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Royaume-Uni: la chaîne chinoise CGTN épinglée pour atteinte à la vie privée et partialité #

3/9/2021, 10:24 AM
Londres, GBR

Le régulateur britannique des médias a épinglé la chaîne chinoise d'informations en anglais CGTN pour atteinte à la vie privée et partialité, peu après avoir provoqué la colère de Pékin en lui interdisant d'émettre.

Dans un contexte de vives tensions entre le Royaume-Uni et la Chine, la chaîne publique a été condamnée lundi, dans deux affaires, à deux amendes totalisant 225.000 livres (environ 260.000 euros).

Le régulateur britannique, l'Ofcom, reproche tout d'abord à CGTN d'avoir manqué à ses obligations d'impartialité dans sa couverture des manifestations pro-démocratie à Hong Kong en 2019.

Elle accuse également la chaîne d'avoir porté atteinte à la vie privée du journaliste Peter Humphrey lors de la couverture de son arrestation en Chine.

Travaillant en tant qu'enquêteur privé pour le compte du géant pharmaceutique GlaxoSmithKline, il avait été arrêté puis condamné, en août 2014, à deux ans de prison pour violations des lois chinoises sur la vie privée.

Après sa libération et son expulsion en 2015, il avait accusé CGTN devant l'Ofcom d'avoir diffusé ses aveux forcés à la télévision.

Dans deux autres décisions, l'Ofcom a jugé CGTN coupable de traitement injuste et d'atteinte à la vie privée de deux plaignants et doit encore statuer sur d'éventuelles pénalités.

La première concerne Simon Cheng, ancien employé du consulat du Royaume-Uni à Hong Kong, qui avait disparu en 2019. Il avait affirmé avoir été torturé par la police secrète chinoise.

CGTN avait diffusé une vidéo de la police montrant un homme présenté comme Simon Cheng qui semble avouer des contacts avec des prostituées, accusation qu'il a démentie, affirmant avoir été forcé à faire ces déclarations.

La deuxième décision concerne Gui Minhai, un Chinois naturalisé Suédois qui publiait dans une maison d'édition de Hong Kong des livres au contenu salace sur les dirigeants chinois. Il a été condamné l'an dernier à 10 ans de prison par un tribunal chinois pour avoir "illégalement diffusé à l'étranger des informations classées", son entourage dénonçant des poursuites politiques.

L'Ofcom reproche à CGTN la diffusion d'images non floutées de lui et d'avoir traité son affaire de manière injuste.

- "Répression politique" -

Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a dénoncé mardi devant la presse une "mauvaise décision" qui reflète de "forts préjugés idéologiques contre la Chine".

"C'est de la répression politique pure et simple. C'est absurde et ridicule", a-t-il déclaré, défendant "l'objectivité" et "l'impartialité" de CGTN.

"La Chine se réserve le droit d'apporter une juste et nécessaire réponse complémentaire", a conclu Zhao Lijian.

Début février, l'Ofcom avait retiré la licence de diffusion de CGTN, justifiant cette décision par le fait qu'elle est assujettie au Parti communiste chinois.

En vertu d'une convention européenne qui s'applique également sur le sol britannique, la chaîne va toutefois pouvoir reprendre sa diffusion au Royaume-Uni en se prévalant d'une décision annoncée mercredi dernier par le régulateur français de l'audiovisuel (CSA).

Après le retrait en février par l'Ofcom de la licence de CGTN, la Chine a interdit la diffusion de la chaîne britannique BBC World News sur son territoire.

Ces décisions interviennent dans un contexte de tensions entre Londres et Pékin, alimentées notamment par la répression contre le camp pro-démocratie à Hong Kong, les accusations américaines d'espionnage visant l'équipementier de télécommunications Huawei ou le sort de la minorité musulmane des Ouïghours.

gmo-lxc-ehl/bar/lch

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MAR 8

Royaume-Uni: la chaîne chinoise CGTN épinglée pour atteinte à la vie privée et partialité #

3/8/2021, 2:42 PM
Londres, GBR

Le régulateur britannique des médias a épinglé lundi la chaîne chinoise d'informations en anglais CGTN pour atteinte à la vie privée et partialité dans quatre affaires différentes, peu après avoir provoqué la colère de Pékin en lui interdisant d'émettre.

