CNews participe à "recréer les conditions du débat" politique, selon Marine Le Pen #
Pour Marine Le Pen, la chaîne d'information en continu CNews, récemment mise à l'amende pour "incitation à la haine" et à la "violence", participe à "recréer les conditions du débat" politique avant la présidentielle de 2022.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a récemment sanctionné CNews d'une amende de 200.000 euros pour "incitation à la haine" et "à la violence" après des propos de son polémiste vedette Eric Zemmour sur les migrants mineurs isolés.
"Il faut recréer les conditions du débat" pour la présidentielle de 2022. "Je suis assez contente de voir une télévision comme CNews y procéder, y compris de façon parfois rude", déclare la candidate à l'Elysée dans un entretien au numéro d'avril du mensuel L'Incorrect, proche de sa nièce Marion Maréchal.
"La digue de la fake news ne tiendra pas, les gens ne sont pas dupes", ajoute la présidente du Rassemblement national.
"Malgré la désinformation à laquelle il (le peuple français) est soumis depuis des décennies, il arrive à avoir cette lucidité, ce bon sens, cette raison de s'apercevoir que la moitié de ce qu'on lui raconte relève de l'idéologie", souligne la dirigeante d'extrême droite, pour qui les Français ont subi un "lavage de cerveau pendant des décennies".
CNews a recruté Eric Zemmour en octobre 2019, après un violent discours anti-immigration et anti-islam prononcé lors d'un rassemblement autour de l'ancienne députée FN Marion Maréchal, et pour lequel il a été condamné.
Sur l'immigration, Marine Le Pen promet qu'elle ne "retirera pas la nationalité française à ceux qui l'ont obtenue sur la base de lois qu'(elle) conteste", mais qu'elle fera "en sorte que ceux qui sont venus travailler en France et qui n'ont pas de travail rentrent chez eux".
Sur l'islam, elle fait la distinction avec l'islamisme qu'il faut "éradiquer pour que les musulmans retrouvent la liberté de vivre leur religion". "Si nous avions pensé que l'islam n'était pas compatible avec la République française, nous n'aurions jamais défendu l'Algérie française", soutient-elle.
are/cs/bow
Mayotte: la France lance une consultation en vue de réduire les inégalités sociales #
Le ministre français des Outremer, Sébastien Lecornu, va lancer une consultation à Mayotte qui nourrira un projet de loi spécifique visant à réduire les inégalités dans ce département d'outre-mer, le plus pauvre de France.
"Les 10 ans de la départementalisation confirment l'attachement de Mayotte à la France, face à ceux qui contestent sa place dans la République ou nient la souveraineté française sur ce territoire, français depuis deux siècles", a souligné le ministre mercredi soir lors d'une visio-conférence avec les élus de Mayotte à l'occasion de cet anniversaire.
"Aujourd'hui, il faut dresser un horizon. Notre perspective, c'est l'accélération de la départementalisation afin d'améliorer la vie des Mahoraises et des Mahorais et de converger vers une égalité sociale réelle. Pour cela, je proposerai un projet de loi spécifique à Mayotte avant la fin du quinquennat, fruit d'une consultation avec l'ensemble des forces vives dès les prochains jours", a-t-il ajouté.
Mayotte est le territoire le plus pauvre de France, malgré l'accession au statut de département le 31 mars 2011, qui avait donné l'espoir d'un rattrapage social à cette île de l'océan Indien. Dix ans après son passage au statut de département, 77% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
Selon les habitants, l'immigration en provenance des Comores voisines, mais aussi de l'Afrique des Grands Lacs contribue à surcharger les services publics du département, déjà en difficulté.
La consultation des "forces vives" de Mayotte, élus, forces économiques et société civile, aura lieu entre le 1er avril et le 1er juin, avant des restitutions et des propositions. Une première mouture du projet de loi est envisagée le 14 juillet, selon le ministère des Outremer, pour une présentation en Conseil des ministres "avant la fin du quinquennat".
La consultation portera sur 4 thématiques: "l'accès aux mêmes droits sociaux" à Mayotte et dans l'Hexagone, "le renforcement de la présence régalienne" de l'État à Mayotte en matière de sécurité, "l'adaptation" des lois pour régler la question migratoire, et enfin l'évolution du fonctionnement de la collectivité de Mayotte.
are/jk/vk/cac
Mayotte: Lecornu lance une consultation en vue d'un projet de loi "d'égalité sociale" #
Le ministre des Outremer, Sébastien Lecornu, va lancer une consultation à Mayotte qui nourrira un projet de loi spécifique visant à réduire les inégalités dans ce département, le plus pauvre de France.
"Les 10 ans de la départementalisation confirment l'attachement de Mayotte à la France, face à ceux qui contestent sa place dans la République ou nient la souveraineté française sur ce territoire, français depuis deux siècles", a souligné le ministre mercredi soir lors d'une visio-conférence avec les élus de Mayotte à l'occasion de cet anniversaire.
"Aujourd'hui, il faut dresser un horizon. Notre perspective, c'est l'accélération de la départementalisation afin d'améliorer la vie des Mahoraises et des Mahorais et de converger vers une égalité sociale réelle. Pour cela, je proposerai un projet de loi spécifique à Mayotte avant la fin du quinquennat, fruit d'une consultation avec l'ensemble des forces vives dès les prochains jours", a-t-il ajouté.
Mayotte est le territoire le plus pauvre de France, malgré l'accession au statut de département le 31 mars 2011, qui avait donné l'espoir d'un rattrapage social à cette île de l'océan Indien. Dix ans après son passage au statut de département, 77% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
La consultation des "forces vives" de Mayotte, élus, forces économiques et société civile, aura lieu entre le 1er avril et le 1er juin, avant des restitutions et des propositions. Une première mouture du projet de loi est envisagée le 14 juillet, selon le ministère des Outremer, pour une présentation en Conseil des ministres "avant la fin du quinquennat".
La consultation portera sur 4 thématiques: "l'accès aux mêmes droits sociaux" à Mayotte et dans l'Hexagone, "le renforcement de la présence régalienne" de l'État à Mayotte en matière de sécurité, "l'adaptation" des lois pour régler la question migratoire, et enfin l'évolution du fonctionnement de la collectivité de Mayotte.
are/jk/vk