Plusieurs milliers de personnes rassemblées à Paris contre l'avortement #
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sur la place du Trocadéro à Paris dimanche dans une "marche pour la vie" contre l'avortement, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ils étaient 5.000 selon les organisateurs, et entre 4.000 et 6.000, selon la préfecture de police de Paris.
"Le message est de rappeler que l'avortement est avant tout une violence faite aux femmes. On a souvent l'habitude de présenter l'avortement comme un droit", mais c'est "un droit de se faire bâillonner", a déclaré Aliette Espieux, porte-parole de cette "marche pour la vie", organisée quasiment chaque année depuis 2005.
Derrière un masque siglé "génération pro-vie", la jeune femme a ajouté que la majorité des interruptions volontaires de grossesse (IVG) étaient "des avortements de détresse".
Encadrés par un important dispositif des forces de l'ordre, les manifestants se sont rassemblés devant une estrade où une banderole clamait "avortement: stop à la culture du déchet", devant le parvis des droits de l'Homme.
Ils protestent notamment contre deux textes législatifs qui contiennent des dispositions "scandaleuses", selon le président de la "marche pour la vie", Nicolas Tardy-Joubert, parmi lesquels la loi bioéthique qui comprend notamment la PMA pour toutes.
Ils protestent également contre la proposition de loi portant le délai pour avorter de 12 à 14 semaines, déposée par la députée Albane Gaillot (ex-EDS) et votée en première lecture à l'Assemblée nationale avec un large soutien de LREM et de la gauche. Ce texte doit être examiné cette semaine au Sénat, avec peu de chance d'aboutir.
En raison de la situation sanitaire, le rassemblement était doublé d'une mobilisation virtuelle sur Zoom - suivie selon les organisateurs par 10.000 personnes.
Parmi les manifestants, Paul, 27 ans, est venu avec son bébé en poussette pour "la défense de la vie", un message relayé par d'autres participants.
Non loin de là, une dame de 81 ans explique être "contre l'avortement, contre la PMA. Autrefois, on allait en prison pour l'avortement, maintenant on est remboursé par la Sécu, vous trouvez ça normal?", lance-t-elle.
Avant cette manifestation, la "marche pour la vie" avait organisé une campagne de communication visuelle où on voyait des poussins sur le point de se faire broyer avec le commentaire: "le broyage de poussins vivants, ça vous choque? Nous aussi. Et celui des foetus humains ?"
En fin d'après-midi, des manifestants revêtus de sacs poubelles ont arboré des masques de poupons avec le message "bébé avorté = humain à la poubelle".
En 2019, 232.000 avortements ont eu lieu en France, un taux de recours en légère hausse. Depuis 2001, ce nombre oscillait entre 215.000 et 230.000.
chl-lum-tll/dlm/nr/
Après Europacity, tensions et convoitises autour des terres agricoles au nord de Paris #
Plus d'un an après l'abandon du mégacomplexe Europacity, au nord de Paris, l'avenir des terres agricoles du Triangle de Gonesse continue de mobiliser des centaines de défenseurs de l'environnement qui se sont réunis dimanche contre un projet d'installation d'une gare et d'un quartier d'affaires.
Sauvés de l'artificialisation par Emmanuel Macron qui a abandonné le méga-complexe commercial et de loisirs Europacity en novembre 2019, le sort des 280 hectares de terres agricoles situées à une quinzaine de kilomètres de Paris reste encore incertain.
"Le président de la République a eu le courage politique d'abandonner Europacity, maintenant il faut aller au bout et faire un projet du XXIe siècle", s'impatiente Bernard Loup, président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), au milieu d'un lopin boueux tout près de l'autoroute A1 survolé par quelques avions.
Pour l'heure, il est prévu que cette zone, interdite à l'habitat car coincée entre les aéroports Paris-Charles de Gaulle et du Bourget, accueille une gare de la ligne 17 du métro du Grand Paris Express d'ici 2027, et une ZAC avec bureaux.
"La région parisienne ce sont des terres de maraîchage parmi les plus riches du monde, c'est dommage de faire une énième construction... Peut-être qu'on peut la faire un peu plus loin ?", s'interroge Guillaume Moucheroud, venu en "simple citoyen" et en famille depuis Vanves (Hauts-de-Seine) pour participer dimanche à une action de mobilisation .
De son côté le CPTG soutient le projet agricole de l'association Carma qui comprendrait notamment l'installation d'activités maraîchères et horticoles, dans une dynamique de circuits courts. "Il faut protéger ces terres" qui peuvent devenir "une vitrine aux portes de Paris" et "le monde de la transition écologique est prêt" à s'y investir, martèle Alice Leroy, secrétaire générale de CARMA.
Parmi les quelque 500 manifestants dimanche, plusieurs élus écologistes et de gauche ont pris la parole, à l'image d'Eric Piolle le maire (EELV) de Grenoble ou la députée insoumise de la Seine-Saint-Denis - candidate aux régionales - Clémentine Autain.
"On a gagné sur Europacity, il faut absolument que la mobilisation reste" pour "laisser les terres à l'agriculture", estime l'eurodéputé et probable candidat à la primaire EELV de septembre Yannick Jadot, selon lequel "le projet d'Emmanuel Macron sur l'artificialisation des terres, c'est de la +guignolade+."
Sur le volet judiciaire pourtant, les défenseurs du projet Carma viennent d'essuyer plusieurs revers.
La justice administrative a définitivement validé en juillet la création d'une ZAC et a retoqué en appel, en décembre, un recours déposé contre le plan local d'urbanisme de Gonesse ouvrant la voie à l'aménagement du site. Une troisième procédure est également en cours devant la Cour administrative d'appel de Paris.
Attachés à la création d'une gare du métro, qui serait la seule du Val-d'Oise, des élus du département et de la Seine-Saint-Denis - soutenus par la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse - insistent sur la nécessaire amélioration de l'offre de transports en commun dans l'est du Val-d'Oise, touché par la pauvreté.
"Une centaine de militants politisés représentant une minorité ne peuvent pas continuer de prendre en otage l'avenir et les nombreuses opportunités d'emplois de centaines de milliers de Valdoisiens à l'est du département", a réagi dimanche Marie-Christine Cavecchi, présidente (LR) du conseil départemental.
"Si vous construisez la gare, dans quelques années il n'y a plus de terres agricoles", craint pourtant le député du Val-d'Oise (Les nouveaux démocrates) Aurélien Taché.
Dans un rapport daté de décembre et adressé au Premier ministre, dont l'AFP a eu connaissance dimanche, le préfet du Val-d'Oise estime que le chantier de la gare doit être "conforté" et se montre favorable à l'aménagement d'une ZAC de 110 hectares pour accueillir des équipements publics et des projets allant de l'industrie à "l'agriculture urbaine".
"La localisation du Triangle de Gonesse fait de cette ZAC le lieu adéquat pour conduire une opération d'aménagement ambitieuse", écrit le préfet Amaury de Saint-Quentin.
Ses propositions s'inscrivent dans le futur "plan pour le Val-d'Oise" annoncé par Jean Castex en novembre, notamment avec l'objectif de renforcer les services publics et qui doit être dévoilé prochainement.
fan/jt/dch
Plusieurs milliers de personnes rassemblées à Paris contre l'avortement #
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sur la place du Trocadéro à Paris dimanche dans une "marche pour la vie" contre l'avortement, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ils étaient 5.000 selon les organisateurs, et entre 4.000 et 6.000, selon la préfecture de police de Paris.
"Le message est de rappeler que l'avortement est avant tout une violence faite aux femmes. On a souvent l'habitude de présenter l'avortement comme un droit", mais c'est "un droit de se faire bâillonner", a déclaré Aliette Espieux, porte-parole de cette "marche pour la vie", organisée quasiment chaque année depuis 2005.
Derrière un masque siglé "génération pro-vie", la jeune femme a ajouté que la majorité des interruptions volontaires de grossesse (IVG) étaient "des avortements de détresse", reprochant au gouvernement de ne pas chercher à la "pallier".
