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Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes condamnés à de la prison ferme #

Trois hommes âgés de 20 à 32 ans ont été condamnés jeudi à Créteil à trois ou quatre ans de prison ferme, pour avoir participé début août à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov.

Tous ont été placés sous mandat de dépôt, à l'issue de leur jugement en comparution immédiate. L'un d'entre eux a été condamné par le tribunal de Créteil à quatre ans d'emprisonnement assortis d'un an de sursis.

Le procureur Stéphane Hardouin avait requis deux à quatre ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt, en évoquant des faits "d'une gravité exceptionnelle" qui auraient pu provoquer "la mort ou l'infirmité" des fonctionnaires. Selon le parquet, des messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus".

Interpellés mardi matin, les trois hommes avaient été placés en garde à vue pour violences aggravées.

Mamadou D., né en 1989, avait déjà été condamné à 17 reprises -notamment pour des faits de violences avec arme-, Mohamed B., né en 2001, à deux reprises pour trafic de stupéfiants, tandis que Waël A., né en 1994 et de nationalité tunisienne, présentait un casier judiciaire vierge.

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 01H00, des personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers et tiré plusieurs dizaines de mortiers d'artifice notamment sur un véhicule de police dans lequel s'étaient réfugiés des agents. Le portail du commissariat avait aussi été "bloqué" durant l'attaque, ont relaté les policiers.

"Un mortier est rentré dans l'habitacle du véhicule (et) a mis feu au siège", avait déclaré un policier blessé aux enquêteurs.

Deux fonctionnaires ont souffert d'acouphènes à la suite de l'attaque et s'étaient vus délivrer deux et quatre jours d'ITT (Incapacité temporaire totale de travail).

Mais dans leur "mémoire collective", les six fonctionnaires attaqués "ont pensé à Viry-Châtillon" (Essonne) en 2016, où deux agents avaient été gravement brûlés quand une quinzaine d'individus avaient incendié deux voitures de police, a rappelé leur avocat Nicolas Forlot, estimant "le stress post-traumatique plus important que les acouphènes".

"Quatorze photos produites au dossier et pas une du siège" brûlé du véhicule, s'est étonné de son côté Me Guillaume Arnaud, avocat d'un des prévenus.

Me Adjalian Blaise, un avocat de la défense, a plaidé le doute raisonnable, estimant qu'il n'y avait pas "d'éléments réels et consistants dans le dossier" et que ces hommes ne pouvaient être inculpés sur la base de leurs seuls pseudonymes sur les réseaux sociaux. Quant à l'ADN, ce "n'est pas la reine des preuves", a-t-il déclaré à l'AFP.

Les enquêteurs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne se sont basés notamment sur l'analyse de la téléphonie et des réseaux sociaux pour retrouver les auteurs. Des traces d'ADN appartenant à l'un des prévenus ont été retrouvées sur un mortier et un cocktail Molotov.

ola/lbx/gvy

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AUG 18

Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes condamnés à de la prison ferme #

Trois hommes âgés de 20 à 32 ans ont été condamnés jeudi à Créteil à trois ou quatre ans de prison ferme, pour avoir participé début août à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov.

Tous ont été placés sous mandat de dépôt, à l'issue de leur jugement en comparution immédiate. L'un d'entre eux a été condamné par le tribunal de Créteil à quatre ans d'emprisonnement assortis d'un an de sursis.

Le procureur Stéphane Hardouin avait requis deux à quatre ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt, en évoquant des faits "d'une gravité exceptionnelle" qui auraient pu provoquer "la mort ou l'infirmité" des fonctionnaires. Des messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus", avait assuré le parquet.

Mamadou D., né en 1989, avait déjà été condamné à 17 reprises -notamment pour des faits de violences avec arme-, Mohamed B., né en 2001, à deux reprises pour trafic de stupéfiants, tandis que Waël A., né en 1994, présentait un casier judiciaire vierge.

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 01H00, des personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers et tiré plusieurs dizaines de mortiers d'artifice notamment sur un véhicule de police dans lequel s'étaient réfugiés des agents. Le portail du commissariat avait aussi été "bloqué" durant l'attaque, ont relaté les policiers.

"Un mortier est rentré dans l'habitacle du véhicule (et) a mis feu au siège", avait déclaré un policier blessé aux enquêteurs.

