L'Iran dément tout lien avec l'agression de Salman Rushdie #
Après trois jours de silence, l'Iran a nié lundi toute implication dans l'attaque perpétrée aux Etats-Unis contre Salman Rushdie, en faisant porter la responsabilité à l'auteur des "Versets sataniques", 33 ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeiny le condamnant à mort.
"Nous démentons catégoriquement" tout lien entre l'agresseur et l'Iran, et "personne n'a le droit d'accuser la République islamique", a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans sa conférence de presse hebdomadaire.
Il s'agit de la première réaction officielle de Téhéran à l'agression dont a été victime vendredi l'écrivain britannique et américain de 75 ans sur l'estrade d'un amphithéâtre d'un centre culturel à Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York.
"Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés", a jugé le porte-parole iranien.
"En insultant les principes sacrés de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens", a-t-il ajouté.
Interrogé à ce sujet lundi, le porte-parole du département d'Etat américain, Ned Price, a "condamné" des propos "abjects, dégoutants".
"Ce langage revient à une incitation à la violence", a-t-il déclaré, en soulignant que "ce n'est un secret pour personne que le régime iranien a été central dans les menaces à sa vie depuis maintenant des années".
Hospitalisé pour des blessures graves après l'attaque, Salman Rushdie va un peu mieux selon ses proches. Il n'est plus sous assistance respiratoire et "la voie du rétablissement a commencé", s'est félicité son agent Andrew Wylie dans un communiqué transmis au Washington Post.
Salman Rushdie, né en 1947 en Inde dans une famille d'intellectuels musulmans non pratiquants, avait provoqué la colère dans une partie du monde musulman avec la publication en 1988 des "Versets sataniques", roman jugé par les plus rigoristes comme blasphématoire à l'égard du Coran et du prophète Mahomet.
Le fondateur de la République islamique a émis en 1989 une fatwa appelant au meurtre de Salman Rushdie, qui a vécu des années sous protection policière.
La fatwa de l'ayatollah Khomeiny contre l'écrivain n'a jamais été levée et beaucoup de ses traducteurs ont subi des attaques.
"La colère manifestée à l'époque (...) ne s'est pas limitée à l'Iran et à la République islamique. Des millions de personnes dans les pays arabes, musulmans et non musulmans ont réagi avec colère" à l'ouvrage de Salman Rushdie, a encore dit lundi le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Il a jugé "complètement contradictoire" de "condamner d'une part l'action de l'agresseur et absoudre l'action de celui qui insulte les choses sacrées et islamiques".
L'agresseur présumé, Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise âgé de 24 ans, a été inculpé de "tentative de meurtre et agression". Il a plaidé "non coupable" par la voix de son avocat.
Sa mère a déclaré au site internet du Daily Mail qu'il était revenu "changé" et davantage religieux d'un voyage en 2018 au Liban.
Se disant "désolée pour M. Rushdie", dont elle ignorait tout avant cette attaque, Silvana Fardos, qui vit aux Etats-Unis depuis 26 ans, a assuré ne pas s'occuper de politique et jugé que son fils était "responsable de ses actes".
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a jugé dimanche "abjecte" la façon dont avaient réagi des médias d'Etat iraniens après l'agression de l'intellectuel.
Le quotidien ultraconservateur Kayhan a félicité, en la personne de l'assaillant présumé, un "homme courageux et conscient de son devoir qui a attaqué l'apostat et le vicieux Salman Rushdie".
Javan, autre journal ultraconservateur, écrivait qu'il s'agissait d'un complot des Etats-Unis qui "voulaient probablement propager l'islamophobie dans le monde".
Sujet sensible en Iran, plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours à Téhéran ont refusé de commenter devant une caméra l'attaque contre Salman Rushdie.
ap/sk/kam/vl/hj/lb/led
L'Iran dément tout lien avec l'agression de Salman Rushdie #
Après trois jours de silence, l'Iran a nié lundi toute implication dans l'attaque perpétrée aux Etats-Unis contre Salman Rushdie, en faisant porter la responsabilité à l'auteur des "Versets sataniques", 33 ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeiny le condamnant à mort.
