Apple dépasse pour la première fois les 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires trimestriel #
Apple a fait part mercredi d'une forte progression de ses profits trimestriels ainsi que d'un chiffre d'affaires record, pour la première fois supérieur à 100 milliards de dollars.
Le fabricant d'iPhone a dégagé un bénéfice net de 28,7 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice décalé 2020/21, soit une hausse de plus de 29% sur un an. Les revenus du groupe ont eux atteint la somme étourdissante de 111,4 milliards de dollars.
"Nous sommes satisfaits des retours enthousiastes de notre clientèle sur nos produits dernier cri que nous avons livrés lors de la saison des fêtes", s'est réjoui dans un communiqué le patron d'Apple, Tim Cook.
Le géant californien a profité de ventes d'iPhone ultra solides, qui lui ont rapporté un total de 65,6 milliards de dollars (+17%).
Le groupe commercialise depuis fin octobre son premier smartphone compatible avec les réseaux 5G, censés offrir un débit ultra-rapide pour les connexions Internet.
Les autres produits phares d'Apple ont également vu leurs ventes dopées, notamment l'iPad (+41%, à 8,4 milliards de dollars) et les différents accessoires comme l'Apple Watch ou les écouteurs sans fil AirPods (+30%, à 13 milliards de dollars).
"Apple a connu un trimestre exceptionnel dans presque chaque catégorie de produits", a commenté Yoram Wurmser, analyste pour eMarketer. "La pandémie continue clairement de bénéficier au bilan de l'entreprise alors que les clients s'arrachent les Mac, les iPad et les téléphones du groupe".
"L'iPhone a connu un trimestre particulièrement bon, avec une hausse de ses revenus de 10 milliards de dollars", poursuit l'expert. "L'anticipation d'une forte demande pour l'iPhone 12 Pro est sans doute de bon augure pour les prochains trimestres."
Le chiffre d'affaires lié aux services d'Apple (revenus de l'App Store, abonnements, etc.) a augmenté de 24%, à 15,8 milliards de dollars.
dho/lo/sr
Facebook conclut l'année de la pandémie en beauté, mais se montre prudent pour 2021 #
Facebook a récolté plus de 28 milliards de dollars de revenus, essentiellement publicitaires, au dernier trimestre 2020, et dégagé 11,2 milliards de bénéfice net, en hausse de 53% sur un an, grâce à l'explosion des pratiques numériques, notamment le commerce en ligne, pendant la pandémie.
Le géant des réseaux sociaux a encore vu sa base d'utilisateurs progresser pendant la saison des fêtes. Au 31 décembre, 3,3 milliards de personnes fréquentaient, au moins une fois par mois, l'une de ses quatre plateformes et messageries (Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp), d'après un communiqué publié mercredi.
Mais la plateforme prévoit des "vents contraires" cette année à cause de potentielles évolutions dans la régulation des données, notamment en Europe, et du renforcement de la transparence dans la collecte des informations personnelles sur les appareils de la marque Apple.
"Même si le calendrier des changements induits par iOS 14 (le système d'exploitation des smartphones et tablettes d'Apple) reste incertain, nous nous attendons à voir un impact dès la fin du premier trimestre", précise l'entreprise.
Son titre faisait des va-et-vient entre le rouge et le vert lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse.
Le groupe californien sort néanmoins parmi les grands vainqueurs d'une année marquée par la récession pour de nombreuses industries.
Facebook estime avoir bénéficié de la transition vers le commerce en ligne, et de sa moindre dépendance aux annonceurs très affectés par la crise sanitaire, comme les voyagistes - contrairement à Google, le leader de la publicité en ligne.
"Ces résultats solides ne sont pas surprenants", a noté Debra Aho Williamson, analyste chez eMarketer. "La société était bien placée pour bénéficier de l'adoption du e-commerce".
Avec les mesures de confinement, les consommateurs se sont massivement reportés sur les magasins en ligne pour leurs dépenses de fin d'année.
"Nous continuons aussi de croire qu'Instagram joue un rôle surdimensionné dans le succès de Facebook en général", a ajouté l'experte. "L'année dernière, Instagram a représenté environ 36% des revenus publicitaires du groupe dans le monde, et près de la moitié (49%) des recettes américaines".
Facebook vient de traverser une année mouvementée, semée d'embûches. Au printemps, au début de la pandémie, de nombreux annonceurs ont retiré leurs campagnes pour revoir leur message ou faire des économies.
