Burkina: première sortie à l'étranger, pour raison médicale, du président renversé #
L'ancien président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a été autorisé à quitter son pays pour "raison médicale", sa première sortie à l'étranger depuis qu'il a été renversé par des militaires en janvier, a appris l'AFP jeudi auprès de son entourage et de source gouvernementale.
"Après avoir obtenu l'autorisation préalable des autorités militaires, le président Kaboré se rendra aux Émirats arabes unis pour raison médicale", a indiqué un membre de son entourage en précisant qu'il ira "incessamment, en compagnie de son épouse".
Une source gouvernementale a confirmé l'information, affirmant que "le gouvernement a oeuvré avec diligence pour faciliter ce voyage" pour des "raisons humanitaires", sans donner plus de détails.
"Son état de santé est un peu fragile depuis quelque temps et il doit effectuer des examens médicaux en vue d'une meilleure prise en charge", a pour sa part indiqué un cadre de son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
La date de son départ n'a pas été précisée, mais des médias locaux affirment que M. Kaboré devrait quitter Ouagadougou jeudi à destination de "Dubai, via Abidjan".
Accusé de ne pas avoir su endiguer la violence jihadiste qui mine le Burkina Faso depuis 2015, l'ancien président Kaboré, 65 ans, a été renversé le 24 janvier par une junte militaire conduite par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, aujourd'hui président de transition.
D'abord placé en résidence surveillée dans une villa de Ouaga 2000, un quartier huppé de Ouagadougou, M. Kaboré avait été autorisé à regagner début avril son domicile privé dans la capitale burkinabè.
Alors que ses partisans estimaient qu'il ne jouissait toujours pas de sa liberté, le gouvernement assurait de son côté qu'il avait bénéficié d'une "libération totale".
Mi-juin, le lieutenant-colonel Damiba l'avait reçu pour "décrisper la situation politique".
Lors de cette première apparition publique, depuis avril, M. Kaboré était apparu très affaibli, suscitant les inquiétudes de ses partisans sur son état santé.
Début juillet, il avait été empêché par ses partisans de participer à une réunion organisée par le pouvoir avec d'autres anciens chefs d'Etat, dont Blaise Compaoré, afin d'"accélérer la réconciliation nationale" et trouver une solution pour endiguer la violence jihadiste.
ab/stb/jhd/cpy
Burkina: première sortie à l'étranger, pour raison médicale, du président renversé #
L'ancien président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a été autorisé à quitter son pays pour "raison médicale", sa première sortie à l'étranger depuis qu'il a été renversé par des militaires en janvier, a appris l'AFP jeudi auprès de son entourage et de source gouvernementale.
"Après avoir obtenu l'autorisation préalable des autorités militaires, le président Kaboré se rendra aux Émirats arabes unis pour raison médicale", a indiqué un membre de son entourage en précisant qu'il ira "incessamment, en compagnie de son épouse".
Une source gouvernementale a confirmé l'information, affirmant que "le gouvernement a oeuvré avec diligence pour faciliter ce voyage" pour des "raisons humanitaires", sans donner plus de détails.
"Son état de santé est un peu fragile depuis quelque temps et il doit effectuer des examens médicaux en vue d'une meilleure prise en charge", a pour sa part indiqué un cadre de son parti, le Mouvement du peuple pour le progres (MPP).
La date de son départ n'a pas été précisée, mais des médias locaux affirment que M. Kaboré devrait quitter Ouagadougou jeudi à destination de "Dubai, via Abidjan".
Accusé de ne pas avoir su endiguer la violence jihadiste qui mine le Burkina Faso depuis 2015, l'ancien président Kaboré, 65 ans, a été renversé le 24 janvier par une junte militaire conduite par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, aujourd'hui président de transition.
D'abord placé en résidence surveillée dans une villa de Ouaga 2000, un quartier huppé de Ouagadougou, M. Kaboré avait été autorisé à regagner début avril son domicile privé dans la capitale burkinabè.
Alors que ses partisans estimaient qu'il ne jouissait toujours pas de sa liberté, le gouvernement assurait de son côté qu'il avait bénéficié d'une "libération totale".
Mi-juin, le lieutenant-colonel Damiba l'avait reçu pour "décrisper la situation politique".
Lors de cette première apparition publique, depuis avril, M. Kaboré était apparu très affaibli, suscitant les inquiétudes de ses partisans sur son état santé.
Début août, il avait été empêché par ses partisans de participer à une réunion organisée par le pouvoir avec d'autres anciens chefs d'Etat, dont Blaise Compaoré, afin d'"accélérer la réconciliation nationale" et trouver une solution pour endiguer la violence jihadiste.
ab/stb/jhd
Burkina: 15 soldats tués lors d'une double attaque à l'engin explosif (armée) #
Quinze soldats burkinabè ont été tués mardi lors d'une double attaque à l'engin explosif commise par des jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, a annoncé l'état-major des armées dans un communiqué.