Encadrés par un important dispositif des forces de l'ordre, les manifestants se sont rassemblés devant une estrade où une banderole clamait "avortement: stop à la culture du déchet", devant le parvis des droits de l'Homme.
Ils protestent notamment contre deux textes législatifs qui contiennent des dispositions "scandaleuses" selon le président de la "marche pour la vie", Nicolas Tardy-Joubert, parmi lesquels la loi bioéthique qui comprend notamment la PMA pour toutes.
Ils protestent également contre la proposition de loi portant le délai pour avorter de 12 à 14 semaines, déposée par la députée Albane Gaillot (ex-EDS) et votée en première lecture à l'Assemblée nationale avec un large soutien de LREM et de la gauche. Ce texte doit être examiné cette semaine en séance au Sénat, avec peu de chance d'aboutir.
En raison de la situation sanitaire, le rassemblement était doublé d'une mobilisation virtuelle sur Zoom - suivie selon les organisateurs par 10.000 personnes.
Parmi les manifestants, Paul, 27 ans, est venu avec son bébé en poussette pour "la défense de la vie", un message relayé par d'autres participants. "Dans une société où on essaye de prôner le retour à la nature, le plus gros des retours vers la nature et vers la propreté éthique, ce serait un retour sur l'avortement qui tue finalement un nombre incontestable d'enfants", a-t-il déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat.
Non loin de là, une dame de 81 ans explique être "contre l'avortement, contre la PMA. Autrefois, on allait en prison pour l'avortement, maintenant on est remboursé par la Sécu, vous trouvez ça normal?", lance-t-elle.
Avant cette manifestation, la "marche pour la vie" avait organisé une campagne de communication visuelle où on voyait des poussins sur le point de se faire broyer avec le commentaire: "le broyage de poussins vivants, ça vous choque? Nous aussi. Et celui des foetus humains ?"
Un happening s'est tenu en fin d'après-midi en lien avec cette campagne: des manifestants revêtus de sacs poubelles ont arboré des masques de poupons avec le message "bébé avorté = humain à la poubelle", l'idée étant de dénoncer le "deux poids deux mesures" entre la souffrance animale et le sort réservé aux foetus après un avortement.
En 2019, 232.000 avortements ont eu lieu en France, un taux de recours en légère hausse. Depuis 2001, ce nombre oscillait entre 215.000 et 230.000.
chl-lum-tll/dlm
Plus d'un millier de personnes rassemblées à Paris contre l'avortement #
Plus d'un millier de personnes, 5.000 selon les organisateurs, se sont rassemblées sur la place du Trocadéro à Paris dimanche dans une "marche pour la vie" contre l'avortement, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Le message est de rappeler que l'avortement est avant tout une violence faite aux femmes. On a souvent l'habitude de présenter l'avortement comme un droit", mais c'est "un droit de se faire bâillonner", a déclaré Aliette Espieux, porte-parole de cette "marche pour la vie", organisée quasiment chaque année depuis 2005.
Derrière un masque siglé "génération pro-vie", la jeune femme a ajouté que la majorité des interruptions volontaires de grossesse (IVG) étaient "des avortements de détresse", reprochant au gouvernement de ne pas chercher à la "pallier".
Encadrés par un important dispositif des forces de l'ordre, les manifestants se sont rassemblés devant une estrade où une banderole clamait "avortement: stop à la culture du déchet", devant le parvis des droits de l'Homme.
Ils protestent notamment contre deux textes législatifs qui contiennent des dispositions "scandaleuses" selon le président de la "marche pour la vie", Nicolas Tardy-Joubert, parmi lesquels la loi bioéthique qui comprend notamment la PMA pour toutes.
Ils protestent également contre la proposition de loi portant le délai pour avorter de 12 à 14 semaines, déposée par la députée Albane Gaillot (ex-EDS) et votée en première lecture à l'Assemblée nationale avec un large soutien de LREM et de la gauche. Ce texte doit être examiné cette semaine en séance au Sénat, avec peu de chance d'aboutir.
En raison de la situation sanitaire, le rassemblement était doublé d'une mobilisation virtuelle sur Zoom - suivie selon les organisateurs par 10.000 personnes.
Parmi les manifestants, Paul, 27 ans, est venu avec son bébé en poussette pour "la défense de la vie", un message relayé par d'autres participants. "Dans une société où on essaye de prôner le retour à la nature, le plus gros des retours vers la nature et vers la propreté éthique, ce serait un retour sur l'avortement qui tue finalement un nombre incontestable d'enfants", a-t-il déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat.
Non loin de là, une dame de 81 ans explique être "contre l'avortement, contre la PMA. Autrefois, on allait en prison pour l'avortement, maintenant on est remboursé par la Sécu, vous trouvez ça normal?", lance-t-elle.
Avant cette manifestation, la "marche pour la vie" avait organisé une campagne de communication visuelle où on voyait des poussins sur le point de se faire broyer avec le commentaire: "le broyage de poussins vivants, ça vous choque? Nous aussi. Et celui des foetus humains ?"
Un happening s'est tenu en fin d'après-midi en lien avec cette campagne: des manifestants revêtus de sacs poubelles ont arboré des masques de poupons avec le message "bébé avorté = humain à la poubelle", l'idée étant de dénoncer le "deux poids deux mesures" entre la souffrance animale et le sort réservé aux foetus après un avortement.
En 2019, 232.000 avortements ont eu lieu en France, un taux de recours en légère hausse. Depuis 2001, ce nombre oscillait entre 215.000 et 230.000.
chl-lum/dlm
Plusieurs centaines de personnes rassemblées à Paris contre l'avortement #
Plus d'un millier de personnes, 5.000 selon les organisateurs, étaient rassemblées sur la place du Trocadéro à Paris dimanche dans une "marche pour la vie" contre l'avortement, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Le message est de rappeler que l'avortement est une violence faite aux femmes, un droit de se faire bâillonner", a déclaré Aliette Espieux, porte-parole de La Marche pour la vie.
Vêtue d'un sweat-shirt siglé "mon corps, mon choix. Mon corps, mon droit" et d'un masque "génération pro-vie", la jeune femme a ajouté que la majorité des interruptions volontaires de grossesse (IVG) étaient "des avortements de détresse".
Encadré par un important dispositif des forces de l'ordre, les manifestants se rassemblaient devant une estrade où une banderole clamait "avortement: stop à la culture des déchets", devant le parvis des droits de l'Homme.
Ils protestent contre deux projets de loi qui contiennent des dispositions "scandaleuses" selon le président de La marche pour la vie, Nicolas Tardy-Joubert, parmi lesquels la loi bioéthique qui comprend notamment la PMA pour toutes.
Ils protestent également contre la proposition de loi portant le délai pour avorter de 12 à 14 semaines déposée par la députée Albane Gaillot (ex-EDS) et votée en première lecture à l'Assemblée nationale avec un large soutien de LREM et de la gauche. Ce projet de loi doit être examiné cette semaine en séance au Sénat, avec peu de chance d'aboutir.
En raison de la situation sanitaire, le rassemblement était doublée d'une mobilisation virtuelle sur Zoom - suivie selon les organisateurs par 10.000 personnes.
Avant cette manifestation, La marche pour la vie avait organisé une campagne de communication visuelle où on voyait des poussins sur le point de se faire broyer avec le commentaire: "le broyage de poussins, ca vous choque? Nous aussi. Et celui des foetus humains ?"
chl-lum/dch
EDF: les syndicats repartent à l'assaut d'Hercule #
Terrasser Hercule: c'est l'ambition des syndicats d'EDF, qui repartent mardi au combat avec une quatrième journée de mobilisation en deux mois contre le très contesté projet de scission de l'électricien, perçu comme un "démantèlement" du géant de l'énergie.
Un mois sans action n'a pas entamé le front commun de l'interfédérale CGT, CFE-CGC, CFDT, FO.
