Covid: enquête sur des dîners clandestins à Paris, l'accusateur des ministres se renie #
Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris a ouvert dimanche une enquête pénale après la diffusion d'un reportage sur de telles agapes interdites, mais un organisateur s'est finalement rétracté après avoir affirmé que des ministres y participaient.
La chaîne privée M6 avait diffusé vendredi soir un reportage tourné en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers" de la capitale française, où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
M6 avait aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante privée, où des dizaines de convives apparaissaient sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
L'un des organisateurs interviewés par M6, et présenté comme un "collectionneur", affirmait en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres."
Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, cet homme a été identifié par plusieurs médias et internautes comme Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris.
M. Chalençon, à travers un communiqué de son avocat adressé à l'AFP dimanche soir, a implicitement reconnu être cette source. Mais il a plaidé qu'il faisait seulement de "l'humour" et maniait "le sens de l'absurde", quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.
Dans une vidéo en février, il indiquait organiser dans sa résidence des "déjeuners ou dîners" avec le restaurateur Christophe Leroy. Celui-ci n'a pas répondu à l'AFP.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, "doit venir dîner prochainement", lançait aussi en février M. Chalençon.
En réponse, Gabriel Attal a fait savoir qu'il avait "découvert cet extrait ce (dimanche) soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement". "Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée", a indiqué son entourage.
M. Attal avait d'ailleurs exclu dans la journée la présence de quiconque du gouvernement à ces dîners.
Dimanche, la polémique a fait réagir Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, mais aussi les ministres dans les émissions dominicales.
Dans une de ces émissions, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait ainsi estimé: "Si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle".
Lors d'une visite d'un centre de vaccination dans le nord du pays, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."
"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. Il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. Il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
M. Darmanin a saisi la préfecture de police de Paris d'une enquête administrative.
kp-gd-sm-are/lbx/cbn/lpt
Enquête sur des dîners clandestins à Paris, l'accusateur des ministres se renie #
Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur de telles agapes interdites, alors qu'un organisateur s'est finalement rétracté après avoir affirmé anonymement que des ministres y participaient.
La chaîne privée avait diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
M6 avait aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante privée, où des dizaines de convives apparaissaient sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
L'un des organisateurs interviewés par M6, et présenté comme "collectionneur", affirmait en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres."
Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, cet homme a été identifié par plusieurs médias et internautes comme Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris.
M. Chalençon, à travers un communiqué de son avocat adressé à l'AFP dimanche soir, a implicitement reconnu être cette source. Mais il a plaidé qu'il faisait seulement de "l'humour" et maniait "le sens de l'absurde", quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.
Dans une vidéo en février, il indiquait organiser dans sa résidence des "déjeuners ou dîners" avec le restaurateur Christophe Leroy. Celui-ci n'a pas répondu à l'AFP.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, "doit venir dîner prochainement", lançait aussi en février M. Chalençon.
En réponse, Gabriel Attal a fait savoir qu'il avait "découvert cet extrait ce (dimanche) soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement". "Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée", a indiqué son entourage.
M. Attal avait d'ailleurs exclu dans la journée la présence de quiconque du gouvernement à ces dîners.
Dimanche, la polémique a fait réagir Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, mais aussi les ministres dans les émissions dominicales.
Au Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait ainsi estimé: "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle".
Lors d'une visite d'un centre de vaccination à Marcq-en-Baroeul (Nord), le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."
"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. Il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. Il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
M. Darmanin a saisi la préfecture de police de Paris d'une enquête administrative.
kp-gd-sm-are/lbx/cbn
Enquête sur des dîners clandestins à Paris, l'accusateur des ministres se renie #
Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur de telles agapes interdites, alors qu'un organisateur s'est finalement rétracté après avoir affirmé anonymement que des ministres y participaient.
La chaîne privée avait diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
M6 avait aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante privée, où des dizaines de convives apparaissaient sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
L'un des organisateurs interviewés par M6, et présenté comme "collectionneur", affirmait en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres."
Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, cet homme a été identifié par plusieurs médias et internautes comme Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris.
M. Chalençon, à travers un communiqué de son avocat adressé à l'AFP dimanche soir, a implicitement reconnu être cette source. Mais il a plaidé qu'il faisait seulement de "l'humour" et maniait "le sens de l'absurde", quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.
Dans une vidéo en février, il indiquait organiser dans sa résidence des "déjeuners ou dîners" avec le restaurateur Christophe Leroy. Celui-ci n'a pas répondu à l'AFP.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, "doit venir dîner prochainement", lançait aussi en février M. Chalençon.
En réponse, Gabriel Attal a fait savoir qu'il avait "découvert cet extrait ce (dimanche) soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement". "Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée", a indiqué son entourage.
M. Attal avait d'ailleurs exclu dans la journée la présence de quiconque du gouvernement à ces dîners.
Dimanche, la polémique a fait réagir Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, mais aussi les ministres dans les émissions dominicales.
Au Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait ainsi estimé: "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle".
Lors d'une visite d'un centre de vaccination à Marcq-en-Baroeul (Nord), le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."
"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. Il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. Il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
M. Darmanin a saisi la préfecture de police de Paris d'une enquête administrative.
kp-gd-sm-are/lbx/cbn
Dîners clandestins: l'organisateur présumé plaide "l'humour" en se reniant sur la participation de ministres #
L'avocat de Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne" mis en cause par un reportage de M6 pour l'organisation de dîners clandestins à Paris, a assuré dimanche soir à l'AFP que son client faisait seulement de l'"humour" quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.
"Pierre-Jean Chalençon, grand collectionneur des objets de Napoléon, a toujours apprécié faire de l'humour (...). C'est ainsi que quand celui-ci précise qu'il dîne avec des ministres dans des restaurants clandestins, il manie avec brio le sens de l'absurde...", a déclaré son avocat Me Jean-Luc Chetboun, dans un communiqué à l'AFP.
Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur ces dîners haut de gamme - interdits en période de pandémie - durant lequel une source anonyme assurait à la chaîne que des ministres participaient à ce genre de repas.
Par les deux phrases du communiqué de son avocat à l'AFP, M. Chalençon - déjà identifié par des médias et des internautes comme cette source - reconnaît finalement être cette personne ayant parlé en voix off déguisée à M6.
La chaîne privée avait notamment diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières, malgré l'épidémie liée au Covid-19.
Dans un entretien diffusé début février sur Youtube, M. Chalençon déclarait son intention de créer un "club des gastronomes", le "Vivienne's club", avec son "ami Christophe Leroy", où il recevrait "deux fois par mois pour déjeuner ou dîner".
Le Palais Vivienne, qu'il possède, propose "560m² de salles de réception", d'après lui. "On peut se permettre de recevoir 6-8-10 personnes dans différents salons", a-t-il ajouté.
Plusieurs membres du gouvernement ont exclu dimanche que l'un d'entre eux ait pu participer à un tel dîner.
"Je n'(y) crois pas une seule seconde", a indiqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur LCI.
Dans l'entretien diffusé fin février, Chalençon évoquait ses "amis au gouvernement", et notamment M. Attal en assurant: il "doit venir dîner prochainement".
"Gabriel Attal a découvert cet extrait ce soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement. Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée. Comme il l'a indiqué en fin d'après-midi sur LCI, il attache la plus grande importance à l'exemplarité des membres du gouvernement dans cette période", a indiqué l'entourage du porte-parole à l'AFP.
gd-are/lbx/cbn
Violences urbaines à Evreux: des gardes à vue, des renforts envoyés par Darmanin #
Cinq jeunes - quatre mineurs et un majeur - ont été placés en garde à vue à la suite d'une série de violences urbaines survenues samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux.
Les incidents ont commencé vers 22H00 pour s'achever un peu plus de deux heures plus tard, dans ce quartier considéré comme sensible. Feux de poubelles ont alterné avec des prises à partie des forces de l'ordre qui ont essuyé des tirs de mortiers d'artifice et de cocktails Molotov, selon une source proche de l'enquête.
Sur les réseaux sociaux, des appels à se rassembler avaient été lancés afin d'en découdre cette nuit-là avec les forces de l'ordre, en représailles à une interpellation survenue deux jours plus tôt, a-t-on expliqué de même source.
Ces messages ayant été repérés par la police, des renforts avaient été envoyés en prévisions vers la préfecture de l'Eure, notamment issus du département voisin des Yvelines.
Six jeunes, âgés de 12 à 20 ans, ont été rapidement interpellés, selon le parquet. Le plus jeune a été relâché dans la matinée.
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, a "condamné avec fermeté les violences inacceptables" de la nuit de samedi à dimanche au cours desquelles "quatre policiers ont été blessés". Il a annoncé l'envoi "d'un renfort exceptionnel de 73" personnes à Evreux dès cette nuit "afin de faire respecter l'ordre républicain". Ces renforts sont constitués de CRS et de policiers venus des Yvelines, a-t-on appris de source proche du dossier.
Gérald Darmanin a par ailleurs promis dans le cadre du plan de 10.000 créations de postes de policiers et de gendarmes sur le quinquennat, l'affectation en 2021 de "cinq policiers supplémentaires" dont "trois dès le mois de mai prochain".
"Ces policiers, a-t-il souligné, seront prioritairement placés sur le terrain, au contact de la population et permettront de mener davantage d'opérations, en particulier contre les trafics de stupéfiants".
Appelés vers 22H00 samedi pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice lancés par des jeunes qui tentaient d'ériger des barricades.
Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, lors de plusieurs affrontements. Une voiture a été incendiée.
Selon un communiqué de Unsa Police, "quatre (policiers) ont été blessés dont l'un avec 21 jours d'ITT".
"Nous condamnons fermement ces actes et espérons rapidement une réponse pénale à la hauteur de ces agissements", a ajouté le syndicat.
"Nous rappelons la nécessité d'un apport en effectifs conséquent et durable en réponse aux nombreux incidents constatés. L'Unsa Police restera vigilant quant aux réels moyens humain déployés et pérennes", a-t-il conclu.
sm-cor-mcl/lbx/cbn
Covid: enquête sur des dîners clandestins à Paris, la présence de ministres évoquée #
Des ministres français ont-ils participé à des dîners clandestins, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d'un reportage où une source anonyme l'affirme.
La chaîne privée M6 a diffusé vendredi soir un reportage tourné en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
La chaîne a aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Les restaurants et les bars sont fermés en France depuis fin octobre.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme un "collectionneur", affirme en voix off: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
Le procureur de la République Rémy Heitz annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé" afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
Dimanche, la polémique à ce sujet a été un moment la plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, alimenté par les propos de plusieurs ministres, interrogés dans les émissions dominicales.
La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a ainsi estimé que "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Plusieurs de ses collègues de l'exécutif ont toutefois exclu qu'un membre du gouvernement ait pu participer à ces dîners. "Je n'(y) crois pas une seule seconde", a réagi Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.
"On a un devoir d'être totalement irréprochable et exemplaire", a-t-il insisté.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a lui aussi semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle". "Je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela", a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmain a lui saisi la préfecture de police de Paris, qui a ouvert une enquête administrative.
"C'est tout à fait inacceptable", a déclaré M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. Il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. Il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
kp-gd-sm/lbx/cbn/cls/lpt
Enquête sur des dîners clandestins parisiens, avec ou sans ministres comme convives #
Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur de telles agapes interdites, auxquelles auraient pu participer des ministres, selon les affirmations d'une source anonyme à la chaîne.
La chaîne privée a diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne a aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, le restaurateur a été identifié par plusieurs médias et internautes comme étant Christophe Leroy et l'hôte comme étant Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris. "Totalement faux", a démenti ce dernier sur Twitter.
Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
Dimanche, la polémique à ce sujet a été un moment la plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, alimenté par les propos de plusieurs ministres, interrogés dans les émissions dominicales.
