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Un tiers du Pakistan "sous les eaux", plus de 1.060 morts #

8/29/2022, 12:25 PM
Sukkur, PAK

Des dizaines de millions de Pakistanais luttaient lundi contre les pires pluies de mousson en trois décennies, qui ont fait au moins 1.061 morts, emporté d'innombrables maisons et détruit des terres agricoles vitales.

Un tiers du Pakistan est actuellement "sous les eaux", a indiqué dans une interview à l'AFP la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman, évoquant une "crise de proportions inimaginables".

Les pluies de mousson, qui ont débuté en juin, sont "sans précédent depuis 30 ans", a déclaré lundi le Premier ministre, Shehbaz Sharif, en parcourant les régions touchées du nord.

Une énorme opération de secours était en cours dans le pays, où l'aide internationale commençait à arriver lentement, alors que l'Indus, le principal fleuve du pays, menace de sortir de son lit.

Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.

Plus de 33 millions d'habitants, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectés par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

Selon le dernier bilan lundi de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), au moins 1.061 personnes ont été tuées depuis le début de la mousson en juin, 28 étant décédées ces dernières 24 heures.

Mais les autorités tentaient toujours d'atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses dans le nord du pays, ce qui pourrait encore faire grimper le bilan.

"Tout n'est qu'un grand océan, il n'y a pas d'endroit sec d'où pomper l'eau", a déclaré Mme Rehman, ajoutant que le coût économique, qui n'a pas encore été quantifié, serait dévastateur.

La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle pour l'irrigation des plantations et pour reconstituer les ressources en eau du sous-continent indien. Mais elle apporte aussi chaque année son lot de drames et de destructions.

Selon Mme Rehman, ces intempéries sont pires encore que celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson.

Des personnes déplacées par les inondations ont trouvé refuge dans des camps de fortune établis à la va-vite partout dans le pays.

"La vie ici est misérable. Notre respect de soi est en jeu", a déclaré à l'AFP Fazal e Malik, abrité avec environ 2.500 autres personnes sur le terrain d'une école à Nowshera, dans la province du Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest).

"Je pue, mais il n'y a pas d'endroit pour prendre une douche. il n'y a pas de ventilateurs", a-t-il ajouté.

Le pays a reçu deux fois plus de précipitations qu'habituellement, selon le service météorologique. Dans les provinces du sud (Baloutchistan et Sind), les plus touchées, les pluies ont été plus de quatre fois supérieures à la moyenne des 30 dernières années.

Près de Sukkur, dans le Sind, où un imposant barrage datant de l'époque coloniale situé sur le fleuve Indus est vital pour empêcher que la catastrophe n'empire, un agriculteur se lamentait de voir ses champs de riz perdus.

"Nos plantations s'étendaient sur 2.000 hectares, sur lesquelles le riz de la meilleure qualité était ensemencé et mangé par vous et nous", a déclaré à l'AFP Khalil Ahmed, 70 ans. "Tout ça est fini".

Le responsable du barrage a assuré que le gros de l'eau s'écoulant depuis le nord du pays devrait atteindre l'ouvrage autour du 5 septembre, mais s'est dit confiant en sa capacité de tenir le choc.

Le barrage détourne les eaux de l'Indus vers des milliers de kilomètres de canaux qui constituent l'un des plus grands réseaux d'irrigation au monde. Mais les fermes ainsi desservies sont aujourd'hui complètement inondées.

La NDMA a indiqué que plus de 80.000 hectares de terres cultivables avaient été ravagées, et plus de 3.400 kilomètres de routes et 157 ponts emportés par les eaux.

L'eau entrave les opérations de secours placées sous la supervision de l'armée pakistanaise.

Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et appelé à l'aide la communauté internationale. Dimanche, les premiers vols apportant de l'aide humanitaire sont arrivés, en provenance de Turquie ou des Emirats arabes unis.

Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie était déjà en crise.

Le Fonds monétaire international devait se réunir lundi à Washington pour donner son accord à la reprise d'un programme de prêts de 6 milliards de dollars, essentiel pour le pays. Mais il est déjà clair que le Pakistan aura besoin de bien plus pour reconstruire les infrastructures détruites par les inondations.

Les prix des aliments de base montent en flèche et des problèmes d'approvisionnement se font déjà ressentir dans les provinces du Sind et du Pendjab.

bur-fox/est-cyb/cpy

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AUG 29

Un tiers du Pakistan "sous les eaux", selon la ministre du Changement climatique #

Un tiers du Pakistan est actuellement "sous les eaux" après les inondations causées par la mousson, a indiqué lundi la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman, évoquant une "crise de proportions inimaginables".

"Tout n'est qu'un grand océan, il n'y a pas d'endroit sec d'où pomper l'eau", a-t-elle déclaré dans une interview avec l'AFP, alors que le Pakistan est aux prises avec les pires pluies de mousson depuis 30 ans, qui ont fait au moins 1.061 morts et affecté 33 millions de personnes.

cyb/fio

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AUG 29

Pires inondations au Pakistan depuis 30 ans, plus de 1.060 morts #

Des dizaines de millions de Pakistanais luttaient lundi contre les pires pluies de mousson "depuis 30 ans", qui ont fait au moins 1.061 morts, emporté d'innombrables maisons et détruit des terres agricoles vitales.

Les pluies de mousson qui ont débuté en juin sont "sans précédent depuis 30 ans", a déclaré lundi le Premier ministre Shehbaz Sharif qui parcourait les régions durement touchées du nord afin de diriger les opérations de secours.