"Nous démentons catégoriquement" tout lien entre l'agresseur et l'Iran, et "personne n'a le droit d'accuser la République islamique", a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans sa conférence de presse hebdomadaire.
Il s'agit de la première réaction officielle de Téhéran à l'agression dont a été victime vendredi l'écrivain britannique et américain de 75 ans sur l'estrade d'un amphithéâtre d'un centre culturel à Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York.
"Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés", a jugé le porte-parole iranien.
"En insultant les principes sacrés de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens", a-t-il ajouté.
Hospitalisé pour des blessures graves après l'attaque, Salman Rushdie va un peu mieux selon ses proches. Il n'est plus sous assistance respiratoire et "la voie du rétablissement a commencé", s'est félicité son agent Andrew Wylie dans un communiqué transmis au Washington Post.
Salman Rushdie, né en 1947 en Inde dans une famille d'intellectuels musulmans non pratiquants, avait provoqué la colère dans une partie du monde musulman avec la publication en 1988 des "Versets sataniques", roman jugé par les plus rigoristes comme blasphématoire à l'égard du Coran et du prophète Mahomet.
Le fondateur de la République islamique a émis en 1989 une fatwa appelant au meurtre de Salman Rushdie, qui a vécu des années sous protection policière.
La fatwa de l'ayatollah Khomeiny contre l'écrivain n'a jamais été levée et beaucoup de ses traducteurs ont subi des attaques.
"La colère manifestée à l'époque (...) ne s'est pas limitée à l'Iran et à la République islamique. Des millions de personnes dans les pays arabes, musulmans et non musulmans ont réagi avec colère" à l'ouvrage de Salman Rushdie, a encore dit lundi le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Il a jugé "complètement contradictoire" de "condamner d'une part l'action de l'agresseur et absoudre l'action de celui qui insulte les choses sacrées et islamiques".
L'agresseur présumé, Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise âgé de 24 ans, a été inculpé de "tentative de meurtre et agression". Il a plaidé "non coupable" par la voix de son avocat.
Sa mère a déclaré au site internet du Daily Mail qu'il était revenu "changé" et davantage religieux d'un voyage en 2018 au Liban.
Se disant "désolée pour M. Rushdie", dont elle ignorait tout avant cette attaque, Silvana Fardos, qui vit aux Etats-Unis depuis 26 ans, a assuré ne pas s'occuper de politique et jugé que son fils était "responsable de ses actes".
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a jugé dimanche "abject" la façon dont avaient réagi des médias d'Etat iraniens après l'agression de l'intellectuel.
Le quotidien ultraconservateur Kayhan a félicité, en la personne de l'assaillant présumé, un "homme courageux et conscient de son devoir qui a attaqué l'apostat et le vicieux Salman Rushdie".
Javan, autre journal ultraconservateur, écrivait qu'il s'agissait d'un complot des Etats-Unis qui "voulaient probablement propager l'islamophobie dans le monde".
Sujet sensible en Iran, plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours à Téhéran ont refusé de commenter devant une caméra l'attaque contre Salman Rushdie.
ap/sk/kam/vl/hj
L'Iran dément tout lien avec l'agression de Salman Rushdie #
Après trois jours de silence, l'Iran a nié lundi toute implication dans l'attaque perpétrée aux Etats-Unis contre Salman Rushdie, en faisant porter la responsabilité à l'auteur des "Versets sataniques", 33 ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeiny le condamnant à mort.
"Nous démentons catégoriquement" tout lien entre l'agresseur et l'Iran, et "personne n'a le droit d'accuser la République islamique", a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans sa conférence de presse hebdomadaire.
Il s'agit de la première réaction officielle de Téhéran à l'agression dont a été victime vendredi l'écrivain britannique et américain de 75 ans sur l'estrade d'un amphithéâtre d'un centre culturel à Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York.
"Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés", a jugé le porte-parole iranien.
"En insultant les principes sacrés de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens", a-t-il ajouté.
Hospitalisé pour des blessures graves après l'attaque, Salman Rushdie va un peu mieux selon ses proches. Il n'est plus sous assistance respiratoire et "la voie du rétablissement a commencé", s'est félicité son agent Andrew Wylie dans un communiqué transmis au Washington Post.