Ils espèrent ainsi réitérer le succès des trois premiers appels, qui avaient fortement mobilisé: 31,56% de grévistes sur l'ensemble des salariés du groupe le 26 novembre, 32,4% le 10 décembre et 28,61% le 17.
Ce sera également une bonne répétition générale avant la journée du 26, où le secteur de l'énergie dans son ensemble est appelé à faire grève, comme ce fut le cas en novembre et décembre.
Mardi dernier, les patrons des confédérations CFDT, CGT, FO et CFE-CGC ont pris la plume pour presser le président Emmanuel Macron "d'entendre et de mesurer cette très forte mobilisation sociale en renonçant au projet Hercule", qualifié de "désintégration" de l'énergéticien.
Si la mobilisation s'est intensifiée ces derniers mois, cela fait un an et demi, depuis juin 2019 et sa présentation par le PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy, que les syndicats affichent leur franche opposition.
Un "démantèlement", dénoncent-ils au sujet de ce projet qui pourrait se traduire par une scission de l'électricien en trois entités: une entreprise publique (EDF bleu) pour les centrales nucléaires, une autre (EDF vert) cotée en Bourse pour la distribution d'électricité et les énergies renouvelables, et une troisième (EDF azur) qui coifferait les barrages hydroélectriques.
"Mener une action de service public en ayant 35% de capitaux privés, je ne crois pas que ce soit possible", estime Sébastien Menesplier, secrétaire fédéral de la CGT Mines Energies, au sujet d'EDF vert.
"L'énergie, c'est un bien commun, un bien de première nécessité. Ca nécessite de la sortir de la concurrence", ajoute-t-il, se disant "inquiet des conséquences que ça aura sur les factures des usagers".
Pas de quoi infléchir, cependant, la position du gouvernement, qui avait commandé ce projet à Jean-Bernard Lévy. "Aujourd'hui, EDF va dans le mur si nous ne sommes pas capables de lui donner les moyens d'investir", a déclaré Bruno Le Maire mardi lors de ses voeux à la presse.
"Ma responsabilité de ministre de l'Economie et des Finances, c'est de donner à EDF (...) les moyens de se développer et de rester l'une des plus grandes entreprises énergéticiennes de la planète. C'est ça, l'objectif", a-t-il insisté, démentant toute volonté de "démantèlement".
Mais le projet, qui devait initialement être présenté fin 2019, a pris du retard car il est conditionné à l'avancée de discussions entre la France et Bruxelles, notamment sur le nucléaire.
"Nous n'y sommes pas encore", a reconnu Bruno Le Maire, qui s'est engagé à rendre compte aux organisations syndicales de la situation "dès lors que nous aurons une vision plus claire de la position définitive de la Commission européenne".
Pour l'heure, les représentants du personnel se sentent exclus des discussions. "Tout se fait dans la plus grande opacité, c'est dramatique", regrettait en décembre Sébastien Michel, secrétaire fédéral de la FNME-CFDT.
Pour le gouvernement, le temps presse car cette éventuelle réforme devrait passer par une loi cette année. Les syndicats craignent aujourd'hui le recours à des ordonnances.
En cas de débat parlementaire, les fédérations syndicales ont préparé le terrain ces derniers mois en envoyant de nombreux courriers aux élus locaux. Des débats ont eu lieu à la demande des groupes communistes à l'Assemblée et au Sénat et, vendredi, l'interfédérale avait rendez-vous en visioconférence, à l'initiative de l'élu PCF Sébastien Jumel, avec des députés des principaux groupes d'opposition.
Les Français seront-ils amenés à s'exprimer directement ? La cheffe des députés PS, Valérie Rabault, a annoncé son intention de déposer une proposition de référendum d'initiative partagée (RIP) contre le projet Hercule. Qui, pour voir le jour, devra surmonter autant d'obstacles que le demi-dieu auquel il doit son nom.
kau/bfa/sp
Loi sécurité: les teufeurs accusent la police de violences à Paris #
Une organisation de défense des musiques électroniques a accusé dimanche la police de violences lors de la manifestation à Paris contre la proposition de loi "sécurité globale" la veille, au moment d'empêcher des musiciens de jouer.
La polémique concerne des véhicules sonorisés qui devaient diffuser de la musique électronique. La préfecture de police affirme qu'ils n'étaient pas déclarés, et donc n'avaient pas leur place dans le cortège, tandis que les organisateurs estiment avoir tout fait pour prévenir de leur venue.
Samedi durant la manifestation, la préfecture a publié sur Twitter une copie de "l'unique déclaration reçue qui ne mentionne qu'un camion sono en fin de manifestation". Puis le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a félicité les forces de l'ordre pour avoir "empêché la tenue d'une rave-party à proximité de la manifestation".
Mais selon un communiqué des "organisateurs du cortège des musiques électroniques pour une défense festive des libertés globales", "la préfecture avait été prévenue directement par l'organisation que d'autres chars que les véhicules syndicaux allaient se joindre à la manifestation".
Au moment où la manifestation se préparait samedi à la mi-journée, place Félix-Eboué (XIIe), ces véhicules "issus du monde de la culture électronique ont été mis directement à l'écart de la manifestation et dispersés dans les avenues adjacentes", ont-ils raconté.
"Alors qu'un concert acoustique avait lieu sereinement sur le dernier camion, le temps de démonter les sonos, les forces de l'ordre ont chargé violemment", ont poursuivi les organisateurs.
Ils ont accusé un agent de police d'être "monté sur le camion où avait lieu le concert au moment de la charge pour frapper les musiciens et briser les instruments de musique", rejoint par d'autres qui ont distribué "des coups de poing, de pied, de matraque".
Samedi soir, M. Darmanin faisait état de 24 interpellations à Paris, et "12 policiers et gendarmes blessés" dans toute la France.
Le milieu des musiques électroniques estime être particulièrement visé par une répression policière abusive, que selon lui la proposition de loi "sécurité globale" va aggraver.
hh/rh/sp
Nouvelle journée de manifestations contre la loi "sécurité globale" #
Ils ne désarment pas: les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion malveillante d'images de policiers, ont manifesté de nouveau samedi à Paris et dans plusieurs villes du pays.
Ces défilés ont rassemblé 34.000 personnes en France selon la police, et 200.000 selon les organisateurs, ont indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs fait état sur Twitter de "75 personnes interpellées dont 24 à Paris" et "12 policiers et gendarmes blessés".
En début de soirée, le parquet de Paris indiquait que 15 personnes étaient en garde à vue à la suite de leur interpellation lors de la manifestation, et que par ailleurs une enquête a été ouverte pour trouble à la tranquillité d'autrui par agression sonore.
Dans la capitale, le cortège de 6.500 personnes selon la police, 15.000 selon les organisateurs, a défilé sous une pluie neigeuse en direction de la place de la Bastille, derrière une banderole réclamant le retrait de ce texte, scandant "police partout justice nulle part" et "état d'urgence, Etat policier, on nous empêchera pas de manifester!"
Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher "la tenue d'une rave-party à proximité de la manifestation" à Paris, a écrit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. Selon la préfecture de police, des organisateurs ont été verbalisés et se sont vu confisquer du matériel sono.
Dans plusieurs villes, les "teufeurs" de la mouvance des "free parties" ont en effet décidé de rejoindre le mouvement "pour le droit à la culture" et contre la "répression disproportionnée" lancée après la rave de Lieuron (Ille-et-Vilaine), qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
Ils étaient nombreux notamment au départ de la manifestation de Nantes derrière des banderoles comme "nous sommes tous des organisateurs de raves" ou "L'Etat assassine: vies, cultures, libertés". La police a fait état de trois interpellations après des "jets d'artifice et de bouteilles en verre sur les policiers".
A Strasbourg de nombreux "teufeurs" faisaient partie d'un cortège de plus de 500 personnes.
