer à la Céni au premier tour, elle l'avait finalement rejointe pour le second.
"Si l'opposition a des doutes, elle doit pouvoir disposer d'éléments de preuves" à transmettre à la Cour constitutionnelle, a relevé M. Bazoum mardi soir en s'adressant à la presse.
bh-ah/blb
Présidentielle au Niger: l'opposition clame victoire, quelques échauffourées #
Quelques échauffourées ont éclaté mercredi au Niger où l'opposition a revendiqué sa victoire à la présidentielle après l'annonce officielle de celle du candidat du pouvoir dans ce pays pauvre déjà confronté à d'immenses défis, dont la menace jihadiste.
"La compilation des résultats des PV en notre possession à travers nos délégués dans les différents bureaux de vote nous donne gagnants avec 50,3% des voix", a affirmé Mahamane Ousmane depuis son fief de Zinder (sud-est) dans la nuit de mardi à mercredi.
L'accès au réseau internet a été très réduit mercredi dans la capitale Niamey et à Zinder, deuxième ville du pays, a constaté l'AFP.
A Agadez, dans la circonscription de Timia, "le taux de participation de 103% a été rapporté avec un score de 99% en faveur du candidat du pouvoir", a accusé Ousmane, en disant qu'il allait déposer des recours devant la Cour constitutionnelle comme le prévoit la loi.
"Dans ces zones nos délégués ont été contraints sous la menace d'armes à feu à signer les PV, sans aucune possibilité de porter des observations", a-t-il affirmé.
Cette annonce a été suivie mercredi matin par quelques troubles dans la capitale, notamment dans le quartier central du grand-marché, où au moins une station Total a été vandalisée.
Dans l'après-midi, quelques groupes de jeunes opposés à la victoire du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum ont affronté les forces de l'ordre à Kollo, à une cinquantaine de km de Niamey, selon des habitants sur place, ainsi que dans certaines zones de l'ouest de Niamey.
L'ancien chef d'état-major des armées Moumouni Boureima (en poste sous le régime de Mamadou Tandja, jusqu'en 2010), a été interpellé à son domicile mercredi, selon une source sécuritaire de haut rang.
Il est accusé d'être "un meneur" des troubles qui ont émaillé l'annonce des résultats, a ajouté cette source. Il est réputé être un proche de Hama Hamadou, principal opposant nigérien qui n'a pu se présenter mais a soutenu la candidature de Mahamane Ousmane.
Un large dispositif de forces de l'ordre était visible dans la capitale où les grandes artères étaient calmes dans l'après-midi.
La veille, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait donné vainqueur avec 55,75% des voix Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, selon des résultats provisoires qui doivent être confirmés par la Cour constitutionnelle.
Avant cette annonce, l'opposition avait déjà dénoncé un "hold-up électoral" et demandé la suspension de l'annonce des résultats.
Des heurts sporadiques avaient alors eu lieu à Niamey, des jeunes marchant dans les rues du centre-ville en jetant des pierres vers les forces de l'ordre.
Aux abords du siège du parti au pouvoir où Bazoum a fait une déclaration en saluant le score d'Ousmane et en souhaitant "que nous regardions dans la même direction", des gaz lacrymogènes avaient été tirés contre des manifestants tentant de s'en approcher.
La nuit a ensuite été agitée dans la capitale et à Dosso, à 100 km au sud de Niamey, où des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu.
A Niamey, au moins un commissariat et des boutiques de présumés proches du pouvoir ont été saccagés par des manifestants, selon diverses sources contactées par l'AFP.
A Dosso, le siège d'un parti allié au pouvoir qui avait appelé durant l'entre-deux tours à voter pour Bazoum, a été partiellement incendié durant la nuit, selon des habitants.
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a condamné ces "violences post-électorales", tandis que Bazoum a été félicité par plusieurs de ses pairs de la région: Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Idriss Déby Itno (Tchad), ou encore Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie).
La vraie réussite du scrutin dans ce pays sahélo-saharien à l'histoire marquée par les putschs et déjà confronté à de multiples défis - dont celui des attaques jihadistes - réside dans l'acceptation des résultats par toutes les parties une fois les résultats annoncés, selon de nombreux observateurs.
