La Teste-de-Buch: le maire interdit l'accès à la forêt sinistrée en juillet par un incendie #
Le maire de La Teste-de-Buch (Gironde) Patrick Davet (LR) a pris samedi un arrêté interdisant l'accès à la forêt dans sa commune, touchée par un important incendie en juillet qui a été déclaré "éteint" jeudi par la préfecture.
Ce feu hors norme, qui avait débuté le 12 juillet près de la dune du Pilat et contraint des milliers de personnes à quitter leur logement, sans faire de victime, avait parcouru 7.000 hectares de forêt avant d'être déclaré "fixé" le 23 juillet puis "maîtrisé" le 29 juillet.
Il a été annoncé "éteint" jeudi par la préfecture de Gironde qui avait en même temps levé l'interdiction d'accès aux massifs forestiers sinistrés par le feu cet été, maintenant toutefois des restrictions entre 14h00 et 22h00 liées à la vigilance orange pour le risque d'incendies en forêt dans le département.
Sur son site internet, la mairie de La Teste, commune touristique du Bassin d'Arcachon, assure que "le massif forestier est fragilisé et son accès reste dangereux : le sol est très chaud par endroits et il y a un important risque de chutes d'arbres ou de parties d'arbres brûlés".
D'après les termes de l'arrêté municipal, "la circulation et le stationnement des personnes et des véhicules avec ou sans moteur sont interdits sur les pistes forestières, chemins ruraux, chemins d'exploitation, pistes cyclables et autres sentiers ouverts au public dans le massif forestier de la commune sinistré par l'incendie (...)".
L'arrêté dresse une liste de personnels autorisés comme les services de sécurité et de secours, mais aussi les chasseurs "uniquement pour nourrir les animaux de la forêt".
bpe/cbn
La Garonne, malmenée par la sècheresse, sous perfusion des barrages des Pyrénées #
Des retenues d'eau exceptionnellement sollicitées dans les Pyrénées pour alimenter une Garonne qui souffre: la sécheresse frappe de plein fouet le Sud-Ouest alors que l'hydraulique prend une importance accrue dans un contexte de crise énergétique.
En contrebas de la grande paroi bétonnée du barrage du Soulcem, en Ariège, le niveau d'une étendue d'eau calme est descendu 27 mètres plus bas qu'habituellement, à la même date.
1.500 m plus bas, 100 km plus au nord, l'impression est la même au coeur de Toulouse, avec une Garonne basse, d'où émergent des bancs de cailloux, témoins d'une année tout sauf humide.
"On n'a jamais connu une période aussi longue où la Garonne est aussi basse, ça n'a jamais démarré aussi tôt, et on bat des records tous les jours", affirme à l'AFP Jean-Michel Fabre, président du Syndicat mixte d'études et d'aménagement de la Garonne (Smeag).
Une situation qui a conduit l'organisme à déclencher dès début juillet le soutien d'étiage, ces lâchers d'eau en provenance de retenues situées en amont, censées maintenir un débit acceptable dans les cours d'eau.
"Habituellement, les premiers lâchers d'eau se font fin juillet, début août. Là, on a commencé le 9 juillet avec des volumes très importants", déplore l'élu.
Au plus fort de la sécheresse, 40% de l'eau qui traversait la Ville rose pouvait provenir des lâchers ordonnés par le Smeag et effectués par les gestionnaires des retenues d'eau comme EDF.
L'étiage n'est pas sans conséquence en montagne, comme au barrage du Soulcem, édifié au début des années 1980 tout près de la frontière avec la principauté d'Andorre.
"En juillet, le volume libéré depuis les lacs ariégeois (ceux gérés par EDF, NDLR) est deux fois supérieur au maximum de ce qui avait été fait par le passé", pointe Philippe Reffay, directeur eau-environnement pour la branche Sud-Ouest d'EDF Hydro.
"Chaque année, EDF Hydro réserve dans les barrages ariégeois 53 millions de mètre cube pour le soutien d'étiage de la Garonne. 70% ont déjà été libérés sur le mois et demi écoulé", souligne-t-il auprès de l'AFP.