Au Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a ainsi estimé que "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Plusieurs de ses collègues de l'exécutif ont toutefois exclu qu'un membre du gouvernement ait pu participer à ces dîners. "Je n'(y) crois pas une seule seconde", a indiqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur LCI.
"On a un devoir d'être totalement irréprochables et exemplaires", a-t-il insisté.
Lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a lui aussi semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle". "Je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela", a-t-il ajouté.
L'affaire a pris dimanche en fin d'après-midi une tournure administrative puis judiciaire.
Saisie par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, la préfecture de police de Paris a ouvert une enquête administrative.
Lors d'une visite d'un centre de vaccination à Marcq-en-Baroeul (Nord), le locataire de Beauvau a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."
"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. Il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. Il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
kp-gd-sm/lbx/cbn
Covid: enquête sur des dîners clandestins à Paris, présence de ministres évoquée #
Des ministres français ont-ils participé à des dîners clandestins, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d'un reportage où une source anonyme l'affirme.
Le procureur de la République Rémy Heitz a "saisi ce jour la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
"Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants", a-t-on indiqué de même source.
Dans un reportage diffusé vendredi soir sur la chaîne privée M6, une source anonyme soutient que des ministres, non nommés, ont participé à des dîners clandestins de luxe à Paris, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tweeté dimanche avoir "demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners".
M6 a filmé en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux. Il s'agit du sujet le plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms.
La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a estimé que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a également déclaré qu'il "n'y a de passe-droit pour personne", ajoutant: "je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt-kp-gd/lbx/mpm/cls/sg
Incidents nocturnes à Evreux: six interpellations #
Six jeunes de 12 à 20 ans ont été interpellés à la suite d'incidents samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.
Appelés vers 22H00 pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice.
Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, a-t-on indiqué de même source, précisant que ces incidents ont pris fin entre minuit et une heure du matin.
Le plus jeune parmi les interpellés a été remis en liberté dimanche matin. Les cinq autres étaient toujours en garde à vue dimanche midi.
Dans un communiqué dimanche soir, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin "condamne très fermement les violences inacceptables qui se sont produites à Evreux cette nuit, au cours desquelles 4 policiers ont été blessés".
"Afin de faire respecter l'ordre républicain, Gérald Darmanin annonce qu'un renfort exceptionnel de 73 effectifs sera déployé ce (dimanche) soir", indique le communiqué.
"Par ailleurs, dans le cadre du plan voulu par le Président de la République de 10.000 créations de postes de policiers et gendarmes sur le quinquennat, Gérald Darmanin annonce que 5 policiers supplémentaires seront affectés en 2021 à la circonscription de sécurité publique (CSP) d'Evreux dont 3 dès le mois de mai prochain", précise le communiqué.
De son côté, le syndicat Unsa Police déplore, dans un communiqué, le fait que "quatre de nos collègues ont été blessés dont l'un avec 21 jours d'ITT".
"Nous condamnons fermement ces actes et espérons rapidement une réponse pénale a la hauteur de ces agissements", ajoute le syndicat.
"Nous rappelons la nécessité d'un apport en effectif conséquent et durable en réponse aux nombreux incidents constatés. L'Unsa Police restera vigilant quant aux réels moyens humain déployés et pérennes", ajoute le communiqué syndical.
sm-cor-mcl/mpm
600 kg de cannabis saisis à la frontière franco-espagnole #
Six cent kilos de résine de cannabis ont été saisis en début de semaine à la frontière franco-espagnole à bord d'un camion dont le chauffeur, à double nationalité ukrainienne et portugaise, a été écroué, a indiqué dimanche le parquet de Bayonne (sud-ouest de la France).
Les douanes de Hendaye ont découvert la drogue mardi soir, au péage frontalier de Biriatou, lors du contrôle d'un poids lourd qui venait d'Espagne et se rendait vers les Pays Bas, a précisé le parquet de Bayonne.
La résine de cannabis était empaquetée en ballots, au milieu de la cargaison du camion qui transportait des poteries et de la pierre de lave.
Le chauffeur, âgé d'une quarantaine d'années, a été placé en rétention douanière puis confié à la police judiciaire. A l'issue de sa garde à vue, il a été mis en examen et incarcéré samedi.
cas-pbl/mpm/lpt
France: cinq femmes interpellées, un projet d'action violente soupçonné #
Cinq femmes, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans le sud de la France et une enquête préliminaire a été ouverte pour terrorisme, a appris dimanche l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.
Ces interpellations ont été effectuées à Béziers dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente. Les quatre autres femmes - la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération - ont été interpellées parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué cette source.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête, ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier (sud) étaient visées par le projet d'action.
Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin a fait valoir que "la menace terroriste" en France était "extrêmement forte", rappelant ses consignes de vigilance accrue données aux préfets pour ce week-end de Pâques.
"Je ne sais pas encore si c'est un attentat déjoué mais des menaces graves étaient concordantes et c'est à bon droit que la DGSI (...) est intervenue", a-t-il ajouté.
D'après Le Point, les interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/sp/at/lpt
Pyrénées-Atlantiques: 600 kg de cannabis saisis à la frontière franco-espagnole #
Six cent kilos de résine de cannabis ont été saisis en début de semaine à la frontière franco-espagnole dans les Pyrénées-Atlantiques, à bord d'un camion dont le chauffeur, à double nationalité ukrainienne et portugaise, a été écroué, a indiqué dimanche le parquet.
Les douanes de Hendaye ont découvert la drogue mardi soir, au péage frontalier de Biriatou, lors du contrôle d'un poids lourd qui venait d'Espagne et se rendait vers les Pays Bas, a précisé le parquet de Bayonne.
La résine de cannabis était empaquetée en ballots, au milieu de la cargaison du camion qui transportait des poteries et de la pierre de lave.