A l'été, des centaines de marques ont boycotté le réseau pour exiger une meilleure modération des contenus dits "haineux", dans la foulée des manifestations contre le racisme systémique aux Etats-Unis.
A l'automne, l'élection présidentielle américaine a cristallisé les tensions entre la plateforme et les élus, qui lui reprochent sa toute puissance en matière de liberté d'expression.
Autant de remous qui ne se sont pas traduits par des pertes financières. Le groupe a réalisé près de 86 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur l'année, et dégagé plus de 29 milliards de profits, en hausse de 58%.
D'après eMarketer, la famille de plateformes devrait atteindre les 96,6 milliards de revenus publicitaires nets en 2021, soit 24,4% du marché mondial.
Mais comme ses voisins de la côte Ouest, Facebook peut s'attendre à une année 2021 compliquée politiquement. Le nouveau président, Joe Biden, ne porte pas le réseau dans son coeur.
Et en décembre, plusieurs autorités américaines ont accusé la société d'abuser de sa position dominante et de ses coffres bien remplis pour évincer la concurrence. Elles ont même demandé à la justice de forcer Facebook à se séparer d'Instagram et de la messagerie WhatsApp, qui ont contribué à transformer le groupe en empire incontournable des réseaux.
juj/lo/sr
Tesla pour la première fois bénéficiaire sur une année entière #
Le fabricant de véhicules électriques Tesla a pour la première fois dégagé un bénéfice net sur une année entière en 2020 mais ses profits au quatrième trimestre ont déçu, faisant trébucher son action à Wall Street.
Le groupe d'Elon Musk a dégagé un bénéfice net annuel de 721 millions de dollars. Fondé en 2003 et pendant longtemps concentré sur la montée en puissance de sa production, le constructeur n'était jamais parvenu jusqu'à présent à être rentable sur un an.
D'octobre à décembre, son profit s'est élevé à 270 millions de dollars. Mais ajusté par action et hors éléments exceptionnels, il revient à 80 cents là où les analystes anticipaient 1,01 dollar.
Le titre Tesla reculait de près de 5% vers 21H45 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse après avoir déjà perdu 2,1% dans la journée.
C'est toutefois un revers mineur pour le groupe: attisé par l'attrait des investisseurs pour les véhicules électriques, son action s'est envolé de près de 750% en 2020, et d'environ 17% depuis le début de l'année.
Tesla a par ailleurs annoncé vouloir faire croître ses livraisons de 50% en moyenne par an pendant plusieurs années.
"Il est possible que nous allions plus vite certaines années, comme cela sera probablement le cas en 2021", a précisé le groupe dans un communiqué.
L'entreprise a livré 499.550 voitures en 2020, parvenant presque à atteindre la prévision d'un demi-million qu'elle s'était fixée en début d'année, et ce malgré la pandémie. La propagation du Covid-19 a notamment conduit au printemps à la suspension temporaire de la production dans son usine de Fremont en Californie.
Pour la suite, Tesla compte sur le démarrage en 2021 de la production dans ses usines en cours de construction à Berlin et au Texas ainsi que sur l'accélération de la production dans sa nouvelle usine à Shanghai.
Tesla prévoit aussi de commencer à livrer son semi-remorque d'ici la fin de l'année.
L'entreprise bénéficiera d'un environnement favorable aux véhicules électriques, le nouveau président américain Joe Biden ayant notamment fait de la lutte contre le changement climatique une de ses priorités.
Mais le groupe devra aussi faire face à une concurrence grandissante, les constructeurs traditionnels comme Volkswagen ou General Motors ayant ces derniers mois promis l'arrivée prochaine sur le marché de plusieurs modèles électriques.
En plus d'une forte progression de ses livraisons, la compagnie a profité en 2020 d'une importante augmentation des crédits accordés par les autorités aux fabricants de véhicules n'émettant pas d'émissions.
Son chiffre d'affaires a progressé de 46% au quatrième trimestre, à 10,7 milliards de dollars, de 28% sur l'ensemble de l'année, à 31,5 milliards de dollars.
jum/lo/sr
Apple dépasse pour la première fois les 100 milliards de dollars de revenus trimestriels #
Apple a fait part mercredi d'une forte progression de ses profits trimestriels ainsi que d'un chiffre d'affaires record, pour la première fois supérieur à 100 milliards de dollars.