A Lille aussi le défilé avait un air de technoparade, sous une neige tombant dru. Dans le cortège, Lucile Fremaux, surveillante en lycée, juge qu'"avec l'environnement qui est hyper anxiogène et les lois que nous sort le gouvernement, ça devient invivable". Timothée Carpentier, éducateur, se plaint qu'il y ait "un contrôle de plus en plus accru des gens, pas seulement des délinquants, tout le monde peut être fiché".
"Je manifeste contre ce régime qui se montre de plus en plus radical. C'est une drôle de dictature, on se demande où on va avec cette loi de sécurité... Si c'est ça le pays des droits de l'Homme et de la liberté j'ai honte d'être Français!", rapporte de son côté François, gilet jaune sur le dos, dans la manifestation parisienne.
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" ont eu lieu dans le pays.
Ces "marches des libertés" se déroulaient à l'appel de la coordination d'associations et syndicats mobilisés contre ce texte, qui restreint notamment la diffusion d'images des forces de l'ordre. Cette coordination regroupe des associations comme La Ligue des droits de l'Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
"Les enjeux sont (...) majeurs. Ils touchent au respect même de l'État de droit" et du contrôle des autorités "par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse", soulignent les associations. Elles exigent toujours le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre.
Le collectif, qui demande à être reçu par le président Emmanuel Macron, cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, et du "nouveau schéma national du maintien de l'ordre" (SNMO), régulièrement invoqué par les forces de l'ordre pour limiter la couverture médiatique des manifestations.
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation contre la proposition de loi "sécurité globale", lancée le 17 novembre, a donné lieu à plusieurs journées de manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes". La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.
burs-so-tll-hh/dlm
Nouvelle journée de manifestations contre la loi "sécurité globale" #
Ils ne désarment pas: les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion malveillante d'images de policiers, ont manifesté de nouveau samedi à Paris et dans plusieurs villes du pays.
Ces défilés ont rassemblé 34.000 personnes en France selon la police, et 200.000 selon les organisateurs, ont indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs fait état sur Twitter de "75 personnes interpellées dont 24 à Paris" et "12 policiers et gendarmes blessés".
En début de soirée, le parquet de Paris indiquait que 15 personnes étaient en garde à vue à la suite de leur interpellation lors de la manifestation, et que par ailleurs une enquête a été ouverte pour trouble à la tranquillité d'autrui par agression sonore.
Dans la capitale, le cortège de 6.500 personnes selon la police, 15.000 selon les organisateurs, a défilé sous une pluie neigeuse en direction de la place de la Bastille, derrière une banderole réclamant le retrait de ce texte, scandant "police partout justice nulle part" et "état d'urgence, Etat policier, on nous empêchera pas de manifester!"
Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher "la tenue d'une rave-party à proximité de la manifestation" à Paris, a écrit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. Selon la préfecture de police, des organisateurs ont été verbalisés et se sont vu confisquer du matériel sono.
Dans plusieurs villes, les "teufeurs" de la mouvance des "free parties" ont en effet décidé de rejoindre le mouvement "pour le droit à la culture" et contre la "répression disproportionnée" lancée après la rave de Lieuron (Ille-et-Vilaine), qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
Ils étaient nombreux notamment au départ de la manifestation de Nantes derrière des banderoles comme "nous sommes tous des organisateurs de raves" ou "L'Etat assassine: vies, cultures, libertés". La police a fait état de trois interpellations après des "jets d'artifice et de bouteilles en verre sur les policiers".
A Strasbourg de nombreux "teufeurs" faisaient partie d'un cortège de plus de 500 personnes.
A Lille aussi le défilé avait un air de technoparade, sous une neige tombant dru. Dans le cortège, Lucile Fremaux, surveillante en lycée, juge qu'"avec l'environnement qui est hyper anxiogène et les lois que nous sort le gouvernement, ça devient invivable". Timothée Carpentier, éducateur, se plaint qu'il y ait "un contrôle de plus en plus accru des gens, pas seulement des délinquants, tout le monde peut être fiché".
"Je manifeste contre ce régime qui se montre de plus en plus radical. C'est une drôle de dictature, on se demande où on va avec cette loi de sécurité... Si c'est ça le pays des droits de l'Homme et de la liberté j'ai honte d'être Français!", rapporte de son côté François, gilet jaune sur le dos, dans la manifestation parisienne.
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" ont eu lieu dans le pays.
Ces "marches des libertés" se déroulaient à l'appel de la coordination d'associations et syndicats mobilisés contre ce texte, qui restreint notamment la diffusion d'images des forces de l'ordre. Cette coordination regroupe des associations comme La Ligue des droits de l'Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
"Les enjeux sont (...) majeurs. Ils touchent au respect même de l'État de droit" et du contrôle des autorités "par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse", soulignent les associations. Elles exigent toujours le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre.
Le collectif, qui demande à être reçu par le président Emmanuel Macron, cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, et du "nouveau schéma national du maintien de l'ordre" (SNMO), régulièrement invoqué par les forces de l'ordre pour limiter la couverture médiatique des manifestations.
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation contre la proposition de loi "sécurité globale", lancée le 17 novembre, a donné lieu à plusieurs journées de manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes". La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.
burs-so-tll-hh/dlm
Nouvelle journée de manifestations contre la loi "sécurité globale" #
Ils ne désarment pas: les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion malveillante d'images de policiers, ont manifesté de nouveau samedi à Paris et dans plusieurs villes du pays.
Ces défilés ont rassemblé 34.000 personnes en France selon la police, et 200.000 selon les organisateurs, ont indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs fait état sur Twitter de "75 personnes interpellées dont 24 à Paris" et "12 policiers et gendarmes blessés".
En début de soirée, le parquet de Paris indiquait que 15 personnes étaient en gardé à vue pour trouble à la tranquillité d'autrui par agression sonore.
Dans la capitale, le cortège de 6.500 personnes selon la police, 15.000 selon les organisateurs, a défilé sous une pluie neigeuse en direction de la place de la Bastille, derrière une banderole réclamant le retrait de ce texte, scandant "police partout justice nulle part" et "état d'urgence, Etat policier, on nous empêchera pas de manifester!"
Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher "la tenue d'une rave-party à proximité de la manifestation" à Paris, a écrit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. Selon la préfecture de police, des organisateurs ont été verbalisés et se sont vu confisquer du matériel sono.
Dans plusieurs villes, les "teufeurs" de la mouvance des "free parties" ont en effet décidé de rejoindre le mouvement "pour le droit à la culture" et contre la "répression disproportionnée" lancée après la rave de Lieuron (Ille-et-Vilaine), qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
Ils étaient nombreux notamment au départ de la manifestation de Nantes derrière des banderoles comme "nous sommes tous des organisateurs de raves" ou "L'Etat assassine: vies, cultures, libertés". La police a fait état de trois interpellations après des "jets d'artifice et de bouteilles en verre sur les policiers".
A Strasbourg de nombreux "teufeurs" faisaient partie d'un cortège de plus de 500 personnes.
A Lille aussi le défilé avait un air de technoparade, sous une neige tombant dru. Dans le cortège, Lucile Fremaux, surveillante en lycée, juge qu'"avec l'environnement qui est hyper anxiogène et les lois que nous sort le gouvernement, ça devient invivable". Timothée Carpentier, éducateur, se plaint qu'il y ait "un contrôle de plus en plus accru des gens, pas seulement des délinquants, tout le monde peut être fiché".
"Je manifeste contre ce régime qui se montre de plus en plus radical. C'est une drôle de dictature, on se demande où on va avec cette loi de sécurité... Si c'est ça le pays des droits de l'Homme et de la liberté j'ai honte d'être Français!", rapporte de son côté François, gilet jaune sur le dos, dans la manifestation parisienne.
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" ont eu lieu dans le pays.
