La Russie déploie des missiles hypersoniques à Kaliningrad #
La Russie a annoncé avoir déployé jeudi des avions équipés de missiles hypersoniques dernier cri à Kaliningrad, dans un contexte de vives tensions autour de cette enclave russe entourée de pays de l'Otan, en plein conflit en Ukraine.
"Dans le cadre de la mise en place de mesures stratégiques de dissuasion supplémentaire, trois MiG-31 avec des missiles hypersoniques Kinjal ont été redéployés sur l'aérodrome de Tchkalovsk dans la région de Kaliningrad", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Les trois appareils formeront une unité de combat "opérationnelle 24h sur 24", a-t-il ajouté.
Les missiles balistiques hypersoniques "Kinjal" ("poignard", en russe) et ceux de croisière "Zircon" appartiennent à une famille de nouvelles armes mises au point par la Russie et que son président, Vladimir Poutine, qualifie d'"invincibles", car censées pouvoir échapper aux systèmes de défense adverses.
La Russie a plusieurs fois annoncé avoir utilisé des missiles hypersoniques en conditions réelles dans le cadre de l'offensive de grande ampleur qu'elle mène depuis février en Ukraine.
Le déploiement de ces missiles à Kaliningrad, un territoire déjà très militarisé, intervient sur fond de bras de fer entre l'Union européenne et Moscou ces dernières semaines sur cette enclave située sur la Baltique.
En application des sanctions de l'UE décidées en réponse à l'attaque russe contre l'Ukraine, la Lituanie avait cessé en juin d'autoriser le transit par son territoire de certaines marchandises en direction de Kaliningrad.
Après des protestations et des menaces de Moscou, l'UE a fini par demander à Vilnius d'autoriser le transit par rail de biens russes, hors matériel militaire.
Coincé entre la Pologne et la Lituanie, le territoire de Kaliningrad est largement approvisionné par voie ferroviaire à partir de la Russie continentale.
bur/bds
Ukraine: la Russie dit n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" dans la centrale nucléaire de Zaporijjia (armée) #
L'armée russe a assuré jeudi n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine et touchée récemment par des frappes.
"Nous soulignons que les troupes russes n'ont pas d'armes lourdes dans l'enceinte de la centrale et dans les zones avoisinantes. Seules des unités assurant la sécurité se trouvent là-bas", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
"Les forces armées russes prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a poursuivi le ministère.
Il accuse également Kiev de vouloir préparer jeudi "une provocation retentissante" sur place à l'occasion de la visite en Ukraine du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Selon Moscou, des unités d'artillerie ukrainiennes prévoient de tirer sur la centrale pour ensuite accuser la Russie d'avoir causé un accident nucléaire.
Depuis fin juillet, la Russie et l'Ukraine se rejettent la responsabilité de plusieurs frappes qui ont touché la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, faisant craindre une catastrophe.
L'Ukraine accuse Moscou de stocker des armes lourdes dans la centrale et de l'utiliser comme base de tir sur les positions ukrainiennes, ce que la Russie dément.
La centrale nucléaire de Zaporijjia avait été prise début mars par les troupes russes, au début de leur offensive contre l'Ukraine lancée le 24 février.
Pour garantir la sécurité du site et permettre une mission d'inspection, Antonio Guterres et les Etats-Unis ont appelé jeudi dernier à la mise en place d'une zone démilitarisée autour de la centrale.
Pour sa part, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a jugé mercredi "urgent" qu'une "inspection" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu sur place.
bur/pz
Ukraine: la Russie dit n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" dans la centrale nucléaire de Zaporijjia (armée) #
L'armée russe a assuré jeudi n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine et touchée récemment par des frappes.
"Nous soulignons que les troupes russes n'ont pas d'armes lourdes dans l'enceinte de la centrale et dans les zones avoisinantes. Seules des unités assurant la sécurité se trouvent là-bas", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
bur/pz
Navalny exige des sanctions systématiques contre les oligarques russes #
L'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny a dénoncé mardi l'absence de sanctions occidentales systématiques contre les oligarques russes pour leur soutien au régime de Vladimir Poutine et son intervention militaire en Ukraine.
Dans un message nourri d'exemples publié sur ses réseaux sociaux, il affirme que seuls 46 des 200 Russes les plus riches, selon le classement du magazine Forbes, sont actuellement soumis à des sanctions américaines, européennes ou britanniques.