Deux fonctionnaires ont souffert d'acouphènes à la suite de l'attaque et s'étaient vus délivrer deux et quatre jours d'ITT (Incapacité temporaire totale de travail).

ola/lbx/gvy

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AUG 17

Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes jugés pour violences #

8/17/2022, 5:39 PM
Créteil, FRA

Trois hommes âgés de 20 à 32 ans seront jugés jeudi pour violences aggravées qu'ils auraient commises lors d'une attaque début août du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), cible de tirs de mortiers et de cocktails Molotov, a indiqué mercredi le parquet de Créteil, sollicité par l'AFP.

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 01H00, plusieurs personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers. D'autres avaient tiré une quinzaine de mortiers d'artifice contre le commissariat.

L'incident s'était ensuite poursuivi dans les rues alentour, donnant lieu à des scènes comparables à un "véritable guet-apens", selon le parquet de Créteil.

Mardi matin, trois hommes ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences aggravées. Ils ont été déférés mercredi soir et seront jugés jeudi en comparution immédiate, a précisé le parquet.

Des éléments objectifs laissent penser à leur participation aux faits, a ajouté le parquet.

Les enquêteurs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne, chargés des investigations, se sont basés notamment sur l'analyse de la téléphonie et des réseaux sociaux pour retrouver les auteurs.

Les échanges de messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus", assure le parquet.

Par ailleurs, l'analyse des scellés a permis d'isoler sur un mortier et sur un cocktail Molotov, des traces ADN.

ali/cb/mpm

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AUG 17

Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes en garde à vue #

Trois hommes âgés de 20 à 32 ans sont en garde à vue, soupçonnés d'avoir participé à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov début août, a indiqué mercredi le parquet de Créteil sollicité par l'AFP.

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 1H00, plusieurs personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers. D'autres avaient tiré une quinzaine de mortiers d'artifice contre le commissariat.

L'incident s'était ensuite poursuivi dans les rues alentour, donnant lieu à des scènes comparables à un "véritable guet-apens", selon le parquet de Créteil.

Les trois hommes placés en garde à vue pour violences aggravées avaient été interpellés mardi matin. Des éléments objectifs laissent penser à leur participation aux faits, a ajouté le parquet.

Les enquêteurs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne, en charge des investigations, se sont basés notamment sur l'analyse de la téléphonie et des réseaux sociaux pour retrouver les auteurs.

Les échanges de messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus", assure le parquet.

Par ailleurs, l'analyse des scellés a permis d'isoler sur un mortier et sur un cocktail Molotov, des traces ADN.

ali/lbx/sp

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AUG 16

Près de 3.000 opérations anti-rodéos urbains en une semaine #

8/16/2022, 6:41 PM
Paris, FRA

Plus de 150 scooters et motos ont été saisis depuis une semaine au cours de près de 3.000 opérations de police et de gendarmerie contre les rodéos urbains, a indiqué mardi Gérald Darmanin sur Twitter.

Au total, depuis le 8 août, 14.000 forces de l'ordre ont contrôlé 42.165 personnes, effectué 338 interpellations et saisi 157 véhicules, selon le bilan des opérations cité par le ministre de l'Intérieur, qui avait annoncé une intensification des contrôles, après qu'une fillette eut été grièvement blessée dans le Val-d'Oise début août.

"Dès demain (mercredi), chaque commissariat mènera au moins trois opérations anti-rodéos par jour", a assuré Gérald Darmanin.

Plus de 80 opérations vont être également menées dès mardi soir sur l'ensemble de l'agglomération parisienne, a expliqué la préfecture de police sur Twitter.

Début août, un drame avait remis ce phénomène au centre de l'actualité: une enfant de sept ans avait été grièvement blessée lors d'un rodéo urbain à Pontoise (Val-d'Oise), où le motard de 18 ans avait d'abord pris la fuite avant de se rendre le lendemain au commissariat. Ce jeune homme a été mis en examen et écroué le 8 août.

Présentant un traumatisme crânien, la fillette est sortie du coma, a annoncé lundi l'avocat de la famille.

Auparavant, le 8 juin, lors d'un rodéo urbain à Rennes, un homme de 19 ans était mort après avoir été percuté par une moto.

Une loi de 2018 renforçant la loi contre les rodéos motorisés prévoit des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison pour leurs auteurs.