"Les inondations sont comme un océan, il y a de l'eau partout", a-t-il ajouté.

Une énorme opération de secours était en cours dans le pays, où l'aide internationale commençait à arriver lentement, alors que l'Indus, le principal fleuve du pays, menace de sortir de son lit.

Plus de 33 millions d'habitants, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectés par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

Selon le dernier bilan lundi de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), au moins 1.061 personnes ont été tuées depuis le début de la mousson en juin, 28 étant décédées ces dernières 24 heures.

Mais les autorités tentaient toujours d'atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses dans le nord du pays, ce qui pourrait encore faire grimper le bilan.

"Nous assistons à un océan d'eau qui submerge des quartiers entiers", a indiqué la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman qui quelques jours plus tôt avait qualifié l'événement de "mousson monstre de la décennie". "Les effets du changement climatique sont à notre porte", a-t-elle ajouté.

La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, apporte chaque année son lot de drames et de destructions.

Ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson.

Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.

Le pays a reçu deux fois plus de précipitations qu'habituellement, selon le service météorologique. Dans les provinces du sud (Balouchistan et Sind) les plus touchées, les pluies ont été plus de quatre fois supérieures à la moyenne des 30 dernières années. La petite ville de Padidan, a enregistré un record avec plus d'un mètre vingt de pluies tombé depuis juin.

Près de Sukkur, dans la province du Sind, où un imposant barrage datant de l'époque coloniale situé sur le fleuve Indus est vital pour empêcher que la catastrophe n'empire, un agriculteur se lamentait de voir ses champs de riz perdus.

"Nos plantations s'étendaient sur 2.000 hectares, sur lesquelles le riz de la meilleure qualité était ensemencé et mangé par vous et nous", a déclaré à l'AFP Khalil Ahmed, 70 ans. "Tout ça est fini".

Le responsable du barrage a assuré que l'eau s'écoulant depuis le nord du pays devrait atteindre l'ouvrage autour du 5 septembre.

La NDMA a indiqué que plus de 80.000 hectares de terres cultivables avaient été ravagées, et plus de 3.400 kilomètres de routes et 157 ponts emportés par les eaux.

L'Indus menace désormais de sortir de son lit, alimenté par les eaux de dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne dans le nord, en crue à cause des pluies record et de la fonte des glaciers.

La plus grande partie du Sind est maintenant sous l'eau, ce qui entrave les opérations de secours placées sous la supervision de l'armée pakistanaise.

"Il n'y a aucune zone d'atterrissage ou d'approche disponible (...) Il est difficile pour nos pilotes d'atterrir", a déclaré à l'AFP un responsable militaire, sous couvert d'anonymat.

Les hélicoptères de l'armée ont également des difficultés à venir au secours des personnes en danger dans le nord du pays, où le relief, constitué de hautes montagnes et de profondes vallées, rend les conditions de vol extrêmement risquées.

Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et appelé à l'aide la communauté internationale.

Dimanche, les premiers vols apportant de l'aide humanitaire sont arrivés, en provenance de Turquie ou des Emirats arabes unis.

Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie s'effondre et qui connaît une profonde crise politique depuis l'éviction du Premier ministre Imran Khan en avril, à la suite d'une motion de censure à l'Assemblée nationale.

Le Fonds monétaire international devait se réunir lundi à Washington pour donner son accord à la reprise d'un programme de prêts de 6 milliards de dollars, essentiel pour la pays, mais il est déjà clair que le Pakistan aura besoin de plus pour reconstruire les infrastructures détruites par les inondations.

Le prix des aliments de base montent en flèche et des problèmes d'approvisionnement se font déjà ressentir dans les provinces du Sind et du Pendjab.

bur-fox/cyb-est/at/cpy

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AUG 29

Les pluies au Pakistan sans précédent depuis 30 ans (Premier ministre) #

8/29/2022, 9:18 AM
Islamabad, PAK

Les pluies de mousson qui ont provoqué d'immenses inondations à travers le Pakistan, causant la mort d'au moins 1.061 personnes, sont "sans précédent depuis 30 ans", a déclaré lundi le Premier ministre Shehbaz Sharif.

Les inondations sont "comme un océan, il y a de l'eau partout", a ajouté le chef du gouvernement qui effectuait une tournée dans les régions durement touchées du nord afin de diriger les opérations de secours.

jaf-fox/est/at

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AUG 29

Inondations au Pakistan: plus de 1.060 morts, énorme opération de secours #

8/29/2022, 8:13 AM
Sukkur, PAK

Des dizaines de millions de Pakistanais luttaient lundi contre les pires pluies de mousson de la décennie, qui ont fait au moins 1.061 morts, emporté d'innombrables maisons et détruit des terres agricoles vitales.

Une énorme opération de secours était en cours dans le pays, où l'aide internationale commençait à arriver lentement, alors que l'Indus, le principal fleuve du pays, menace de sortir de son lit.

Plus de 33 millions d'habitants, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectés par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

Selon le dernier bilan lundi de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), au moins 1.061 personnes ont été tuées depuis le début de la mousson en juin, 28 étant décédées ces dernières 24 heures.

Mais les autorités tentaient toujours d'atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses dans le nord du pays, ce qui pourrait encore faire grimper le bilan.