"Pour moi, cela ne ressemble pas vraiment à une guerre totale contre les oligarques de Poutine", a-t-il commenté.
Selon lui, entre autres, le PDG du géant russe Gazprom Alexeï Miller n'est toujours pas visé par des sanctions européennes, tandis que le célèbre oligarque Roman Abramovitch échappe toujours, lui, aux sanctions américaines.
"Les entreprises d'Abramovitch continuent de fournir du métal au ministère russe de la Défense. Comment se fait-il qu'elles ne soient toujours pas sanctionnées?", s'interroge Navalny.
"On ne peut pas espérer un schisme au sein des élites de Poutine concernant la guerre, si, malgré beaucoup de bavardage, on n'utilise pas le bâton contre eux et qu'on les laisse garder leurs carottes", ajoute M. Navalny.
Il propose également de bannir "pour 20 ans" des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'UE toute personnalité russe soutenant publiquement l'offensive en Ukraine.
Inversement, selon lui, "un mécanisme simple" pour éviter les sanctions serait de se déclarer ouvertement contre l'offensive en Ukraine et "de cesser de soutenir le régime de Poutine avec des mots, des actes et de l'argent".
"J'appelle les électeurs et les législateurs dans l'UE, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada à faire pression sur l'exécutif, à le forcer à cesser la démagogie et à introduire des sanctions personnelles massives contre les voleurs de Poutine", a lancé M. Navalny.
Ces déclarations interviennent alors que l'Union européenne doit étudier à partir de fin août une interdiction de visa pour tous les Russes.
En mars, Alexeï Navalny a été condamné à neuf ans de prison pour des accusations d'escroquerie qu'il juge fictives.
Il avait été arrêté en janvier 2021, à son retour en Russie après avoir été soigné en Allemagne à la suite d'un grave empoisonnement qu'il impute au Kremlin, ce que ce dernier dément.
Depuis sa prison, près de la ville de Vladimir, à 200 kilomètres à l'est de Moscou, il continue de transmettre des messages à ses avocats.
Son organisation anti-corruption entretient une liste de plus 6.000 responsables russes accusés de soutenir l'offensive du Kremlin en Ukraine.
bur/jg
Explosion de munitions dans une base russe en Crimée: "un acte de sabotage" (armée russe) #
L'explosion des munitions qui s'est produite mardi matin dans une base militaire russe en Crimée, péninsule annexée par la Russie, était due à un "acte de sabotage", a indiqué l'armée russe dans un communiqué.
Le dépôt militaire situé près de Djankoï, dans le nord de la Crimée, "a été endommagé le 16 août dans la matinée à la suite d'un acte de sabotage", selon le communiqué, cité par les agences de presse russes, qui n'en désigne toutefois pas les responsables.
"Un nombre d'infrastructures civiles, parmi lesquelles une ligne de haute tension, une centrale électrique, une voie ferroviaire, ainsi que plusieurs maisons ont également été endommagés", a détaillé l'armée russe.
Selon l'armée russe, le feu s'est déclaré vers 03H15 GMT dans un dépôt de munitions temporaire d'une base russe dans le district de Djankoï en provoquant une explosion.
Selon le gouverneur de la Crimée, Sergueï Aksionov, qui s'est rendu sur les lieux, deux civils ont été blessés, et l'évacuation des habitants d'un village voisin a été organisé.
En réagissant à ces explosions, Andriï Iermak, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, a salué sur Telegram une "opération +démilitarisation+ façon travail d'orfèvre par les forces armées ukrainiennes", qui continuera selon lui "jusqu'à la libération complète des territoires ukrainiens".
"Le matin près de Djankoï a commencé avec des explosions", a constaté pour sa part sur Twitter le conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak.
"La Crimée dans un pays normal, c'est la mer Noire, les montagnes, la récréation et le tourisme. Mais la Crimée occupée par les Russes, ce sont des explosions des dépôts de munitions et un risque élevé de la mort pour les envahisseurs et les voleurs", a-t-il lancé.
Cet incident intervient une semaine après une explosion des munitions destinées à l'aviation militaire dans un dépôt situé sur le territoire de l'aérodrome militaire de Saki, dans l'ouest de la Crimée.
Ces explosions avaient fait un mort et plusieurs blessés.