Entre les deux tours, l'opposition avait déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats si elle les estimait entachés de fraudes. Elle avait déjà dénoncé des irrégularités lors du premier tour, mais avait été déboutée par la justice.
Si elle avait refusé de participer à la Céni au premier tour, elle l'avait finalement rejointe pour le second.
"Si l'opposition a des doutes, elle doit pouvoir disposer d'éléments de preuves" à transmettre à la Cour constitutionnelle, a relevé M. Bazoum mardi soir en s'adressant à la presse.
bh-ah/blb
Présidentielle au Niger: l'opposition clame victoire, quelques échauffourées #
Quelques échauffourées ont pris place mercredi au Niger après que l'opposition ait fait monter la tension en revendiquant sa victoire à la présidentielle après l'annonce officielle de celle du candidat du pouvoir dans ce pays pauvre déjà confronté à d'immenses défis, dont la menace jihadiste.
"La compilation des résultats des PV en notre possession à travers nos délégués dans les différents bureaux de vote nous donne gagnants avec 50,3% des voix", a affirmé Mahamane Ousmane depuis son fief de Zinder (sud-est) dans la nuit de mardi à mercredi.
L'accès au réseau internet était très réduit mercredi dans la capitale Niamey et à Zinder, deuxième ville du pays, selon un constat de l'AFP, sans qu'un lien direct avec la revendication de M. Ousmane puisse être clairement établi.
A Agadez, dans la circonscription de Timia, "le taux de participation de 103% a été rapporté avec un score de 99% en faveur du candidat du pouvoir", a accusé Ousmane, en disant qu'il allait déposer des recours à la Cour constitutionnelle comme le prévoit la loi.
"Dans ces zones nos délégués ont été contraints sous la menace d'armes à feu à signer les PV, sans aucune possibilité de porter des observations", a-t-il affirmé.
Cette annonce a été suivie mercredi matin par quelques troubles dans la capitale, notamment dans le quartier central du grand-marché, où au moins une station essence Total a été vandalisée.
Dans l'après-midi, quelques groupes de jeunes opposés à la victoire du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum ont affronté les forces de l'ordre à Kollo, à une cinquantaine de km de Niamey, selon des habitants sur place, ainsi que dans certaines zones de l'ouest de Niamey.
Un large dispositif de forces de l'ordre était visible dans la capitale où les grandes artères étaient calmes dans l'après-midi.
La veille, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait donné vainqueur avec 55,75% des voix Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, selon des résultats provisoires qui doivent être confirmés par la Cour constitutionnelle.
Avant cette annonce, l'opposition avait déjà dénoncé un "hold-up électoral" et demandé la suspension de l'annonce des résultats.
Des heurts sporadiques avaient alors eu lieu à Niamey, des jeunes marchant dans les rues du centre-ville en jetant des pierres vers les forces de l'ordre.
Aux abords du siège du parti au pouvoir où Bazoum a fait une déclaration en saluant le score d'Ousmane et en souhaitant "que nous regardions dans la même direction", des gaz lacrymogènes avaient été tirés contre des manifestants tentant de s'en approcher.
La nuit a ensuite été agitée dans la capitale et à Dosso, à 100 km au sud de Niamey, où des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu.
A Niamey, au moins un commissariat et des boutiques de présumés proches du pouvoir ont été saccagés par des manifestants, selon diverses sources contactées par l'AFP.
A Dosso, le siège d'un parti allié au pouvoir qui avait appelé durant l'entre-deux tours à voter pour Bazoum, a été partiellement incendié durant la nuit, selon des habitants.
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a condamné ces "violences post-électorales", tandis que Bazoum a été félicité par plusieurs de ses pairs de la région: Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Idriss Déby Itno (Tchad), ou encore Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie).
La vraie réussite du scrutin dans ce pays sahélo-saharien à l'histoire marquée par les putschs et déjà confronté à de multiples défis - dont celui des attaques jihadistes - réside dans l'acceptation des résultats par toutes les parties une fois les résultats annoncés, selon de nombreux observateurs.