Garantir la qualité de l'eau pour l'écosystème du bassin de la Garonne, compenser les prélèvements agricoles, assurer les activités industrielles et maintenir le niveau d'eau potable pour le million de personnes abreuvées par le fleuve: le rôle de ces étiages est multiple.
"Une autre problématique se rajoute, avec le contexte russo-ukrainien, concernant le fait d'avoir assez d'eau pour pouvoir produire de l'électricité cet hiver", explique Cécile Llovel, hydrologue à Toulouse.
"C'est la double peine, ça complique la gestion" pour les opérateurs électriques, indique-t-elle.
Avec de nombreux réacteurs nucléaires à l'arrêt pour cause de maintenance et une flambée du prix du gaz en raison de la guerre en Ukraine, les regards se tournent entre autres vers l'hydro-électricité, première énergie renouvelable en France, qui représentait 11% de la production électrique du pays en 2019.
"On a eu un hiver bon au niveau de l'enneigement, mais un printemps et un été très secs, on espère qu'il va pleuvoir", appuie Philippe Reffay, en contemplant le niveau historiquement bas de l'étang du Soulcem, surplombé par le pic du Montcalm (3.077 m), point culminant de l'Ariège.
"La place de l'hydro-électricité dans la consommation dépend des précipitations", précise M. Reffay, alors que le niveau des réserves ariégeoises d'EDF est 20% en-dessous de la moyenne des années précédentes.
"De janvier à juin on n'a eu que 150 mm de précipitations là où on en attendait 300, avec en plus une fonte des neiges très rapide", pointe Cécile Llovel.
Pour l'hydrologue, ces conditions météorologiques sont "ce vers quoi on tend de plus en plus régulièrement avec le réchauffement climatique, qui impacte d'autant plus la filière hydro-électrique".
Pour Jean-Michel Fabre, il faudra s'habituer et s'adapter à ces sécheresses toujours plus longues et intenses: "L'année qu'on vit, c'est ce qu'on nous prédisait pour 2030, 2040, voire 2050! Il faut accélérer sur tous les moyens en oeuvre pour stocker de l'eau et surtout faire évoluer notre système".
fby/ap/cbn
La Garonne, malmenée par la sècheresse, sous perfusion des barrages des Pyrénées #
Des retenues d'eau exceptionnellement sollicitées dans les Pyrénées pour alimenter une Garonne qui souffre: la sécheresse frappe de plein fouet le Sud-Ouest alors que l'hydraulique prend une importance accrue dans un contexte de crise énergétique.
En contrebas de la grande paroi bétonnée du barrage du Soulcem, en Ariège, le niveau d'une étendue d'eau calme est descendu 27 mètres plus bas qu'habituellement, à la même date.
1.500 m plus bas, 100 km plus au nord, l'impression est la même au coeur de Toulouse, avec une Garonne basse, d'où émergent des bancs de cailloux, témoins d'une année tout sauf humide.
"On n'a jamais connu une période aussi longue où la Garonne est aussi basse, ça n'a jamais démarré aussi tôt, et on bat des records tous les jours", affirme à l'AFP Jean-Michel Fabre, président du Syndicat mixte d'études et d'aménagement de la Garonne (Smeag).
Une situation qui a conduit l'organisme à déclencher dès début juillet le soutien d'étiage, ces lâchers d'eau en provenance de retenues situées en amont, censées maintenir un débit acceptable dans les cours d'eau.
"Habituellement, les premiers lâchers d'eau se font fin juillet, début août. Là, on a commencé le 9 juillet avec des volumes très importants", déplore l'élu.
Au plus fort de la sécheresse, 40% de l'eau qui traversait la Ville rose pouvait provenir des lâchers ordonnés par le Smeag et effectués par les gestionnaires des retenues d'eau comme EDF ou Enedis.
L'étiage n'est pas sans conséquence en montagne, comme au barrage du Soulcem, édifié au début des années 1980 tout près de la frontière avec la principauté d'Andorre.
"En juillet, le volume libéré depuis les lacs ariégeois (ceux gérés par EDF, NDLR) est deux fois supérieur au maximum de ce qui avait été fait par le passé", pointe Philippe Reffay, directeur eau-environnement pour la branche Sud-Ouest d'EDF Hydro.
