La Russie accuse l'Ukraine de "terrorisme nucléaire" #
La Russie a rejeté vendredi sa responsabilité dans les frappes près d'un réacteur nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, en accusant à son tour le régime du président ukrainien Volodymyr Zelensky de "terrorisme nucléaire".
"Des formations armées ukrainiennes ont effectué trois frappes d'artillerie contre le territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia et de la ville d'Energodar", a affirmé l'armée russe dans un communiqué, en appelant "les organisations internationales à condamner les actions criminelles du régime de Zelensky qui effectue des actes de terrorisme nucléaire".
L'Ukraine a accusé vendredi les Russes d'avoir effectué des frappes près d'un réacteur nucléaire de cette centrale, prise par les forces russes en mars, peu après le début le 24 février de l'offensive de Moscou chez son voisin ukrainien.
Selon la société d'Etat ukrainienne Energoatom, qui gère les centrales nucléaires du pays, une ligne de haute tension a été endommagée dans cette attaque, déclenchant l'arrêt d'un des réacteurs de la centrale, la plus grande de l'Europe.
Pour sa part, l'armée russe a affirmé que des "obus ukrainiens" ont endommagé un tuyau d'hydrogène à la centrale, en provoquant un incendie d'hydrogène qui a été rapidement maîtrisé.
"Par un heureux hasard, les obus ukrainiens n'ont pas visé (...) une centrale d'oxygène située à proximité, en permettant d'éviter qu'un plus grand incendie ne se déclare et qu'un accident radioactif ne se produise", assure le communiqué russe.
Les frappes ukrainiennes ont également provoqué une panne d'électricité et perturbé l'approvisionnement en eau à Energodar, selon la même source.
bur/mba
La Russie accuse l'Ukraine de "terrorisme nucléaire" #
La Russie a rejeté vendredi sa responsabilité dans les frappes près d'un réacteur nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, en accusant à son tour le régime du président ukrainien Volodymyr Zelensky de "terrorisme nucléaire".
"Des formations armées ukrainiennes ont effectué trois frappes d'artillerie contre le territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia et de la ville d'Energodar", a affirmé l'armée russe dans un communiqué, en appelant "les organisations internationales à condamner les actions criminelles du régime de Zelensky qui effectue des actes de terrorisme nucléaire".
bur/mba
Sanctions: la Russie interdit l'entrée à 62 Canadiens (diplomatie russe) #
La Russie a annoncé vendredi interdire l'entrée sur son territoire à 62 Canadiens, parmi lesquels des responsables politiques et militaires, des prêtres et des journalistes, en réponse aux récentes sanctions canadiennes ayant visé des personnalités russes.
Cette décision a été prise "compte tenu du caractère particulièrement hostile du régime du Premier ministre (canadien) Justin Trudeau" et en réponse aux actions visant à "insulter non seulement le peuple multinational et multiconfessionnel de Russie, mais aussi les croyants orthodoxes du monde entier", a expliqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le Canada a pris ces derniers mois une série de sanctions contre Moscou en raison du conflit ukrainien, qui ont visé notamment le patriarche Kirill, chef de l'Eglise orthodoxe russe.
Les personnes sanctionnées par la Russie se sont distinguées par des "activités malveillantes dans la lutte contre +le monde russe+ et les valeurs traditionnelles russes", assure le communiqué de la diplomatie russe.
Sur cette liste figurent notamment le porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, Adrien Blanchard, le prêtre catholique et rédacteur en chef de la revue Convivum, Raymond J. de Souza, le commandant du renseignement des forces armées canadiennes, Michael Charles Wright, ainsi que plusieurs conseillers de la vice-Première ministre canadienne Chrystia Freeland et un militant LGBT, Brent Hawkes.
La Russie a déclenché le 24 février une offensive militaire en Ukraine. Cet assaut a provoqué des sanctions occidentales sans précédent contre Moscou, qui a riposté par des mesures similaires.
bur/ial/
Sanctions: la Russie interdit l'entrée à 62 Canadiens (diplomatie russe) #
La Russie a annoncé vendredi interdire l'entrée sur son territoire à 62 Canadiens, parme lesquels des responsables politiques et militaires, des prêtres et des journalistes, en réponse aux récentes sanctions canadiennes ayant visé des personnalités russes.