Le fabricant d'iPhone a dégagé un bénéfice net de 28,7 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice décalé 2020/21, soit une hausse de plus de 29% sur un an. Les revenus du groupe ont eux atteint la somme étourdissante de 111,4 milliards de dollars.
dho/lo/sr
Facebook finit l'année de la pandémie avec 11 milliards de dollars de bénéfice au 4T #
Facebook a récolté plus de 28 milliards de dollars de revenus, essentiellement publicitaires, au dernier trimestre 2020, et dégagé 11,22 milliards de bénéfice net, en hausse de 53% sur un an, grâce à l'explosion des pratiques numériques, notamment le commerce en ligne, pendant la pandémie.
Le géant des réseaux sociaux a encore vu sa base d'utilisateurs progresser pendant la saison des fêtes, mais prévoit des "vents contraires" cette année à cause du renforcement de la confidentialité des données sur les appareils de la marque Apple. Son titre faisait des va-et-vient entre le rouge et le vert lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse.
juj/lo/sr
Après le 737 MAX et la pandémie, Boeing confronté aux déboires du 777X #
Les déconvenues se multiplient pour Boeing: après les déboires du 737 MAX et la chute du trafic aérien liée à la pandémie, qui ont plombé les résultats de 2020, le groupe a encore retardé les premières livraisons du 777X, à fin 2023.
Ces revers se traduisent pour le constructeur aéronautique par une perte nette de 8,4 milliards de dollars au seul quatrième trimestre, de 11,9 milliards de dollars en 2020.
C'est la plus importante perte annuelle jamais enregistrée par la compagnie.
Le report des premières livraisons du 777X, le plus gros avion au monde, a eu comme conséquence financière une charge de 6,5 milliards de dollars dans les comptes du quatrième trimestre de l'entreprise.
C'est au moins la troisième fois que la société retarde les premières livraisons de l'appareil. En octobre, le directeur général, Dave Calhoun, affirmait encore qu'il serait acheminé aux clients dès 2022.
Pour Michel Merluzeau, expert du cabinet AIR, ce report n'est pas surprenant.
"La demande au niveau des déplacements internationaux entre les grands aéroports comme Londres, New York ou Tokyo s'est évaporée avec la pandémie", a-t-il expliqué à l'AFP. Les sociétés de transport aérien préfèrent pour l'instant utiliser des avions plus petits comme le Boeing 787 ou l'Airbus 350.
Par ailleurs, touchées par l'effondrement des ventes de billets depuis le début de la pandémie, "les compagnies n'ont pas actuellement les moyens financiers".
Des compagnies comme Emirates ou Lufthansa "préfèrent attendre que la demande se redynamise" avant de prendre possession des nouveaux 777X.
De plus, remarque M. Merluzeau, depuis les deux accidents rapprochés du 737 MAX ayant fait 346 morts, l'autorité américaine de l'aviation "a imposé des conditions beaucoup plus strictes au niveau de la certification et des essais en vol".
A la charge sur le nouveau retard du 777X s'est ajoutée au quatrième trimestre une provision de 468 millions de dollars pour le 737 MAX, de retour dans le ciel depuis novembre après avoir été cloué au sol pendant 20 mois.
Le groupe a aussi encaissé une charge de 275 millions de dollars en raison de problèmes de production sur l'avion ravitailleur KC-46A, une autre de 290 millions liée aux stocks de l'offre de services de Boeing ainsi qu'une charge de 744 millions de dollars, déjà dévoilée lors de l'annonce d'un accord avec le ministère de la Justice, destiné à solder des poursuites liées au 737 MAX.
Le chiffre d'affaires du groupe a reculé de 24% en 2020 pour s'établir à 58,2 milliards de dollars, une baisse liée à l'effondrement de 59% des livraisons d'avions commerciaux.
Entre octobre et décembre, le chiffre d'affaires a diminué de 15% à 15,3 milliards de dollars.
Boeing a aussi fait face aux problèmes du long-courrier 787 "Dreamliner", dont les livraisons ont été retardées après la découverte de défauts de fabrication à l'été. Or c'est au moment de la livraison que les compagnies paient l'essentiel de la commande.
"Malgré de solides progrès sur le front des vaccins, les six à neuf prochains mois resteront très difficiles pour nos clients aériens et l'ensemble du secteur", a souligné M. Calhoun lors d'une conférence téléphonique.
