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Irlande du Nord: la police cible d'une "attaque orchestrée" lors d'une nouvelle nuit de violences #

4/4/2021, 2:55 PM
Londres, GBR

La police nord-irlandaise a déclaré dimanche avoir fait l'objet d'une "attaque orchestrée" et avoir arrêté un homme lors d'une nouvelle nuit de violences dans la province britannique, dans un contexte de tensions exacerbées après le Brexit.

"La nuit dernière, des gens sont de nouveau descendus dans les rues d'Irlande du Nord pour manifester violemment", quand 20 à 30 personnes se sont rassemblées samedi soir à Newtownabbey, dans la banlieue nord de Belfast, a déclaré un responsable de la police nord-irlandaise, Davy Beck, dans un communiqué.

"Au total, 30 cocktails Molotov ont été jetés sur la police et trois véhicules (...) ont été incendiés", a-t-il ajouté. "C'était une attaque orchestrée contre la police".

Un homme de 47 ans a été arrêté et demeurait en garde à vue dimanche.

Le responsable policier a appelé à l'arrêt des violences. "Personne ne veut retourner à la période sombre où les émeutes étaient monnaie courante dans les rues d'Irlande du Nord", a-t-il dit.

Samedi, le ministre britannique chargée de l'Irlande du Nord et la police avaient déjà appelé au calme au lendemain d'incidents violents à Londonderry (nord) et dans un quartier loyaliste de Belfast, au cours desquels plusieurs policiers ont été blessés.

Ils interviennent dans un contexte de mécontentement croissant en Irlande du Nord au sujet des conséquences du Brexit, pleinement mis en oeuvre depuis le 1er janvier.

Les unionistes, partisans du maintien dans le Royaume-Uni, rejettent le protocole négocié entre Londres et Bruxelles qui introduit des contrôles sur les marchandises arrivant en Irlande du Nord depuis la Grande-Bretagne.

Ce protocole est destiné à éviter le retour d'une frontière entre la province britannique et la République d'Irlande (membre de l'UE) qui risquerait de fragiliser la paix conclue en 1998, après trois décennies de troubles meurtriers.

Les tensions se sont aussi accrues cette semaine à la suite d'une décision controversée de ne pas poursuivre 24 membres du parti républicain Sinn Fein, dont la vice-première ministre Michelle O'Neill, pour leur participation aux funérailles d'une ancienne figure de proue de l'Armée républicaine irlandaise (IRA) en juin 2020, malgré les restrictions en place contre le coronavirus.

mpa/cls

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APR 3

Irlande du Nord: appels au calme après une manifestation qui dégénère #

4/3/2021, 2:13 PM
Londres, GBR

Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord et la police nord-irlandaise ont appelé au calme samedi, au lendemain d'une manifestation ayant dégénéré dans un quartier loyaliste de Belfast.

Huit policiers ont été blessés vendredi soir après avoir été pris pour cibles, dans le quartier de Sandy Row, dans le sud de la capitale nord-irlandaise, par des jets de plaques d'égout, de briques et d'engins incendiaires, a indiqué la police irlandaise dans un communiqué.

Sept personnes ont été arrêtées sur place, des médias évoquant jusqu'à 200 manifestants loyalistes, principalement des jeunes.

"J'appelle tous ceux qui sont impliqués de cesser immédiatement ce comportement affligeant", a déclaré dans le communiqué un responsable de la police nord-irlandaise, Simon Walls.

"Les communautés locales ne veulent pas retomber dans le passé", a-t-il ajouté, faisant allusion aux trois décennies de troubles ayant ensanglanté la province britannique. "Elles méritent de vivre dans des quartiers sûrs et paisibles".

Le ministre chargé de l'Irlande du Nord, Brandon Lewis, a également condamné ces violences, "totalement inacceptables".

"La violence n'est jamais la réponse. Elle n'a pas sa place dans la société", a-t-il ajouté sur Twitter, soutenant "pleinement" l'appel au calme de la police.

Ces incidents interviennent dans un contexte de mécontentement croissant en Irlande du Nord au sujet des conséquences du Brexit, pleinement mis en oeuvre depuis le 1er janvier.

Les unionistes, partisans du maintien dans le Royaume-Uni, rejettent le protocole négocié entre Londres et Bruxelles qui introduit des contrôles sur les marchandises arrivant en Irlande du Nord depuis la Grande-Bretagne.

Ce protocole est destiné à éviter le retour d'une frontière entre la province britannique et la République d'Irlande (membre de l'UE) qui risquerait de fragiliser la paix conclue en 1998.