"Chaque année, EDF Hydro réserve dans les barrages ariégeois 53 millions de mètre cube pour le soutien d'étiage de la Garonne. 70% ont déjà été libérés sur le mois et demi écoulé", souligne-t-il auprès de l'AFP.
Garantir la qualité de l'eau pour l'écosystème du bassin de la Garonne, compenser les prélèvements agricoles, assurer les activités industrielles et maintenir le niveau d'eau potable pour le million de personnes abreuvées par le fleuve: le rôle de ces étiages est multiple.
"Une autre problématique se rajoute, avec le contexte russo-ukrainien, concernant le fait d'avoir assez d'eau pour pouvoir produire de l'électricité cet hiver", explique Cécile Llovel, hydrologue à Toulouse.
"C'est la double peine, ça complique la gestion" pour les opérateurs électriques, indique-t-elle.
Avec de nombreux réacteurs nucléaires à l'arrêt pour cause de maintenance et une flambée du prix du gaz en raison de la guerre en Ukraine, les regards se tournent entre autres vers l'hydro-électricité, première énergie renouvelable en France, qui représentait 11% de la production électrique du pays en 2019.
"On a eu un hiver bon au niveau de l'enneigement, mais un printemps et un été très secs, on espère qu'il va pleuvoir", appuie Philippe Reffay, en contemplant le niveau historiquement bas de l'étang du Soulcem, surplombé par le pic du Montcalm (3.077 m), point culminant de l'Ariège.
"La place de l'hydro-électricité dans la consommation dépend des précipitations", précise M. Reffay, alors que le niveau des réserves ariégeoises d'EDF est 20% en-dessous de la moyenne des années précédentes.
"De janvier à juin on n'a eu que 150 mm de précipitations là où on en attendait 300, avec en plus une fonte des neiges très rapide", pointe Cécile Llovel.
Pour l'hydrologue, ces conditions météorologiques sont "ce vers quoi on tend de plus en plus régulièrement avec le réchauffement climatique, qui impacte d'autant plus la filière hydro-électrique".
Pour Jean-Michel Fabre, il faudra s'habituer et s'adapter à ces sécheresses toujours plus longues et intenses: "L'année qu'on vit, c'est ce qu'on nous prédisait pour 2030, 2040, voire 2050! Il faut accélérer sur tous les moyens en oeuvre pour stocker de l'eau et surtout faire évoluer notre système".
fby/ap/CBN
Après les incendies, un risque de goût "désagréable" pour le vin #
Les incendies monstres de l'été en Gironde pourraient donner au vin bordelais un goût "désagréable" de fumée, estime Pierre-Louis Teissedre, premier vice-président de l'Union des oenologues de France et professeur à l'Institut des Sciences de la Vigne et du Vin Bordeaux-Aquitaine, quelques jours avant une conférence sur le sujet près de Bordeaux.
Question: Les fumées dégagées par les incendies auront-elles des conséquences sur le millésime 2022 ?
Réponse: "Il est trop tôt pour les estimations. Il faut attendre la fin des vinifications, et surtout les résultats des analyses effectuées sur les zones touchées. Là où les fumées ont été plutôt dissipées, l'impact sera sûrement plus faible, mais pour les zones à proximité des incendies, notamment celle qui borde les Graves, le risque est certain.
Tout va dépendre du niveau de contamination des baies, et si les parcelles ont été touchées de manière hétérogène ou homogène. Si 10% d'une parcelle sont contaminés, avec une fumée faiblement concentrée en phénols volatils (molécules responsables de l'odeur de fumée, ndlr), peut-être que l'effet ne sera pas si important sur le goût du vin. La durée de contamination va aussi entrer en jeu: avec un feu assez intense et une quantité suffisante de phénols volatils qui se fixent sur la pellicule de la baie, une journée ou deux suffisent pour créer des problèmes qualitatifs.