"Il faudra environ trois ans pour que les voyages reviennent aux niveaux de 2019 et quelques années au-delà pour revenir à nos tendances de croissance à long terme", a-t-il aussi noté.
Boeing prévoit de supprimer au total 30.000 emplois entre 2020 et 2021 et a diminué la cadence de production de plusieurs de ses avions.
Le constructeur a pu compter sur la solidité de son activité dans les domaines de la défense, de l'espace et des services de maintenance, ainsi que la demande accrue pour les avions cargos avec l'explosion du commerce en ligne depuis le début de la pandémie, pour contrecarrer la faiblesse du transport de passagers, a-t-il relevé.
Mais Boeing mise aussi sur la remise en service du 737 MAX, autorisé à retourner dans le ciel en novembre par les autorités américaines puis par d'autres régulateurs.
Les autorités européenne et britannique de l'aviation sont les dernières en date à avoir donné leur feu vert, mercredi. M. Calhoun a indiqué s'attendre à recevoir l'approbation de toutes les autorités mondiales d'ici fin juin.
Depuis la première levée d'interdiction de vol en novembre, le constructeur a livré 40 appareils et cinq compagnies l'ont remis dans leurs programmes de vol.
jum/juj/sr
Après le 737 MAX et la pandémie, Boeing confronté aux déboires du 777X #
Les déconvenues se multiplient pour Boeing: après les déboires du 737 MAX et la chute du trafic aérien liée à la pandémie, qui ont plombé les résultats de 2020, le groupe a encore retardé les premières livraisons du 777X, à fin 2023.
Ces revers se traduisent pour le constructeur aéronautique par une perte nette de 8,4 milliards de dollars au seul quatrième trimestre, de 11,9 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année 2020.
Cette somme "représente le coût de développement d'un nouvel avion", remarque Michel Merluzeau, expert du secteur pour la cabinet AIR.
Le report des premières livraisons du 777X, le plus gros avion au monde, a eu comme conséquence financière une charge de 6,5 milliards de dollars dans les comptes du quatrième trimestre de l'entreprise.
C'est au moins la troisième fois que la société retarde les premières livraisons de l'appareil. En octobre, le patron, Dave Calhoun, affirmait encore qu'il serait acheminé aux clients dès 2022.
Pour M. Merluzeau, ce retard n'est pas surprenant.
"La demande au niveau des déplacements internationaux entre les grands aéroports comme Londres, New York ou Tokyo s'est évaporée avec la pandémie", a-t-il expliqué à l'AFP. Les sociétés de transport aérien préfèrent pour l'instant utiliser des avions plus petits comme le Boeing 787 ou l'Airbus 350.
Par ailleurs, touchées par l'effondrement des ventes de billets depuis le début de la pandémie, "les compagnies n'ont pas actuellement les moyens financiers" et penchent plutôt pour les appareils déjà présents dans leur flotte.
Des compagnies comme Emirates ou Lufthansa "préfèrent attendre que la demande se redynamise" avant de prendre possession des nouveaux 777X.
De plus, remarque M. Merluzeau, depuis les deux accidents rapprochés du 737 MAX ayant fait 346 morts, l'autorité américaine de l'aviation "a imposé des conditions beaucoup plus strictes au niveau de la certification et des essais en vol".
A la charge sur le nouveau retard du 777X s'est ajoutée au quatrième trimestre une provision de 468 millions de dollars pour le 737 MAX, de retour dans le ciel depuis novembre après avoir été cloué au sol pendant 20 mois.
Le groupe a aussi encaissé une charge de 275 millions de dollars en raison de problèmes de production sur l'avion ravitailleur KC-46A, une autre de 290 millions liée aux stocks de l'offre de services de Boeing ainsi qu'une charge de 744 millions de dollars, déjà dévoilée lors de l'annonce d'un accord avec le ministère de la Justice, destiné à solder des poursuites liées au 737 MAX.
Le chiffre d'affaires du groupe a reculé de 24% en 2020 pour s'établir à 58,2 milliards de dollars. Entre octobre et décembre, il a diminué de 15% à 15,3 milliards de dollars.
Boeing a aussi fait face au deuxième semestre l'an dernier aux problèmes du long-courrier 787 "Dreamliner", dont les livraisons ont été retardées après la découverte de défauts de fabrication. Or c'est au moment de la livraison que les compagnies paient l'essentiel de la commande.