Dans un contexte de vives tensions entre Londres et Pékin, la chaîne publique a été condamnée à deux amendes totalisant 225.000 livres (environ 260.000 euros) pour avoir manqué à ses obligations d'impartialité dans sa couverture des manifestations pro-démocratie à Hong Kong en 2019 et pour avoir porté atteinte à la vie privée du journaliste Peter Humphrey lors de la couverture de son arrestation en Chine.

Peter Humphrey, qui travaillait en Chine en tant qu'enquêteur privé pour le compte du géant pharmaceutique GlaxoSmithKline, avait été arrêté puis condamné, en août 2014, à deux ans de prison pour violations des lois chinoises sur la vie privée. Il avait été libéré et expulsé en 2015.

Dans deux autres décisions, le régulateur, l'Ofcom, a jugé CGTN coupable de traitement injuste et d'atteinte à la vie privée de deux plaignants et doit encore statuer sur d'éventuelles pénalités.

La première concerne Simon Cheng, ancien employé du consulat du Royaume-Uni à Hong Kong, qui avait disparu en 2019. Il avait affirmé avoir été torturé par la police secrète chinoise.

CGTN avait diffusé une vidéo de la police montrant un homme présenté comme Simon Cheng qui semble avouer des contacts avec des prostituées, accusation qu'il a démenti, affirmant avoir été forcé à faire ces déclarations.

La deuxième décision concerne Gui Minhai, un Chinois naturalisé Suédois qui publiait dans une maison d'édition de Hong Kong des livres au contenu salace sur les dirigeants chinois. Il a été condamné l'an dernier à dix ans de prison par un tribunal chinois pour avoir "illégalement diffusé à l'étranger des informations classées", son entourage dénonçant des poursuites politiques.

L'Ofcom reproche à CGTN la diffusion d'images non floutées de lui et d'avoir traité son affaire de manière injuste.

Début février, le régulateur avait retiré la licence de la chaîne, jugée assujettie au Parti communiste chinois.

Depuis, la Chine a interdit la diffusion de BBC World News sur son territoire, sans faire de lien officiel avec la situation de CGTN.

Ces décisions sont publiées dans un contexte de vives tensions entre Londres et Pékin, alimentées notamment par la répression à Hong Kong, les accusations d'espionnage visant l'équipementier télécom Huawei, ou le sort de la minorité musulmane des Ouïghours.

gmo/pau/slb

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MAR 7

Arrivée au bout de sa peine, Nazanin Zaghari-Ratcliffe de nouveau convoquée par la justice iranienne #

3/7/2021, 5:36 PM
Londres, GBR

Arrivée au bout de sa peine de cinq ans de prison, l'Irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe n'en a visiblement pas fini avec la justice iranienne devant laquelle elle est convoquée le 14 mars, un traitement "intolérable" selon Londres qui exige son retour "dès que possible".

D'espoirs de libération en déconvenues, cette cheffe de projet de 42 ans, employée par la fondation Thomson Reuters, le bras philanthropique de l'agence de presse éponyme, a été contrainte de purger sa peine jusqu'au bout.

Désormais libérée de son bracelet électronique, selon la députée britannique de sa circonscription Tulip Siddiq, la binationale va pouvoir sortir de chez ses parents, où elle était assignée à résidence depuis un an, après avoir été autorisée à sortir de prison en raison du coronavirus.

Mais elle ne pourra pas rentrer au Royaume-Uni, n'ayant pas récupéré son passeport et étant "convoquée encore une fois devant le tribunal" dimanche prochain, au grand désespoir de sa famille.