Cette double attaque "à l'engin explosif improvisé s'est produite sur l'axe Bourzanga-Djibo" dans la région du Centre-Nord, selon l'état-major. "Le bilan des deux incidents fait état de 15 militaires tombés et d'un blessé" et a aussi occasionné "des dégâts matériels", ajoute-t-il.
Elle a été commise "lors d'une mission d'escorte conduite par une unité militaire du 14e régiment interarmes (RIA)", indique l'état-major.
"Un des véhicules du convoi, transportant des combattants, a en effet sauté sur un engin explosif à hauteur de la localité de Namsiguia", dans la province du Bam, précise-t-il, ajoutant: "Alors que s'organisaient les opérations de secours et de sécurisation, un deuxième engin a manifestement été activé à distance, causant de nombreuses victimes".
Selon l'armée, "des renforts ont immédiatement été dépêchés sur les lieux de l'incident pour assurer l'évacuation des victimes" et "des opérations de sécurisation sont actuellement en cours dans la zone".
Lundi, au moins dix civils, dont quatre supplétifs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ont été tués lors d'une attaque de jihadistes présumés, toujours dans le nord du Burkina, selon des sources sécuritaires et locale.
Jeudi dernier, ce sont neuf supplétifs de l'armée et quatre soldats qui avaient été tués dans une attaque contre une unité du détachement militaire de Bourzanga (nord) qui coordonnait une action offensive avec un groupe de VDP, selon l'armée.
Le nord et l'est du Burkina sont les deux régions les plus touchées par les attaques jihadistes, mais les autres régions ne sont pas pour autant épargnées.
Le Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir en janvier en promettant de faire de la lutte anti-jihadiste leur priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés.
Plus de 40% du territoire du Burkina est hors du contrôle de l'Etat, selon des chiffres officiels.
Le 24 janvier, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, accusé d'avoir été incapable d'enrayer la violence jihadiste.
Mais la situation sécuritaire ne s'est pas améliorée et les attaques attribuées aux groupes jihadistes se sont même multipliées ces derniers mois, visant indifféremment civils et militaires.
ab/stb/blb
Burkina: 15 soldats tués lors d'une double attaque à l'engin explosif (armée) #
Quinze soldats burkinabè ont été tués mardi lors d'une double attaque à l'engin explosif commise par des jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, a annoncé l'état-major des armées dans un communiqué.
Cette double attaque "à l'engin explosif improvisé s'est produite sur l'axe Bourzanga-Djibo" dans la région du Centre-Nord, selon l'état-major. "Le bilan des deux incidents fait état de 15 militaires tombés et d'un blessé", ajoute-t-il.
ab/stb/blb
Burkina: au moins dix civils, dont 4 supplétifs de l'armée, tués lors d'une attaque #
Au moins dix civils, dont quatre supplétifs de l'armée, ont été tués lundi lors d'une attaque de jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, a appris mardi l'AFP de sources sécuritaires et locale.
Lundi matin, "la localité de Sima, dans la commune de Seguenega - province du Yatenga (nord) - a été la cible d'une attaque terroriste" a indiqué une source sécuritaire. "On dénombre quatre VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils) et six civils tués", a-t-elle ajouté, précisant que "plusieurs blessés ont aussi été enregistrés".
L'attaque a été confirmée par un responsable local des VDP qui n'a pas donné de bilan précis, mais a indiqué que "plusieurs volontaires sont toujours portés disparus".
"L'attaque a été repoussée aux portes de Seguenega par les éléments qui ont reçu un renfort" des Forces de défense et de sécurité (FDS), selon ce responsable qui a affirmé que "l'attaque avait occasionné une fuite massive des habitants" de la commune. Il a cependant indiqué qu'ils avaient commencé à revenir "certainement après avoir constaté la riposte aérienne de l'armée".
"Suite à l'attaque de Sima, des unités ont été déployées en renfort et un appui aérien a permis de mettre en déroute les assaillants", a confirmé une autre source sécuritaire.
Jeudi, neuf supplétifs de l'armée et quatre soldats avaient été tués dans une attaque de jihadistes présumés contre une unité du détachement militaire de Bourzanga (nord) qui coordonnait une action offensive avec un groupe de VDP, selon l'armée.
Créés en décembre 2019, les VDP sont des supplétifs civils qui interviennent aux côtés des forces armées pour des missions de surveillance, d'information et de protection après une formation militaire de 14 jours. De plus en plus ciblés par les groupes armés, ils font également office de pisteurs et combattent souvent avec l'armée, payant un lourd tribut.
Mi-juin, le commandement des opérations anti-jihadistes a annoncé la réorganisation des VDP afin de les "intégrer pleinement dans le dispositif militaire et sécuritaire déployés pour lutter contre le terrorisme".
Le Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir en janvier en promettant de faire de la lutte anti-jihadiste leur priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés.
Plus de 40% du territoire du Burkina est hors du contrôle de l'Etat, selon des chiffres officiels.
ab/stb/jhd