"Il y a des inquiétudes sur le fait qu'il y a énormément d'avions non livrés qu'il va falloir écouler", relève M. Merluzeau selon qui il y a notamment un "surplus de 787 sur le marché".
"Même si l'impact du Covid-19 va continuer à représenter un défi pour le transport aérien de passagers en 2021, nous restons confiants en notre avenir", a toutefois affirmé le patron Dave Calhoun, en mettant en avant la solidité de l'activité du groupe dans les domaines de la défense, de l'espace et des services de maintenance.
Boeing mise en particulier sur la remise en service du 737 MAX, autorisé à retourner dans le ciel en novembre par les autorités américaines puis par d'autres régulateurs. L'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a donné son feu vert mercredi.
Le constructeur a depuis livré 40 appareils et cinq compagnies l'ont remis dans leurs programmes de vol.
jum/lo/clp/
Après le 737 MAX et la pandémie, Boeing confronté aux déboires du 777X #
Les déconvenues se multiplient pour Boeing: après les déboires du 737 MAX et la chute du trafic aérien liée à la pandémie, qui ont plombé les résultats de 2020, le groupe a annoncé mercredi que le 777X ne serait pas prêt avant fin 2023.
Ces revers se traduisent pour le constructeur aéronautique par une perte nette de 8,4 milliards de dollars au seul quatrième trimestre, de 11,9 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année 2020.
Le report des premières livraisons du 777X, le plus gros avion au monde, a eu comme conséquence financière une charge de 6,5 milliards de dollars dans les comptes de l'entreprise.
C'est au moins la troisième fois que la société retarde les premières livraisons de l'appareil. En octobre, le patron, Dave Calhoun, affirmait encore qu'il serait acheminé aux clients dès 2022.
Le nouveau report est lié à "plusieurs facteurs, dont une nouvelle évaluation des exigences de certification au niveau mondial, une nouvelle estimation des impacts du Covid-19 sur la demande des compagnies et des discussions avec des clients concernant le calendrier de livraison des avions", a détaillé Boeing.
A la charge sur le nouveau retard du 777X s'est ajoutée au quatrième trimestre une provision de 468 millions de dollars pour le 737 MAX, de retour dans le ciel depuis novembre après avoir été cloué au sol pendant 20 mois à la suite de deux accidents rapprochés ayant fait 346 morts.
Le groupe a aussi encaissé une charge de 275 millions de dollars en raison de problèmes de production sur l'avion ravitailleur KC-46A, une autre de 290 millions liée aux stocks de l'offre de services de Boeing ainsi qu'une charge de 744 millions de dollars, déjà dévoilée lors de l'annonce d'un accord avec le ministère de la Justice, destiné à solder des poursuites liées au 737 MAX.
Le chiffre d'affaires du groupe a reculé de 24% en 2020 pour s'établir à 58,2 milliards de dollars. Entre octobre et décembre, il a diminué de 15% à 15,3 milliards de dollars.
"Même si l'impact du Covid-19 va continuer à représenter un défi pour le transport aérien de passagers en 2021, nous restons confiants en notre avenir", a commenté M. Calhoun en mettant en avant la solidité de l'activité du groupe dans les domaines de la défense, de l'espace et des services de maintenance.
Boeing mise en particulier sur la remise en service du 737 MAX, autorisé à retourner dans le ciel en novembre par les autorités américaines puis par d'autres régulateurs, dont l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) mercredi.
Le constructeur a depuis livré 40 appareils et cinq compagnies l'ont remis dans leurs programmes de vol.
jum/lo/abx
La future secrétaire américaine au Commerce promet d'être "agressive" envers la Chine #
La nouvelle secrétaire américaine au Commerce, qui était auditionnée mardi au Sénat en vue de sa confirmation, a signalé son intention de rester ferme et même "agressive" envers la Chine, dénonçant des pratiques commerciales déloyales du géant asiatique.
Gina Raimondo, première femme gouverneur de Rhode Island, a déclaré que la Chine avait "clairement eu un comportement anticoncurrentiel", citant le dumping dans le secteur de l'acier et de l'aluminium, "qui a porté préjudice aux travailleurs américains".
"Par conséquent, si je suis confirmée, je prévois d'être très agressive, d'aider les Américains à lutter contre les pratiques déloyales de la Chine", a-t-elle ajouté.