Le chauffeur, âgé d'une quarantaine d'années, a été placé en rétention douanière puis confié à la police judiciaire. A l'issue de sa garde à vue, il a été mis en examen et incarcéré samedi.
cas-pbl/mpm
Covid: enquête à Paris sur la présence de ministres à des dîners clandestins #
Des ministres français ont-ils participé à des dîners clandestins, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d'un reportage où une source anonyme l'affirme.
Le procureur de la République Rémy Heitz a "saisi ce jour la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
"Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants", a-t-on indiqué de même source.
Dans un reportage diffusé vendredi soir sur la chaîne privée M6, une source anonyme soutient que des ministres, non nommés, ont participé à des dîners clandestins de luxe à Paris, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tweeté dimanche avoir "demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners".
M6 a filmé en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux. Il s'agit du sujet le plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms.
La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a estimé que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a également déclaré qu'il "n'y a de passe-droit pour personne", ajoutant: "je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt-kp-gd/lbx/mpm/cls/sg
Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes de la même famille, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué à l'AFP de source proche de l'enquête, en soulignant que ces personnes avaient été placées en garde à vue et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire. De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on relevé de source proche de l'enquête, en ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier étaient visées par le projet d'action.
En déplacement dans le Nord, le ministre de l'Intérieur a fait valoir que "la menace terroriste" en France était "extrêmement forte", en rappelant ses consignes de vigilance accrue données aux préfets pour ce week-end de Pâques.
"La DGSI,(...) par son travail de renseignement d'une grande efficacité sait se prémunir d'attaques le plus possible sur notre territoire national", a poursuivi Gérald Darmanin, ajoutant: "Je ne sais pas encore si c'est un attentat déjoué mais des menaces graves étaient concordantes et c'est à bon droit que la DGSI, sous mon autorité et (celle de) la justice, est intervenue".
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées aux assises en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/nm
Dîners clandestins: enquête ouverte à Paris, Schiappa pour sanctionner tout ministre qui y aurait participé #
Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après la diffusion d'un reportage de M6 sur des dîners clandestins de luxe organisés à Paris, auxquels des ministres auraient pu participer selon les affirmations d'une source anonyme de l'émission.
Le procureur de la République a "saisi ce jour la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
"Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants", a-t-on indiqué de même source.
Dans un reportage diffusé vendredi soir sur M6, une source anonyme soutient que des ministres, non nommés, ont participé à des dîners clandestins de luxe dans la capitale, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
La préfecture de police de Paris a indiqué précédemment à l'AFP avoir ouvert une enquête pour vérifier ces faits rapportés dans ce reportage.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait tweeté dimanche après-midi avoir "demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners".
Invitée du Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait auparavant estimé: "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, comme affirmé dans ce reportage de M6, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
M6 a diffusé ce reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux. Il s'agit du sujet le plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a réagi au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, en réponse à une question sur ce reportage: "il n'y a de passe-droit pour personne et je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt-kp-gd/lbx/mpm
Incidents nocturnes à Evreux: six interpellations #
Six jeunes de 12 à 20 ans ont été interpellés à la suite d'incidents samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.
Appelés vers 22H00 pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice.
Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, a-t-on indiqué de même source, précisant que ces incidents ont pris fin entre minuit et une heure du matin.
Le plus jeune parmi les interpellés a été remis en liberté dimanche matin. Les cinq autres étaient toujours en garde à vue dimanche midi.
Selon un communiqué de Unsa Police, "quatre de nos collègues ont été blessés dont l'un avec 21 jours d'ITT".
"Nous condamnons fermement ces actes et espèrons rapidement une réponse pénale a la hauteur de ces agissements", ajoute le syndicat.
"Nous rappelons la nécessité d'un apport en effectif conséquent et durable en réponse aux nombreux incidents constatés. L'Unsa Police restera vigilant quant aux réels moyens humain déployés et pérennes", ajoute le communiqué.
sm-cor-mcl/nm
Dîners clandestins: Schiappa pour sanctionner des ministres, s'ils y participaient #
La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a estimé dimanche que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, comme affirmé dans un reportage de M6, "il faut qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
La préfecture de police de Paris a ensuite indiqué à l'AFP avoir ouvert une enquête pour vérifier les faits rapportés dans ce reportage, à la demande du ministre de l'Intérieur.
Invitée du Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, Mme Schiappa réagissait à un reportage de M6 assurant que des ministres, non nommés, avaient participé à des dîners clandestins de luxe dans la capitale, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
"Si des ministres ou des députés ont enfreint les règles, il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme importe quel citoyen", a répondu Mme Schiappa comme on l'interrogeait sur ce reportage.
"A la suite du reportage de M6, j'ai demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners", a tweeté Gérald Darmanin en milieu d'après-midi.
M6 a diffusé un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux, notamment sous le mot dièse #OnVeutLesNoms, sur Twitter.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a réagi au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, en réponse à une question sur ce reportage: "il n'y a de passe-droit pour personne et je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt-kp/lbx/nm
Dîners clandestins: Schiappa pour sanctionner des ministres, s'ils y participaient #
La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a estimé dimanche que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins de luxe à Paris, comme l'affirme M6, "il faut qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
Invitée du Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, Mme Schiappa réagissait à un reportage de M6 assurant que des ministres, non nommés, avaient participé à des dîners clandestins de luxe dans la capitale, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
"Si des ministres ou des députés ont enfreint les règles, il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme importe quel citoyen", a répondu Mme Schiappa.
M6 a diffusé un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté par la chaîne comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrière.
La chaîne s'est aussi procurée des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. L'un des organisateurs interviewés, présenté comme un "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a réagi au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, en réponse à une question sur ce reportage: "il n'y a de passe-droit pour personne et je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt/lbx/mpm
France: cinq femmes interpellées, dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers dans le sud de la France, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vues venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente. Les quatre autres femmes -la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, dont au moins une est mineure- ont été interpellées parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué cette source.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on relevé de source proche de l'enquête, en ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier (sud) étaient visées par le projet d'action.