"Nous assistons à un océan d'eau qui submerge des quartiers entiers", a indiqué la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman qui quelques jours plus tôt avait qualifié l'événement de "mousson monstre de la décennie". "Les effets du changement climatique sont à notre porte", a-t-elle ajouté.

La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, apporte chaque année son lot de drames et de destructions.

Ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson.

Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.

Le pays a reçu deux fois plus de précipitations qu'habituellement, selon le service météorologique. Dans les provinces du sud (Balouchistan et Sind) les plus touchées, les pluies ont été plus de quatre fois supérieures à la moyenne des 30 dernières années. La petite ville de Padidan, a enregistré un record avec plus d'un mètre vingt de pluies tombé depuis juin.

Près de Sukkur, dans la province du Sind, où un imposant barrage datant de l'époque coloniale situé sur le fleuve Indus est vital pour empêcher que la catastrophe n'empire, un agriculteur se lamentait de voir ses champs de riz perdus.

"Nos plantations s'étendaient sur 2.000 hectares, sur lesquelles le riz de la meilleure qualité était ensemencé et mangé par vous et nous", a déclaré à l'AFP Khalil Ahmed, 70 ans. "Tout ça est fini".

Le responsable du barrage a assuré que l'eau s'écoulant depuis le nord du pays devrait atteindre l'ouvrage autour du 5 septembre.

La NDMA a indiqué que plus de 80.000 hectares de terres cultivables avaient été ravagées, et plus de 3.400 kilomètres de routes et 157 ponts emportés par les eaux.

L'Indus menace désormais de sortir de son lit, alimenté par les eaux de dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne dans le nord, en crue à cause des pluies record et de la fonte des glaciers.

La plus grande partie du Sind est maintenant sous l'eau, ce qui entrave les opérations de secours placées sous la supervision de l'armée pakistanaise.

"Il n'y a aucune zone d'atterrissage ou d'approche disponible (...) Il est difficile pour nos pilotes d'atterrir", a déclaré à l'AFP un responsable militaire, sous couvert d'anonymat.

Les hélicoptères de l'armée ont également des difficultés à venir au secours des personnes en danger dans le nord du pays, où le relief, constitué de hautes montagnes et de profondes vallées, rend les conditions de vol extrêmement risquées.

Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et appelé à l'aide la communauté internationale.

Dimanche, les premiers vols apportant de l'aide humanitaire sont arrivés, en provenance de Turquie ou des Emirats arabes unis.

Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie s'effondre et qui connaît une profonde crise politique depuis l'éviction du Premier ministre Imran Khan en avril, à la suite d'une motion de censure à l'Assemblée nationale.

Le Fonds monétaire international devait se réunir lundi à Washington pour donner son accord à la reprise d'un programme de prêts de 6 milliards de dollars, essentiel pour la pays, mais il est déjà clair que le Pakistan aura besoin de plus pour reconstruire les infrastructures détruites par les inondations.

Le prix des aliments de base montent en flèche et des problèmes d'approvisionnement se font déjà ressentir dans les provinces du Sind et du Pendjab.

bur-fox/cyb-est/at

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AUG 29

Inondations au Pakistan: plus de 1.060 morts, énorme opération de secours #

Une énorme opération de secours était en cours lundi au Pakistan, où l'aide internationale commençait à arriver lentement, pour faire face aux inondations provoquées par les pluies de mousson qui ont fait au moins 1.061 morts.

Plus de 33 millions d'habitants, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectés par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

Selon le dernier bilan publié lundi par l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), au moins 1.061 personnes ont été tuées depuis le début de la mousson en juin, 28 étant décédées ces dernières 24 heures.

Mais les autorités tentaient toujours d'atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses dans le nord du pays, ce qui pourrait encore faire grimper le bilan.

La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle pour l'irrigation des plantations et pour reconstituer les ressources en eau du sous-continent indien. Mais elle apporte aussi chaque année son lot de drames et de destructions.

La ministre du Changement climatique, Sherry Rehman, l'a qualifiée de "mousson monstre de la décennie".

Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.

Ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson.

Près de Sukkur, dans la province du Sind (sud), où un imposant barrage datant de l'époque coloniale situé sur le fleuve Indus est vital pour empêcher que la catastrophe n'empire encore, un agriculteur se lamentait de voir ses champs de riz perdus.

"Nos plantations s'étendaient sur 2.000 hectares, sur lesquelles le riz de la meilleure qualité était ensemencé et mangé par vous et nous", a déclaré à l'AFP Khalil Ahmed, 70 ans. "Tout ça est fini".

La NDMA a indiqué que plus de 80.000 hectares de terres cultivables avaient été ravagées, et plus de 3.400 kilomètres de routes et 157 ponts emportés par les eaux.

L'Indus menace désormais de sortir de son lit, alimenté par les eaux de dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne dans le nord, en crue à cause des pluies record et de la fonte des glaciers.

La plus grande partie du Sind est maintenant sous l'eau, ce qui entrave les opérations de secours placées sous la supervision de l'armée pakistanaise.

"Il n'y a aucune zone d'atterrissage ou d'approche disponible (...) Il est difficile pour nos pilotes d'atterrir", a déclaré à l'AFP un responsable militaire, sous couvert d'anonymat.

Les hélicoptères de l'armée ont également des difficultés à venir au secours des personnes en danger dans le nord du pays, où le relief, constitué de hautes montagnes et de profondes vallées, rend les conditions de vol extrêmement risquées.