La vie de Nazanin Zaghari-Ratcliffe bascule le 3 avril 2016, lorsqu'elle est arrêtée avec sa fille Gabriella, alors même pas âgée de deux ans, à l'aéroport de Téhéran après une visite à sa famille. Accusée d'avoir comploté pour renverser le régime islamique, ce qu'elle nie farouchement, cette binationale est condamnée en septembre de la même année à cinq ans d'emprisonnement.

C'est le début d'un long calvaire, marqué par de rudes séjours en isolement dans des cellules sans fenêtre, des grèves de la faim et des privations de soins médicaux. Elle dort plus d'un mois dans les mêmes vêtements et envisage même le suicide.

Avec son "sens aigu de la loyauté et de la justice", elle est "profondément outrée par l'injustice" de cette situation, avait confié son mari Richard Ratcliffe à l'AFP.

- "Jeu d'échecs" -

Nazanin Zaghari-Ratcliffe fait aussi l'objet d'une deuxième procédure judiciaire en Iran, mais son procès avait été ajourné début novembre sans qu'aucune nouvelle date ne lui ait été communiquée jusque-là.

"L'audience de ma cliente pour son deuxième cas, dans lequel elle est accusée de propagande contre le régime, a été fixée au 14 mars", a déclaré à l'agence de presse iranienne ISNA son avocat Hojjat Kermani, confirmant que "son bracelet électronique lui a été retiré".

Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab s'est "félicité" dimanche dans un tweet de ce dernier point, ajoutant cependant que "le traitement que l'Iran continue de lui infliger est intolérable" et qu'elle devait "être autorisée dès que possible à retourner au Royaume-Uni".

"Son maintien en détention reste totalement inacceptable", a renchéri le Premier ministre britannique Boris Johnson. "Elle doit être libérée définitivement afin de retourner auprès de sa famille", a-t-il ajouté, affirmant que le gouvernement continuait de faire "tout (son) possible pour y parvenir".

Mais Richard Ratcliffe juge lui le soutien du gouvernement trop timide, confiant dimanche à l'agence britannique PA avoir l'impression d'être "très clairement au milieu du jeu d'échecs".

Celui qui se bat depuis des années pour la libération de sa femme a dit à de multiples reprises considérer qu'elle était l'"otage" d'un sinistre jeu politique portant sur une vieille dette contractée par le Royaume-Uni dans le cadre d'un contrat d'armement.

- "Heureuse et nerveuse" -

Un avis partagé par Antonio Zappulla, le PDG de la Fondation Thomson Reuters. "Nous savons qu'elle est un symbole politique dans une situation beaucoup plus large qui doit être réglée entre le Royaume-Uni et le gouvernement iranien", a-t-il confié à l'AFP.

S'il salue l'évolution "positive" que constitue le retrait de son bracelet, M. Zappulla sait qu'un "sombre nuage plane au-dessus de la tête" de cette femme et demande expressément au "gouvernement britannique de continuer à intensifier les négociations avec le régime iranien", arguant que l'arrivée de Joe Biden à la présidence américaine rebattait les cartes.

Quant à elle, Nazanin Zaghari-Ratcliffe était dimanche "plutôt optimiste, plutôt heureuse" et "très soulagée" de ne plus porter de bracelet et de pouvoir quitter l'appartement, a affirmé sa belle-soeur Rebecca Ratcliffe sur la chaîne Sky news, après un appel en famille le matin même.

Selon la députée Tulip Siddiq, "son premier voyage sera pour voir sa grand-mère".

Cependant, cette Irano-britannique est "nerveuse" face à sa nouvelle convocation devant la justice, selon sa belle-soeur, qui estime que "quelques nuits blanches" attendent encore la famille.

cdu/avz

THOMSON REUTERS CORPORATION

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MAR 7

Arrivée au bout de sa peine, Nazanin Zaghari-Ratcliffe de nouveau convoquée par la justice iranienne #

3/7/2021, 3:10 PM
Londres, GBR

Arrivée au bout de sa peine de cinq ans de prison, l'Irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe n'en a visiblement pas fini avec la justice iranienne devant laquelle elle est convoquée le 14 mars, un traitement "intolérable" selon Londres qui exige son retour "dès que possible".