Elle a toutefois endossé la position de Joe Biden sur le fait que les Etats-Unis ne souhaitaient pas faire cavalier seul et consulteraient leurs alliés pour rétablir un commerce équitable avec Pékin.
En réaction, le gouvernement chinois a appelé mercredi Washington à "corriger ses erreurs", sans toutefois explicitement faire référence aux propos de Mme Raimondo.
"La dernière administration américaine a opté unilatéralement pour le protectionnisme et l'intimidation et a lancé avec malveillance une guerre commerciale" contre la Chine, a relevé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian.
M. Zhao a assuré, sans autre précision, que Pékin prendrait les "mesures nécessaires pour sauvegarder les droits et intérêts légitimes des entreprises" de son pays.
Alors que des élus républicains et démocrates ont signalé que certaines entreprises chinoises représentaient un risque pour la sécurité nationale, Mme Raimondo ne s'est en revanche pas engagée à maintenir le géant Huawei ou d'autres entreprises chinoises sur la liste noire américaine.
Elle a simplement promis d'utiliser les pouvoirs du département du Commerce "pour protéger les Américains et notre réseau contre les interférences chinoises", ajoutant: "c'est Huawei, ZTE ou toute autre société".
Sous l'administration Trump, le département du Commerce, dirigé par Wilbur Ross, avait largement utilisé ses prérogatives pour sévir contre les entreprises technologiques chinoises, soupçonnées d'espionnage industriel ou de compromettre la sécurité nationale des Etats-Unis.
Il avait ainsi allongé la liste des sociétés qui ne peuvent pas commercer avec les entreprises américaines sans une licence préalable.
Des dizaines d'entreprises ont été ajoutées à la liste du département du Commerce, y compris des géants des télécommunications comme Huawei et ZTE.
En décembre, quelques semaines avant son départ, l'administration Trump avait également ajouté le fabricant chinois de puces informatiques, Smic, limitant l'accès de l'entreprise aux technologies haut de gamme américaines en raison de ses liens présumés avec l'armée chinoise.
Dt-sbr/bar/abx
La future secrétaire américaine au Commerce promet d'être "agressive" envers la Chine #
La nouvelle secrétaire américaine au Commerce, qui était auditionnée mardi au Sénat en vue de sa confirmation, a signalé son intention de rester ferme et même "agressive" envers la Chine, déplorant les pratiques commerciales déloyales du géant asiatique.
Gina Raimondo, première femme gouverneur de Rhode Island, a déclaré que la Chine avait "clairement eu un comportement anticoncurrentiel", citant le dumping dans le secteur de l'acier et de l'aluminium, "ce qui a porté préjudice aux travailleurs américains".
"Par conséquent, si je suis confirmée, je prévois d'être très agressive, d'aider les Américains à lutter contre les pratiques déloyales de la Chine", a-t-elle ajouté.
Elle a toutefois endossé la position de Joe Biden sur le fait que les Etats-Unis ne souhaitaient pas faire cavalier seul et consulteraient leurs alliés pour rétablir un commerce équitable avec Pékin.
Alors que des élus républicains et démocrates ont signalé que certaines entreprises chinoises représentaient un risque pour la sécurité nationale, Mme Raimondo ne s'est en revanche pas engagée à maintenir le géant Huawei ou d'autres entreprises chinoises sur la liste noire américaine.
Elle a simplement promis d'utiliser les pouvoirs du département du Commerce "pour protéger les Américains et notre réseau contre les interférences chinoises", ajoutant: "c'est Huawei, ZTE ou toute autre société".
Sous l'administration Trump, le département du Commerce, dirigé par Wilbur Ross, avait largement utilisé ses prérogatives pour sévir contre les entreprises technologiques chinoises, soupçonnées d'espionnage industriel ou de compromettre la sécurité nationale des Etats-Unis.
Il avait ainsi allongé la liste des sociétés qui ne peuvent pas commercer avec les entreprises américaines sans une licence préalable.
Des dizaines d'entreprises ont été ajoutées à la liste du département du Commerce, y compris des géants des télécommunications comme Huawei et ZTE.
En décembre, quelques semaines avant son départ, l'administration Trump avait ainsi ajouté le fabricant chinois de puces informatiques, Smic, limitant l'accès de l'entreprise aux technologies haut de gamme américaines en raison de ses liens présumés avec l'armée chinoise.
Dt/jul/la