De nombreux cours d'eau sont sortis de leur lit dans cette région populaire auprès des touristes, démolissant des dizaines de bâtiments, dont un hôtel de 150 chambres qui s'est effondré, emporté par un torrent d'eau.

Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et appelé à l'aide la communauté internationale.

Dimanche, les premiers vols apportant de l'aide humanitaire sont arrivés, en provenance de Turquie ou des Emirats arabes unis.

Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie s'effondre et qui connaît une profonde crise politique depuis l'éviction du Premier ministre Imran Khan en avril, à la suite d'une motion de censure à l'Assemblée nationale.

bur-fox/est-cyb/at

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AUG 29

Pakistan: le bilan des inondations grimpe à 1.061 morts #

Les inondations provoquées par les pluies de mousson débutées en juin ont fait au moins 1.061 morts au Pakistan, selon le dernier bilan publié lundi par l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA).

Selon la NDMA, 28 personnes sont décédées au cours des dernières 24 heures mais les autorités tentaient toujours d'atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses au nord du pays ce qui pourrait encore faire grimper le bilan.

Plus de 33 millions d'habitants, soit un Pakistanais sur sept, ont été touchés par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

La NDMA a indiqué que plus de 80.000 hectares de terres cultivables avaient été ravagées et plus de 3.400 kilomètres de routes et 157 ponts emportés par les eaux.

La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle pour l'irrigation des plantations et pour reconstituer les ressources en eau du sous-continent indien. Mais elle apporte aussi chaque année son lot de drames et de destructions.

jaf-fox/est/elm

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AUG 29

Pakistan: le bilan des inondations grimpe à 1.061 morts #

Les inondations provoquées par les pluies de mousson débutées en juin ont fait au moins 1.061 morts au Pakistan, selon le dernier bilan publié lundi par l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA).

Selon la NDMA, 28 personnes sont décédées au cours des dernières 24 heures mais les autorités tentaient toujours d'atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses au nord du pays.

jaf-fox/est/elm

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AUG 29

Pluies au Pakistan: plus de 1.000 morts, le sud se prépare à un nouveau déluge #

Le sud du Pakistan, particulièrement touché par les inondations qui ont déjà fait plus de 1.000 morts dans le pays, se prépare à un nouveau déluge dans les prochains jours, provoqué par les crues des rivières.

Alimenté par des dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne sortis de leur lit à la suite de pluies record et de la fonte des glaciers, l'Indus, fleuve qui traverse la province du Sindh dans le sud du pays, ne cesse de grossir.

"L'Indus est en pleine crue", confirme le responsable de l'imposant barrage datant de l'époque coloniale, situé près de la ville de Sukkur, où vivent quelque 500.000 habitants.

Les vannes ont été ouvertes pour faire face à un débit de plus de 600.000 m3 par seconde, a précisé le responsable.

Les autorités ont prévenu que des torrents d'eau devraient atteindre la province du Sindh dans les prochains jours, aggravant les difficultés de millions de personnes déjà touchées par les inondations.

Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.

Selon le dernier bilan de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes publié dimanche, 1.033 personnes ont été tuées par les pluies torrentielles, dont 119 ces dernières 24 heures.

Plus de 33 millions de personnes --un Pakistanais sur sept-- ont été touchées par ces intempéries et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

Dans la province du Sindh, des dizaines de milliers d'habitants des zones rurales ont trouvé refuge sur les routes surélevées et les lignes de chemin de fer. Près de Sukkur, des tentes ont été dressées sur deux kilomètres pour accueillir les sinistrés qui continuaient d'arriver en bateau, chargés de lits en bois et de vaisselle, seuls biens qu'ils ont pu sauver.

L'eau a déjà envahi les rues de Sukkur en s'infiltrant à travers les murs des bâtiments qui bordent la route principale de Bandar le long du barrage.

"La ville se trouve déjà un mètre en-dessous du niveau du fleuve", a indiqué le ministre des Ressources en eau Syed Khursheed Shah.

Le barrage redistribue l'eau dans presque 10.000 kilomètres de canaux qui répartissent l'eau sur les terres agricoles mais qui, après des années de négligence, ne permettent plus de traiter les volumes records aujourd'hui enregistrés.

"Le limon s'est accumulé et n'a pas pu être retiré", a expliqué le ministre, ajoutant qu'en raison d'un manque d'équipement, les canaux n'ont pas été dragués depuis 2010.

Dans le nord du Pakistan, des milliers de personnes ont reçu l'ordre samedi d'évacuer leurs habitations. Des hélicoptères et des sauveteurs ont continué dimanche de mettre à l'abri les retardataires.

"Nous avons dû secourir des enfants et des femmes", a expliqué depuis la vallée de Swatt un secouriste, Umar Rafiq, à l'AFP.

Dans cette région, destination touristique populaire pour ses montagnes accidentées, de nombreuses rivières sont sorties de leur lit, démolissant des dizaines de bâtiments, dont un hôtel de 150 chambres qui s'est effondré dans un torrent déchaîné.

Déjà durement touché par les inondations de 2010, le propriétaire d'une maison d'hôtes, Nasir Khan, dit avoir tout perdu. "La partie du bâtiment épargnée il y a 12 ans a été engloutie par les eaux", a-t-il raconté à l'AFP.

Ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson qui tombent chaque année entre juin et septembre.

Le gouvernement a déclaré vendredi l'état d'urgence et mobilisé l'armée pour faire face à cette "catastrophe d'une rare ampleur", selon les termes de la ministre du Changement climatique Sherry Rehman.

