Le Texas exécute son deuxième détenu de 2022 #
Un détenu, condamné à la peine capitale pour le meurtre d'une agente immobilière, a été exécuté mercredi au Texas, ont annoncé les autorités, ce qui constitue la deuxième exécution de l'Etat cette année.
Kosoul Chanthakoummane, 41 ans, a été reconnu coupable du meurtre de Sarah Walker, 40 ans, battue et poignardée dans une maison témoin en 2006.
Malgré le fait que son ADN avait été retrouvé sous les ongles de la victime et des témoignages le liant à la scène du crime, M. Chanthakoummane a toujours clamé son innocence.
"A la famille de Mme Walker, j'espère que ma mort vous apportera la paix", a-t-il dit lors de ses dernières paroles, selon les autorités texanes.
Kosoul Chanthakoummane avait tenté plusieurs fois de faire appel de sa condamnation, arguant que les preuves le liant aux crimes n'étaient pas scientifiques, mais une cour d'appel a statué que celles-ci étaient suffisantes pour que l'exécution ait lieu.
Le Texas, grand Etat du Sud conservateur qui exécute le plus de détenus aux Etats-Unis, a mis à mort trois prisonniers en 2021 et trois autres exécutions sont prévues pour 2022, selon le site du ministère de la Justice pénale du Texas.
des/dax/ube
Le suspect de l'attaque sur Salman Rushdie "surpris" que l'auteur ait survécu #
L'Américain accusé d'avoir poignardé Salman Rushdie a déclaré mercredi dans un entretien être "surpris" que l'auteur des "Versets sataniques" ait survécu à l'attaque, perpétrée vendredi lors d'une conférence dans l'Etat de New York.
"Quand j'ai entendu qu'il avait survécu, j'étais surpris", a dit Hadi Matar au New York Post, qui indique l'avoir contacté en prison.
Le suspect, arrêté immédiatement après l'agression, a plaidé samedi non coupable de tentative de meurtre, et doit comparaître à nouveau vendredi devant un tribunal.
M. Matar, 24 ans, n'a pas dit s'il avait été inspiré par la fatwa lancée par l'ayatollah Khomeiny en 1989 depuis l'Iran, appelant à la mort de l'auteur des "Versets sataniques", jugés blasphématoires.
"J'ai de l'estime pour l'ayatollah. Je pense que c'est quelqu'un de remarquable. C'est tout ce que je dirais à ce propos", a-t-il assuré au tabloïd new-yorkais, qui écrit que les avocats de M. Matar, lui ont conseillé de ne pas parler de ce sujet.
Hadi Matar a dit au journal avoir lu "quelques pages" du roman de Salman Rushdie.
L'auteur britannique de 75 ans, poignardé une dizaine de fois et évacué en hélicoptère vers un hôpital, a été brièvement placé sous respirateur avant que son état ne s'améliore. "La voie du rétablissement a commencé", avait souligné son agent dimanche.
"Je n'aime pas cette personne. Je pense pas qu'il soit un homme bien", a lancé le suspect au New York Post à propos de l'intellectuel. "Je ne l'aime pas, je ne l'aime vraiment pas."
"C'est quelqu'un qui a attaqué l'Islam", a-t-il ajouté. En regardant des vidéos de l'auteur sur YouTube, il l'a trouvé "hypocrite", a-t-il poursuivi.
Il a assuré ne pas être en contact avec les Gardiens de la révolution iraniens et avoir appris la présence de M. Rushdie à une conférence d'un centre culturel à Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York, par Twitter.
Originaire de l'Etat du New Jersey, il a raconté au média américain avoir pris le bus jusqu'à la ville de Buffalo, puis un Lyft -concurrent d'Uber et des taxis- pour se rendre à Chautauqua.
"Je ne faisais rien de particulier, je me baladais", a-t-il détaillé, "j'étais juste dehors tout le temps".
Alors que Salman Rushdie montait sur la scène d'un amphithéâtre, un homme s'est précipité sur l'estrade avant de le poignarder plusieurs fois, notamment au cou et à l'abdomen.