Les tensions se sont aussi accrues cette semaine à la suite d'une décision controversée de ne pas poursuivre 24 membres du Sinn Fein, parti prônant la réunification avec l'Irlande, pour leur participation aux funérailles d'une ancienne figure de proue de l'Armée républicaine irlandaise (IRA) malgré les restrictions en place contre le coronavirus.

Les unionistes ont réclamé la démission de la vice-Première ministre républicaine Michelle O'Neill, qui figurait parmi les quelque 1.800 personnes, selon les médias, venues rendre un dernier hommage à Bobby Storey en juin 2020.

mpa/fio

TWITTER

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APR 3

Irlande du Nord: appels au calme après une manifestation qui dégénère #

4/3/2021, 1:55 PM
Londres, GBR

Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord et la police nord-irlandaise ont appelé au calme samedi, au lendemain d'une manifestation ayant dégénéré dans un quartier loyaliste de Belfast.

Huit policiers ont été blessés vendredi soir après avoir été pris pour cibles, dans le quartier de Sandy Row, dans le sud de la capitale nord-irlandaise, par des jets de plaques d'égout, de briques et d'engins incendiaires, a indiqué la police irlandaise dans un communiqué.

Sept personnes ont été arrêtées sur place, des médias évoquant jusqu'à 200 manifestants loyalistes, principalement des jeunes.

"J'appelle tous ceux qui sont impliqués de cesser immédiatement ce comportement affligeant", a déclaré dans le communiqué un responsable de la police nord-irlandaise, Simon Walls.

"Les communautés locales ne veulent pas retomber dans le passé", a-t-il ajouté, faisant allusion aux trois décennies de troubles ayant ensanglanté la province britannique. "Elles méritent de vivre dans des quartiers sûrs et paisibles".

Le ministre chargé de l'Irlande du Nord, Brandon Lewis, a également condamné ces violences, "totalement inacceptables".

"La violence n'est jamais la réponse. Elle n'a pas sa place dans la société", a-t-il ajouté sur Twitter, soutenant "pleinement" l'appel au calme de la police.

Ces incidents interviennent dans un contexte de mécontentement croissant en Irlande du Nord au sujet des conséquences du Brexit, pleinement mis en oeuvre depuis le 1er janvier.

Les unionistes, partisans du maintien dans le Royaume-Uni, rejettent le protocole négocié entre Londres et Bruxelles qui introduit des contrôles sur les marchandises arrivant en Irlande du Nord depuis la Grande-Bretagne.

Ce protocole est destiné à éviter le retour d'une frontière entre la province britannique et la République d'Irlande (membre de l'UE) qui risquerait de fragiliser la paix conclue en 1998.

Les tensions se sont aussi accrues cette semaine à la suite d'une décision controversée de ne pas poursuivre 24 membres du Sinn Fein, parti prônant la réunification avec l'Irlande, pour leur participation aux funérailles d'une ancienne figure de proue de l'Armée républicaine irlandaise (IRA) malgré les restrictions en place contre le coronavirus.

Les unionistes ont réclamé la démission de la vice-Première ministre républicaine Michelle O'Neill, qui figurait parmi les quelque 1.800 personnes, selon les médias, venues rendre un dernier hommage à Bobby Storey en juin 2020.

mpa/fio

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APR 3

Royaume-Uni: l'appel d'une Britannique à "éradiquer" la "culture du viol" #

4/3/2021, 11:45 AM
Londres, GBR

Créatrice d'un site mettant en exergue la "culture du viol" dans les établissements scolaires britanniques, Soma Sara se dit elle-même surprise par l'ampleur du mouvement suscité. Après avoir recueilli plus de 13.000 témoignages accablants, elle appelle à "éradiquer" les comportements sexuels déplacés.

Soma Sara, 22 ans, a fondé le site "Everyone's Invited" ("Tout le monde est invité") en juin 2020 après avoir fait état sur le réseau social Instagram de sa propre expérience de harcèlement sexuel, constant.

"Cela a commencé avec mon vécu comme adolescente", explique-t-elle dans un entretien accordé à l'AFP près de son appartement londonien. "Je trouvais presque impossible de grandir et d'évoluer dans cet environnement, où selon moi la culture du viol était très répandue".

Après des réactions positives, "j'ai senti que je n'étais pas seule". A l'image du mouvement #MeToo pour les femmes, son site a libéré la parole des jeunes sur des faits souvent restés impunis, dans le cadre du milieu scolaire au Royaume-Uni.