Entre les deux tours, l'opposition avait déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats si elle les estimait entachés de fraudes. Elle avait déjà dénoncé des irrégularités lors du premier tour, mais avait été déboutée par la justice.
Si elle avait refusé de participer à la Céni au premier tour, elle l'avait finalement rejointe pour le second.
"Si l'opposition a des doutes, elle doit pouvoir disposer d'éléments de preuves" à transmettre à la Cour constitutionnelle, a relevé M. Bazoum mardi soir en s'adressant à la presse.
bh-ah/stb/thm
Présidentielle au Niger: l'opposition clame victoire, la tension monte #
La tension est montée d'un cran mercredi au Niger où l'opposition a revendiqué sa victoire à la présidentielle après l'annonce officielle de celle du candidat du pouvoir, provoquant des manifestations de mécontentement dans plusieurs villes de ce pays pauvre déja confronté à d'immenses défis, dont la menace jihadiste.
"La compilation des résultats des PV en notre possession à travers nos délégués dans les différents bureux de vote nous donnent gagnants avec 50,3% des voix", a affirmé Mahamane Ousmane depuis son fief de Zinder (sud-est) dans un discours dont une vidéo a été reçue par l'AFP et authentifiée auprès de cadres de son parti.
L'accès au réseau internet était très réduit mercredi matin dans la capitale Niamey et à Zinder, deuxième ville du pays, selon un constat de l'AFP, sans qu'un lien direct avec la revendication de M. Ousmane puisse être clairement établi.
A Agadez, dans la circonscription de Timia, "le taux de participation de 103% a été rapporté avec un score de 99% en faveur du candidat du pouvoir", a accusé Ousmane dans son discours prononcé dans la nuit de mardi à mercredi depuis son fief de Zinder, selon son parti.
"Dans ces zones nos délégués ont été contraints sous la menace d'armes à feu à signer les PV, sans aucune possibilité de porter des observations", a-t-il affirmé.
Cette annonce a été suivie mercredi matin par des heurts dans la capitale, notamment dans le quartier central du grand-marché où au moins une station essence Total a été vandalisée.
Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre - les premiers jetant des pavés contre les seconds répondant par des gaz lacrymogènes - ont également été constatés par des journalistes de l'AFP.
La veille, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait donné vainqueur avec 55,75% des voix Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, selon des résultats provisoires qui doivent être confirmés par la Cour constitutionnelle.
Avant cette annonce, l'opposition avait déjà dénoncé un "hold-up électoral" et demandé la suspension de l'annonce des résultats.
Des heurts sporadiques avaient alors eu lieu à Niamey, des jeunes marchant dans les rues du centre-ville en jetant des pierres vers les forces de l'ordre.
Aux abords du siège du parti au pouvoir où Bazoum a fait une déclaration en saluant le score d'Ousmane et en souhaitant "que nous regardions dans la même direction", des gaz lacrymogènes avaient été tirés contre des manifestants tentant de s'en approcher.
La nuit a ensuite été agitée dans la capitale et à Dosso, à 100 km au sud de Niamey, où des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu.
A Niamey, au moins un commissariat et des boutiques de présumés proches du pouvoir ont été saccagés par des manifestants, selon diverses sources contactées par l'AFP.
A Dosso, le siège d'un parti allié au pouvoir qui avait appelé durant l'entre-deux tours à voter pour Bazoum, a été partiellement incendié durant la nuit, selon des habitants.
A Zinder, aucune manifestation n'a été rapportée durant la nuit, mais un important dispositif de police était déployé en ville depuis mardi soir, selon un journaliste local.
La vraie réussite du scrutin dans ce pays sahélo-saharien à l'histoire marquée par les putschs et déjà confronté à de multiples défis - dont celui des attaques jihadistes - réside dans l'acceptation des résultats par toutes les parties une fois les résultats annoncés, selon de nombreux observateurs.
Entre les deux tours, l'opposition avait déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats si elle les estimait entachés de fraudes. Elle avait déjà dénoncé des irrégularités lors du premier tour, mais avait été déboutée par la justice.