Salman Rushdie, né en 1947 en Inde dans une famille d'intellectuels musulmans non pratiquants, avait provoqué la colère dans une partie du monde musulman avec la publication en 1988 des "Versets sataniques", roman jugé par les plus rigoristes comme blasphématoire à l'égard du Coran et du prophète Mahomet.
Le fondateur de la République islamique a émis en 1989 une fatwa appelant au meurtre de Salman Rushdie, qui a vécu des années sous protection policière.
La fatwa de l'ayatollah Khomeiny contre l'écrivain n'a jamais été levée et beaucoup de ses traducteurs ont subi des attaques.
"La colère manifestée à l'époque (...) ne s'est pas limitée à l'Iran et à la République islamique. Des millions de personnes dans les pays arabes, musulmans et non musulmans ont réagi avec colère" à l'ouvrage de Salman Rushdie, a encore dit lundi le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Il a jugé "complètement contradictoire" de "condamner d'une part l'action de l'agresseur et absoudre l'action de celui qui insulte les choses sacrées et islamiques".
L'agresseur présumé, Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise âgé de 24 ans, a été inculpé de "tentative de meurtre et agression". Il a plaidé "non coupable" par la voix de son avocat.
Sa mère a déclaré au site internet du Daily Mail qu'il était revenu "changé" et davantage religieux d'un voyage en 2018 au Liban.
Se disant "désolée pour M. Rushdie", dont elle ignorait tout avant cette attaque, Silvana Fardos, qui vit aux Etats-Unis depuis 26 ans, a assuré ne pas s'occuper de politique et jugé que son fils était "responsable de ses actes".
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a jugé dimanche "abject" la façon dont avaient réagi des médias d'Etat iraniens après l'agression de l'intellectuel.
Le quotidien ultraconservateur Kayhan a félicité, en la personne de l'assaillant présumé, un "homme courageux et conscient de son devoir qui a attaqué l'apostat et le vicieux Salman Rushdie".
Javan, autre journal ultraconservateur, écrivait qu'il s'agissait d'un complot des Etats-Unis qui "voulaient probablement propager l'islamophobie dans le monde".
Sujet sensible en Iran, plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours à Téhéran ont refusé de commenter devant une caméra l'attaque contre Salman Rushdie.
ap/sk/kam/vl/hj
L'Iran dément "catégoriquement" tout lien avec l'agression de Salman Rushdie #
L'Iran, après trois jours de silence, a nié lundi "catégoriquement" toute implication dans l'attaque au couteau perpétrée aux Etats-Unis contre Salman Rushdie, en faisant porter la responsabilité à l'auteur des "Versets sataniques", 33 ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeiny le condamnant à mort.
"Nous démentons catégoriquement" tout lien entre l'agresseur et l'Iran, et "personne n'a le droit d'accuser la République islamique d'Iran", a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans sa conférence de presse hebdomadaire.
Il s'agit de la première réaction officielle de Téhéran à l'agression dont a été victime vendredi l'écrivain britannique et américain de 75 ans sur l'estrade d'un amphithéâtre d'un centre culturel à Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York.
"Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés", a jugé le porte-parole iranien lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran.
"En insultant les principes sacrés de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens", a-t-il ajouté.
Hospitalisé pour des blessures graves après l'attaque, Salman Rushdie, 75 ans, va un peu mieux selon ses proches. Il n'est plus sous assistance respiratoire et "la voie du rétablissement a commencé", s'est félicité son agent Andrew Wylie dans un communiqué transmis au Washington Post.
Salman Rushdie, né en 1947 en Inde dans une famille d'intellectuels musulmans non pratiquants, avait embrasé une partie du monde musulman avec la publication en 1988 des "Versets sataniques", roman jugé par les plus rigoristes comme blasphématoire à l'égard du Coran et du prophète Mahomet.
Le fondateur de la République islamique a émis en 1989 une fatwa appelant au meurtre de Salman Rushdie, qui a vécu des années sous protection policière.