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/sp/at
Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que ces personnes avaient été placées en garde à vue et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire. De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on relevé de source proche de l'enquête, en ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier étaient visées par le projet d'action.
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées aux assises en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/nm
France: l'homme d'affaires Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage #
Frappés, ligotés et cambriolés : l'homme d'affaires français Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison, avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Le couple a été surpris dans son sommeil vers minuit et demi, dans sa demeure de Combs-la-Ville, en région parisienne, par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés.
L'homme d'affaires de 78 ans, ancien député et ancien ministre, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a reçu "un coup de matraque sur la tête" mais ni lui ni son épouse n'ont été hospitalisés, a déclaré à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, ajoutant que des bijoux avaient été dérobés.
L'épouse de Bernard Tapie, Dominique, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte, selon une source proche de l'enquête. Elle a été transportée à l'hôpital pour consultation.
"Elle a reçu plusieurs coups mais elle va bien", a déclaré à l'AFP le petit-fils de l'homme d'affaires, Rodolphe Tapie.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a-t-il poursuivi.
Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV le maire de la ville, Guy Geoffroy, qui a vu le couple après l'agression.
Entrés par une fenêtre du premier étage dans la propriété de Bernard Tapie, "Le Moulin du Breuil", à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris, les cambrioleurs ont dérobé deux montres, dont une Rolex, des boucles d'oreilles, des bracelets et une bague, selon une source proche de l'enquête.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, Bernard Tapie s'est d'abord spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté. Ce passionné de sport rachète en 1986 le club de football de l'Olympique de Marseille.
Puis en 1990, il rachètera le géant allemand Adidas, point de départ d'un conflit avec son banquier historique, le Crédit Lyonnais.
Mettant à profit sa notoriété, il se lance ensuite avec succès en politique, devenant député et même, en 1992, un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence du socialiste François Mitterrand.
Ce touche à tout, au parcours singulier, est devenu en France le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode d'un match de football truqué entre Valenciennes et Marseille, en 1993. Il a été condamné en 1995 à de la prison ferme dans cette affaire.
Il enchaînera les déboires judiciaires, multipliant les condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", cinq mois de prison et la perte de ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il se reconvertit comme acteur et animateur de radio et télévision. Fin 2012, il rachète les derniers titres du groupe Hersant, dont le journal "La Provence", devenant ainsi patron de presse.
Il doit comparaître en appel en mai devant la justice française pour "escroquerie" dans une affaire d'arbitrage controversé en 2008 qui lui avait octroyé 403 millions d'euros pour solder un vieux litige avec la banque Crédit Lyonnais lors de la revente d'Adidas. Ce procès a été reporté l'automne dernier en raison de son état de santé.
Le palais de l'Elysée a indiqué dimanche que le président Emmanuel Macron avait appelé Bernard Tapie. Une enquête a été ouverte pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé une source proche de l'enquête.
sm-jp-alv-ep-sab/lbx/nm/fio/sg
Incidents nocturnes à Evreux: six interpellations #
Six jeunes de 12 à 20 ans ont été interpellés à la suite d'incidents samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.
Appelés vers 22H00 pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice.
Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, a-t-on indiqué de même source, précisant que ces incidents ont pris fin entre minuit et une heure du matin.
Le plus jeune parmi les interpellés a été remis en liberté dimanche matin. Les cinq autres étaient toujours en garde à vue dimanche midi.
sm-mcl/nm
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage #
Frappés, ligotés et cambriolés : Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison de Seine-et-Marne avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Vers minuit et demi, à Combs-la-Ville, le couple a été surpris dans son sommeil par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, a relaté à l'AFP une source proche de l'enquête.
L'homme d'affaires de 78 ans, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a notamment reçu "un coup de matraque sur la tête" mais les deux victimes n'ont pas été hospitalisées, a précisé à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, qui a ajouté que des bijoux avaient été dérobés.
L'épouse de Bernard Tapie, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte, selon la source proche de l'enquête. Elle a été transportée à l'hôpital pour consultation.
"Elle a reçu plusieurs coups mais elle va bien", a déclaré à l'AFP le petit-fils de l'ancien député et ex-ministre de la Ville, Rodolphe Tapie.
"Toute ma famille les a rejoints sur place, ils sont bien entourés", a-t-il ajouté.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a-t-il poursuivi.
Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV le maire LR de la ville, Guy Geoffroy, qui a vu le couple après l'agression.
L'épouse de Bernard Tapie "a pris pas mal de coups, son visage en porte les traces", a rapporté le maire, qualifiant d'"impensable et honteuse" cette agression. "Bernard Tapie est un petit peu fatigué par la maladie et les traitements subis", a-t-il ajouté.
"Ils sont en état de choc, mais c'est du solide les Tapie", a lancé M. Geoffroy, qui connaît depuis 20 ans l'homme d'affaires qui possède une demeure à Combs-la-Ville, "Le moulin du Breuil", à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris.
Entrés par une fenêtre du premier étage, sans éveiller l'attention des gardiens, les cambrioleurs ont dérobé deux montres, dont une Rolex, des boucles d'oreilles, des bracelets et une bague, selon une source proche de l'enquête.
L'Elysée a indiqué que le président Emmanuel Macron avait appelé Bernard Tapie.
La police judiciaire de Versailles a été saisie de cette enquête pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé à l'AFP une autre source proche de l'enquête.
A l'automne, le procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de l'état de santé de Bernard Tapie, sa maladie ayant "très gravement progressé".
Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, "Nanard" est cependant devenu le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode du match truqué Valenciennes-Marseille, en 1993.
Dès la trentaine, il s'était spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté.
Après avoir acquis l'Olympique de Marseille en 1986, il avait racheté en 1990 le géant allemand Adidas, point de départ du conflit avec son banquier historique, le Crédit Lyonnais. Il s'était ensuite lancé avec succès en politique, devenant même en 1992 un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence de François Mitterrand.