La Crimée, une péninsule d'Ukraine annexée en 2014 par Moscou, est en première ligne de l'offensive militaire que mène la Russie contre son voisin ukrainien depuis le 24 février.
Des avions russes décollent quasi quotidiennement de Crimée pour frapper des cibles dans des régions sous le contrôle de Kiev et plusieurs zones de cette presqu'île sont situées dans le rayon d'action des canons et des drones ukrainiens.
Malgré le conflit, la Crimée est restée un important lieu de villégiature pour de nombreux Russes qui continuent de profiter de l'été sur ses plages.
bur/thm
Explosion de munitions dans une base russe en Crimée: "un acte de sabotage" (armée russe) #
L'explosion des munitions qui s'est produite mardi matin dans une base militaire russe en Crimée, péninsule annexée par la Russie, était due à un "acte de sabotage", a indiqué l'armée russe dans un communiqué.
Le dépôt militaire situé près de Djankoï, dans le nord de la Crimée, "a été endommagé le 16 août dans la matinée à la suite d'un acte de sabotage", affirme le communiqué, cité par les agences de presse russes, sans toutefois en désigner les responsables.
bur/pz
Chevtchouk, légende du rock russe, condamné à une amende pour avoir dénoncé l'offensive en Ukraine #
Iouri Chevtchouk, monstre sacré du rock russe, a été condamné mardi à une amende en Russie pour avoir dénoncé l'offensive contre l'Ukraine et le président Vladimir Poutine lors d'un concert.
Un tribunal d'Oufa (centre de la Russie) a reconnu le chanteur coupable d'"action publique destinée à discréditer le recours aux forces armées russes" et l'a condamné à une amende de 50.000 roubles (environ 800 euros), a indiqué le service de presse de l'instance judiciaire dans un communiqué.
Le 18 mai, devant son public, à Oufa, le chanteur de 65 ans a martelé que "la patrie, ce n'est pas être le lèche-cul en permanence du président", selon des vidéos diffusées en ligne.
"Maintenant, on tue des gens en Ukraine, pourquoi ? Nos gars meurent en Ukraine, pourquoi ?", a-t-il lancé à la foule, déplorant "les jeunes d'Ukraine et de Russie qui meurent (...) à cause des plans napoléoniens de notre César".
Si M. Chevtchouk a été condamné à une amende, la loi pénale russe prévoit pour de telles offenses des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison en cas de récidive et de circonstances aggravantes.
Le chanteur, qui n'a pas assisté à son audience mardi en raison d'une quarantaine liée au coronavirus, a transmis une déclaration écrite via son avocat Alexandre Peredrouk, dans laquelle il a souligné "avoir toujours été contre la guerre, dans n'importe quel pays et à n'importe quelle époque".
"Tous les problèmes et toutes les difficultés de caractère politique entre les pays et les peuples, il faut les régler par une voie diplomatique", a-t-il insisté.
Leader du groupe de rock DDT, très célèbre en ex-URSS, Chevtchouk a dénoncé au fil des ans l'emprise de Vladimir Poutine, l'interpellant même en 2010 lors d'une rencontre retransmise à la télévision.
Il fut aussi l'un des meneurs d'un vaste mouvement de contestation en Russie en 2011-2012, qui a été réprimé par le Kremlin.
Avant l'ère Poutine, Iouri Chevtchouk s'était illustré par sa campagne contre la première guerre de Tchétchénie, entre 1994 et 1996.
Il avait commencé sa carrière dans les années 1980, la dernière décennie de l'URSS, gagnant en popularité grâce à ses chansons anti-système dans cet empire rongé par les crises. A la chute de l'URSS, en 1991, Chevtchouk était déjà une figure du rock russe.
bur/at
Poutine accuse Washington de faire traîner le conflit ukrainien et chercher à "déstabiliser" le monde #
Le président russe Vladimir Poutine a accusé mardi les Etats-Unis de faire traîner le conflit ukrainien et chercher à "déstabiliser" le monde avec une récente visite à Taïwan de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi.
"La situation en Ukraine montre que les Etats-Unis cherchent à faire traîner ce conflit. Et ils agissent de la même manière en cultivant la possibilité d'un conflit en Asie, en Afrique, en Amérique latine", a déclaré M. Poutine dans une adresse à la Conférence internationale sur la sécurité à Moscou.