Moscou a pris cette décision "compte tenu du caractère particulièrement hostile du régime du Premier ministre (canadien) Justin Trudeau", a expliqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Le Canada a pris ces derniers mois une série de sanctions contre Moscou en raison du conflit ukrainien, qui ont visé notamment le patriarche Kirill, chef de l'Eglise orthodoxe russe.
bur/mba
Erdogan veut ouvrir avec Poutine une nouvelle "page" dans les relations Turquie-Russie #
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit espérer que son entretien vendredi avec son homologue russe Vladimir Poutine allait ouvrir une nouvelle "page" dans leurs relations, ajoutant qu'il aborderait notamment la Syrie, où Ankara veut lancer une opération militaire.
Après des discussions politiques et économiques "très productives" entre des délégations des deux pays, M. Erdogan a estimé que son entretien avec M. Poutine à Sotchi (sud de la Russie) allait "ouvrir une page très différente" dans les relations bilatérales.
bur/at
La Russie expulse 14 diplomates bulgares #
La Russie a annoncé vendredi l'expulsion de 14 diplomates bulgares en représailles à des mesures de rétorsion prises par Sofia contre Moscou, en pleines tensions autour du conflit en Ukraine.
"Cette mesure est une réponse à la décision totalement injustifiée de la partie bulgare de déclarer persona non grata 70 employés de nos institutions à l'étranger, et d'instaurer des quotas sur le personnel diplomatique, administratif et technique de la Russie en Bulgarie", a dit la diplomatie russe dans un communiqué.
Elle ajoute que cette mesure est également une réponse à la fermeture temporaire du consulat russe de la ville bulgare de Roussé.
"La responsabilité de ces dernières mesures contreproductives repose entièrement sur le gouvernement bulgare", a ajouté la diplomatie russe.
Début juillet, après l'annonce de l'expulsion de 70 membres du corps diplomatique russe en Bulgarie, l'ambassadrice de Russie à Sofia avait envisagé la fermeture de son ambassade dans le pays.
Désormais membre de l'UE et de l'Otan, la Bulgarie, un allié fidèle de l'Union soviétique lorsqu'elle était dirigée par les communistes, entretient toujours des liens culturels, historiques et économiques étroits avec la Russie.
Mais une série de scandales d'espionnage depuis 2019 a envenimé leurs relations bilatérales, qui se sont encore plus dégradées avec l'offensive du Kremlin en Ukraine.
De nombreux pays européens ont expulsé des diplomates russes à la suite de cette intervention militaire, Moscou ayant répondu par des mesures similaires. La Russie a également réduit ses livraisons de gaz vers la Bulgarie, qui en dépend fortement.
bur/emp
Plus d'appel Macron-Poutine car la France n'est pas un pays ami (Kremlin) #
Les présidents russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron n'ont pas eu d'entretien téléphonique depuis deux mois car la France est un pays "inamical" avec lequel des discussions ne sont actuellement pas "nécessaires", a déclaré vendredi le Kremlin.
"Eh bien, tout d'abord, la France est un Etat inamical au regard des actions qu'elle prend concernant notre pays", a déclaré à la presse Dmitri Peskov, en réponse à une question sur l'absence d'échange téléphonique récent entre les deux dirigeants, qui s'étaient parlés à plusieurs reprises au début de l'année.
"Ils ne s'appellent pas parce qu'ils estiment que le moment n'est pas venu, et qu'actuellement ce n'est simplement pas nécessaire. Si la nécessité se fait sentir, ils peuvent s'appeler dans la minute", a affirmé M. Peskov.
Le dernier échange officiel entre MM. Poutine et Macron remonte au 28 mai, quand les deux dirigeants avaient notamment évoqué au téléphone, avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le sort de soldats ukrainiens faits prisonniers par l'armée russe.
Auparavant, M. Macron avait eu des entretiens téléphoniques avec M. Poutine début mai, début mars et à cinq reprises en février en pleine montée des tensions jusqu'à l'offensive du Kremlin en Ukraine, le 24 février. Il s'était aussi rendu en personne à Moscou, le 7 février, pour rencontrer M. Poutine.
Ces multiples contacts ont valu des critiques au président français, certains lui reprochant d'avoir maintenu des échanges réguliers avec le chef du Kremlin sans parvenir à empêcher le lancement d'une offensive russe contre l'Ukraine.
La Russie qualifie d'"inamicaux" les pays qui, comme la France, ont notamment pris des sanctions contre elles après son intervention en Ukraine.