Le pays est particulièrement vulnérable au dérèglement climatique. Il figure en huitième position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l'ONG Germanwatch.

En outre, la corruption et des programmes d'urbanisme mal établis ont conduit à la construction de milliers de bâtiments dans des zones inondables.

Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie s'effondre et qui connaît une profonde crise politique depuis l'éviction du Premier ministre Imran Khan en avril, à la suite d'une motion de censure à l'Assemblée nationale.

Si la capitale Islamabad et la ville voisine de plus de 2 millions d'habitants, Rawalpindi, ont échappé au pire, les premières conséquences se font déjà sentir: "les approvisionnements sont très limités", souligne Muhammad Ismail, un marchand de fruits et légumes à Rawalpindi.

"Les tomates, les petits pois, les oignons et autres légumes ne sont pas disponibles en raison des inondations", explique-t-il à l'AFP, ajoutant que les prix avaient également grimpé en flèche.

sjd-ak-fox/est/lpt/alc/elm

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AUG 28

Inondations: le sort de milliers de Pakistanais suspendu à un barrage de l'époque coloniale #

Le sort de centaines de milliers d'habitants du sud du Pakistan, particulièrement touché par les pluies diluviennes qui s'abattent sur le pays, dépend d'un barrage vieux de 90 ans contrôlant le puissant fleuve Indus, avec l'un des plus vastes systèmes d'irrigation au monde.

Face aux exceptionnelles pluies de mousson qui ont tué plus d'un millier de personnes et touché plus de 33 millions d'habitants, dont beaucoup tirent leur subsistance du fleuve Indus, le gouvernement pakistanais a déclaré l'Etat d'urgence.

Dans la province du Sindh, au sud du pays, après les intempéries qui se sont abattues pendant des semaines en provoquant l'inondation des cultures, c'est le comportement de l'Indus qui est scruté. Le fleuve est alimenté par des torrents gonflés par les rivières qui dévallent les montagnes situées plus au nord.

Prenant sa source au Tibet, l'Indus, qui traverse l'Inde puis le Pakistan avant de se jeter en mer d'Arabie, procure 90% de l'alimentation en eau du Pakistan, selon l'ONU.

Essentiel pour la vie de nombreux habitants, le fleuve peut aussi reprendre tout ce qu'il a donné.

"Toute cette eau qui arrive dans la rivière nous fait peur", a confié à l'AFP Irshad Ali, un agriculteur de 42 ans qui déplore la perte de dattiers et de parcelles de légumes à cause de la mousson.

A plusieurs endroits, l'Indus déborde déjà sur les rives et si le barrage de Sukkur ne parvient pas à contrôler le débit d'eau, une catastrophe est à redouter.

Construit jadis par l'empire britannique, le barrage était considéré comme une merveille d'ingénierie, capable de déverser 1,4 million de mètres cubes d'eau par seconde à travers 19 portes en acier articulées entre des piliers de pierre.

Le barrage redistribue l'eau dans presque 10.000 kilomètres de canaux qui répartissent l'eau sur les terres agricoles, mais qui après des années de négligence ne permettent plus de traiter les volumes records aujourd'hui enregistrés.

"Le limon s'est accumulé et n'a pas pu être retiré", a expliqué le ministre, ajoutant qu'en raison d'un manque d'équipement, les canaux n'ont pas été dragués depuis 2010.

L'accumulation des couches de limon sur plusieurs mètres d'épaisseur gêne l'écoulement de l'eau, provoquant un risque de débordement de l'Indus.

Dimanche, des ingénieurs travaillaient à renforcer une importante digue menacée par le fleuve en crue.

L'eau a déjà envahi les rues de Sukkur en s'infiltrant à travers les murs des bâtiments qui bordent la route principale de Bandar le long du barrage.

"La ville se trouve déjà un mètre en dessous du niveau du fleuve", a indiqué le ministre des Ressources en eau.

"Cette digue est solide, la machine opérationnelle et le personnel est en alerte", a assuré de son côté le superviseur des opérations Shahid Hussain.

"Le temps joue pour nous", a-t-il ajouté, expliquant que les inondations causées par les pluies qui se sont abattues localement devraient s'être résorbées quand les flots en provenance du nord arriveront.

Mais s'il pleut à nouveau, la situation pourrait rapidement changer. "Heureusement, il n'est pas prévu de pluies dans les prochains jours", a assuré le ministre Sayed Khurshid Shah.

ak-fox/est/lpt

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AUG 28

Pluies au Pakistan: plus de 1.000 morts, le sud se prépare à un nouveau déluge #

Le sud du Pakistan, particulièrement touché par les inondations, se préparait dimanche à un nouveau déluge provoqué par les crues des rivières, le bilan humain s'élevant à plus de 1.000 morts dans l'ensemble du pays.

Alimenté par des dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne sortis de leur lit à la suite de pluies record et de la fonte des glaciers, l'Indus, fleuve qui traverse la province du Sindh dans le sud du pays, ne cesse de grossir.

Les vannes ont été ouvertes pour faire face à un débit de plus de 600.000 m3 par seconde, a indiqué le responsable de l'important barrage qui régule le débit du fleuve, près de la ville de Sukkur, dans la province du Sindh, où vivent quelque 500.000 habitants.

"L'Indus est en pleine crue", a précisé le responsable de l'imposant barrage datant de l'époque coloniale, chargé de réguler le débit du fleuve et de rediriger l'eau vers un vaste système de canaux.