"L'aventure américaine à l'égard de Taïwan, ce n'est pas simplement un voyage d'une politicienne irresponsable, mais une partie d'une stratégie intentionnelle consciente visant à déstabiliser et rendre chaotique la situation dans la région et dans le monde", a-t-il affirmé.
C'est une "démonstration insolente de leur manque de respect envers la souveraineté des autres pays et leurs obligations internationales", a poursuivi M. Poutine, en fustigeant une "provocation soigneusement préparée".
Les relations entre les Etats-Unis et la Russie, qui mène une offensive en Ukraine depuis le 24 février et a dénoncé à de multiples reprises les livraisons d'armes américaines ces derniers mois au régime ukrainien, connaissent une période de tensions sans précédent.
Depuis fin juillet, plusieurs frappes, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, ont visé la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, faisant craindre une catastrophe nucléaire.
Mardi, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a tenté de rassurer sur les intentions russes dans le domaine du nucléaire.
"Du point de vue militaire, il n'est pas nécessaire de recourir aux armes nucléaires en Ukraine pour réaliser les objectifs fixés" par Moscou, à savoir la démilitarisation et la dénazification de ce pays, a déclaré M. Choïgou lors de la Conférence internationale sur la sécurité à Moscou.
"L'objectif principal des armes nucléaires russes est la dissuasion d'une attaque nucléaire", a-t-il affirmé.
Visée par une série de très lourdes sanctions occidentales en raison du conflit ukrainien, la Russie cherche à renforcer ses relations avec les pays d'Afrique et d'Asie, notamment avec la Chine.
Moscou avait déjà qualifié de "provocation" la visite début août de Mme Pelosi à Taïwan, qui a provoqué l'ire de la Chine, et a estimé que Pékin avait le droit de prendre les "mesures nécessaires pour protéger sa souveraineté".
bur/pz
Poutine accuse Washington de faire traîner le conflit ukrainien et chercher à "déstabiliser" le monde #
Le président russe Vladimir Poutine a accusé mardi les Etats-Unis de faire traîner le conflit ukrainien et chercher à "déstabiliser" le monde avec une récente visite à Taïwan de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi.
"La situation en Ukraine montre que les Etats-Unis cherchent à faire traîner ce conflit. Et ils agissent de la même manière en cultivant la possibilité d'un conflit en Asie, en Afrique, en Amérique latine", a déclaré M. Poutine dans une adresse à la Conférence internationale sur la sécurité à Moscou.
"L'aventure américaine à l'égard de Taïwan, ce n'est pas simplement un voyage d'une politicienne irresponsable, mais une partie d'une stratégie intentionnelle consciente visant à déstabiliser et rendre chaotique la situation dans la région et dans le monde", a-t-il affirmé.
C'est une "démonstration insolente de leur manque de respect envers la souveraineté des autres pays et leurs obligations internationales", a poursuivi M. Poutine, en fustigeant une "provocation soigneusement préparée".
Les relations entre les Etats-Unis et la Russie, qui mène une offensive en Ukraine depuis le 24 février et a dénoncé à de multiples reprises les livraisons d'armes américaines ces derniers mois au régime ukrainien, connaissent une période de tensions sans précédent.
Visée par une série de très lourdes sanctions occidentales en raison du conflit ukrainien, la Russie cherche à renforcer ses relations avec les pays d'Afrique et d'Asie, notamment avec la Chine.
Moscou avait déjà qualifié de "provocation" la visite début août de Mme Pelosi à Taïwan, qui a provoqué l'ire de la Chine, et a estimé que Pékin avait le droit de prendre les "mesures nécessaires pour protéger sa souveraineté".
bur/pz
Poutine accuse Washington de faire traîner le conflit ukrainien et chercher à "déstabiliser" le monde #
Le président russe Vladimir Poutine a accusé mardi les Etats-Unis de faire traîner le conflit ukrainien et chercher à "déstabiliser" le monde avec une récente visite à Taïwan de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi.