D'espoirs de libération en déconvenues, cette cheffe de projet de 42 ans, employée par la fondation Thomson Reuters, le bras philanthropique de l'agence de presse éponyme, a été contrainte de purger sa peine jusqu'au bout.

Désormais libérée de son bracelet électronique, selon la députée britannique de sa circonscription Tulip Siddiq, la binationale va pouvoir sortir de chez ses parents, où elle était assignée à résidence depuis un an, après avoir été autorisée à sortir de prison en raison du coronavirus.

Mais elle ne pourra pas rentrer au Royaume-Uni, n'ayant pas récupéré son passeport et étant "convoquée encore une fois devant le tribunal" dimanche prochain, au grand désespoir de sa famille.

La vie de Nazanin Zaghari-Ratcliffe bascule le 3 avril 2016, lorsqu'elle est arrêtée avec sa fille Gabriella, alors même pas âgée de deux ans, à l'aéroport de Téhéran après une visite à sa famille. Accusée d'avoir comploté pour renverser le régime islamique, ce qu'elle nie farouchement, cette binationale est condamnée en septembre de la même année à cinq ans d'emprisonnement.

C'est le début d'un long calvaire, marqué par de rudes séjours en isolement dans des cellules sans fenêtre, des grèves de la faim et des privations de soins médicaux. Elle dort plus d'un mois dans les mêmes vêtements et envisage même le suicide.

"Elle a toujours eu un sens aigu de la loyauté et de la justice" et elle est "profondément outrée par l'injustice" de cette situation, avait confié son mari Richard Ratcliffe à l'AFP.

- "Jeu d'échecs" -

Nazanin Zaghari-Ratcliffe fait aussi l'objet d'une deuxième procédure judiciaire en Iran, accusée de diffusion de propagande contre le régime, mais son procès avait été ajourné début novembre, sans qu'aucune nouvelle date ne lui ait été communiquée jusque-là.

"L'audience de ma cliente pour son deuxième cas, dans lequel elle est accusée de propagande contre le régime, a été fixée au 14 mars", a déclaré à l'agence de presse iranienne ISNA son avocat Hojjat Kermani, confirmant que sa première peine "s'est terminée aujourd'hui" et que "son bracelet électronique lui a été retiré".

Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab s'est "félicité" dimanche dans un tweet de ce dernier point, ajoutant cependant que "le traitement que l'Iran continue de lui infliger est intolérable". Mme Zaghari-Ratcliffe "doit être autorisée à retourner au Royaume-Uni dès que possible pour retrouver sa famille", a-t-il martelé.

Son mari et sa fille, désormais âgée de six ans, ont hâte de la serrer dans leurs bras. Amer, Richard Ratcliffe a raconté dimanche à l'agence PA avoir le sentiment d'être "très clairement au milieu du jeu d'échecs du gouvernement" britannique, dont il juge le soutien trop timide.

Celui qui se bat depuis des années pour la libération de sa femme a dit à de multiples reprises considérer qu'elle était l'"otage" d'un sinistre jeu politique portant sur une vieille dette contractée par le Royaume-Uni dans le cadre d'un contrat d'armement.

- "Heureuse et nerveuse" -

Un avis partagé par Antonio Zappulla, le PDG de la Fondation Thomson Reuters. "Nous savons qu'elle est un symbole politique dans une situation beaucoup plus large qui doit être réglée entre le Royaume-Uni et le gouvernement iranien", a-t-il confié à l'AFP.

S'il salue l'évolution "positive" que constitue le retrait de son bracelet électronique, M. Zappulla sait qu'un "sombre nuage plane au-dessus de la tête" de cette femme et demande expressément au "gouvernement britannique de continuer à intensifier les négociations avec le régime iranien", arguant que l'arrivée de Joe Biden à la présidence américaine rebattait les cartes.