Si elle avait refusé de participer à la Céni au premier tour, elle l'avait finalement rejointe pour le second.
"Si l'opposition a des doutes, elle doit pouvoir disposer d'élements de preuves" à transmettre à la Cour constitutionnelle, a relevé M. Bazoum mardi soir à la presse.
bur-bh-ah/stb/jhd
Présidentielle au Niger: Bazoum l'emporte, l'opposition dénonce un "hold-up" #
Le candidat du pouvoir à la présidentielle au Niger, Mohamed Bazoum, l'a emporté avec près de 56% des voix face à son adversaire Mahamane Ousmane, une victoire qualifiée de "hold-up électoral" par l'opposition.
"Je serai le président de tous les Nigériens", a déclaré Mohamed Bazoum à ses partisans et à la presse en félicitant son adversaire battu à qui il a tendu la main: "Connaissant sa sagesse, je voudrais compter sur lui".
Bazoum, très proche du président sortant Mahamadou Issoufou qui ne se représentait pas, a obtenu 55,75% des voix contre 44,25% à Ousmane, un ancien président dans les année 1990 qui cherche depuis à la redevenir, selon les résultats annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Provisoires, ils doivent être confirmés par la Cour constitutionnelle.
Le taux de participation au second tour de dimanche a été de 62,91%: Bazoum a recueilli 2.501.459 voix contre 1.985.736 à Ousmane sur un total de 7,4 millions d'électeurs appelés à voter.
Mohamed Bazoum avait récolté 39,3% des suffrages au premier tour du 27 décembre 2020, contre presque 17% à Mahamane Ousmane.
Bazoum l'a très largement emporté dans les régions de Tahoua (sud-ouest), fief d'Issoufou, et celles d'Agadez (centre) et de Diffa (sud-est).
La région de Tillabéri, dans l'ouest, en proie à l'insécurité liée à la présence des jihadistes de l'Etat islamique, a elle majoritairement voté pour Ousmane, comme la capitale Niamey qui reste un fief de l'opposition.
Juste avant la proclamation de ces résultats, l'opposition a dénoncé "un hold-up" électoral, exigeant "la suspension immédiate de la publication des résultats".
"Je demande à tous les Nigériens (...) de se mobiliser comme un seul homme pour faire échec à ce hold-up électoral", a déclaré à la presse Falké Bacharou, directeur de campagne Mahamane Ousmane.
Il s'exprimait à Niamey dans une ambiance surchauffée du siège d'un parti allié où des jeunes militants criaient "Tchanji!", le "changement" en langue haousa.
Près du siège du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) où Mohamed Bazoum a pris la parole, des manifestants d'opposition ont été dispersés par des policiers présents en nombre et tirant du gaz lacrymogène, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les manifestants, armés de bâtons, ont mis le feu à des pneus et une épaisse fumée noire a longtemps été visible.
Des manifestations ont également eu lieu à Zinder, la deuxième ville du pays, selon un journaliste local.
La vraie réussite du scrutin dans ce pays sahélo-saharien à l'histoire marquée par les putschs et déjà confronté à de multiples défis - dont celui des attaques jihadistes - réside dans l'acceptation des résultats par toutes les parties une fois les résultats annoncés, selon de nombreux observateurs.
Entre les deux tours, l'opposition avait déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats si elle les estimait entachés de fraudes.
Elle avait déjà dénoncé des fraudes lors du premier tour, mais avait été déboutée par la justice.
Si elle avait refusé de participer à la Céni au premier tour, elle l'avait finalement rejointe pour le second.
Le second tour a été endeuillé par la mort d'au moins huit agents électoraux: le véhicule de sept d'entre eux a sauté sur une mine dans la région de Tillabéri frontalière du Mali et du Burkina Faso dans la zone dite des "trois frontières", un autre a été tué dans la région de Diffa frontalier du Nigeria.
La zone des "trois frontières" est la cible des attaques de groupes jihadistes affiliés à l'organisation Etat islamique, l'est étant lui frappé par des attaques des jihadistes nigérians de Boko Haram.