"Le rodéo est lié au beau temps, l'été notamment dans les zones en bordure de forêts", a indiqué la semaine dernière à l'AFP une commissaire de Seine-et-Marne, lors d'une opération de contrôle. "On n'a pas le droit de les pourchasser pour une raison essentielle, c'est qu'on ne peut pas se permettre de compromettre la sécurité de l'auteur du rodéo qui forcément va prendre des risques pour lui-même et aussi pour les usagers de la route", a-t-elle ajouté.

ali-we/lbx/mpm

TWITTER

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AUG 16

Fraude en France: un juge et des gendarmes en Israël après l'arrestation de suspects #

Un juge et des gendarmes français sont actuellement en Israël, en observateurs, dans le cadre d'une enquête sur une fraude en France dans laquelle des suspects ont été arrêtés, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

L'arrestation en Israël de plusieurs suspects est en relation avec "une enquête menée par les autorités israéliennes pour blanchiment et fraude fiscale en lien avec une information judiciaire ouverte" par le parquet de Paris le 5 janvier 2021, a précisé cette source à Paris.

Selon des sources proches du dossier en Israël, il s'agit de quatre hommes et d'une femme, tous israéliens. Ils sont soupçonnés d'avoir blanchi une partie de l'argent et converti les sommes en cryptomonnaies.

La police israélienne a arrêté lundi "trois suspects principaux" et "un certain nombre d'autres" soupçonnés d'appartenir à une organisation criminelle qui aurait usurpé la dénomination sociale et le numéro d'identification d'entreprises existantes pour demander le versement d'indemnités en France dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Les fraudeurs auraient ensuite blanchi des "dizaines de millions de shekels en utilisant des mécanismes complexes" de cryptomonnaie.

Les suspects ont été placés en détention pour être interrogés, a précisé la police israélienne.

"Un juge d'instruction ainsi que des enquêteurs sont en Israël" en qualité d'observateurs, a précisé la source judiciaire.

L'information judiciaire en France pour escroqueries et tentatives en bande organisée, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs concerne "presque 4.000 demandes frauduleuses d'indemnisation du chômage partiel", a-t-elle précisé.

Le préjudice pour l'Etat est estimé à 8,5 millions d'euros, selon un document consulté par l'AFP.

Trois personnes sont mises en examen depuis juin 2021 dans cette affaire, dont un homme de 31 ans qui a été placé en détention provisoire.

L'homme est notamment soupçonné d'avoir ouvert des comptes bancaires et des comptes rebonds en Lituanie sur lesquels étaient versés les fonds publics et les fonds blanchis. Il nie être "l'animateur de cette escroquerie", selon son avocat Me Philippe Ohayon.

"Cette procédure souligne la qualité de la coopération avec les autorités judiciaires israéliennes ainsi que la parfaite coopération policière dans la lutte contre les escroqueries menées depuis Israël à l'encontre de victimes françaises", a estimé la source judiciaire.

"Le crime autour des cryptomonnaies augmente et la police en Israël développe des outils technologiques pour y faire face", a souligné auprès de l'AFP David Katz, chef de l'Unité Cybercriminalité au sein de l'unité anti-corruption de la police, Lahav 433.

"La coopération entre les polices française et israélienne est excellente et se renforce", a-t-il encore souligné.

alv-mk/alh/lbx/hj/thm

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AUG 16

Fraude au chômage partiel en France: un juge et des gendarmes en Israël après l'arrestation de suspects #

Un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris et des gendarmes sont actuellement en Israël, en observateurs, dans le cadre d'une enquête sur une fraude au chômage partiel en France dans laquelle des suspects ont été arrêtés, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

L'arrestation en Israël de plusieurs suspects est en relation avec "une enquête menée par les autorités israéliennes pour blanchiment et fraude fiscale en lien avec une information judiciaire ouverte" par le parquet de Paris au titre de la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) financière le 5 janvier 2021, a précisé cette source à Paris.

Selon des sources proches du dossier en Israël, il s'agit de quatre hommes et d'une femme, tous israéliens. Ils sont soupçonnés d'avoir blanchi une partie de l'argent et converti les sommes en cryptomonnaies.

La police israélienne a arrêté lundi "trois suspects principaux" et "un certain nombre d'autres" soupçonnés d'appartenir à une organisation criminelle qui aurait usurpé la dénomination sociale et le numéro d'identification d'entreprises existantes pour demander le versement d'indemnités en France dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Les fraudeurs auraient ensuite blanchi des "dizaines de millions de shekels en utilisant des mécanismes complexes" de cryptomonnaie.