Face à ces nouveaux évènements, Nazanin Zaghari-Ratcliffe est quant à elle "plutôt optimiste, plutôt heureuse" et "très soulagée" de ne plus porter de bracelet et de pouvoir quitter l'appartement, a affirmé dimanche sa belle-soeur Rebecca Ratcliffe sur la chaîne de télévision Sky news, après un appel en famille le matin même.

Selon la députée Tulip Siddiq, "son premier voyage sera pour voir sa grand-mère".

Cependant, cette Irano-britannique est "nerveuse" face à sa nouvelle convocation devant la justice, selon sa belle-soeur, qui estime que "quelques nuits blanches" attendent encore la famille.

cdu/bds

THOMSON REUTERS CORPORATION

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MAR 7

Londres exige de l'Iran le retour "dès que possible" de Nazanin Zaghari-Ratcliffe #

3/7/2021, 1:31 PM
Londres, GBR

Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab a exigé dimanche le retour "dès que possible" au Royaume-Uni de l'Irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, qui vient de finir de purger une peine de cinq ans de prison en Iran mais se voit convoquée de nouveau dimanche prochain par la justice iranienne.

La députée britannique de sa circonscription Tulip Siddiq, en contact avec sa famille, a indiqué dimanche dans un tweet que son bracelet électronique lui avait été retiré, ajoutant cependant que l'Irano-britannique avait "été convoquée encore une fois devant le tribunal" le dimanche suivant, douchant les espoirs de ses proches de la voir rentrer au Royaume-Uni.

Dominic Raab s'est "félicité" dans un tweet du retrait du bracelet, ajoutant cependant que "le traitement que l'Iran continue de lui infliger est intolérable". Mme Zaghari-Ratcliffe "doit être autorisée à retourner au Royaume-Uni dès que possible pour retrouver sa famille", a-t-il martelé.

Nazanin Zaghari-Ratcliffe avait été arrêtée avec sa fille en avril 2016 en Iran, où elle venait de rendre visite à sa famille, puis condamnée à cinq ans de prison, qui se sont achevés dimanche.

Accusée d'avoir cherché à renverser le régime de Téhéran, ce qu'elle conteste, cette employée de la Fondation Thomson Reuters - la branche philanthropique de l'agence de presse canado-britannique du même nom -, a passé plusieurs années dans la prison d'Evin, à Téhéran.

Elle avait obtenu au printemps une permission de sortie temporaire sous bracelet électronique, en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, et avait été assignée à résidence chez ses parents.

Nazanin Zaghari-Ratcliffe fait l'objet d'une deuxième procédure judiciaire en Iran, accusée de diffusion de propagande contre le régime, mais son procès a été ajourné début novembre, sans qu'aucune nouvelle date ne lui ait été communiquée jusque-là.

"L'audience de ma cliente pour son second cas, où elle est accusée de propagande contre le régime, a été fixée au 14 mars", a indiqué à l'agence de presse iranienne ISNA son avocat Hojjat Kermani, confirmant que sa première peine "s'est terminée aujourd'hui" et que "son bracelet électronique a été retiré".

cdu/fio

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MAR 7

Londres exige de l'Iran le retour "dès que possible" de Nazanin Zaghari-Ratcliffe #

3/7/2021, 12:55 PM

Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab a exigé dimanche le retour "dès que possible" au Royaume-Uni de l'Irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, qui vient de finir de purger une peine de cinq ans de prison en Iran mais se voit convoquée de nouveau dimanche prochain par la justice iranienne.

"Nous nous félicitons du retrait du bracelet électronique à la cheville de Nazanin Zaghari-Ratcliffe", a déclaré le ministre dans un tweet, "mais le traitement que l'Iran continue de lui infliger est intolérable. Elle doit être autorisée à retourner au Royaume-Uni dès que possible pour retrouver sa famille".

cdu/cls

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