Les autorités ont prévenu que des torrents d'eau devraient atteindre la probince du Sindh dans les prochains jours, aggravant les difficultés de millions de personnes déjà touchées par les inondations.

Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.

Selon le dernier bilan de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes publié dimanche, 1.033 personnes ont été tuées par les pluies torrentielles, dont 119 ces dernières 24 heures.

Plus de 33 millions de personnes - un Pakistanais sur sept - ont été touchées par ces intempéries et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

Dans la province du Sindh, des dizaines de milliers d'habitants des zones rurales ont trouvé refuge sur les routes surélevées et les lignes de chemin de fer. Près de Sukkur, des tentes ont été dressées sur deux kilomètres pour accueillir les sinistrés qui continuaient d'arriver en bateau, chargés de lits en bois et de vaisselle, seuls biens qu'ils ont pu sauver.

"L'eau a commencé à monter dans la rivière depuis hier, inondant tous les villages et nous forçant à fuir", a déclaré à l'AFP Wakeel Ahmed, un ouvrier de 22 ans.

Dans le nord du Pakistan, des milliers de personnes vivant près de rivières en crue ont reçu l'ordre samedi d'évacuer leurs habitations. Des hélicoptères et des sauveteurs continuaient toutefois dimanche de mettre à l'abri les retardataires.

"Nous avons dû secourir des enfants et des femmes", a expliqué depuis la vallée de Swatt un secouriste, Umar Rafiq, à l'AFP.

Dans cette région, destination touristique populaire pour ses montagnes accidentées, de nombreuses rivières sont sorties de leur lit, démolissant sur leur passage des dizaines de bâtiments, dont un hôtel de 150 chambres qui s'est effondré dans un torrent déchaîné.

Déjà durement touché par les inondations de 2010, le propriétaire d'une maison d'hôtes, Nasir Khan, a dit avoir tout perdu. "La partie du bâtiment épargnée il y a 12 ans a été engloutie par les eaux", a-t-il raconté à l'AFP.

Ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson qui interviennent chaque année entre juin et septembre, selon les autorités.

Vendredi, le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et mobilisé l'armée pour faire face à cette "catastrophe d'une rare ampleur", selon les termes de la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman.

Le pays est particulièrement vulnérable au dérèglement climatique. Il figure en huitième position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l'ONG Germanwatch.

Pourtant, les habitants ont aussi leur part de responsabilité. La corruption et des programmes d'urbanisme mal établis ont conduit à la construction de milliers de bâtiments dans des zones inondables.

Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie s'effondre et qui connaît une profonde crise politique depuis l'éviction du Premier ministre Imran Khan en avril, à la suite d'une motion de censure à l'Assemblée nationale.

Si la capitale Islamabad et la ville voisine de plus de 2 millions d'habitants, Rawalpindi, ont échappé au pire, les premières conséquences se font déjà sentir: "les approvisionnements sont très limités", souligne Muhammad Ismail, un marchand de fruits et légumes à Rawalpindi.

"Les tomates, les petits pois, les oignons et autres légumes ne sont pas disponibles en raison des inondations", explique-t-il à l'AFP, ajoutant que les prix avaient également grimpé en flèche.

sjd-ak-fox/est/lpt

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AUG 28

Pluies au Pakistan: plus de 1.000 morts, le sud se prépare à un nouveau déluge #

Le sud du Pakistan, particulièrement touché par les inondations, se préparait dimanche à un nouveau déluge provoqué par les crues des rivières, le bilan humain s'élevant à plus de 1.000 morts dans l'ensemble du pays.

Alimenté par des dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne sortis de leur lit à la suite de pluies record et de la fonte des glaciers, l'Indus, fleuve qui traverse la province du Sindh dans le sud du pays, ne cesse de grossir.

Les vannes ont été ouvertes pour faire face à un débit de plus de 600.000 m3 par seconde, a indiqué le responsable de l'important barrage qui régule le débit du fleuve, près de la ville de Sukkur, dans la province du Sindh, où vivent quelque 500.000 habitants.

Les autorités ont prévenu que des torrents d'eau devraient atteindre cette province du sud dans les prochains jours, aggravant les difficultés de millions de personnes déjà touchées par les inondations.

Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit injustement les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.

Selon le dernier bilan de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA) publié dimanche, 1.033 personnes ont été tuées par les pluies torrentielles, dont 119 ces dernières 24 heures.

Plus de 33 millions de personnes - un Pakistanais sur sept - ont été touchées par ces intempéries et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

Dans la province du Sindh, des dizaines de milliers d'habitants des zones rurales ont trouvé refuge sur les routes surélevées et les lignes de chemin de fer. Près de Sukkur, des tentes ont été dressées sur deux kilomètres pour accueillir les sinistrés qui continuaient d'arriver en bateau, chargés de lits en bois et de vaisselle, seuls bien qu'ils ont pu sauver.

"L'eau a commencé à monter dans la rivière depuis hier, inondant tous les villages et nous forçant à fuir", a déclaré à l'AFP Wakeel Ahmed, un ouvrier de 22 ans.

Dans le nord du Pakistan, des milliers de personnes vivant près de rivières en crue ont reçu l'ordre samedi d'évacuer leurs habitations. Des hélicoptères et des sauveteurs continuaient toutefois dimanche de mettre à l'abri les retardataires.