Ces "marches des libertés" se déroulaient à l'appel de la coordination d'associations et syndicats mobilisés contre ce texte, qui restreint notamment la diffusion d'images des forces de l'ordre. Cette coordination regroupe des associations comme La Ligue des droits de l'Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
"Les enjeux sont (...) majeurs. Ils touchent au respect même de l'État de droit" et du contrôle des autorités "par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse", soulignent les associations. Elles exigent toujours le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre.
Le collectif, qui demande à être reçu par le président Emmanuel Macron, cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, et du "nouveau schéma national du maintien de l'ordre" (SNMO), régulièrement invoqué par les forces de l'ordre pour limiter la couverture médiatique des manifestations.
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation contre la proposition de loi "sécurité globale", lancée le 17 novembre, a donné lieu à plusieurs journées de manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes". La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.
burs-so-tll-hh/dlm
France/police: des milliers de manifestants contre la loi "sécurité globale" #
Ils ne désarment pas : les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion malveillante d'images de policiers en intervention, ont de nouveau manifesté samedi à Paris et dans plusieurs villes françaises.
Dans la capitale, un cortège de plusieurs milliers de personnes a défilé sous une pluie neigeuse en direction de la place de la Bastille, derrière une banderole réclamant le retrait de ce texte, scandant "police partout, justice nulle part" et "état d'urgence, Etat policier, on nous empêchera pas de manifester!".
Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher la tenue d'une rave party non déclarée à proximité de la manifestation, selon la préfecture de police de Paris.
Dans plusieurs villes, des fêtards de la mouvance des "free parties" avaient décidé de rejoindre le mouvement, pour dénoncer la "répression disproportionnée" lancée après une rave à Lieuron (Bretagne) qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
Ils étaient nombreux notamment à Nantes derrière des banderoles comme "nous sommes tous des organisateurs de raves" ou "L'Etat assassin: vies, cultures, libertés".
Dans toute la France, ces manifestations ont rassemblé 34.000 personnes selon la police, et 200.000 selon les organisateurs, ont indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs fait état de "75 personnes interpellées dont 24 à Paris" et "12 policiers et gendarmes blessés".
"Nos policiers et nos gendarmes ont été une nouvelle fois au rendez-vous pour encadrer les manifestations et interpeller systématiquement ceux qui étaient venus pour casser", a-t-il commenté.
A Paris, la police a compté 6.500 manifestants, contre 15.000 selon les organisateurs.
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" étaient prévus dans le pays.
Ces "marches des libertés" se déroulaient à l'appel d'une coordination qui regroupe des associations comme La Ligue des droits de l'Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
"Les enjeux sont (...) majeurs. Ils touchent au respect même de l'Etat de droit" et du contrôle des autorités "par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse", estiment les associations, qui ajoutent que "les mesures de surveillance de la population doivent demeurer l'exception".
Elles exigent le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre.
Le collectif cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre.
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation lancée le 17 novembre a donné lieu à plusieurs manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes" et ponctuées, en particulier à Paris, de heurts avec les forces de l'ordre. La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.
burs-so/fka/hba
Loi sécurité: 34.000 manifestants selon la police, 200.000 selon les organisateurs #
Les manifestations de samedi contre la proposition de loi "sécurité globale" ont rassemblé 34.000 personnes en France selon la police, et 200.000 selon les organisateurs, ont indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs fait état de "75 personnes interpellées dont 24 à Paris" et "12 policiers et gendarmes blessés".
"Nos policiers et nos gendarmes ont été une nouvelle fois au rendez-vous pour encadrer les manifestations et interpeller systématiquement ceux qui étaient venus pour casser", a-t-il affirmé.
A Paris, la police a compté 6.500 manifestants, contre 15.000 selon les organisateurs.
"Des rassemblements non déclarés avec des camions sonos sont venus rejoindre la manifestation" déclarée, aboutissant à la confiscation de ces camions, a indiqué une source policière à l'AFP.
"Trois à quatre camions sonos" étaient présents à proximité de la manifestation, d'après cette source, et leurs conducteurs étaient entendus en fin de journée, libres cependant.
Le SNJ-CGT a déploré cette intervention policière.
M. Darmanin "s'est félicité publiquement que la police ait empêché une rave-party, mais il n'y a jamais eu de rave-party. Il y avait des militants du monde de la fête qui s'étaient joints à cette manifestation déclarée", a affirmé à l'AFP le secrétaire de ce syndicat de journalistes, Emmanuel Vire.
"Ces gens faisaient partie de la manifestation, qui était conforme à ce que nous avions déclaré à la préfecture de police (...) Ils avaient préparé des banderoles pour manifester. C'est dans le sujet de cette mobilisation", a-t-il souligné.
Les manifestants protestaient contre une proposition de loi déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, et qui doit être examinée en mars au Sénat.
Ils exigent le retrait de plusieurs dispositions controversées, surtout l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre, mais aussi les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, et du "nouveau schéma national du maintien de l'ordre" (SNMO).
tll-hh/rh/dch
Loi sécurité: 34.000 manifestants selon la police, 200.000 selon les organisateurs #
Les manifestations de samedi contre la proposition de loi "sécurité globale" ont rassemblé 34.000 personnes en France selon la police, et 200.000 selon les organisateurs, ont indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT.
Le ministère a fait par ailleurs état de 24 interpellations à Paris, tandis que la préfecture du Rhône en a annoncé sept à Lyon, et celle de Loire-Atlantique trois à Nantes.
hh/rh/dch
France/police: des milliers de manifestants contre la loi "sécurité globale" #
Ils ne désarment pas : les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion malveillante d'images de policiers en intervention, ont de nouveau manifesté samedi à Paris et dans plusieurs villes françaises.
Dans la capitale, un cortège de plusieurs milliers de personnes a défilé sous une pluie neigeuse en direction de la place de la Bastille, derrière une banderole réclamant le retrait de ce texte, scandant "police partout, justice nulle part" et "état d'urgence, Etat policier, on nous empêchera pas de manifester!".
Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher la tenue d'une rave party non déclarée à proximité de la manifestation, selon la préfecture de police de Paris.
Dans plusieurs villes, des fêtards de la mouvance des "free parties" avaient décidé de rejoindre le mouvement, pour dénoncer la "répression disproportionnée" lancée après une rave à Lieuron (Bretagne) qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
Ils étaient nombreux notamment à Nantes derrière des banderoles comme "nous sommes tous des organisateurs de raves" ou "L'Etat assassin: vies, cultures, libertés".
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" étaient prévus dans le pays.
Ces "marches des libertés" se déroulent à l'appel d'une coordination qui regroupe des associations comme La Ligue des droits de l'Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
"Les enjeux sont (...) majeurs. Ils touchent au respect même de l'Etat de droit" et du contrôle des autorités "par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse", estiment les associations, qui ajoutent que "les mesures de surveillance de la population doivent demeurer l'exception".
Elles exigent le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre.
Le collectif cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre.
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation lancée le 17 novembre a donné lieu à plusieurs manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes" et ponctuées, en particulier à Paris, de heurts avec les forces de l'ordre. La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.
burs-so/fka/hba
Nouvelle journée de manifestations contre la loi "sécurité globale" #
Ils ne désarment pas : les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion malveillante d'images de policiers, ont manifesté de nouveau samedi à Paris et dans plusieurs villes du pays.
Dans la capitale, un cortège de quelques milliers de personnes a défilé sous une pluie neigeuse en direction de la place de la Bastille, derrière une banderole réclamant le retrait de ce texte, scandant "police partout justice nulle part" et "état d'urgence, Etat policier, on nous empêchera pas de manifester!"
Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher "la tenue d'une rave-party à proximité de la manifestation" à Paris, a écrit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. Selon la préfecture de police, des organisateurs ont été verbalisés et se sont vu confisquer du matériel sono.