In fine, le vin risque d'avoir tout simplement un goût de fumée. Et plus c'est intense, plus c'est un souci. Ça masque tout le reste, toutes les caractéristiques agréables du produit, comme les arômes fruités ou floraux. Et même dans des concentrations faibles, l'impact peut être relativement important. Ça peut être suffisamment désagréable pour que l'on n'ait pas envie de consommer le produit."
Q: De quelle façon ce goût de fumée se retrouve-t-il dans le vin ?
R: "La combustion du bois entraîne une pyrolyse d'un certain nombre de polymères, qui sont des éléments constitutifs du bois, et cela va notamment dégager dans l'air des phénols volatils. Les composés vont se déposer sur les raisins et être absorbés grâce à la pruine, une couche à l'extérieur de la baie possédant des corps gras, puis vont se lier à des sucres au niveau de la pellicule ou de la pulpe du raisin, et devenir inodores.
La révélation du goût de fumée se fera par l'action des enzymes au moment de la vinification, lors de la fermentation dans les deux-tiers des cas, mais aussi durant l'élevage (repos en cuve ou en fût, ndlr), de la mise en bouteille ou plus tard, pendant la dégustation. Car il ne faut pas oublier que nous avons des enzymes aussi au niveau buccal !
Et tout cela, c'est un problème. C'est un peu une bombe à retardement. On pense que notre vin est terminé, et clac ! Quelque chose apparaît."
Q: Comment lutter contre ce phénomène ?
R: "Logiquement, il faudrait bien évidemment éviter les incendies. Sinon, couvrir les vignes avec des films protecteurs, mais cela deviendrait assez compliqué. De nos jours, certains produits oenologiques commencent à être développés de façon à fixer les composés responsables de l'odeur de fumée, par exemple.
En Australie, cela fait plus de dix ans que la question se pose, comme en Californie, en Afrique du Sud ou au Chili. Dans le Bordelais, on n'avait jamais connu ça jusqu'à maintenant. On pensait être protégés. Or les risques sont assez importants. Cette année, il y a même eu des feux dans le Jura, une région connue pour son vin jaune !
Il faut aussi poursuivre la recherche, trouver des solutions préventives et curatives au niveau de la vigne et du chai pour éviter de mauvais jours, en particulier chez les vignerons qui s'efforcent de tirer une identité d'un terroir et l'authenticité d'un goût."
bla/ff/gvy
Vers une récolte "catastrophique" de pommes de terre, en recul de 20% (producteurs) #
La récolte 2022 de pommes de terre s'annonce "catastrophique", en recul "d'au moins 20% par rapport à la moyenne des vingt dernières années", conséquence de la sécheresse historique qui a frappé la France, ont annoncé vendredi les producteurs.
L'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT), qui redoute "la plus mauvaise récolte enregistrée depuis 2000", chiffre à "plus de 200 millions d'euros" les pertes pour les producteurs selon ses premières estimations, alors que débute la récolte.
L'UNPT demande "une réunion d'urgence" au ministre de l'Agriculture, pour engager dès à présent de premières mesures d'aide "qui permettront à la France de conserver son rang de premier exportateur mondial de pommes de terre".
La France a produit en 2021 environ 8 millions de tonnes de pommes de terre, pour un chiffre d'affaires de près de 4 milliards d'euros dans un secteur qui dégage un excédent commercial de plus de 500 millions d'euros.
Les producteurs évaluent les pertes à 1,5 million de tonnes, avec des pertes de rendements moyens de 20% mais qui pourraient aller jusqu'à plus de 30% voire 50% localement pour les pommes de terre non-irriguées, du fait "des chaleurs extrêmes corrélées à une forte sècheresse, qui ont littéralement stoppé le développement des tubercules".
"Sur mon exploitation, près de Compiègne (Oise), où je n'ai pas de système d'irrigation, l'impact est très fort: c'est 50% de production en moins", a déclaré à l'AFP Geoffroy d'Evry, le président de l'UNPT.
Pour garantir la pérennité économique des exploitations et assurer les plantations pour 2023/2024, l'UNPT "appelle dès à présent à la revalorisation des prix payés aux producteurs et une meilleure répartition de la valeur ajoutée notamment avec la grande distribution, à l'assouplissement contractuel des volumes engagés non livrés par les producteurs (qui se voient infliger des pénalités si les volumes livrés sont inférieurs à ceux engagés, NDLR) et à l'amorce rapide d'une réflexion sur la mise en place d'un dispositif d'aide d'Etat exceptionnel".