"Nous avons dû secourir des enfants et des femmes", a expliqué depuis la vallée de Swatt un secouriste, Umar Rafiq, à l'AFP.

Dans cette destination touristique populaire pour ses montagnes accidentées, de nombreuses rivières sont sorties de leur lit, démolissant à leur passage des dizaines de bâtiments, dont un hôtel de 150 chambres qui s'est effondré dans un torrent déchaîné.

Déjà durement touché par les inondations de 2010, le propriétaire d'une maison d'hôtes, Nasir Khan, a affirmé avoir tout perdu. "La partie du bâtiment épargnée il y a 12 ans a été engloutie par les eaux", a-t-il raconté à l'AFP.

Ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson qui interviennent chaque année entre juin et septembre, selon les autorités.

Vendredi, le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et mobilisé l'armée pour faire face à cette "catastrophe d'une rare ampleur", selon les termes de la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman.

Le pays est particulièrement vulnérable au dérèglement climatique. Il figure en huitième position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l'ONG Germanwatch.

Pourtant, les habitants ont aussi leur part de responsabilité. La corruption et des programmes d'urbanisme mal établis ont conduit à la construction de milliers de bâtiments dans des zones inondables.

Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie s'effondre et qui connaît une profonde crise politique depuis l'éviction du Premier ministre Imran Khan en avril, à la suite d'une motion de censure à l'Assemblée nationale.

Si la capitale Islamabad et la ville voisine de plus de 2 millions d'habitants, Rawalpindi, ont échappé au pire, les premières conséquences se font déjà sentir: "les approvisionnements sont très limités", souligne Muhammad Ismail, un marchand de fruits et légumes à Rawalpindi.

"Les tomates, les petits pois, les oignons et autres légumes ne sont pas disponibles en raison des inondations", explique-t-il à l'AFP, ajoutant que les prix avaient également grimpé en flèche.

sjd-ak-fox/est/at

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AUG 28

Pluies au Pakistan: plus de 1.000 morts, le sud se prépare à un nouveau déluge #

Le sud du Pakistan, particulièrement touché par les inondations, se préparait dimanche à un nouveau déluge provoqué par les crues des rivières, le bilan humain s'élevant à plus de 1.000 morts dans l'ensemble du pays.

Alimenté par des dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne sortis de leur lit à la suite de pluies record et de la fonte des glaciers, l'Indus, fleuve qui traverse la province du Sindh dans le sud du pays, ne cesse de grossir.

Les vannes ont été ouvertes pour faire face à un débit de plus de 600.000 m3 par seconde, a indiqué le responsable de l'important barrage qui régule le débit du fleuve, près de la ville de Sukkur, dans la province du Sindh, où vivent quelque 500.000 habitants.

Les autorités ont prévenu que des torrents d'eau devraient atteindre cette province du sud dans les prochains jours, aggravant les difficultés de millions de personnes déjà touchées par les inondations.

Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit injustement les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.

Selon le dernier bilan de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA) publié dimanche, 1.033 personnes ont été tuées par les pluies torrentielles, dont 119 ces dernières 24 heures.

Plus de 33 millions de personnes - un Pakistanais sur sept - ont été touchées par ces intempéries et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

Dans la province du Sindh, des dizaines de milliers d'habitants des zones rurales ont trouvé refuge sur les routes surélevées et les lignes de chemin de fer. Près de Sukkur, des tentes ont été dressées sur deux kilomètres pour accueillir les sinistrés qui continuaient d'arriver en bateau, chargés de lits en bois et de vaisselle, seuls bien qu'ils ont pu sauver.

"L'eau a commencé à monter dans la rivière depuis hier, inondant tous les villages et nous forçant à fuir", a déclaré à l'AFP Wakeel Ahmed, un ouvrier de 22 ans.

Dans le nord du Pakistan, des milliers de personnes vivant près de rivières en crue ont reçu l'ordre samedi d'évacuer leurs habitations. Des hélicoptères et des sauveteurs continuaient toutefois dimanche de mettre à l'abri les retardataires.

"Nous avons dû secourir des enfants et des femmes", a expliqué depuis la vallée de Swatt un secouriste, Umar Rafiq, à l'AFP.

Dans cette destination touristique populaire pour ses montagnes accidentées, de nombreuses rivières sont sorties de leur lit, démolissant à leur passage des dizaines de bâtiments, dont un hôtel de 150 chambres qui s'est effondré dans un torrent déchaîné.

Déjà durement touché par les inondations de 2010, le propriétaire d'une maison d'hôtes, Nasir Khan, a affirmé avoir tout perdu. "La partie du bâtiment épargnée il y a 12 ans a été engloutie par les eaux", a-t-il raconté à l'AFP.

Ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson qui interviennent chaque année entre juin et septembre, selon les autorités.

Vendredi, le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et mobilisé l'armée pour faire face à cette "catastrophe d'une rare ampleur", selon les termes de la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman.

Le pays est particulièrement vulnérable au dérèglement climatique. Il figure en huitième position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l'ONG Germanwatch.

Pourtant, les habitants ont aussi leur part de responsabilité. La corruption et des programmes d'urbanisme mal établis ont conduit à la construction de milliers de bâtiments dans des zones inondables.

Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie s'effondre et qui connaît une profonde crise politique depuis l'éviction du Premier ministre Imran Khan en avril, à la suite d'une motion de censure à l'Assemblée nationale.