Le Kremlin n'a cessé d'allonger cette liste de pays "inamicaux" soumis à des mesures de rétorsion par Moscou. On y trouve désormais les Etats-Unis, l'Australie, le Canada, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, le Japon, la Corée du Sud, la Norvège, Taïwan et l'ensemble des membres de l'Union européenne.
bur/bpi
La Russie expulse 14 diplomates bulgares (diplomatie) #
La Russie a annoncé vendredi l'expulsion de 14 diplomates bulgares en représailles à des mesures de rétorsion prises par Sofia contre Moscou, en pleines tensions autour du conflit en Ukraine.
"Cette mesure est une réponse à la décision totalement injustifiée de la partie bulgare de déclarer persona non grata 70 employés de nos institutions à l'étranger, et d'instaurer des quotas sur le personnel diplomatique, administratif et technique de la Russie en Bulgarie", a dit la diplomatie russe dans un communiqué.
bur/bpi
Moscou appelle Ankara à ne pas "déstabiliser" la Syrie avec une incursion #
Le Kremlin a appelé vendredi Ankara à ne pas "déstabiliser" la Syrie en y menant une nouvelle opération militaire, avant des discussions en Russie entre les présidents russe Vladimir Poutine et turc Recep Tayyip Erdogan.
"La Turquie a des inquiétudes légitimes, que nous prenons bien sûr en compte. Mais il est très important de ne permettre aucune action qui pourrait déstabiliser la situation en Syrie", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Cette question "fera bien sûr l'objet de discussions" lors d'une réunion vendredi entre MM. Poutine et Erdogan dans la station balnéaire de Sotchi, dans le sud de la Russie, a ajouté M. Peskov.
Le président turc menace depuis plusieurs mois de déclencher une nouvelle opération militaire dans le nord de la Syrie pour repousser des combattants kurdes qualifiés par Ankara de "terroristes".
La Turquie estime que sa sécurité est menacée par la présence à sa frontière de ces combattants des Unités de protection du peuple (YPG), une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), groupe reconnu comme "terroriste" par Ankara, les Etats-Unis et l'Union européenne.
Lors d'un sommet à Téhéran le mois dernier, M. Poutine avait déjà dit son opposition à M. Erdogan au sujet d'une nouvelle incursion turque.
La Russie et la Turquie sont deux acteurs internationaux majeurs en Syrie, pays déchiré par une guerre depuis 2011 où elles soutiennent des camps opposés: Moscou appuie le régime de Bachar al-Assad et Ankara soutient des groupes d'opposition.
Cela n'a pas empêché MM. Erdogan et Poutine de coopérer étroitement sur la Syrie ces dernières années, même si des tensions ont parfois lieu.
Lors de leur entretien vendredi, les deux dirigeants vont aussi se parler de l'Ukraine, où Moscou mène depuis février une offensive militaire.
La Turquie a parrainé le mois dernier un accord ayant permis de recommencer à exporter des céréales ukrainiennes qui étaient jusque-là bloquées à cause du conflit. M. Erdogan propose également une médiation pour des pourparlers de paix.
bur/cpy
Russie: le retour risqué de la journaliste anti-guerre Ovsiannikova #
Quatre procès et une arrestation. Depuis son retour en Russie, la journaliste Marina Ovsiannikova subit les intimidations du pouvoir et redouble d'efforts, face aux critiques, pour prouver la sincérité de son opposition au conflit en Ukraine.
Le 14 mars, elle a interrompu en direct le journal de la première chaîne russe où elle travaillait, Pervy Kanal, avec une pancarte contre l'offensive lancée par Vladimir Poutine. Un geste qui a fait le tour du monde et changé sa vie.
Après ce coup d'éclat, elle avait annoncé qu'elle resterait en Russie, mais a finalement rejoint pour trois mois le média Die Welt en Allemagne.
Pendant son absence, son ex-mari, un employé de la chaîne pro-Kremlin RT, l'a poursuivie en justice pour la priver de la garde de ses deux enfants et l'empêcher de les emmener à l'étranger.
Par conséquent, Marina Ovsiannikova, 44 ans, affirme à l'AFP avoir pris "la difficile décision" de rentrer en Russie début juillet.
"J'ai décidé de jouer à la roulette russe", dit-elle, vêtue d'une élégante robe noire, assise sur un banc dans le centre de Moscou, après avoir déposé sa fille dans une école privée pour suivre des cours estivaux.
Celle qui a vécu confortablement en travaillant 19 ans pour la télévision d'Etat est maintenant l'une des dernières voix en Russie à condamner bruyamment le conflit en Ukraine. Les autres détracteurs influents sont emprisonnés, font profil bas, ou sont en exil.