Hadi Matar était revenu "changé" et davantage religieux d'un voyage en 2018 au Liban, pays d'origine de sa famille, avait affirmé lundi sa mère au site internet du Daily Mail.
mdo/ube/dax
Le rappeur américain A$AP Rocky, inculpé pour une fusillade, plaide non coupable #
Le rappeur américain A$AP Rocky, inculpé pour son rôle dans une fusillade en novembre dernier, a plaidé non coupable mercredi devant un tribunal de Los Angeles, en Californie.
Le musicien de 33 ans, inculpé pour deux chefs d'accusation pour agression avec une arme semi-automatique, a été laissé libre moyennant une caution de 550.000 dollars et doit comparaître à nouveau devant un tribunal le 2 novembre.
Rakim Mayers, de son vrai nom, est soupçonné d'avoir pointé son arme vers un ancien ami lors d'une dispute en novembre dernier, puis, plus tard, d'avoir tiré sur lui à deux reprises, lui infligeant une "blessure légère" selon la police.
Le rappeur réfute ces accusations.
L'artiste avait été arrêté en avril à l'aéroport de Los Angeles, à sa descente d'un jet privé en provenance de la Barbade, d'où est originaire sa compagne Rihanna et avec qui il a eu un enfant en mai.
Rihanna, immense star à l'origine des tubes "Diamonds" et "Umbrella", est "l'amour de ma vie" et "l'unique", avait confié le chanteur au magazine GQ en mai 2021.
A$AP Rocky avait été condamné en août 2019 à une peine de prison avec sursis pour violences après une rixe à Stockholm.
hg/ube/dax
"16 ans pour toujours": les ravages du fentanyl au sein de la jeunesse américaine #
Makayla Cox, lycéenne américaine en Virginie, pensait prendre un médicament pour traiter la douleur et l'anxiété, obtenu par le biais d'un ami.
Mais la pilule avalée deux semaines après son seizième anniversaire était du fentanyl, un opiacé de synthèse jusqu'à 50 fois plus puissant que l'héroïne. Elle est morte presque immédiatement.
Un soir de janvier, après avoir regardé un film avec sa mère Shannon, Makayla semblait en forme lorsqu'elle est allée dans sa chambre avec son chien, un husky qui dormait souvent sur son lit.
Mais le lendemain matin, Shannon a découvert Makayla appuyée contre la tête de lit, à moitié assise, un liquide orange sortant de sa bouche et de son nez.
"Elle était toute raide. Je l'ai secouée, j'ai crié son nom, j'ai appelé les secours", relate Shannon à l'AFP. "Mes voisins sont venus et ont tenté de la réanimer, mais il était trop tard. Après ça, je ne me souviens pas de grand chose."
Aux Etats-Unis, la crise des opiacés prend des proportions catastrophiques.
Plus de 80.000 personnes sont mortes d'overdoses par opiacés l'an dernier, causées pour la plupart par des drogues de synthèse comme le fentanyl -- soit sept fois plus qu'il y a une dizaine d'années.
"C'est l'épidémie la plus dangereuse que nous ayons vue", juge Ray Donovan, haut responsable de l'Agence américaine anti-drogue (DEA). "Le fentanyl n'est pas comme n'importe quelle autre drogue illicite, il est mortel instantanément."
Et le nombre de morts s'envole particulièrement vite chez les jeunes. En 2019, 493 adolescents américains étaient décédés d'overdose. En 2021, ils étaient 1.146.
Ils se procurent des médicaments de contrefaçon via les réseaux sociaux. Et, sans le savoir, ils ingèrent des pilules contenant du fentanyl.
Pour atteindre les plus jeunes, les dealers passent par des applications comme Snapchat, TikTok ou encore Instagram.
Ils remplacent souvent le nom de la drogue par des émojis. L'oxycodone, médicament très addictif, prend ainsi la forme d'une banane à moitié épluchée. Le Xanax, un tranquillisant, celle d'une barre de chocolat.
Le nombre d'Américains qui prennent de la drogue est plutôt stable ces dernières années, mais ce qui change, c'est la dangerosité des substances, selon Wilson Compton, directeur adjoint de l'Institut national américain sur la toxicomanie.