A partir de 1993 et l'affaire de corruption du match VA-OM, il a cependant enchaîné les affaires, ce qui s'est soldé par plusieurs condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", une incarcération de cinq mois et la perte de tous ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il s'était reconverti comme acteur et animateur de radio et télévision et comédien. Fin 2012, en mettant la main sur les derniers titres du groupe Hersant, dont "La Provence", il avait endossé un nouvel habit, celui de patron de presse.
sm-jp-alv-ep-sab/lbx/nm
France: interpellation de cinq femmes, dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dans le sud de la France, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vues venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente. Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, dont au moins une est mineure, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué cette source.
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/sp/at
Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vue venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué la source judiciaire.
De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées aux assises en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/sp
France: interpellation de cinq femmes, dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dans le sud de la France, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)sur la base d'éléments laissant craindre une action violence, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vues venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente, les autres l'ayant été parce qu'elles étaient présentes au domicile.
gd-sm/lbx/at/jhd
Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vue venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel. Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente, les autres l'ayant été parce qu'elles étaient présentes au domicile.
gd-sm/lbx/sp
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage dans leur maison #
Frappés, ligotés et cambriolés : l'homme d'affaires français Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Vers minuit et demi, à Combs-la-Ville, en région parisienne, le couple a été surpris dans son sommeil par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires, qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, a relaté à l'AFP une source proche de l'enquête.
L'homme d'affaires de 78 ans a notamment reçu "un coup de matraque sur la tête", mais les deux victimes n'ont pas été hospitalisées, a précisé à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, qui a ajouté que des bijoux avaient été dérobés.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené (à l'hôpital), il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a déclaré le petit-fils de l'homme d'affaires, Rodolphe Tapie.
Bernard Tapie souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage. A l'automne, son procès en appel pour escroquerie dans l'affaire du Crédit Lyonnais avait été renvoyé en raison de son état de santé.
Il y a trois semaines, en région parisienne, deux joueurs vedettes du club de football Paris St-Germain, l'Argentin Angel Di Maria et le Brésilien Marquinhos, avaient été visés par des cambriolages un dimanche soir, dont l'un avec violences.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, Tapie est cependant devenu le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode du match truqué Valenciennes-Marseille, en 1993.
Il s'est d'abord spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté. Ce passionné de sport rachète aussi en 1986 le club de football de l'Olympique de Marseille.
Mettant à profit sa notoriété, il se lance ensuite avec succès en politique, devenant député et même, en 1992, un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence de François Mitterrand.
A partir de 1993 et l'affaire du match truqué, il enchaîne les affaires, qui lui valent plusieurs condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", cinq mois de prison et la perte de ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il se reconvertit comme acteur et animateur de radio et télévision. Fin 2012, il rachète les derniers titres du groupe Hersant, dont "La Provence", devenant ainsi patron de presse.
sm-jp-alv-sab/lbx/sp/ia
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage dans leur maison #
Frappés, ligotés et cambriolés : l'homme d'affaires français Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Vers minuit et demi, à Combs-la-Ville, en région parisienne, le couple a été surpris dans son sommeil par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires, qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, a relaté à l'AFP une source proche de l'enquête.
L'homme d'affaires de 78 ans a notamment reçu "un coup de matraque sur la tête", mais les deux victimes n'ont pas été hospitalisées, a précisé à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, qui a ajouté que des bijoux avaient été dérobés.
L'épouse de Bernard Tapie, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte, selon la source proche de l'enquête. Elle a été transportée à l'hôpital pour consultation.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a déclaré le petit-fils de l'homme d'affaires, Rodolphe Tapie.
Bernard Tapie souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage.
A l'automne, son procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de son état de santé.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, Tapie est cependant devenu le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode du match truqué Valenciennes-Marseille, en 1993.
Dès la trentaine, il s'était spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté. Il avait ainsi racheté en 1990 le géant allemand Adidas, point de départ du conflit avec son banquier historique, le Crédit Lyonnais.
Ce passionné de sport avait aussi racheté en 1986 le célèbre club de football de l'Olympique de Marseille.
Mettant à profit sa notoriété, il s'était ensuite lancé avec succès en politique, devenant député et même, en 1992, un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence de François Mitterrand.
A partir de 1993 et l'affaire du match truqué, il a cependant enchaîné les affaires, ce qui s'est soldé par plusieurs condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", une incarcération de cinq mois et la perte de tous ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il s'était reconverti comme acteur et animateur de radio et télévision. Fin 2012, en mettant la main sur les derniers titres du groupe Hersant, dont "La Provence", il avait endossé un nouvel habit: celui de patron de presse.
Il y a trois semaines, en région parisienne, deux joueurs vedettes du club de football Paris St-Germain, l'Argentin Angel Di Maria et le Brésilien Marquinhos, avaient été visés par des cambriolages un dimanche soir, dont l'un avec violences.
sm-jp-alv-sab/lbx/sp/ia
Une fête clandestine de 150 personnes interrompue par les gendarmes près d'Aix-en-Provence #
Environ 150 personnes rassemblées pour une fête clandestine dans un hangar désaffecté de Fuveau (Bouches-du-Rhône), près d'Aix-en-Provence, ont été interrompues et certaines verbalisées samedi soir, à la veille d'un nouveau confinement national, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les gendarmes ont été prévenus en début de soirée, vers 19H00, par des riverains, alertés par une circulation anormale de véhicules vers un bâtiment désaffecté et squatté depuis plusieurs mois.
"A l'arrivée de la patrouille, un volume de 150 personnes était estimé sur les lieux", ajoute la gendarmerie.
Les gendarmes ont bouclé la zone pour interdire l'accès du site aux nouveaux véhicules qui affluaient, et ont verbalisé une quinzaine de personnes "pour non-respect du couvre-feu".
Ensuite, l'électricité sur le site, "assurée par des branchements illégaux", a été coupée par les forces de l'ordre vers 00h30.
"Les fêtards ont passé la nuit dans leurs véhicules ou dans des tentes de fortune installés sur un champ à l'extérieur", a précisé la gendarmerie à l'AFP.