"La situation en Ukraine montre que les Etats-Unis cherchent à faire traîner ce conflit. Et ils agissent de la même manière en instiguant le potentiel conflictuel en Asie", a déclaré M. Poutine dans une adresse à la Conférence internationale sur la sécurité à Moscou, en disant voir dans le voyage de Mme Pelosi à Taïwan "une stratégie consciente visant à déstabiliser la situation dans le monde".
bur/pz
Crimée: incendie et explosion de munitions dans une base russe (armée russe) #
Un incendie ayant provoqué une explosion de munitions s'est produit mardi matin dans une base militaire russe en Crimée, péninsule annexée par la Russie, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Le feu s'est déclaré vers 03H15 GMT dans un dépôt de munitions temporaire d'une base russe dans le district de Djankoï (nord), a précisé le ministère dans un communiqué, cité par les agences de presse russes.
"A la suite de l'incendie, une détonation des munitions s'est produite", a-t-il indiqué.
Selon le gouverneur de la Crimée, Sergueï Aksionov, qui s'est rendu sur les lieux, deux civils ont été blessés, et l'évacuation des habitants d'un village voisin était en cours.
A 06H15 GMT, la déflagration se poursuivait toujours, a affirmé M. Aksionov sur Telegram.
Cet incident intervient une semaine après une explosion des munitions destinées à l'aviation militaire dans un dépôt situé sur le territoire de l'aérodrome militaire de Saki, dans l'ouest de la Crimée.
Ces explosions avaient fait un mort et plusieurs blessés.
La Crimée, une péninsule d'Ukraine annexée en 2014 par Moscou, est en première ligne de l'offensive militaire que mène la Russie contre son voisin ukrainien depuis le 24 février.
Des avions russes décollent quasi quotidiennement de Crimée pour frapper des cibles dans des régions sous le contrôle de Kiev et plusieurs zones de cette presqu'île sont situées dans le rayon d'action des canons et des drones ukrainiens.
Malgré le conflit, la Crimée est restée un important lieu de villégiature pour de nombreux Russes qui continuent de profiter de l'été sur ses plages.
"Le matin près de Djankoï a commencé avec des explosions', a aussitôt réagi sur Twitter le conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak.
"La Crimée dans un pays normal, c'est la mer Noire, ls montagnes, la récréation et le tourisme. Mais la Crimée occupée par les Russes, ce sont des explosions des dépôts de munitions et un risque élevé de la mort pour les envahisseurs et les voleurs", a-t-il lancé.
bur/pz
Crimée: incendie et explosion de munitions dans une base russe (armée russe) #
Un incendie ayant provoqué une explosion de munitions s'est produit mardi matin dans une base militaire russe en Crimée, péninsule annexée par la Russie, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Le feu s'est déclaré vers 03H15 GMT dans un dépôt de munitions temporaire d'une base russe dans le district de Djankoï (nord), a précisé le ministère dans un communiqué, cité par les agences de presse russes.
"A la suite de l'incendie, une détonation des munitions s'est produite", a-t-il indiqué.
Selon le gouverneur de la Crimée, Sergueï Aksionov, qui s'est rendu sur les lieux, deux civils ont été blessés, et l'évacuation des habitants d'un village voisin était en cours.
A 06H15 GMT, la déflagration se poursuivait toujours, a affirmé M. Aksionov sur Telegram.
Cet incident intervient une semaine après une explosion des munitions destinées à l'aviation militaire dans un dépôt situé sur le territoire de l'aérodrome militaire de Saki, dans l'ouest de la Crimée.
Ces explosions avaient fait un mort et plusieurs blessés.
La Crimée, une péninsule d'Ukraine annexée en 2014 par Moscou, est en première ligne de l'offensive militaire que mène la Russie contre son voisin ukrainien depuis le 24 février.
Des avions russes décollent quasi quotidiennement de Crimée pour frapper des cibles dans des régions sous le contrôle de Kiev et plusieurs zones de cette presqu'île sont situées dans le rayon d'action des canons et des drones ukrainiens.
bur/pz
Crimée: incendie et explosion des munitions dans une base russe (armée russe) #
Un incendie ayant provoqué une explosion des munitions s'est produit mardi matin dans une base militaire russe en Crimée, péninsule annexée par la Russie, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Le feu s'est déclaré vers 03H15 GMT dans un dépôt de munitions temporaire d'une base russe dans le district de Djankoï (nord), a précisé le ministère dans un communiqué, cité par les agences de presse russes. Selon le gouverneur de la Crimée, Sergueï Aksionov, deux civils ont été blessés.
bur/pz
Ukraine/centrale de Zaporijjia: le ministre russe de la Défense s'est entretenu avec le chef de l'ONU #
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef de l'ONU Antonio Guterres ont évoqué lundi par téléphone la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine, où elle est visée par des bombardements.