Dans plusieurs villes, les "teufeurs" de la mouvance des "free parties" ont en effet décidé de rejoindre le mouvement "pour le droit à la culture" et contre la "répression disproportionnée" lancée après la rave de Lieuron (Ille-et-Vilaine) qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
Ils étaient nombreux notamment au départ de la manifestation de Nantes derrière des banderoles comme "nous sommes tous des organisateurs de raves" ou "L'Etat assassine: vies, cultures, libertés". La police a fait état de trois interpellations après des "jets d'artifice et de bouteilles en verre sur les policiers".
A Strasbourg de nombreux "teufeurs" faisaient partie d'un cortège de plus de 500 personnes.
A Lille aussi le défilé avait un air de technoparade, sous une neige tombant dru. Dans le cortège, Lucile Fremaux, surveillante en lycée, juge qu'"avec l'environnement qui est hyper anxiogène et les lois que nous sort le gouvernement, ça devient invivable". Timothée Carpentier, éducateur, se plaint qu'il y ait "un contrôle de plus en plus accru des gens, pas seulement des délinquants, tout le monde peut être fiché".
"Je manifeste contre ce régime qui se montre de plus en plus radical. C'est une drôle de dictature, on se demande où on va avec cette loi de sécurité... Si c'est ça le pays des droits de l'Homme et de la liberté j'ai honte d'être Français!", rapporte de son côté François, gilet jaune sur le dos, dans la manifestation parisienne.
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" ont eu lieu dans le pays.
Ces "marches des libertés" se déroulaient à l'appel de la coordination d'associations et syndicats mobilisés contre ce texte, qui restreint notamment la diffusion d'images des forces de l'ordre. Cette coordination regroupe des associations comme La Ligue des droits de l'Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
"Les enjeux sont (...) majeurs. Ils touchent au respect même de l'État de droit" et du contrôle des autorités "par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse", soulignent les associations. Elles exigent toujours le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre.
Le collectif, qui demande à être reçu par le président Emmanuel Macron, cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, et du "nouveau schéma national du maintien de l'ordre" (SNMO), régulièrement invoqué par les forces de l'ordre pour limiter la couverture médiatique des manifestations.
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation contre la proposition de loi "sécurité globale", lancée le 17 novembre, a donné lieu à plusieurs journées de manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes". La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.
Plusieurs, à Paris notamment, ont été ponctuées de heurts avec les forces de l'ordre. Samedi, le cortège parisien a été entièrement ceint d'un cordon de CRS et gendarmes tout le long de son parcours dans le 12e arrondissement, pour prévenir tout débordement.
burs-so-hh/dch
Des habitants d'un quartier sensible de Marseille disent "Stop à la violence" #
La blessure par balles d'un jeune du quartier après un match de foot caritatif leur a servi d'électrochoc: quelque 150 habitants d'une cité de Marseille paupérisée et touchée par le trafic de drogue se sont rassemblés samedi pour dire "stop à la violence".
"Par ce rassemblement, nous, habitants et intervenants sociaux, voulons marquer notre résistance collective à cette violence, être reconnus comme des citoyens à part entière", ont expliqué les manifestants dans un texte lu à la presse.
"Nous revendiquons dignité et respect. Nous voulons tout simplement pouvoir vivre en toute tranquillité", ont-ils ajouté.
Beaucoup de femmes et de mères de famille ont participé à cette manifestation organisée au coeur de la cité de la Busserine, dans les quartiers du nord de Marseille, touchés par de nombreux actes violents liés au trafic de drogue.
Le cortège s'est rendu à pied d'un bâtiment de la cité jusqu'au stade à proximité duquel, le 1er janvier, un homme de 22 ans a été blessé par balles aux jambes et au dos après une altercation musclée, à l'issue d'un match de football organisé en soutien à la famille d'un jeune homme décédé des suites d'une maladie. Le tireur est toujours en fuite.
Devant les grilles du stade, les manifestants ont brandi symboliquement au-dessus de leur tête des feuilles de papier blanc dessinant les mots "stop violence".
"On a peur, on ne se sent pas protégé. On est pris en otage", a confié à l'AFP Saloua, une résidente qui préfère taire son nom de famille, expliquant que le couvre-feu à 18H n'empêche pas des jeunes de traîner dehors et de "faire leur loi".
"Cette violence a toujours existé mais avant, elle était moins visible", raconte Guillaume Seze, directeur du centre social Agora voisin, qui lie cette évolution au développement du trafic de drogue. "Depuis le confinement de mars, on sent plus de tension, d'agressivité avec des gens armés, au vu et au su de tous", ajoute-t-il.
En mai 2018, un commando d'une dizaine d'hommes, armés de kalachnikov, avait fait irruption dans la cité en plein jour alors que des enfants jouaient dehors. Ils avaient frappé un témoin à coups de crosse et mis en joue les policiers pendant leur fuite. La scène avait été filmée par des témoins. La piste d'un acte d'intimidation entre deux réseaux de trafiquants avait été privilégiée par les enquêteurs.
"On subit cette violence de tous les côtés", dénonce Céline Burgos, résidente à la Busserine depuis 22 ans. "Et, ce n'est pas seulement celle des réseaux qui est la plus visible. C'est aussi la violence des institutions qui nous ont abandonnés. C'est la discrimination, les plaintes que l'on ne prend pas, les ordures qui ne sont pas ramassées...", dit-elle.
Après la fusillade de 2018, la crèche du quartier a déménagé estimant que la sécurité des enfants n'était plus garantie.
"Ces quartiers ont été trop longtemps abandonnés", estime Florence Masse, candidate de la coalition de gauche du Printemps marseillais, défaite dans le secteur aux dernières municipales.
"Ce qu'il faut, c'est plus d'éducation, d'instruction. Quand la culture avance, la délinquance dégage", juge Nora Préziosi, conseillère régionale LR présente à la manifestation.
pr/iw/caz
Des habitants d'un quartier sensible de Marseille disent "Stop à la violence" #
La blessure par balles d'un jeune du quartier après un match de foot caritatif leur a servi d'électrochoc: quelque 150 habitants d'une cité de Marseille paupérisée et touchée par le trafic de drogue se sont rassemblés samedi pour dire "stop à la violence".
"Par ce rassemblement, nous, habitants et intervenants sociaux, voulons marquer notre résistance collective à cette violence, être reconnus comme des citoyens à part entière", ont expliqué les manifestants dans un texte lu à la presse.
"Nous revendiquons dignité et respect. Nous voulons tout simplement pouvoir vivre en toute tranquillité", ont-ils ajouté.
Beaucoup de femmes et de mères de famille ont participé à cette manifestation organisée au coeur de la cité de la Busserine, dans les quartiers du nord de Marseille, touchés par de nombreux actes violents liés au trafic de drogue.
Le cortège s'est rendu à pied d'un bâtiment de la cité jusqu'au stade à proximité duquel, le 1er janvier, un homme de 22 ans a été blessé par balles aux jambes et au dos après une altercation musclée, à l'issue d'un match de football organisé en soutien à la famille d'un jeune homme décédé des suites d'une maladie. Le tireur est toujours en fuite.
Devant les grilles du stade, les manifestants ont brandi symboliquement au-dessus de leur tête des feuilles de papier blanc dessinant les mots "stop violence".
"On a peur, on ne se sent pas protégé. On est pris en otage", a confié à l'AFP Saloua, une résidente qui préfère taire son nom de famille, expliquant que le couvre-feu à 18H n'empêche pas des jeunes de traîner dehors et de "faire leur loi".
"Cette violence a toujours existé mais avant, elle était moins visible", raconte Guillaume Seze, directeur du centre social Agora voisin, qui lie cette évolution au développement du trafic de drogue. "Depuis le confinement de mars, on sent plus de tension, d'agressivité avec des gens armés, au vu et au su de tous", ajoute-t-il.
pr/iw/caz
Nouvelle journée de manifestations contre la loi "sécurité globale" #
Ils ne désarment pas : les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion malveillante d'images de policiers, manifestent de nouveau samedi à Paris et dans plusieurs villes du pays.