Dimanche matin, les trois accès au site continuaient de faire l'objet de contrôle, les gendarmes étant appuyés par une équipe cynophile de détection de stupéfiants. En fin de matinée dimanche, "plusieurs dizaines d'infraction" aux règles sanitaires ont été relevées.
sm-jp/rhl
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage dans leur maison #
Frappés, ligotés et cambriolés : Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison de Seine-et-Marne avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Vers minuit et demi, à Combs-la-Ville, le couple a été surpris dans son sommeil par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires, qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, a relaté à l'AFP une source proche de l'enquête.
L'homme d'affaires de 78 ans a notamment reçu "un coup de matraque sur la tête", mais les deux victimes n'ont pas été hospitalisées, a précisé à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, qui a ajouté que des bijoux avaient été dérobés.
L'épouse de Bernard Tapie, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte, selon la source proche de l'enquête. Elle a été transportée à l'hôpital pour consultation.
"Dominique a été accompagnée par le Samu aux urgences de Fontainebleau, d'où elle devrait sortir ce matin. Elle a reçu plusieurs coups mais elle va bien", a déclaré à l'AFP le petit-fils de l'ancien député et ex-ministre de la Ville, Rodolphe Tapie.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué. Il était assis sur une chaise, il a reçu un coup de matraque", a-t-il ajouté.
Selon Rodolphe Tapie, quatre agresseurs ont pénétré chez ses grands-parents.
Entrés par une fenêtre du premier étage, ils ont dérobé deux montres, dont une Rolex, des boucles d'oreilles, des bracelets et une bague, selon une source proche de l'enquête.
La Police judiciaire de Versailles a été saisie de cette enquête pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé à l'AFP une autre source proche de l'enquête.
Bernard Tapie souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage.
A l'automne, son procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de son état de santé, sa maladie ayant "très gravement progressé".
Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, "Nanard" est cependant devenu le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode du match truqué Valenciennes-Marseille, en 1993.
Dès la trentaine, il s'était spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté. Il avait ainsi racheté en 1990 le géant allemand Adidas, point de départ du conflit avec son banquier historique, le Crédit Lyonnais.
Ce passionné de sport est aussi connu en France pour avoir racheté en 1986 le célèbre club de foot de l'Olympique de Marseille.
Mettant à profit sa notoriété, il s'était ensuite lancé avec succès en politique, devenant même en 1992 un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence de François Mitterrand.
A partir de 1993 et l'affaire de corruption du match VA-OM, il a cependant enchaîné les affaires, ce qui s'est soldé par plusieurs condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", une incarcération de cinq mois et la perte de tous ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il s'était reconverti comme acteur et animateur de radio et télévision. Fin 2012, en mettant la main sur les derniers titres du groupe Hersant, dont "La Provence", il avait endossé un nouvel habit: celui de patron de presse.
Il y a trois semaines, en région parisienne, deux joueurs vedettes du Paris SG, l'Argentin Angel Di Maria et le Brésilien Marquinhos, avaient été visés par des cambriolages un dimanche soir.
Le 14 mars, des bijoux et des montres avaient été dérobés, sans violence, au domicile de Di Maria alors que lui-même disputait un match.
L'autre cambriolage - "avec violences" de source proche de l'enquête - avait eu lieu le même soir chez des membres de la famille de Marquinhos.
sm-jp-alv-sab/lbx/sp
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage à leur domicile #
Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche lors d'un cambriolage à leur domicile en région parisienne, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Ils dormaient lorsque que quatre personnes se sont introduites par effraction, vers minuit et demi, à leur domicile, à Combs-la-Ville en Seine-et-Marne, et les ont frappés et ligotés avant de repartir avec leur butin, a-t-on ajouté
Mme Tapie est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte. L'épouse de Bernard Tapie, légèrement blessée, a été transportée à l'hôpital. L'homme d'affaires, ancien ministre de la Ville et député, a de son côté refusé d'être conduit à l'hôpital.
Le montant du butin n'a pas été communiqué.
La PJ de Versailles a été saisie de cette enquête pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé à l'AFP une autre source proche de l'enquête.
sm-sab/lbx/sp
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage à leur domicile #
Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche lors d'un cambriolage à leur domicile en région parisienne, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Ils dormaient lorsque que quatre personnes se sont introduites par effraction à leur domicile, à Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, et les ont frappés et ligotés avant de repartir avec leur butin, a-t-on ajouté.
sm/lbx/sp
France: Quatre blessés dans l'attaque d'un local kurde, les "Loups gris" turcs accusés #
Quatre hommes d'origine kurde ont été attaqués samedi en France à coups de barre de fer dans un local associatif de Lyon (centre-est), au cours d'une action que les victimes imputent au groupe ultranationaliste turc des Loups Gris.
"Il y a eu vers 14H30 une intrusion d'au moins une dizaine de personnes dans un local kurde du 7e arrondissement de Lyon. Il y a pas mal de dégradations et quatre blessés légers", a indiqué la police.
A l'arrivée des forces de l'ordre, les agresseurs avaient quitté les lieux.
"Il y a eu une rixe entre deux bandes qui a occasionné le transport de quatre blessés en urgence relative vers les centres hospitaliers voisins", ont pour leur affirmé les pompiers.
"Les victimes, des hommes âgés d'entre 30 et 45 ans environ, ont été blessés à l'arme blanche, avec des battes et des barres de fer", a déclaré cette même source.
Dans un communiqué, le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) affirme que "les Loups gris vêtus de cagoules, (et équipés) de battes de baseball et d'armes blanches, ont attaqué avec la plus grande violence notre association de Lyon et passé à tabac ses membres. Quatre Kurdes se trouvant dans l'association ont été blessés jusqu'au sang par les dangereux nervis d'Erdogan".
Les Loups Gris, un groupe ultranationaliste turc réputé proche du président Recep Tayyip Erdogan, ont été dissous en novembre par le ministère français de l'Intérieur après avoir été pointés du doigt lors d'incidents avec la diaspora arménienne près de Lyon.