Le fentanyl est si puissant que la différence entre vivre ou mourir tient à moins d'un gramme.
"Il suffit de très petites quantités pour que cela devienne un poison qui vous empêche de respirer", décrit Wilson Compton à l'AFP.
Aux Etats-Unis, la majeure partie du fentanyl illégal est fabriqué par des cartels mexicains, à partir de produits expédiés de Chine.
Cette drogue est une bonne affaire pour ces groupes criminels, car la puissance du fentanyl fait qu'une plus petite dose suffit à remplir une pilule.
Un kilogramme de produit pur, acheté pour environ 12.000 dollars, est transformé en un demi-million de pilules, plus facilement transportables, pouvant valoir jusqu'à 30 dollars l'unité.
L'an dernier, la DEA a saisi près de sept tonnes de fentanyl -- assez pour tuer tous les Américains. Quatre pilules sur 10 contenaient une dose létale.
Dans un hall du siège de l'agence anti-drogue, les photos des "visages du fentanyl" sont affichés sur les murs. La collection de portraits rend hommage à une douzaine de personnes dont la vie a été récemment volée par la drogue.
Sous l'un d'entre eux: "Makayla - 16 ans pour toujours"
Elève modèle et pom-pom girl, la jeune fille aimait peindre, jouer avec ses chiens, et espérait étudier le droit à l'université, raconte sa mère Shannon Doyle, 41 ans.
Après le divorce de ses parents, Makayla avait eu des problèmes d'anxiété, empirés par la pandémie.
L'été dernier, un ami lui avait fait découvrir les médicaments de contrefaçon.
Les pilules bleues retrouvées dans le lit de Makayla étaient en fait entièrement composées de fentanyl. Une enquête policière est en cours, mais n'a pour l'heure mené à aucune arrestation.
"Avant, quand vous étiez accro à la drogue, vous aviez 5, 10, 15 ans pour essayer de vaincre l'addiction", explique Shannon Doyle dans sa maison de Virginia Beach, ville côtière à environ 330 km au sud de Washington.
"Vous n'avez plus cette chance."
La DEA a lancé une campagne de prévention sur les risques du fentanyl, et des initiatives tentent d'accroître l'accessibilité du naloxone, un antidote pouvant sauver une personne en train de faire une overdose.
Les cendres de Makayla reposent dans sa chambre, une pièce dans laquelle Shannon jette toujours un coup d'oeil matin et soir, comme quand elle était vivante.
Au nom de Makayla, elle a monté une fondation pour tenter d'éviter des tragédies similaires -- une façon de gérer son deuil, dit-elle.
La meilleure amie de l'adolescente, Kaydence Blanchard, 16 ans, vit son premier été sans elle. Elle essaie d'accomplir les rêves qu'elles partageaient: passer son permis, et conduire jusqu'à la plage.
Mais pour Makayla, "l'avenir ne se concrétisera jamais", souligne-t-elle. "Elle ne réalisera jamais aucun des projets que nous avions imaginés ensemble."
md/bgs/led/vgr/alc
La star du film "The Flash", Ezra Miller, dit souffrir de problèmes de santé mentale #
Ezra Miller, star du prochain film de super-héros de Warner Bros, "The Flash", a annoncé mardi souffrir de problèmes de santé mentale et avoir débuté un traitement après plusieurs arrestations par la police.
"Etant récemment passé par une période de crise intense, je comprends désormais que je souffre de problèmes complexes de santé mentale et j'ai commencé à suivre un traitement", a déclaré l'artiste dans un communiqué transmis à l'AFP par ses représentants.
Ezra Miller, 29 ans, qui a déjà joué le personnage de "Flash" dans plusieurs grosses productions comme "Justice League", a été inculpé pour cambriolage au début du mois d'août dans le Vermont, et pour trouble à l'ordre public après deux arrestations à Hawaï.
Ces incidents -- et des allégations de confrontation physique avec une femme en Islande qui n'ont pas donné lieu à une plainte -- ont soulevé des questions quant au futur du film "Flash" et, au-delà, à sa carrière.