Dans la capitale, un cortège de quelques milliers de personnes a défilé sous une pluie neigeuse en direction de la place de la Bastille, derrière une banderole réclamant le retrait de ce texte, scandant "police partout justice nulle part" et "état d'urgence Etat policier, on nous empêchera pas de manifester!".
Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher la tenue d'une rave party non déclarée à proximité de la manifestation, selon la préfecture de police de Paris, qui a déployé un important dispositif pour encadrer très strictement la manifestation. Des organisateurs ont été verbalisés et se sont vu confisquer du matériel sono, selon la même source.
Dans plusieurs villes les "teufeurs" de la mouvance des "free parties" ont en effet décidé de rejoindre le mouvement "pour le droit à la culture" et contre la "répression disproportionnée" lancée après la rave de Lieuron (Ille-et-Vilaine) qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
Ils étaient nombreux notamment au départ de la manifestation de Nantes derrière des banderoles comme "nous sommes tous des organisateurs de raves" ou "L'Etat assassin: vies, cultures, libertés".
A Lille aussi le défilé avait un air de technoparade, sous une neige tombant drue.
Dans le cortège Lucile Fremaux, surveillante dans un lycée, juge qu'"avec l'environnement qui est hyper anxiogène et les lois que nous sort le gouvernement, ça devient invivable".
Thimotée Carpentier, éducateur, se plaint qu'il y ait "un contrôle de plus en plus accru des gens, pas seulement des délinquants, tout le monde peut être fiché".
"Je manifeste contre ce régime qui se montre de plus en plus radical. C'est une drôle de dictature, on se demande où on va avec cette loi de sécurité... Si c'est ça le pays des droits de l'Homme et de la liberté j'ai honte d'être Français!", rapporte de son côté François, gilet jaune sur le dos, dans la manifestation parisienne.
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" étaient prévus dans le pays.
Ces "marches des libertés" se déroulent à l'appel de la coordination d'associations et syndicats mobilisés contre ce texte, qui restreint notamment la diffusion d'images des forces de l'ordre.
Malgré "une mobilisation sans précédent pour la défense des libertés, le gouvernement (nous) a opposé une fin de non-recevoir", regrette, dans son appel à manifester, la coordination.
Celle-ci regroupe des associations comme La Ligue des droits de l'Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
"Les enjeux sont (...) majeurs. Ils touchent au respect même de l'État de droit" et du contrôle des autorités "par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse", soulignent les associations, qui ajoutent que "les mesures de surveillance de la population doivent, elles, demeurer l'exception".
Elles exigent toujours le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre.
Le collectif, qui demande à être reçu par le président Emmanuel Macron, cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, et du "nouveau schéma national du maintien de l'ordre" (SNMO), régulièrement invoqué par les forces de l'ordre pour limiter la couverture médiatique des manifestations.
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation contre le proposition de loi "sécurité globale", lancé le 17 novembre, a donné lieu à plusieurs journées de manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes". La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.
Plusieurs, à Paris notamment, ont été ponctuées de heurts avec les forces de l'ordre.
burs-so/rh/swi
Nouvelle journée de manifestations contre la loi "sécurité globale" #
Ils ne désarment pas : les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion malveillante d'images de policiers, manifestent de nouveau samedi à Paris et dans plusieurs villes du pays.
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" sont prévus. Mais sur une bonne moitié nord du pays les protestataires feront face à une météo hostile, avec 32 départements placés en vigilance météo pour la neige et le verglas.
Ces "marches des libertés" se déroulent à l'appel de la coordination d'associations et syndicats mobilisés contre ce texte, qui restreint notamment la diffusion d'images des forces de l'ordre.
Les manifestants seront rejoints dans de nombreuses villes (Paris, Bordeaux, Lille, Nantes, Rennes...) par les "teufeurs" de la mouvance des "free parties". Celle-ci est rarement unie, mais elle fait cette fois front commun "pour le droit à la culture" et contre la "répression disproportionnée" après la rave party de Lieuron (Ille-et-Vilaine) qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
A la mi-journée, des images postées sur les réseaux sociaux témoignaient de rassemblement, parfois très limités, dans diverses localités, Bayonne, Laval, Blois, Brive, Besançon ou Clermont-Ferrand.
A Paris, la manifestation doit partir à 14H00 de la place Daumesnil pour rejoindre celle de la Bastille.
Malgré "une mobilisation sans précédent pour la défense des libertés, le gouvernement (nous) a opposé une fin de non-recevoir", regrette, dans son appel à manifester, la coordination.
Celle-ci regroupe des associations comme La Ligue des droits de l'Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
"Les enjeux sont (...) majeurs. Ils touchent au respect même de l'État de droit" et du contrôle des autorités "par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse", soulignent les associations, qui ajoutent que "les mesures de surveillance de la population doivent, elles, demeurer l'exception".
Elles exigent toujours le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre.
Le collectif, qui demande à être reçu par le président Emmanuel Macron, cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, et du "nouveau schéma national du maintien de l'ordre" (SNMO), régulièrement invoqué par les forces de l'ordre pour limiter la couverture médiatique des manifestations.
"C'est la reprise du combat", note Gérald Le Corre, un des responsables de la CGT en Seine-Maritime, qui déclare sentir venir un "vent de colère" avec l'extension du couvre-feu à 18H00 et parce que "les seules libertés" accordées le sont "à l'économie".
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation contre le projet de loi "sécurité globale", lancé le 17 novembre, a donné lieu à plusieurs journées de manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes". La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.
Plusieurs, à Paris notamment, ont été ponctuées de heurts avec les forces de l'ordre.
burs-emd-so/caz
Le journalisme engagé reprend du poil de la bête avec la grogne sociale #
De jeunes journalistes révélés sur les réseaux sociaux, souvent par leur engagement militant et leur couverture des conflits sociaux, ont fait renaître le débat sur le journalisme engagé, qui reprend du poil de la bête.
Taha Bouhafs, Remy Buisine, Gaspard Glanz, Clément Lanot ou Louis Witter sont quelques-uns des nouveaux visages du journalisme de terrain.
Tous ont pour point commun d'utiliser les réseaux sociaux comme canal de diffusion et d'avoir été propulsés sur la scène médiatique pour leur couverture des conflits sociaux et sociétaux, comme les manifestations contre la proposition de loi "Sécurité globale" prévues samedi.
Certains ont ravivé le vieux débat entre journalisme et militantisme en postant vidéos chocs et déclarations militantes assumées.
A l'image de Taha Bouhafs, journaliste pour le site d'information de gauche "Là-bas si j'y suis" et du reporter indépendant Gaspard Glanz, dont les interpellations suivies de poursuites pour "outrages" envers des policiers ont suscité la controverse.
Journaliste, journaliste militant, journaliste engagé ou simple militant... Les termes pour les qualifier font débat, leurs détracteurs les classant dans la catégorie militant.
"Le terme de militant me choque", tranche Emmanuel Poupard, premier secrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ) qui préfère le terme de "journalistes alternatifs". "L'objectivité en journalisme, ça n'existe pas, il y a toujours une ligne éditoriale, un angle selon le sujet", souligne-t-il.
Le journaliste indépendant Clément Lanot, 23 ans, s'est fixé pour ligne éditoriale de ne pas donner son avis. "J'essaie de couvrir plein de choses totalement différentes", manifestations de policiers ou de gilets jaunes, dans tous les cas, "je mets sur YouTube les interviews sans commentaire, sans coupe pour que les gens se fassent leur propre avis", explique-t-il.
Pour le numéro un du SNJ, "la profession doit continuer à s'irriguer de ces nouvelles têtes", d'autant que le nombre de journalistes professionnels ne cesse de baisser depuis 10 ans, de 37.007 actifs en 2010 à 34.571 fin 2019.
"Les journalistes alternatifs ont toujours existé sauf qu'on les a plus vus ces dernières années" depuis la loi travail de François Hollande et surtout le mouvement des gilets jaunes "parce qu'ils ont trouvé de nouveaux angles", face aux médias d'information générale et aux chaînes d'info continue à la résonance "peut-être trop gouvernementale", analyse M. Poupard.