Si la capitale Islamabad et la ville voisine de plus de 2 millions d'habitants, Rawalpindi, ont échappé au pire, les premières conséquences se font déjà sentir: "les approvisionnements sont très limités", souligne Muhammad Ismail, un marchand de fruits et légumes à Rawalpindi.

"Les tomates, les petits pois, les oignons et autres légumes ne sont pas disponibles en raison des inondations", explique-t-il à l'AFP, ajoutant que les prix avaient également grimpé en flèche.

sjd-ak-fox/est/at

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AUG 28

Pakistan: plus de 1.000 morts dans les pluies de mousson (autorités) #

Les inondations provoquées par les pluies de mousson débutées en juin ont franchi la barre des 1.000 morts au Pakistan, selon le dernier bilan publié dimanche par l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA).

Au cours des dernières 24 heures, 119 personnes sont décédées, portant le bilan à 1.033 personnes, tandis que de fortes pluies continuaient de s'abattre dimanche sur certaines parties du pays.

Plus de 33 millions d'habitants, soit un Pakistanais sur sept, ont également été touchés par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

La NDMA a indiqué que plus de 80.000 hectares de terres cultivables avaient été ravagées et plus de 3 400 kilomètres de routes et 149 ponts emportés par les eaux.

La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle pour l'irrigation des plantations et pour reconstituer les ressources en eau du sous-continent indien. Mais elle apporte aussi chaque année son lot de drames et destructions.

bur-fox/est/

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AUG 28

Pakistan: plus de 1.000 morts dans les pluies de mousson (autorités) #

8/28/2022, 4:03 AM
Islamabad, PAK

Les inondations provoquées par les pluies de mousson débutées en juin ont provoqué la mort de 1.033 personnes, selon le dernier bilan publié dimanche par l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA).

Au cours des dernière 24 heures, 119 personnes sont décédées, et plus de 33.000 millions d'habitants ont été touchés depuis le début de la saison de la mousson en raison des fortes pluies qui continuaient dimanche de s'abattre sur certaines parties du pays.

bur-fox/est/dth

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AUG 27

Inondations au Pakistan: des milliers d'habitants priés d'évacuer leurs maisons #

Des milliers de personnes vivant près de rivières en crue dans le nord du Pakistan ont reçu l'ordre d'évacuer leurs habitations samedi, après que les pluies dévastatrices de la mousson eurent déjà fait près de 1.000 morts.

De nombreuses rivières de la province de Khyber Pahktunkhwa - parcourue de montagnes et de vallées escarpées - ont débordé et détruit des dizaines de bâtiments, dont un hôtel de 150 chambres emporté par des eaux déchaînées.

"La maison que nous avions construite après des années de dur labeur a disparu sous nos yeux", s'est lamenté Junaid Khan, 23 ans, propriétaire de deux fermes piscicoles à Charsadda.

"Nous nous sommes assis sur le bord de la route et nous avons regardé la maison de nos rêves couler", a-t-il ajouté à l'AFP.

La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle pour l'irrigation des plantations et pour reconstituer les ressources en eau du sous-continent indien. Mais elle apporte aussi chaque année son lot de drames et destructions.

Plus de 33 millions de personnes - un Pakistanais sur sept - ont été touchées par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.

Samedi, les autorités ont ordonné à des milliers d'habitants du district de Swat d'évacuer leurs habitations avant que les rivières ne sortent de leur lit.

"Au début, certaines personnes ont refusé de partir, mais lorsque le niveau de l'eau a augmenté, elles ont accepté", a déclaré à l'AFP Bilal Faizi, porte-parole des services d'urgence.

Selon les autorités, ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies.

Shah Faisal, un agriculteur de Charsadda réfugié au bord d'une route avec sa femme et ses deux filles, a lui aussi vu sa maison engloutie par une rivière, alors que le puissant courant érodait la rive.

A cet endroit, les rivières Jindi, Swat et Kaboul traversent des gorges étroites dans la ville avant de rejoindre l4Indus, qui déborde également en aval.

"Nous avons échappé à la mort", a dit l'agriculteur à l'AFP.

Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit injustement les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.

Le Pakistan est particulièrement vulnérable au dérèglement climatique. Il figure en 8e position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l'ONG Germanwatch.

Pourtant, les habitants ont aussi leur part de responsabilité dans les dégâts provoqués.

La corruption et des programmes d'urbanisme mal établis ont conduit à la construction de milliers de bâtiments dans des zones inondables.

Le gouvernement a déclaré vendredi l'état d'urgence et mobilisé l'armée pour faire face à cette "catastrophe d'une rare ampleur", comme l'a qualifiée la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman.

Selon l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), depuis le début de la mousson en juin, les inondations ont ravagé plus de 80.000 hectares de culture, détruit 3.100 kilomètres de routes et emporté 149 ponts.

À Sukkur, à plus de 1.000 kilomètres, au sud de Swat, les terres agricoles irriguées par l'Indus étaient sous l'eau et des dizaines de milliers de personnes ont trouvé refuge sur des routes surélevées et des autoroutes.

"Nous avons ouvert grand les vannes" de l'important barrage de Sukkur, sur l'Indus, a déclaré à l'AFP son superviseur, Aziz Soomro, ajoutant que le pic de la crue était attendu pour dimanche.

Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie s'effondre et qui connaît une profonde crise politique depuis l'éviction du Premier ministre Imran Khan en avril, à la suite d'une motion de censure à l'Assemblée nationale.

sjd-ak-fox/epe/oaa

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