"Je veux présenter des excuses à tous ceux que j'ai pu inquiéter et bouleverser par mon comportement passé", ajoute le communiqué, dans lequel l'incarnation du "Flash" assure aussi vouloir "accomplir le travail nécessaire afin de renouer avec une période saine, sûre et productive de (sa) vie".
En dépit de ces controverses, Warner Bros a récemment confirmé son intention de diffuser "The Flash", prévu pour l'été prochain.
Le tournage du film, dont le budget est estimé à 200 millions de dollars, a déjà été achevé.
Ezra Miller avait connu un succès précoce avec ses rôles dans des drames à succès comme "Afterschool", "We Need to Talk About Kevin" et "Le Monde de Charlie".
L'artiste, qui se présente comme non-binaire, a ensuite joué le rôle du super-héros Flash dans plusieurs films de l'univers DC Comics, concurrent de Marvel, en 2016 et 2017.
amz/hg/vgr/dax
La star du film "The Flash", Ezra Miller, dit souffrir de problèmes de santé mentale #
Ezra Miller, star du prochain film de super-héros de Warner Bros, "The Flash", a annoncé mardi souffrir de problèmes de santé mentale et avoir débuté un traitement après plusieurs arrestations par la police.
"Etant récemment passé par une période de crise intense, je comprends désormais que je souffre de problèmes complexes de santé mentale et j'ai commencé à suivre un traitement", a déclaré l'artiste dans un communiqué transmis à l'AFP par ses représentants.
Ezra Miller, 29 ans, qui a déjà joué le personnage de "Flash" dans plusieurs grosses productions comme "Justice League", a été inculpé pour cambriolage au début du mois d'août dans le Vermont, et pour trouble à l'ordre public après deux arrestations à Hawaï.
Ces incidents -- et des allégations de confrontation physique avec une femme en Islande qui n'ont pas donné lieu à une plainte -- ont soulevé des questions quant au futur du film "Flash" et, au-delà, à sa carrière.
"Je veux présenter des excuses à tous ceux que j'ai pu inquiéter et bouleverser par mon comportement passé", ajoute le communiqué, dans lequel l'incarnation du "Flash" assure aussi vouloir "accomplir le travail nécessaire afin de renouer avec une période saine, sûre et productive de (sa) vie".
En dépit de ces controverses, Warner Bros a récemment confirmé son intention de diffuser "The Flash", prévu pour l'été prochain.
Le tournage du film, dont le budget est estimé à 200 millions de dollars, a déjà été achevé.
Ezra Miller avait connu un succès précoce avec ses rôles dans des drames à succès comme "Afterschool", "We Need to Talk About Kevin" et "Le Monde de Charlie".
L'artiste, qui se présente comme non-binaire, a ensuite joué le rôle du super-héros Flash dans plusieurs films de l'univers DC Comics, concurrent de Marvel, en 2016 et 2017.
amz/hg/vgr/dax
Le rappeur américain A$AP Rocky inculpé pour une fusillade #
Le rappeur américain A$AP Rocky, compagnon de Rihanna, a été inculpé pour son rôle dans une fusillade en novembre dernier à Hollywood, ont annoncé lundi les autorités de Los Angeles en Californie.
De son vrai nom Rakim Mayers, le musicien de 33 ans est visé par deux chefs d'accusation pour agression avec une arme semi-automatique, selon le bureau du procureur de Los Angeles.
Il est soupçonné d'avoir pointé son arme vers un ancien ami lors d'une dispute en novembre dernier, puis, plus tard, d'avoir tiré sur lui à deux reprises, lui infligeant une "blessure légère" selon la police.
A$AP Rocky doit comparaître mercredi devant un tribunal de Los Angeles.
Le rappeur avait été arrêté en avril à l'aéroport de Los Angeles, à sa descente d'un jet privé en provenance de la Barbade, d'où est originaire sa compagne Rihanna et avec qui il a eu un enfant en mai.
Rihanna, immense star à l'origine des tubes "Diamonds" et "Umbrella", est "l'amour de ma vie" et "l'unique", avait confié le chanteur au magazine GQ en mai 2021.