"Je suis une combattante, je continue de dénoncer activement la guerre, je ne prévois pas de m'arrêter, je n'ai pas peur malgré les intimidations", clame Marina Ovsiannikova, de sa voix aiguë et enjouée.
Depuis son retour d'exil, elle est venue soutenir au tribunal l'opposant emprisonné Ilia Iachine, a manifesté non loin du Kremlin avec une pancarte traitant Poutine de "tueur", et publie régulièrement en ligne des messages dénonçant le pouvoir.
Malgré les risques, elle continue aussi de participer à des émissions d'actualité diffusées par des opposants russes sur les réseaux sociaux.
En raison de ses critiques, elle a été brièvement arrêtée mi-juillet par la police près de sa maison et condamnée à des amendes lors de deux procès pour des déclarations contre l'offensive en Ukraine.
Elle doit être jugée encore le 8 août pour avoir "discrédité" l'armée, sans compter le procès pour conserver la garde de ses enfants.
En outre, Marina Ovsiannikova subit toujours l'hostilité d'une partie de l'opposition russe et d'Ukrainiens qui lui reprochent d'avoir été une "propagandiste", et celle des pro-Kremlin qui la considèrent comme une traîtresse.
Certains l'accusent d'avoir retourné sa veste par opportunisme, pour sa carrière, car elle a obtenu une immense visibilité internationale. Marina Ovsiannikova réfute calmement.
"C'est utile au pouvoir de créer sans cesse des théories conspirationnistes contre moi, les gens ne savent plus qui croire", dit-elle, tout en appelant à "unir et soutenir" tous les opposants à l'offensive du Kremlin.
Elle admet des erreurs: être restée "trop longtemps" dans sa bulle, sans "trouver la force" de changer de travail. Pour elle, cette inaction et cette indifférence, adoptées par de nombreux Russes, sont une forme d'"auto-préservation" alimentée par la peur.
"Notre peuple est vraiment très effrayé. Même ceux qui comprennent toute l'absurdité et l'horreur en cours préfèrent se taire", soutient-elle, estimant que les Russes critiquent le pouvoir "dans leur cuisine", à l'abri des oreilles indiscrètes, comme pendant l'URSS.
Elle explique aussi avoir une situation "peu enviable", menacée de toute part et confrontée à une "guerre familiale". Mais Elle souligne que ses problèmes sont des "broutilles", comparés aux souffrances des Ukrainiens.
Reste à savoir si son militantisme lui vaudra d'être poursuivie pénalement pour "diffusion de fausses informations" sur l'armée, un crime passible de 15 ans de prison. Des dizaines de personnes sont déjà poursuivies en Russie pour ce motif.
Sur ce point, elle est partagée entre espoir et fatalisme. Selon elle, le pouvoir pourrait être réticent pour ne pas donner plus d'écho à sa célèbre protestation à la télévision, et car elle dit avoir "un soutien international solide".
Mais son visage se ferme quand on lui demande si elle quittera ou non la Russie en cas de poursuites pénales. "C'est difficile à dire, je vis au jour le jour", répond-elle après une franche hésitation.
"On peut trouver une loi pour punir chaque personne", ajoute Marina Ovsiannikova, reprenant un sinistre aphorisme datant de la terreur stalinienne. "S'ils prennent cette décision, ils m'arrêteront dans la journée, cela prendra quelques secondes."
rco/mlb
Nagorny Karabakh: "extrêmement préoccupée", la Russie appelle à la "retenue" (diplomatie) #
La Russie s'est déclarée jeudi "extrêmement préoccupée" par l'escalade des tensions qui a fait au moins trois morts au Nagorny Karabakh, région séparatiste azerbaïdjanaise soutenue par l'Arménie, en appelant à la "retenue".
"Nous sommes extrêmement préoccupés par l'escalade des tensions (...) et appelons les parties à faire preuve de la retenue et à respecter le cessez-le-feu", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué, précisant que Moscou était en "contact étroit" avec Bakou et Erevan pour "stabiliser" la situation sur le terrain.
bur/thm
Nord Stream: la restitution d'une turbine à la Russie "impossible" à cause des sanctions, selon Gazprom #
La restitution à la Russie d'une turbine Siemens présentée comme essentielle au fonctionnement du gazoduc Nord Stream 1, qui alimente l'Europe, est "impossible" à cause des sanctions contre Moscou, a affirmé mercredi le géant gazier russe Gazprom.