"Sergueï Choïgou a mené des négociations téléphoniques avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, concernant les conditions d'un fonctionnement sécurisé de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, avait été prise début mars par les troupes russes, au début de leur offensive à grande échelle en Ukraine, lancée le 24 février.
Depuis fin juillet, plusieurs frappes, dont les deux parties s'accusent mutuellement, ont visé le site, faisant craindre une catastrophe nucléaire et provoquant jeudi dernier une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Kiev accuse Moscou d'utiliser la centrale comme base d'attaque et dépôt de matériel. Soutenue par ses alliés occidentaux, l'Ukraine appelle à la démilitarisation de la zone et au retrait des forces de Moscou.
Selon le ministère de la Défense russe, MM. Choïgou et Guterres ont également évoqué lundi les explosions ayant touché fin juillet la prison d'Olenivka, dans la région séparatiste de Donetsk (est de l'Ukraine), entraînant la mort de dizaines de prisonniers ukrainiens.
Kiev accuse Moscou d'avoir massacré ces détenus. Moscou dément et affirme au contraire que l'armée ukrainienne a bombardé le camp de prisonniers.
bur/mba
Ukraine/centrale de Zaporijjia: le ministre russe de la Défense s'est entretenu avec le chef de l'ONU #
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef de l'ONU Antonio Guterres ont évoqué lundi par téléphone la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, où elle est visée par des bombardements.
"Sergueï Choïgou a mené des négociations téléphoniques avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, concernant les conditions d'un fonctionnement sécurisé de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
bur/mba
Poutine promeut les armes russes utilisées "en conditions réelles" #
Le président russe Vladimir Poutine a vanté lundi les armes de fabrication russe auprès de ses alliés étrangers, assurant qu'elles avaient fait leur preuve sur le champ de bataille, en pleine intervention militaire en Ukraine.
"Nous sommes prêts à proposer à nos alliés et partenaires les types d'armes les plus modernes, des armes d'infanterie aux engins blindés, en passant par l'artillerie, l'aviation de combat ou les drones", a déclaré M. Poutine.
"Partout dans le monde, (ces armes) sont appréciées par les professionnels pour leur fiabilité, leur qualité et, surtout, pour leur haute efficacité. Elles ont quasiment toutes été employées à maintes reprises dans des conditions de combat réelles", a-t-il poursuivi.
Le chef du Kremlin s'exprimait au premier jour d'un salon international de l'armement organisé pendant une semaine à Koubinka, dans la région de Moscou, où sont attendus environ 1.500 participants.
Vladimir Poutine a assuré que la Russie avait "beaucoup d'alliés", évoquant en particulier des "liens de confiance" en Amérique latine, en Asie et en Afrique. "Ce sont des Etats qui ne fléchissent pas devant une soi-disant hégémonie. Leurs dirigeants font preuve d'un vrai caractère viril", a-t-il souligné.
Selon lui, la formation de militaires étrangers en Russie offre aussi de "grandes perspectives". "Des milliers de militaires professionnels sont fiers de considérer nos écoles et nos académies militaires comme leur alma-mater", a assuré M. Poutine.
Il a également invité les alliés de la Russie à participer à des manoeuvres militaires communes avec Moscou.
Entre 2017 et 2021, la Russie a été le deuxième exportateur d'armement, avec 19% du marché mondial, selon le rapport du Stockholm Institute (Sipri), des chiffres toutefois en baisse continue ces dernières années, selon cette source.
Les conséquences des sanctions occidentales contre la Russie depuis son offensive en Ukraine risquent de pénaliser encore son industrie de l'armement, en bloquant notamment ses circuits logistiques et financiers. Des armes russes utilisent aussi des composants étrangers désormais inaccessibles à l'importation.
Malgré ces difficultés, le directeur de l'agence fédérale russe de la coopération en armement, Dmitri Chougaev, a affirmé lundi à l'agence Ria-Novosti que la Russie avait signé pour 16 milliards de dollars de nouveaux contrats d'exportation d'armes en 2022, avec un porte-feuille de commandes atteignant 57 milliards.
bur/mr