Mohamed Bazoum a reconnu mardi soir "l'urgence et l'énormité du défi que constitue le combat contre le terrorisme".
Le président Mahamadou Issoufou, 68 ans, ne se représentait pas à l'issue de ses deux mandats constitutionnels, contrairement à de nombreux chefs d'Etat africains qui s'accrochent au pouvoir.
Cela sera la première fois que deux présidents élus se succèdent dans ce pays à l'histoire jalonnée de coups d'Etat depuis son indépendance de la France en 1960.
ah-bh-stb/thm
Présidentielle au Niger: Bazoum l'emporte, l'opposition dénonce un "hold-up" #
Le candidat du pouvoir à la présidentielle au Niger, Mohamed Bazoum, l'a emporté avec près de 56% des voix face à son adversaire Mahamane Ousmane, une victoire qualifiée de "hold-up électoral" par l'opposition.
Bazoum, très proche du président sortant Mahamadou Issoufou qui ne se représentait pas, a obtenu 55,75% des voix contre 44,25% à Ousmane, un ancien président dans les année 1990 qui cherche depuis à la redevenir, selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Le taux de participation au second tour de dimanche a été de 62,91%: Bazoum a recueilli 2.501.459 voix contre 1.985.736 à Ousmane sur un total de 7,4 millions d'électeurs appelés à voter.
Mohamed Bazoum avait récolté 39,3% des suffrages au premier tour du 27 décembre 2020, contre presque 17% à Mahamane Ousmane.
Bazoum l'a très largement emporté dans les régions de Tahoua, fief d'Issoufou, et celles d'Agadez et de Diffa. La région de Tillabéri, dans l'ouest, en proie à l'insécurité liée à la présence des jihadistes de l'Etat islamique, a elle majoritairement voté pour Ousmane, comme la capitale Niamey qui reste un fief de l'opposition.
Ces "résultats sont provisoires et doivent être soumis à l'analyse de la Cour constitutionnelle", a déclaré Issaka Souna, président de la Céni, devant le corps diplomatique et les autorités nigériennes rassemblés au Palais des congrès de Niamey.
Juste avant la proclamation de ces résultats, l'opposition a dénoncé "un hold-up" électoral, exigeant "la suspension immédiate de la publication des résultats".
"Je demande à tous les Nigériens (...) de se mobiliser comme un seul homme pour faire échec à ce hold-up électoral", a déclaré à la presse Falké Bacharou, directeur de campagne Mahamane Ousmane.
Il s'exprimait à Niamey dans une ambiance surchauffée du siège d'un parti allié où des jeunes militants criaient "Tchanji!", le "changement" en langue haousa.
Près du siège du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) où Mohamed Bazoum devait prendre la parole dans la soirée, des manifestants d'opposition se sont rassemblés et étaient pourchassés par des policiers présents en nombre et tirant du gaz lacrymogène, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les manifestants, armés de bâtons, ont mis le feu à des pneus et une épaisse fumée noire était visible.
Des manifestations ont également eu lieu à Zinder, la deuxième ville du pays, selon un journaliste local.
La vraie réussite du scrutin dans ce pays sahélo-saharien à l'histoire marquée par les putschs et déjà confronté à de multiples défis - dont celui des attaques jihadistes - réside dans l'acceptation des résultats par toutes les parties une fois les résultats annoncés, selon de nombreux observateurs.
Entre les deux tours, l'opposition avait déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats si elle les estimait entachés de fraudes.
Elle avait déjà dénoncé de présumées fraudes lors du premier tour, mais avait été déboutée par la justice.
Si elle avait refusé de participer à la Céni au premier tour, elle l'avait finalement rejointe pour le second. "Tout est en place pour que le scrutin soit transparent", avait indiqué une source proche du parti au pouvoir.
Le second tour a été endeuillé par la mort d'au moins huit agents électoraux: le véhicule de sept d'entre eux a sauté sur une mine dans la région de Tillabéri (ouest, frontalière du Mali et du Burkina Faso dans la zone dite des "trois frontières"), un autre a été tué dans la région de Diffa (sud-est frontalier du Nigeria).