La fatwa de l'ayatollah Khomeiny contre l'écrivain n'a jamais été levée et beaucoup de ses traducteurs ont subi des attaques.
"La colère manifestée à l'époque (...) ne s'est pas limitée à l'Iran et à la République islamique. Des millions de personnes dans les pays arabes, musulmans et non musulmans ont réagi avec colère" à l'ouvrage de Salman Rushdie, a encore dit lundi le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Il a jugé "complètement contradictoire" de "condamner d'une part l'action de l'agresseur et absoudre l'action de celui qui insulte les choses sacrées et islamiques est complètement contradictoire".
L'agresseur présumé, Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise âgé de 24 ans, a été inculpé de "tentative de meurtre et agression". Il a plaidé "non coupable" par la voix de son avocat.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré dimanche que des médias d'Etat iraniens "jubilaient" après l'agression de l'intellectuel. "C'est abject", a-t-il observé dans un communiqué.
En Iran, le quotidien ultraconservateur Kayhan a félicité "cet homme courageux et conscient de son devoir qui a attaqué l'apostat et le vicieux Salman Rushdie".
Javan, autre journal ultraconservateur, écrivait qu'il s'agissait d'un complot des Etats-Unis qui "voulaient probablement propager l'islamophobie dans le monde".
Sujet sensible en Iran, plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours à Téhéran ont refusé de commenter devant une caméra l'attaque contre Salman Rushdie.
ap/sk/kam/feb
L'Iran dément "catégoriquement" tout lien avec l'agression, blâme Salman Rushdie #
L'Iran, après trois jours de silence, a nié lundi "catégoriquement" toute implication dans l'attaque au couteau perpétrée aux Etats-Unis contre Salman Rushdie, en faisant porter la responsabilité à l'auteur des "Versets sataniques", 33 ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeiny condamnant à mort l'écrivain.
"Nous démentons catégoriquement" tout lien entre l'agresseur et l'Iran, et "personne n'a le droit d'accuser la République islamique d'Iran", a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans sa conférence de presse hebdomadaire.
Il s'agit de la première réaction officielle de Téhéran à l'agression dont a été victime vendredi l'écrivain britannique et américain de 75 ans sur l'estrade d'un amphithéâtre d'un centre culturel à Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York.
"Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés", a jugé le porte-parole iranien lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran.
"En insultant les choses sacrées de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens", a-t-il ajouté.
Hospitalisé pour des blessures graves après l'attaque, Salman Rushdie, 75 ans, va un peu mieux selon ses proches. Il n'est plus sous assistance respiratoire et "la voie du rétablissement a commencé", s'est félicité son agent Andrew Wylie dans un communiqué transmis au Washington Post.
Salman Rushdie, né en 1947 en Inde dans une famille d'intellectuels musulmans non pratiquants, avait embrasé une partie du monde musulman avec la publication en 1988 des "Versets sataniques", roman jugé par les plus rigoristes comme blasphématoire à l'égard du Coran et du prophète Mahomet.
Le fondateur de la République islamique a émis en 1989 une fatwa appelant au meurtre de Salman Rushdie, qui a vécu des années sous protection policière.
La fatwa de l'ayatollah Khomeiny contre l'écrivain n'a jamais été levée et beaucoup de ses traducteurs ont subi des attaques.
"La colère manifestée à l'époque (...) ne s'est pas limitée à l'Iran et à la République islamique. Des millions de personnes dans les pays arabes, musulmans et non musulmans ont réagi avec colère" à l'ouvrage de Salman Rushdie, a encore dit lundi le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Il a jugé "complètement contradictoire" de "condamner d'une part l'action de l'agresseur et absoudre l'action de celui qui insulte les choses sacrées et islamiques est complètement contradictoire".
L'agresseur présumé, Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise âgé de 24 ans, a été inculpé de "tentative de meurtre et agression". Il a plaidé "non coupable" par la voix de son avocat.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré dimanche que des médias d'Etat iraniens "jubilaient" après l'agression de l'intellectuel. "C'est abject", a-t-il observé dans un communiqué.