"La mise en lumière de ces journalistes vient bousculer la profession", confirme la spécialiste des médias, Camille Laville, maitre de conférence à l'université de Nice Sophia Antipolis.
"Quand on les nomme journalistes militants, c'est toujours d'un point de vue dépréciatif, en vue de les disqualifier". "C'est parce que les faits qu'ils mettent au jour interpellent et alimentent le débat public, questionnent le pouvoir politique, que leurs compétences professionnelles sont remises en cause par certains", affirme l'universitaire.
Leurs particularités ? Un "parcours professionnel atypique", la plupart s'étant formés sur le terrain et non en école de journalisme, "ils exercent dans des médias dits +alternatifs+, de petite taille, principalement présents sur le web" et sont plus souvent précaires que leurs aînés.
"Enfin, ils ne revendiquent pas nécessairement de sentiment d'appartenance exacerbé à la communauté journalistique", ajoute la chercheuse.
Et s'ils redonnent la parole aux gens là où de nombreux médias, souvent aux "rédactions rongées à l'os", se sont éloignés de la proximité, certains peuvent buter sur la mise en place du "contradictoire, arriver à faire parler tout le monde et avoir bien conscience de leurs droits et devoirs", rapporte Emmanuel Poupard.
"Etre journaliste ça ne s'improvise pas, ça s'apprend" y compris sur le terrain, résume-t-il.
Mais l'exercice se corse au fil de manifestations de plus en plus violentes et de tensions accrues avec les forces de l'ordre.
Remy Buisine, reporter pour le média en ligne Brut, a été molesté fin novembre par des policiers lors de l'évacuation d'un camp de migrants, Clément Lanot contraint d'arrêter de filmer mi-novembre lors d'une manifestation contre la proposition de loi "Sécurité globale" et Louis Witter empêché de couvrir des démantèlements de camps de migrants dans le Nord ces dernières semaines.
Un climat délétère entretenu par les dispositions prévues dans la potentielle loi "Sécurité Globale", qui est une "véritable atteinte à la liberté de la presse" et dont "tous les experts internationaux ont souligné la non-conformité avec le droit international", souligne Mme Laville.
cgu/rh/caz
Information professionnelle : des titres d'Infopro en grève #
Les rédactions de plusieurs titres du groupe Infopro Digital, poids lourd de l'information professionnelle en France, ont organisé une grève vendredi, après une première mobilisation en décembre contre des réductions d'effectifs et la suppression du quotidien en ligne Le Journal de l'environnement.
Dans un communiqué, les rédactions du Moniteur du bâtiment et des travaux publics (hebdo de référence du BTP), de la Gazette des communes (qui cible les collectivités locales) et d'AMC (magazine architectural), titres édités par le Groupe Moniteur (filiale d'Infopro), ont annoncé cette nouvelle mobilisation.
Une première grève virtuelle ou "télégrève", du fait du télétravail, avait déjà été organisée mi-décembre au sein du Moniteur.
Ce mouvement, soutenu par la Société des journalistes de L'Usine nouvelle (une des publications phares d'Infopro) et la rédaction du Journal de l'environnement, vise notamment à protester contre des suppressions de postes, les effectifs du Groupe Moniteur étant passés selon le communiqué de 140 à 105 journalistes depuis son rachat par Infopro en 2013.
Il répond aussi à la suppression de certaines publications, dont celle annoncée en décembre du Journal de l'environnement (JDLE), quotidien en ligne fondé en 2004, tandis que L'Usine nouvelle doit passer d'une parution hebdomadaire à mensuelle.
Enfin, les grévistes dénoncent des "atteintes" aux principes déontologiques, avec une frontière entre journalisme et communication qui tendrait à s'estomper, et des conditions de travail dégradées.
Jointe par l'AFP, la direction d'Infopro a confirmé qu'une partie de la rédaction du Moniteur était en grève, à la suite du non-remplacement d'un poste de secrétaire de rédaction, qu'elle a expliqué par le contexte économique lié à la pandémie de Covid-19.
"Nous sommes impactés par le contexte actuel", notamment l'annulation des salons et autres événements professionnels, "et il est dans notre devoir de nous y adapter en poursuivant nos investissements sur la qualité et le contenu éditorial", a expliqué Isabelle André, directrice exécutive d'Infopro Digital.
Quand à la fermeture du JDLE, imminente, elle souligne que "le contexte a accéléré les choses", ce site ne comptant qu'environ 500 abonnés et perdant plus de 100.000 euros par an, avec une thématique désormais traitée dans toute la presse. "On a investi sur ce titre mais sans trouver un modèle qui fonctionne", a-t-elle assuré.
Par ailleurs, "nous respectons absolument toutes les règles déontologiques et c'est quelque chose auquel je suis très attachée", a-t-elle affirmé.
Le groupe, fondé en 2001, rappelle enfin qu'il emploie 350 journalistes et n'a pas lancé de plan social.
fpo/adm/bma
Nouvelles manifestations samedi "pour les libertés" et contre la proposition "sécurité globale" #
Prêts à manifester "tant qu'il le faudra", les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", mobilisés depuis novembre, battront à nouveau samedi le pavé dans de nombreuses villes "pour la défense des libertés".
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" sont prévus, à l'appel de la coordination d'associations et syndicats mobilisés contre ce texte, qui restreint notamment la diffusion d'images des forces de l'ordre.
Ils seront rejoints dans de nombreuses villes (Paris, Bordeaux, Lille, Nantes, Rennes...) par les "teufeurs" de la mouvance des "free parties". Celle-ci est rarement unie, mais elle fait cette fois front commun "pour le droit à la culture" et contre la "répression disproportionnée" après la rave party de Lieuron (Ille-et-Vilaine) qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
Malgré "une mobilisation sans précédent pour la défense des libertés, le gouvernement (nous) a opposé une fin de non-recevoir", regrette, dans son appel à manifester, la coordination.
Celle-ci regroupe des associations comme La Ligue des droits de l'Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
"Les enjeux sont (...) majeurs. Ils touchent au respect même de l'État de droit" et du contrôle des autorités "par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse", soulignent les associations, qui ajoutent que "les mesures de surveillance de la population doivent, elles, demeurer l'exception".
Elles exigent toujours le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24, qui pénalise la diffusion malveillante d'images des policiers
Le collectif, qui demande à être reçu par le président Emmanuel Macron, cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, et du "nouveau schéma national du maintien de l'ordre" (SNMO), régulièrement invoqué par les forces de l'ordre pour limiter la couverture médiatique des manifestations.
A Paris, la manifestation partira à 14H00 de la place Daumesnil pour rejoindre celle de la Bastille.
Des rassemblements auront aussi lieu à Rennes, Nantes, Caen, Rouen et Le Havre, ainsi qu'à Lyon, Clermont-Ferrand ou Dijon, notamment.
"C'est la reprise du combat", note Gérald Le Corre, un des responsables de la CGT en Seine-Maritime, qui déclare sentir venir un "vent de colère" avec l'extension du couvre-feu à 18H00 et parce que "les seules libertés" accordées le sont "à l'économie".
"Le gouvernement (prend) des mesures liberticides dans un contexte social et économique qui se dégrade", dénonce Stéphane Obé, secrétaire départemental de la CGT Gironde.
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation contre le projet de loi "sécurité globale", lancé le 17 novembre, a donné lieu à plusieurs journées de manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes". La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.
Plusieurs, à Paris notamment, ont été ponctuées de heurts avec les forces de l'ordre. Lors de la mobilisation du 12 décembre, le gouvernement, qui dénonce les actes de "casseurs", a notamment interpellé 150 manifestants, dont certains ont depuis porté plainte contre le préfet de police Didier Lallement pour "arrestation arbitraire".
Un "grand rassemblement" est déjà prévu samedi 30 janvier à Paris.
burs-emd/dar/jt/bma