Il recense désormais des milliers de témoignages anonymes, principalement de jeunes filles, racontant avoir été confrontées à des propos misogynes, des attouchements non sollicités ou des viols, commis par des camarades ou enseignants. Pour certaines, c'est la première fois qu'elles s'expriment.

"Notre objectif initial était de révéler la culture du viol et j'ai l'impression que, d'une certaine façon, nous y sommes parvenus", estime Soma Sara.

"C'est de la folie. C'est extraordinaire de voir toutes ces réactions, que les médias britanniques soutiennent tant cette cause", a-t-elle dit, d'autant plus que lors de la création du site, il était difficile de faire "comprendre que c'est un problème ou même qu'il existe". "Mais je pense que la prochaine étape est d'éradiquer la culture du viol".

Le ministre de l'Education, Gavin Williamson, a qualifié ces accusations de "choquantes et abjectes" et son ministère est entré en contact avec "Everyone's Invited".

Soma Sara a aussi estimé "encourageant" que des directeurs d'écoles ont depuis communiqué à la police les identités d'élèves dénoncés sans être nommés, qu'ils ont réussi à reconnaître dans les témoignages anonymes: c'est "un premier pas très important vers la reconnaissance que la culture du viol existe dans leurs institutions".

Nombre de témoignages évoquent des agressions sexuelles quand les victimes étaient ivres ou commises par des personnes de confiance. Beaucoup d'entre elles se le reprochent, n'ont jamais signalé les faits ou, quand elles l'ont fait, ont été traitées de menteuses ou de "garces".

Pour Soma Sara, cela montre que "nous vivons dans une culture de la honte qui stigmatise les violences sexuelles".

Les dénonciations se sont particulièrement multipliées depuis la disparition et la mort de Sarah Everard, une Londonienne de 33 ans, qui a profondément choqué le pays et lancé un débat sur les violences faites aux femmes. Un policier de la police londonienne a été inculpé d'enlèvement et de meurtre.

"Je pense qu'il y a eu un sentiment de frustration, estime la jeune diplômée en littérature anglaise.

Au début, les médias s'étaient surtout intéressés aux écoles privées prestigieuses citées sur "Everyone's Invited". Mais Soma Sara, qui a fréquenté un internat pour fille renommé du centre de l'Angleterre, Wycombe Abbey, le phénomène est universel et "pas limité au Royaume-Uni".

"J'aimerais vraiment que cela soit soulevé au niveau international", a-t-elle espéré, appelant les adolescentes à avoir le "courage" de dénoncer de tels comportements.

am-mpa/gmo/fio

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APR 2

Oxfam suspend deux employés en RDC après des accusations "d'inconduite sexuelle" #

4/2/2021, 9:53 AM

L'ONG britannique Oxfam a indiqué vendredi avoir suspendu deux employés dans le cadre d'une enquête sur des accusations de comportements sexuels inappropriés en République démocratique du Congo, confirmant des informations du journal The Times.

L'organisation humanitaire avait déjà été plongée dans la tourmente en 2018 pour des abus sexuels commis en Haïti par certains de ses employés après le séisme de 2010.

"Nous pouvons confirmer avoir suspendu deux membres de l'équipe d'Oxfam en République démocratique du Congo dans le cadre d'une enquête externe en cours, que nous avons établie en novembre dernier, sur des allégations d'abus de pouvoir, notamment de harcèlement et d'inconduite sexuelle", a indiqué une porte-parole de l'organisation dans un communiqué transmis à l'AFP.

"Nous travaillons d'arrache-pied pour conclure cette enquête de manière juste, sûre et efficace", a-t-elle ajouté, précisant que l'ONG avait tenu informée la Commission caritative, l'organisation britannique contrôlant les organisations humanitaires.

Selon le Times, 22 employés anciens et actuels d'Oxfam ont adressé en février une lettre de dix pages à la direction d'Oxfam, y détaillant des accusations de fraude, corruption, harcèlement sexuel, abus, menaces et intimidation contre onze personnes.

Des sources citées par le journal précisent que des accusations avaient été signalées à la hiérarchie de manière répétée depuis 2015.

Ces révélations interviennent quelques semaines à peine après qu'Oxfam a été déclarée de nouveau éligible à recevoir des financements publics, dont elle avait été exclue après le scandale à Haïti.

Selon le site internet d'Oxfam, l'ONG est active en RDC depuis 1961 et y travaille actuellement dans six provinces.

mpa/sba

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