En Iran, le quotidien ultraconservateur Kayhan a félicité "cet homme courageux et conscient de son devoir qui a attaqué l'apostat et le vicieux Salman Rushdie".
Javan, autre journal ultraconservateur, écrivait qu'il s'agit d'un complot des Etats-Unis qui "veulent probablement propager l'islamophobie dans le monde".
Sujet sensible en Iran, plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours à Téhéran ont refusé de commenter devant une caméra l'attaque contre Salman Rushdie.
ap/sk/kam/feb
L'Iran dément "catégoriquement" tout lien avec l'agression, blâme Salman Rushdie #
L'Iran, après trois jours de silence, a nié lundi "catégoriquement" toute implication dans l'attaque au couteau perpétrée aux Etats-Unis contre Salman Rushdie, en faisant porter la responsabilité à l'auteur des "Versets sataniques", 33 ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeiny condamnant à mort l'écrivain.
"Nous démentons catégoriquement" tout lien entre l'agresseur et l'Iran, et "personne n'a le droit d'accuser la République islamique d'Iran", a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans sa conférence de presse hebdomadaire.
Il s'agit de la première réaction officielle de Téhéran à l'agression dont a été victime vendredi l'écrivain britannique et américain de 75 ans sur l'estrade d'un amphithéâtre d'un centre culturel à Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York.
"Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés", a jugé le porte-parole iranien lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran.
"En insultant les choses sacrées de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens", a-t-il ajouté.
Hospitalisé pour des blessures graves après l'attaque, Salman Rushdie, 75 ans, va un peu mieux selon ses proches. Il n'est plus sous assistance respiratoire et "la voie du rétablissement a commencé", s'est félicité son agent Andrew Wylie dans un communiqué transmis au Washington Post.
Salman Rushdie, né en 1947 en Inde dans une famille d'intellectuels musulmans non pratiquants, avait embrasé une partie du monde musulman avec la publication en 1988 des "Versets sataniques", roman jugé par les plus rigoristes comme blasphématoire à l'égard du Coran et du prophète Mahomet.
Le fondateur de la République islamique a émis en 1989 une fatwa appelant au meurtre de Salman Rushdie, qui a vécu des années sous protection policière.
La fatwa de l'ayatollah Khomeiny contre l'écrivain n'a jamais été levée et beaucoup de ses traducteurs ont subi des attaques.
"La colère manifestée à l'époque (...) ne s'est pas limitée à l'Iran et à la République islamique. Des millions de personnes dans les pays arabes, musulmans et non musulmans ont réagi avec colère" à l'ouvrage de Salman Rushdie, a encore dit dimanche le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Il a jugé "complètement contradictoire" de "condamner d'une part l'action de l'agresseur et absoudre l'action de celui qui insulte les choses sacrées et islamiques est complètement contradictoire".
L'agresseur présumé, Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise âgé de 24 ans, a été inculpé de "tentative de meurtre et agression". Il a plaidé "non coupable" par la voix de son avocat.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré dimanche que des médias d'Etat iraniens "jubilaient" après l'agression de l'intellectuel. "C'est abject", a-t-il observé dans un communiqué.
En Iran, le quotidien ultraconservateur Kayhan a félicité "cet homme courageux et conscient de son devoir qui a attaqué l'apostat et le vicieux Salman Rushdie".
Javan, autre journal ultraconservateur, écrit dimanche qu'il s'agit d'un complot des Etats-Unis qui "veulent probablement propager l'islamophobie dans le monde".
Sujet sensible en Iran, plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours à Téhéran ont refusé de commenter devant une caméra l'attaque contre Salman Rushdie.
ap/sk/kam/feb
L'Iran dément "catégoriquement" tout lien avec l'assaillant de Salman Rushdie (ministère) #
L'Iran a démenti lundi "catégoriquement" tout lien avec l'assaillant qui a poignardé Salman Rushdie, auteur du roman "Versets sataniques", lors d'une conférence dans le nord des Etats-Unis vendredi.
"Nous démentons catégoriquement" tout lien entre l'agresseur et l'Iran, et "personne n'a le droit d'accuser la République islamique d'Iran", a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans la première réaction officielle de Téhéran à l'attaque contre l'écrivain britannique.
"Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés", a-t-il souligné lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran.
"En insultant les choses sacrées de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens", a-t-il ajouté.
ap/sk/kam/feb
L'Iran dément "catégoriquement" tout lien avec l'assaillant de Salman Rushdie (ministère) #
L'Iran a démenti lundi "catégoriquement" tout lien avec l'assaillant qui a poignardé vendredi, lors d'une conférence dans le nord des Etats-Unis, l'écrivain britannique Salman Rushdie, auteur du roman controversé "Versets sataniques".
"Nous démentons catégoriquement" tout lien entre l'agresseur et l'Iran et "personne n'a le droit d'accuser la République islamique d'Iran ", a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires Étrangères dans la première réaction officielle de Téhéran à l'attaque.
ap/sk/kam/feb
Iran: l'attaque contre Rushdie est un complot des Etats-Unis, selon un journal #
La violente attaque contre Salman Rushdie est un complot des Etats-Unis qui "veulent probablement propager l'islamophobie dans le monde", affirme dimanche un journal iranien, alors qu'il n'y a eu jusqu'ici aucune réaction officielle de la République islamique.
Menacé de mort depuis une "fatwa" de l'Iran de 1989, un an après la publication des "Versets sataniques", l'écrivain britannique naturalisé américain a été poignardé une dizaine de fois vendredi dans l'Etat de New York (nord-est des Etats-Unis), une attaque qui indigne en Occident mais qui est saluée par des extrémistes en Iran et au Pakistan.
"Peut-être qu'un jeune musulman, qui n'était pas né lorsque Salman Rushdie a écrit son livre satanique, a voulu se venger de lui", avance dimanche le quotidien ultraconservateur Javan.
L'assaillant Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise âgé de 24 ans, est né plusieurs années après la publication des "Versets sataniques". Ce roman satirique est considéré par les musulmans les plus rigoristes comme blasphématoire à l'égard du Coran et du prophète Mahomet.
Le journal Javan évoque aussi l'hypothèse d'un complot ourdi par les Américains: "Un autre scenario, c'est que les Etats-Unis veulent probablement propager l'islamophobie dans le monde", ajoute Javan.
Pour le quotidien Kayhan, "l'attaque contre Salman Rushdie a montré la faiblesse du renseignement des Etats-Unis et démontré que même des mesures de sécurité strictes ne peuvent empêcher des attentats".
"L'agression contre Salman Rushdie prouve aussi que se venger de criminels sur le sol américain n'est pas difficile. Désormais, (l'ex-président Donald ) Trump et (l'ex-secrétaire d'Etat Mike) Pompeo se sentiront plus menacés", ajoute Kayhan.
Le journal brandit une menace contre ces deux anciens responsables, qui sont "les principaux auteurs de l'assassinat du général Qassem Soleimani", éliminé lors d'un raid américain en Irak en 2020. Il était le chef des forces Qods, branche des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, armée idéologique de l'Iran.
Les autorités iraniennes n'ont jusqu'ici pas réagi à la tentative de meurtre de l'écrivain âgé de 75 ans, toujours hospitalisé dans un état grave.
"Je ne vois pas la main de l'Etat iranien dans cette attaque mais il est certain qu'elle va accroître la méfiance des Etats-Unis vis à-vis de l'Iran", a déclaré à l'AFP Thierry Coville, expert de l'Iran et chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS).
sk-ap/bfi
Iran: procès de Mostafa Tajzadeh, une figure du mouvement réformateur #
Le procès de Mostafa Tajzadeh, un célèbre militant réformateur, détenu depuis juillet pour atteinte à la sécurité d'Etat, s'est ouvert samedi devant un tribunal révolutionnaire à Téhéran, selon Mizan Online, l'agence de l'Autorité judiciaire.
Arrêté le 8 juillet à son domicile, M. Tajzadeh, 65 ans, est une figure du mouvement réformateur. Il s'était présenté à la présidentielle 2021 mais sa candidature avait été refusée.
Selon Mizan, M. Tajzadeh a été inculpé de "trois chefs d'accusation dont celui de complot contre la sécurité nationale".