La zone des "trois frontières" est la cible des attaques de groupes jihadistes affiliés à l'organisation Etat islamique, l'est étant lui frappé par des attaques des jihadistes nigérians de Boko Haram.
Le président Mahamadou Issoufou, 68 ans, ne se représentait pas à l'issue de ses deux mandats constitutionnels, contrairement à de nombreux chefs d'Etat africains qui s'accrochent au pouvoir.
Cela sera la première fois que deux présidents élus se succèdent dans ce pays à l'histoire jalonnée de coups d'Etat depuis son indépendance de la France en 1960.
ah-bh-stb/thm
Présidentielle au Niger: l'opposition dénonce "un hold-up électoral" #
L'opposition a dénoncé mardi "un hold-up" électoral lors du second tour de la présidentielle au Niger, exigeant "la suspension immédiate de la publication des résultats" qui ne sont pas encore connus.
La vraie réussite du scrutin dans ce pays sahélo-saharien à l'histoire marquée par les putschs et déjà confronté à de multiples défis - dont celui des attaques jihadistes - réside dans l'acceptation des résultats par toutes les parties une fois les résultats annoncés, selon de nombreux observateurs.
"Je demande à tous les Nigériens (...) de se mobiliser comme un seul homme pour faire échec à ce hold-up électoral", a déclaré à la presse Falké Bacharou, directeur de campagne du candidat d'opposition Mahamane Ousmane qui était opposé à Mohamed Bazoum, candidat du pouvoir.
Il a estimé que "les résultats en cours de publication ne sont pas dans beaucoup de cas conformes à l'expression de la volonté du peuple".
Le président sortant Mahamadou "Issoufou et son camp persistent à défier le peuple souverain du Niger", a-t-il accusé.
Il s'exprimait à Niamey dans une ambiance surchauffée du siège d'un parti allié où des jeunes militants craient "Tchanji!", le "changement" en langue haousa.
Apres cette déclration, des dizaines de jeunes armés de bouts de bois ont brûlé des pneus et crié vouloir prendre la route de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) où les résultats provisoires définitifs doivent être annoncés dans la soirée, a constaté l'AFP.
L'immense majorité des résultats par commune ont été publiés sur le site de la Céni et ils donnent Mohamed Bazoum gagnant.
En dépit de l'insécurité provoquée par les jihadistes dans leur pays, les électeurs du Niger ont voté dimanche pour le second tour qui opposait le favori Mohamed Bazoum, fidèle du sortant Mahamadou Issoufou, et l'opposant Mahamane Ousmane.
Bazoum avait récolté 39,3% des suffrages au premier tour du 27 décembre 2020, Ousmane presque 17%.
Entre les deux tours, l'opposition avait déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats si elle les estimait entachés de fraudes.
Elle avait déjà dénoncé de présumées fraudes lors du premier tour, mais avait été déboutée par la justice.
Si elle boycottait sa participation à la Céni au premier tour, elle l'avait finalement rejointe pour le second. "Tout est en place pour que le scrutin soit transparent", avait indiqué une source proche du parti au pouvoir.
Le second tour a été endeuillé par la mort d'au moins huit agents électoraux: le véhicule de sept d'entre eux a sauté sur une mine dans la région de Tillabéri (ouest, frontalière du Mali et du Burkina Faso dans la zone dite des "trois frontières"), un autre a été tué dans la région de Diffa (sud-est frontalier du Nigeria).
La zone des "trois frontières" est la cible des attaques de groupes jihadistes affiliés à l'organisation Etat islamique, l'est étant lui frappé par des attaques des jihadistes nigérians de Boko Haram.
Le président Mahamadou Issoufou, 68 ans, ne se représentait pas à l'issue de ses deux mandats constitutionnels, contrairement à de nombreux chefs d'Etat africains qui s'accrochent au pouvoir.
Et cela doit donc être la première fois que deux présidents élus se succèdent dans ce pays à l'histoire jalonnée de coups d'Etat depuis son indépendance de la France en 1960.
ah-stb/blb