"Les régimes de sanctions au Canada, dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, ainsi que les incohérences de la situation actuelle concernant les obligations contractuelles de Siemens rendent impossible la livraison", a déclaré dans un communiqué Gazprom.
Ces déclarations risquent de renforcer l'inquiétude des pays européens, qui soupçonnent Moscou de chercher un prétexte pour retarder le retour de cette turbine et réduire encore ses livraisons de gaz, dans le contexte des tensions autour de l'Ukraine.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a d'ailleurs accusé mercredi la Russie d'être responsable du blocage de la livraison de la turbine.
Gazprom affirme que cet équipement, qui a été renvoyé en Allemagne après avoir été réparé au Canada, est essentiel pour garantir le bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream 1, qui alimente l'Europe.
La Russie a réduit en juin et en juillet le volume de ses livraisons, en disant que le gazoduc ne pouvait fonctionner normalement sans elle.
Le gazoduc Nord Stream 1, d'une capacité de 167 millions de m3 quotidiens selon Gazprom, relie la Russie à l'Allemagne via la mer Baltique. Ce tube est stratégique pour les approvisionnements en gaz des Européens, surtout des Allemands, très dépendants des ressources énergétiques russes.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a indiqué mercredi que le renvoi des turbines en Allemagne, vivement critiqué par l'Ukraine, était une "décision difficile".
"Le président Poutine essaie d'utiliser cet enjeu de turbines comme une façon de créer de la dissension entre alliés au sein du G7", a-t-elle estimé, lors d'une conférence de presse à Montréal.
Le président russe a "essayé de nous séparer, de jouer avec nous", a également dénoncé la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock en visite au Canada. "Il n'y a aucune chance, pas même une infime, que Poutine réussisse à nous diviser."
"Cela a été une erreur d'être aussi dépendant du gaz bon marché de la Russie. C'est pourquoi nous avons opéré un virage à 180 degrés et nous nous sommes totalement affranchis de l'approvisionnement en gaz russe", a-t-elle ajouté.
Les Occidentaux accusent Moscou de se servir de l'arme énergétique en représailles aux sanctions adoptées après l'offensive contre l'Ukraine.
Le Kremlin assure pour sa part que ce sont les sanctions qui sont à l'origine des difficultés de livraison et que l'Europe souffre dès lors des mesures qu'elle impose à la Russie.
La Russie a été frappée par plusieurs salves de sanctions occidentales après son intervention militaire en Ukraine lancée le 24 février.
bur-ast/ml/blb
Ukraine: la Russie dit avoir détruit un dépôt d'armes étrangères dans l'ouest (armée) #
La Russie a affirmé mercredi avoir détruit un dépôt d'armes étrangères dans la région de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, une région frontalière de la Pologne rarement touchée par des frappes de Moscou.
"Des missiles russes de haute précision" ont détruit près de Radekhiv, dans la région de Lviv, un "dépôt d'armes et de munitions étrangères qui ont été livrées au régime de Kiev depuis la Pologne", a indiqué l'armée russe dans un communiqué.
L'armée n'a pas donné plus d'éléments pour prouver ses affirmations, et l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier ces déclarations de source indépendante.
Les forces russes disent également avoir détruit quatre dépôts de munitions, dont un dans la région de Mykolaïv et trois dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, ainsi qu'un dépôt de carburants dans la région de Mykolaïv, selon la même source.
L'armée russe affirme par ailleurs avoir tué plus de 50 soldats ukrainiens lors d'une frappe ayant visé Mykolaïvka, dans la région de Donetsk.
En juin dernier, Moscou avait affirmé avoir détruit un dépôt d'armes livrées par l'Otan dans l'ouest de l'Ukraine.
bur/at/sg
Karabakh: Moscou accuse l'Azerbaïdjan d'avoir violé le cessez-le-feu #
La Russie a accusé l'Azerbaïdjan d'avoir violé mercredi le cessez-le-feu dans l'enclave disputée avec l'Arménie du Nagorny Karabakh, ajoutant que ses soldats de maintien de la paix déployés dans la région cherchaient à "stabiliser" la situation.
"Dans la zone de Saribaba, le régime de cessez-le-feu a été violé par les forces armées de l'Azerbaïdjan", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué, ajoutant que "le commandement de la force russe de maintien de la paix, avec des représentants de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie, prennent des mesures pour stabiliser la situation".
bur/blb
Nord Stream: la restitution d'une turbine à la Russie "impossible" à cause des sanctions, selon Gazprom #
La restitution à la Russie d'une turbine Siemens présentée comme essentielle au fonctionnement du gazoduc Nord Stream 1, qui alimente l'Europe, est "impossible" à cause des sanctions contre Moscou, a affirmé mercredi le géant gazier russe Gazprom.