Les suspects ont été placés en détention pour être interrogés, a précisé la police israélienne.

"Un juge d'instruction de la Junalco ainsi que des enquêteurs de l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) et de la section de recherches de Toulouse en charge des investigations (en France) sont en Israël" en qualité d'observateurs, a précisé la source judiciaire.

L'information judiciaire en France pour escroqueries et tentatives en bande organisée, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs concerne "presque 4.000 demandes frauduleuses d'indemnisation du chômage partiel", a-t-elle précisé.

Le préjudice pour l'Etat est estimé à 8,5 millions d'euros, selon un document consulté par l'AFP.

Trois personnes sont mises en examen depuis juin 2021 dans cette affaire, dont un homme de 31 ans qui a été placé en détention provisoire.

L'homme est notamment soupçonné d'avoir ouvert des comptes bancaires et des comptes rebonds en Lituanie sur lesquels étaient versés les fonds publics et les fonds blanchis. Il nie être "l'animateur de cette escroquerie", selon son avocat Me Philippe Ohayon.

"Cette procédure souligne la qualité de la coopération entre la Junalco et les autorités judiciaires israéliennes ainsi que la parfaite coopération policière dans la lutte contre les escroqueries menées depuis Israël à l'encontre de victimes françaises", a estimé la source judiciaire.

"Le crime autour des cryptomonnaies augmente et la police en Israël développe des outils technologiques pour y faire face", a souligné auprès de l'AFP David Katz, chef de l'Unité Cybercriminalité au sein de l'unité anti-corruption de la police, Lahav 433. "La coopération entre les polices française et israélienne est excellente et se renforce", a-t-il encore souligné.

Selon les sources proches, "la police israélienne voit avec une extrême sévérité les crimes de fraude contre la France et d'autres pays et s'emploie à lutter contre ces crimes par tous les moyens".

alv-mk/alh/lbx/hj

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AUG 16

Fraude au chômage partiel en France: un juge et des gendarmes en Israël après l'arrestation de suspects #

Un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris et des gendarmes sont actuellement en Israël, en observateurs, dans le cadre d'une enquête sur une fraude au chômage partiel en France dans laquelle plusieurs suspects ont été arrêtés, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

L'arrestation en Israël de plusieurs suspects est en relation avec "une enquête menée par les autorités israéliennes pour blanchiment et fraude fiscale en lien avec une information judiciaire ouverte" par le parquet de Paris au titre de la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) financière le 5 janvier 2021, a précisé cette source à Paris.

Selon des sources proches du dossier, il s'agit de quatre hommes et une femme, tous israéliens. Ils sont soupçonnés d'avoir blanchi une partie de l'argent et converti les sommes en cryptomonnaies.

La police israélienne a arrêté lundi "trois suspects principaux" et "un certain nombre d'autres" soupçonnés d'appartenir à une organisation criminelle qui aurait usurpé la dénomination sociale et le numéro d'identification d'entreprises existantes pour demander le versement d'indemnités en France dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Les fraudeurs auraient ensuite blanchi des "dizaines de millions de shekels en utilisant des mécanismes complexes" de cryptomonnaie.

Les suspects ont été placés en détention pour être interrogés, a précisé la police israélienne.

"Un juge d'instruction de la Junalco ainsi que des enquêteurs de l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) et de la section de recherches de Toulouse en charge des investigations (en France) sont en Israël" en qualité d'observateurs, a précisé la source judiciaire.

L'information judiciaire en France pour escroqueries et tentatives en bande organisée, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs concerne "presque 4.000 demandes frauduleuses d'indemnisation du chômage partiel", a-t-elle précisé.

Le préjudice pour l'Etat est estimé à 8,5 millions d'euros, selon un document consulté par l'AFP.

Trois personnes sont mises en examen depuis juin 2021 dans cette affaire, dont un homme de 31 ans qui a été placé en détention provisoire.

L'homme est notamment soupçonné d'avoir ouvert des comptes bancaires et des comptes rebonds en Lituanie sur lesquels étaient versés les fonds publics et les fonds blanchis. Il nie être "l'animateur de cette escroquerie", selon son avocat Me Philippe Ohayon.

"Cette procédure souligne la qualité de la coopération entre la Junalco et les autorités judiciaires israéliennes ainsi que la parfaite coopération policière dans la lutte contre les escroqueries menées depuis Israël à l'encontre de victimes françaises", a estimé la source judiciaire.

alv-mk/alh/lbx/hj

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