"Tajzadeh a refusé de répondre aux questions du président du tribunal" et ce dernier a annoncé qu'il allait prononcer ultérieurement le jugement, a déclaré Mizan.
"Il y a trois jours, je suis allé à la prison d'Evin pour rencontrer mon client avec l'autorisation du tribunal", a indiqué l'avocat de M. Tajzadeh, Houshang Pourbabaï, cité dimanche par le journal réformateur Etemad.
"Mon client a refusé de me rencontrer car il ne pouvait pas me parler face à face" a-t-il déclaré, ajoutant que M. Tajzadeh avait annoncé qu'il "ne comparaîtrait pas devant le tribunal".
Citée par Etemad, l'épouse de M. Tajzadeh a indiqué dimanche que le militant réformateur avait été "contraint de se présenter devant le tribunal".
Ancien vice-ministre de l'Intérieur sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), Tajzadeh avait été arrêté en 2009 après l'annonce officielle de la réélection à la présidence de Mahmoud Ahmadinejad, contestée par une opposition rassemblée autour des candidats réformateurs malheureux Mehdi Karoubi et Mir Hossein Moussavi.
La coalition réformatrice a déclaré vouloir faire part au chef du pouvoir judiciaire de "ses inquiétudes" au sujet de M. Tajzadeh, selon le journal Etemad.
Depuis sa libération en 2016, il appelle régulièrement les autorités à libérer les deux dirigeants de cette contestation assignés à résidence depuis près de douze ans.
Ces derniers temps, les autorités iraniennes ont mené de nombreuses arrestations dont le cinéaste et opposant Jafar Panahi, l'un des cinéastes iraniens les plus primés.
ap/sk/hj
Iran: procès de Mostafa Tajzadeh, une figure du mouvement réformateur #
Le procès de Mostafa Tajzadeh, un célèbre militant réformateur, détenu depuis juillet pour atteinte à la sécurité d'Etat, s'est ouvert samedi en Iran, selon Mizan Online, l'agence de l'Autorité judiciaire.
"Présidé par le juge [Abolghassem] Salavati, l'audience de Mostafa Tajzadeh s'est tenue à la branche 15 du tribunal révolutionnaire" de Téhéran, a indiqué Mizan tard samedi soir.
Arrêté le 8 juillet à son domicile, M. Tajzadeh, 65 ans, est une figure du mouvement réformateur. Il s'était présenté à la présidentielle 2021 mais sa candidature avait été refusée.
Selon Mizan, M. Tajzadeh a été inculpé de "trois chefs d'accusation dont celui de complot contre la sécurité nationale".
"Tajzadeh a refusé de répondre aux questions du président du tribunal" et ce dernier a annoncé qu'il allait prononcer ultérieurement le jugement, a déclaré Mizan.
"Il y a trois jours, je suis allé à la prison d'Evin pour rencontrer mon client avec l'autorisation du tribunal", a indiqué l'avocat de M. Tajzadeh, Houshang Pourbabaï, cité dimanche par le journal réformateur Etemad.
"Mon client a refusé de me rencontrer car il ne pouvait pas me parler face à face" a-t-il déclaré, ajoutant que M. Tajzadeh avait annoncé qu'il "ne comparaîtrait pas devant le tribunal".
Citée par Etemad, l'épouse de M. Tajzadeh a indiqué dimanche que le militant réformateur avait été "contraint de se présenter devant le tribunal".
Ancien vice-ministre de l'Intérieur sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), Tajzadeh avait été arrêté en 2009 après l'annonce officielle de la réélection à la présidence de Mahmoud Ahmadinejad, contestée par une opposition rassemblée autour des candidats réformateurs malheureux Mehdi Karoubi et Mir Hossein Moussavi.
Depuis sa libération en 2016, il appelle régulièrement les autorités à libérer les deux dirigeants de cette contestation assignés à résidence depuis près de douze ans.
Ces derniers temps, les autorités iraniennes ont mené de nombreuses arrestations dont le cinéaste et opposant Jafar Panahi, l'un des cinéastes iraniens les plus primés.
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