"Les régimes de sanctions au Canada, dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, ainsi que les incohérences de la situation actuelle concernant les obligations contractuelles de Siemens rendent impossible la livraison", a déclaré dans un communiqué Gazprom.
Ces déclarations risquent de renforcer l'inquiétude des pays européens, qui soupçonnent Moscou de chercher un prétexte pour retarder le retour de cette turbine et réduire encore ses livraisons de gaz, dans le contexte des tensions autour de l'Ukraine.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a d'ailleurs accusé mercredi la Russie d'être responsable du blocage de la livraison de la turbine.
Gazprom affirme que cet équipement, qui a été renvoyé en Allemagne après avoir été réparé au Canada, est essentiel pour garantir le bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream 1, qui alimente l'Europe.
La Russie a réduit en juin et en juillet le volume de ses livraisons, en disant que le gazoduc ne pouvait fonctionner normalement sans elle.
Le gazoduc Nord Stream 1, d'une capacité de 167 millions de m3 quotidiens selon Gazprom, relie la Russie à l'Allemagne via la mer Baltique. Ce tube est stratégique pour les approvisionnements en gaz des Européens, surtout des Allemands, très dépendants des ressources énergétiques russes.
Les Occidentaux accusent Moscou de se servir de l'arme énergétique en représailles des sanctions adoptées après l'offensive contre l'Ukraine.
Le Kremlin assure pour sa part que ce sont les sanctions qui sont à l'origine des difficultés de livraison et que l'Europe souffre dès lors des mesures qu'elle impose à la Russie.
La Russie a été frappée par plusieurs salves de sanctions occidentales après son intervention militaire en Ukraine lancée le 24 février.
bur/blb
Nord Stream: la restitution d'une turbine à la Russie "impossible" à cause des sanctions, selon Gazprom #
La restitution à la Russie d'une turbine Siemens présentée comme essentielle au fonctionnement du gazoduc Nord Stream 1, qui alimente l'Europe, est "impossible" à cause des sanctions contre Moscou, a affirmé mercredi le géant gazier russe Gazprom.
"Les régimes de sanctions au Canada, dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, ainsi que les incohérences de la situation actuelle concernant les obligations contractuelles de Siemens rendent impossible la livraison", a déclaré dans un communiqué Gazprom. Des pays européens accusent Moscou de chercher un prétexte pour retarder le retour de cette turbine et réduire encore ses livraisons de gaz, dans le contexte des tensions autour de l'Ukraine.
bur/blb
Ukraine: la Russie dit avoir détruit un dépôt d'armes étrangères dans l'ouest (armée) #
La Russie a affirmé mercredi avoir détruit un dépôt d'armes étrangères dans la région de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, une région frontalière de la Pologne rarement touchée par des frappes de Moscou.
"Des missiles russes de haute précision" ont détruit près de Radekhiv, dans la région de Lviv, un "dépôt d'armes et de munitions étrangères qui ont été livrées au régime de Kiev depuis la Pologne", a indiqué l'armée russe dans un communiqué.
L'armée n'a pas donné plus d'éléments pour prouver ses affirmations, et l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier ces déclarations de source indépendante.
Les forces russes disent également avoir détruit quatre dépôts de munitions, dont un dans la région de Mykolaïv et trois dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, ainsi qu'un dépôt de carburants dans la région de Mykolaïv, selon la même source.
L'armée russe affirme par ailleurs avoir tué plus de 50 soldats ukrainiens lors d'une frappe ayant visé r, dans la région de Donetsk.
En juin dernier, Moscou avait affirmé avoir détruit un dépôt d'armes livrées par l'Otan dans l'ouest de l'ukraine.
bur/at
Ukraine: la Russie dit avoir détruit un dépôt d'armes étrangères dans l'ouest (armée) #
La Russie a affirmé mercredi avoir détruit un dépôt d'armes étrangères dans la région de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, une région frontalière de la Pologne et rarement touchée par des frappes russes.
"Des missiles russes de haute précision" ont détruit près de Radekhiv, dans la région de Lviv, un "dépôt d'armes et de munitions étrangères qui ont été livrées au régime de Kiev depuis la Pologne", a indiqué l'armée russe dans un communiqué.
bur/at