L'association dont les membres ont été visés samedi avait déjà dénoncé il y deux semaines des menaces et des inscriptions attribuées aux Loups gris sur la porte de son local.
Les initiales du parti ultra nationaliste turc MHP ainsi que les lettre RTE (pour Recep Tayyip Erdogan), avaient été taguées.
rs-ari/fga/mpm/lpt
Vesoul: deux pompiers pyromanes en garde à vue #
Deux pompiers volontaires ont été placés en garde à vue vendredi, soupçonnés d'avoir volontairement mis le feu à treize bâtiments agricoles dans l'agglomération de Vesoul, a-t-on appris samedi auprès du parquet.
Après douze incendies de bâtiments agricoles depuis août 2020, "des éléments ont permis aux enquêteurs de la brigade de recherche de Vesoul d'identifier un suspect qui a été placé sous surveillance", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic.
Les enquêteurs ont ainsi pu, vendredi vers 17H00, "assister en flagrant délit à l'incendie d'un hangar agricole contenant une quarantaine de bottes de paille à Charmoille", a-t-il poursuivi.
Dans la foulée, les deux auteurs ont été interpellés... à la caserne de pompiers de Vesoul. Il s'agit de deux pompiers volontaires de 19 et 20 ans, dans le véhicule desquels ont été retrouvés des jerricans et des briquets.
Leur garde à vue a été prolongée samedi soir et ils seront présentés dimanche à un juge d'instruction "en vue de leur mise en examen pour dégradation volontaire commis avec un moyen dangereux", délit passible de dix ans d'emprisonnement, a indiqué Emmanuel Dupic. Le parquet de Vesoul demandera leur placement en détention provisoire.
"Ces incendies volontaires ont créé une émotion très forte dans le monde agricole avec d'importantes conséquences" et la découverte des présumés auteurs "a crée un émoi très important chez les sapeur pompiers qui se sentent trahis", a souligné le procureur de la République.
as-maj/cbn
Quatre blessés après l'attaque contre un local kurde à Lyon, les Loups gris accusés #
Quatre hommes d'origine kurde ont été attaqués samedi après-midi à coups de barre de fer dans un local associatif du centre-ville de Lyon, au cours d'une action que les victimes imputent au groupe ultranationaliste turc des Loups Gris.
"Il y a eu vers 14H30 une intrusion d'au moins une dizaine de personnes dans un local kurde du 7e arrondissement de Lyon. Il y a pas mal de dégradations et quatre blessés légers", a indiqué la police.
A l'arrivée des forces de l'ordre, les agresseurs avaient quitté les lieux.
"Il y a eu une rixe entre deux bandes qui a occasionné le transport de quatre blessés en urgence relative vers les centres hospitaliers voisins", ont pour leur affirmé les pompiers.
"Les victimes, des hommes âgés d'entre 30 et 45 ans environ, ont été blessés à l'arme blanche, avec des battes et des barres de fer", a déclaré cette même source.
Dans un communiqué, le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) affirme que "les Loups gris vêtus de cagoules, (et équipés) de battes de baseball et d'armes blanches, ont attaqué avec la plus grande violence notre association de Lyon et passé à tabac ses membres. Quatre Kurdes se trouvant dans l'association ont été blessés jusqu'au sang par les dangereux nervis d'Erdogan".
Les Loups Gris, un groupe ultra-nationaliste turc réputé proche du président Recep Tayyip Erdogan, ont été dissous en novembre par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin après avoir été pointés du doigt lors d'incidents avec la diaspora arménienne près de Lyon.
L'association culturelle de Lyon dont les membres ont été visés avait déjà dénoncé il y deux semaines des menaces et des inscriptions attribuées aux Loups gris sur la porte de son local situé en rez-de chaussée.
Les initiales du parti ultra nationaliste turc MHP ainsi que les lettre RTE (pour Recep Tayyip Erdogan), avaient été taguées.
rs-ari/fga/mpm
Covid: Castex salue "la mobilisation de la gendarmerie" #
Le Premier ministre Jean Castex a salué samedi "la mobilisation sans faille de la gendarmerie" depuis le début de la crise sanitaire, en indiquant que "l'Etat comptait sur (son) implication dans la réussite de la campagne vaccinale", lors d'un déplacement en Dordogne.
Le chef du gouvernement s'est rendu dans la matinée à la gendarmerie de Brantôme-en-Périgord puis au Centre national d'entraînement des forces de la gendarmerie à Saint-Astier, à l'occasion du tricentenaire de la création du corps armé.
"Dans ce contexte (de pandémie), je veux saluer la mobilisation sans faille de la gendarmerie", a lancé M. Castex lors d'un discours, en prévenant qu'"au-delà du respect des règles sanitaires qui s'étendent désormais à l'ensemble du territoire, l'Etat compte sur votre implication dans la réussite de la campagne vaccinale".
"Depuis le début de l'année, 211 escortes de vaccins ont été réalisées par la gendarmerie et 11 sites de stockage sont sous votre surveillance", a-t-il ajouté, en rappelant que "c'est déjà la gendarmerie qui, lors de la Première Guerre mondiale, encadrait les premières campagnes de vaccination massive" et "était chargée de veiller aux premières mesures sanitaires opposées à l'épidémie de la grippe espagnole, il y a un siècle".
"Depuis trois siècles, dans les campagnes françaises, l'uniforme du gendarme, quel qu'ait été son aspect, garantit l'ordre parce qu'il rappelle à tous que la première fonction de l'Etat, c'est de protéger les citoyens", a encore fait valoir le Premier ministre.
Il a également cité, avec le sourire, le créateur de la gendarmerie, "Claude Le Blanc, à qui l'on doit aussi d'avoir inventé l'ancêtre de nos attestations de déplacement en temps d'épidémie".
Le chef du gouvernement s'était auparavant rendu à Périgueux dans un service de réanimation puis un centre de vaccination.
pab/reb/nm