"Les producteurs ne prendront pas seuls la responsabilité des pertes exceptionnelles engendrées par cet épisode climatique hors norme", prévient l'UNPT.
"Il va y avoir une réévaluation des prix, mais pour éviter qu'elle soit trop importante pour le consommateur, il faut qu'il y ait une meilleure répartition dans la chaîne de la valeur", plaide M. d'Evry, soulignant qu'aujourd'hui, sur un kilogramme de pomme de terre acheté en supermarché, "20% va au producteur et 50% au distributeur".
sb/mj
France : l'incendie de La Teste-de-Buch déclaré "éteint" #
L'incendie qui a détruit près de 7.000 hectares de forêt en juillet à La Teste-de-Buch, sur le Bassin d'Arcachon (sud-ouest), a été déclaré "éteint" jeudi par la préfecture de Gironde.
Cet incendie de La Teste, qui a débuté le 12 juillet près de la dune du Pilat et contraint des milliers de personnes à quitter leur logement, a déclaré été "fixé" le 23 juillet puis "maîtrisé" le 29 juillet.
La préfecture a salué jeudi "la mobilisation des sapeurs-pompiers et de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les incendies et la surveillance des massifs sinistrés".
Cet incendie s'était déclaré le même jour que celui de Landiras, dans le Sud-Gironde, qui avait brûlé près de 13.000 hectares de forêt en juillet avant de connaître une violente reprise de feu en août ("Landiras-2"), avec 7.400 hectares supplémentaires consumés. Il n'a pas encore été déclaré "maîtrisé".
La Préfecture a par ailleurs annoncé la levée à partir de vendredi de l'interdiction d'accès aux massifs forestiers sinistrés, à l'exception de quatre communes dans lesquelles cette interdiction est maintenue.
Le département reste toutefois placé en vigilance orange pour le risque d'incendies en forêt, "compte-tenu des conditions météorologiques et de l'état de sécheresse du massif".
bpe/cbn/mm
Gironde: l'incendie de La Teste-de-Buch déclaré "éteint" #
L'incendie qui avait parcouru près de 7.000 hectares de forêt en juillet à La Teste-de-Buch, sur le Bassin d'Arcachon, a été déclaré "éteint" jeudi par la préfecture de Gironde, qui précise par ailleurs que "la situation s'améliore" dans le secteur de Landiras après la reprise de feu de la mi-août.
Cet incendie de La Teste, qui avait débuté le 12 juillet près de la dune du Pilat et contraint des milliers de personnes à quitter leur logement, avait déclaré été "fixé" le 23 juillet puis "maîtrisé" le 29 juillet.
La préfecture a salué jeudi "la mobilisation des sapeurs-pompiers et de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les incendies et la surveillance des massifs sinistrés".
Cet incendie s'était déclaré le même jour que celui de Landiras, dans le Sud-Gironde, qui avait brûlé près de 13.000 hectares de forêt en juillet avant de connaître une violente reprise de feu en août ("Landiras-2"), avec 7.400 hectares supplémentaires consumés. Il n'a pas encore été déclaré "maîtrisé".
Dans ce secteur de Landiras, "l'efficacité des opérations de noyage opérées depuis plusieurs jours a en effet permis l'extinction des foyers sur une zone allant de l'est des départementales D219 et D115, jusqu'à la commune de Landiras. Plus de 300 personnels restent mobilisés", écrit la préfecture.
Elle a par ailleurs annoncé la levée à partir de vendredi de l'interdiction d'accès aux massifs forestiers sinistrés, à l'exception de quatre communes (Belin-Beliet, Saint-Magne, Hostens et Louchats) dans lesquelles cette interdiction est maintenue.
Le département reste toutefois placé en vigilance orange pour le risque d'incendies en forêt, "compte-tenu des conditions météorologiques et de l'état de sécheresse du massif".
bpe/cbn