En Angleterre, Banksy revendique un graffiti sur les murs de la prison d'Oscar Wilde #
L'artiste urbain britannique Banksy a revendiqué jeudi sur Instagram la paternité d'un graffiti apparu sur le mur de l'ancienne prison britannique de Reading (ouest de Londres), où avait été détenu l'écrivain Oscar Wilde.
L'oeuvre montre un prisonnier s'échappant grâce à une corde faite de draps attachés ensemble et noués à une machine à écrire.
Elle a été revendiquée par l'insaisissable artiste dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, dans laquelle il s'amuse avec l'une des émissions culte de Bob Ross, où l'artiste américain maintenant décédé conseillait des techniques pour peindre à l'huile des paysages.
"Bonjour, je suis Bob Ross. Je vous souhaite la bienvenue à The Joy of Painting", peut-on entendre au début de l'extrait publié sur Instagram reprenant la vidéo originale, "Vous avez sorti tout votre matériel, prêt à faire une peinture fantastique avec moi? Bien."
L'image change, et on voit alors Banksy réaliser son oeuvre à l'aide d'un pochoir géant, avec les chaleureuses instructions de Bob Ross en fond sonore.
La prison de Reading, ville située à 70km à l'ouest de Londres, n'accueille plus de prisonniers depuis 2013. Le ministère de la Justice, propriétaire du bâtiment, doit décider ce mois-ci de sa transformation ou non en un lieu de spectacle.
Elle est surtout connue pour avoir accueilli Oscar Wilde pendant sa condamnation de deux ans aux travaux forcés, pour "grave immoralité". Son dernier poème, "La Ballade de la geôle de Reading", plaidait en faveur d'une réforme du système carcéral.
jwp-cdu/mr
Terrorisme : Londres s'inquiète des recrutements d'adolescents pendant les confinements #
Le Royaume-Uni a fait état jeudi d'une hausse "inquiétante" des arrestations d'adolescents pour des délits de nature terroriste, établissant un lien entre les confinements mis en place contre le coronavirus et le recrutement des jeunes par des organisations telles que le groupe Etat islamique.
Devant les députés, le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab a relevé une hausse de 7% en décembre sur un an du "volume des contenus terroristes en ligne" et "une augmentation inquiétante de la proportion des enfants et des adolescents qui sont maintenant arrêtés pour des délits terroristes".
Selon M. Raab, la police londonienne estime que les confinements successifs instaurés pour lutter contre l'épidémie due au coronavirus facilitent "l'accès numérique" des "terroristes" à "ceux qui sont probablement les plus réceptifs aux récits extrémistes".
Il a cité le groupe jihadiste Etat islamique (EI) qu'Il considère comme "la plus importante menace terroriste, tant au niveau national qu'à l'étranger".
La députée travailliste Lisa Nandy, chargée des Affaires étrangères pour l'opposition, s'est déclarée "profondément troublée" par la manière dont les jeunes étaient ciblés par l'EI pendant le confinement.
Le Royaume-Uni subit depuis début janvier son troisième confinement, avec fermeture des établissements scolaires, mis en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19, qui y a fait plus de 123.000 morts.
Il a subi ces dernières années plusieurs attaques revendiquées par l'Etat islamique.
cdu/gmo/bds
Entretien choc de Lady Di en 1995: la police britannique décide de ne pas lancer d'enquête #
La police britannique a annoncé jeudi qu'elle n'ouvrirait pas d'enquête sur un entretien choc accordé en 1995 par la princesse Diana à un journaliste de la BBC, accusé d'avoir falsifié des documents pour obtenir cette interview.
"À la suite d'un examen détaillé et au vu des conseils que nous avons reçus, nous avons déterminé qu'il n'était pas opportun d'ouvrir une enquête pénale sur ces allégations", a déclaré le commandant Alex Murray de la police londonienne, dans un communiqué.
L'interview réalisée pour l'émission Panorama et regardée par près de 23 millions de Britanniques, avait fait l'effet d'une bombe: la princesse, décédée deux ans plus tard dans un accident de voiture à Paris, y affirmait qu'il y avait "trois personnes" dans son mariage - en référence à la relation que Charles entretenait avec Camilla Parker Bowles - et reconnaissait avoir elle-même une liaison.
Le couple s'était séparé en 1992, avant de divorcer en 1996. Le prince Charles, héritier de la couronne, avait ensuite épousé Camilla, lors d'une discrète cérémonie civile en 2005.
Vingt-cinq ans après cette interview, le frère de Diana, Charles Spencer, a accusé le journaliste Martin Bashir d'avoir falsifié des documents pour obtenir cette interview. Il a affirmé que M. Bashir lui avait montré des relevés de compte - qui se sont avérés faux - prouvant que les services de sécurité payaient deux personnes à la Cour pour espionner sa soeur.
"Si je n'avais pas vu ces relevés, je n'aurais jamais présenté Bashir à ma soeur", a écrit M. Spencer l'an dernier dans une lettre à la BBC, en demandant des excuses pour ces méthodes "malhonnêtes".
La BBC a annoncé en novembre lancer une enquête indépendante sur cette interview, ce qui avait été salué par le prince William, fils aîné de Charles et Diana.
La police a précisé que "dans cette affaire, comme dans toute autre, si de nouvelles preuves importantes venaient à être découvertes, nous les examinerons".
pau/gmo/lch
Entretien choc de Lady Di en 1995: la police britannique décide de ne pas lancer d'enquête #
La police britannique a annoncé jeudi qu'elle n'ouvrirait pas d'enquête sur un entretien choc accordé en 1995 par la princesse Diana à un journaliste de la BBC, accusé d'avoir falsifié des documents pour obtenir cette interview.
"À la suite d'un examen détaillé et au vu des conseils que nous avons reçus, nous avons déterminé qu'il n'était pas opportun d'ouvrir une enquête pénale sur ces allégations", a déclaré le commandant Alex Murray de la police londonienne, dans un communiqué.
pau/gmo/sg