A$AP Rocky avait été condamné en août 2019 à une peine de prison avec sursis pour violences après une rixe à Stockholm.
hg/ube/jnd
Les procureurs américains s'opposent à la publication des raisons de la perquisition chez Trump #
Le ministère américain de la Justice s'est opposé lundi à la publication d'un document judiciaire censé donner les raisons qui ont poussé les enquêteurs fédéraux à mener une perquisition inédite chez l'ancien président Donald Trump la semaine dernière.
L'opération de la police fédérale dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride - une première pour un ex-président - a provoqué une tempête politique, M. Trump et ses partisans dénonçant une "chasse aux sorcières".
Plusieurs organisations, dont des médias, avaient demandé à un juge de publier un document judiciaire dans lequel les enquêteurs expliquent habituellement pourquoi la perquisition était nécessaire.
Le ministère de la Justice a assuré lundi qu'une telle publication "nuirait de manière irréparable à l'enquête pénale en cours", selon un document judiciaire.
Vendredi, à la demande des procureurs cette fois-ci, un juge avait rendu publics le mandat autorisant la perquisition et une liste des documents saisis.
Mais, à l'inverse des premiers, le document dont la publication était cette fois demandée contient "des informations très sensibles sur des témoins", des techniques utilisées par la police et des faits "extrêmement importants sur l'enquête", a estimé le ministère.
Sa publication pourrait révéler la stratégie des enquêteurs et "compromettre (la réussite) de prochaines étapes de l'investigation", a-t-il ajouté.
Selon les documents révélés vendredi, la justice soupçonne le républicain d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels. La liste des objets saisis mentionne de nombreux documents classés "top secret".
Donald Trump, pressenti pour se relancer dans la course à la Maison Blanche pour 2024, a assuré que ces documents avaient été déclassifiés.
Lundi, en indiquant avoir vu ses passeports saisis lors de la perquisition, le républicain s'est dit victime d'une "attaque contre un opposant politique comme on n'en a jamais vu dans notre pays".
cl-ube/led
Le chanteur R. Kelly jugé dans une nouvelle affaire de crimes sexuels #
La star déchue du R&B, R. Kelly, déjà condamnée à 30 ans de prison en juin pour crimes sexuels, comparaît de nouveau cette semaine pour des charges similaires dans un tribunal de sa ville natale de Chicago, où la sélection des jurés a commencé lundi.
Robert Sylvester Kelly, 55 ans, avait été reconnu coupable à New York d'avoir piloté pendant plusieurs décennies un "système" d'exploitation sexuelle de jeunes, dont des adolescentes, et condamné fin juin à 30 ans derrière les barreaux.
Il est accusé devant le tribunal de Chicago d'obstruction à la justice, de production de pédopornographie et d'activité sexuelle illégale avec une personne mineure.
Lui et deux anciens associés sont accusés d'avoir perturbé le cours de son procès pour pédopornographie en 2008, au cours duquel le jury l'avait déclaré non coupable, en ayant à la fois menacé et corrompu une victime, qui n'avait alors pas témoigné, mais devrait cette fois prendre la parole.
Les deux autres accusés sont son ancien manager Derrel McDavid et un ancien employé Milton "June" Brown. Le procès devrait durer environ quatre semaines.
Son avocate, Jennifer Bonjean, a demandé à ce que quiconque ayant vu la série documentaire "Surviving R. Kelly", qui donne la parole à plusieurs de ses victimes, soit exclu du jury, mais le juge Harry Leinenweber a rejeté cette requête.
La condamnation de R. Kelly à New York, la première dans un procès où la majorité des parties civiles étaient des femmes noires, a été vue comme un tournant du mouvement #MeToo.
Les débats avaient permis de mettre au jour le "système" de R. Kelly pour attirer de très jeunes femmes et les violer, avec la complicité de son entourage. Nombre de victimes avaient raconté leur rencontre avec leur idole lors de concerts après lesquels on leur glissait un petit papier avec les coordonnées du chanteur.
Il est également poursuivi dans deux autres Etats.
cl/vgr