Washington "profondément préoccupé" par la flambée de violence au Karabakh #
Washington a exprimé mercredi sa profonde préoccupation face à la flambée de violence au Nagorny Karabakh et a appelé à des mesures pour "réduire les tensions".
"Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par les informations qui font état de combats intenses autour du Nagorny Karabakh, et les suivent de près, notamment en ce qui concerne les pertes humaines et matérielles", a affirmé le porte-parole du département d'Etat Ned Price dans un communiqué.
"Nous demandons à ce que des mesures soient prises immédiatement pour réduire les tensions et éviter une nouvelle escalade", a-t-il ajouté.
L'Azerbaïdjan a affirmé avoir pris le contrôle mercredi de plusieurs positions et détruit des cibles arméniennes au Nagorny Karabakh, lors d'une escalade qui a fait trois morts et ravivé le risque de guerre dans cette enclave montagneuse, théâtre d'un conflit en 2020.
Ces incidents risquent de peser sur les pourparlers de paix qui ont lieu depuis plusieurs mois entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, deux ex-républiques soviétiques rivales du Caucase, avec la médiation de l'Union européenne.
L'UE a elle aussi appelé à la "cessation immédiate des hostilités".
led/jnd
Guerre en Ukraine: le chef de l'ONU lance une enquête sur les explosions à la prison d'Olenivka #
Le secrétaire général de l'ONU va lancer une mission d'enquête pour découvrir la "vérité" sur les explosions la semaine dernière dans la prison d'Olenivka, dans une zone séparatiste prorusse de l'est de l'Ukraine, a-t-il annoncé mercredi, répondant aux demandes de Kiev et de Moscou.
"J'ai décidé (...) de lancer une mission d'enquête" après avoir "reçu les requêtes de la Fédération de Russie et de l'Ukraine", a dit Antonio Guterres lors d'une conférence de presse, rappelant qu'il n'avait pas l'autorité de conduire des "enquêtes criminelles".
"Les termes de référence de cette mission d'enquête sont en train d'être préparés", a-t-il ajouté, espérant pouvoir trouver un accord avec la Russie et l'Ukraine sur ces termes.
"Nous espérons obtenir toutes les facilités d'accès de la part des deux parties et l'obtention des données nécessaires pour établir la vérité sur ce qui s'est passé", a-t-il ajouté, précisant être en train de chercher les personnes adéquates, "indépendantes et compétentes", pour intégrer cette mission.
La semaine dernière, des explosions dans la prison d'Olenivka, dans une zone séparatiste prorusse de l'est de l'Ukraine et où étaient détenus des soldats ukrainiens faits prisonniers à Marioupol, ont fait des dizaines de morts, selon l'armée russe.
Moscou accuse Kiev d'avoir bombardé ce camp de prisonniers, ce que réfutent les autorités ukrainiennes, qui affirment à l'inverse que ces détenus ont été massacrés par les forces russes.
abd/vgr
Nucléaire iranien: l'émissaire américain Robert Malley se rend à Vienne pour reprendre les pourparlers #
L'émissaire américain Robert Malley a annoncé mercredi se rendre à Vienne pour reprendre les discussions sur le nucléaire iranien sur la base du compromis proposé par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
"Nos attentes sont mesurées mais les Etats-Unis accueillent avec bienveillance les efforts de l'UE et sont prêts de bonne foi à tenter de trouver un accord", a-t-il affirmé dans un tweet annonçant son déplacement.
"On sera vite fixés pour savoir si l'Iran est prêt à la même chose", a ajouté le négociateur américain.
De son côté, une délégation iranienne va partir à Vienne pour poursuivre les pourparlers visant à relancer l'accord sur le nucléaire, plus de quatre mois après leur suspension, a indiqué le ministère iranien des Affaires étrangères.
Les pourparlers entamés à Vienne entre l'Iran et les grandes puissances pour relancer l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015 sont au point mort depuis mars, après plus d'un an de discussions.
Fin juin, le Qatar a organisé à Doha des pourparlers indirects entre l'Iran et les Etats-Unis, qui se sont désengagés unilatéralement de l'accord en 2018, dans l'espoir de remettre le processus de Vienne sur les rails, mais ces discussions ont été interrompues au bout de deux jours sans aucune percée.
Le 26 juillet, le chef de la diplomatie européenne et coordinateur pour le dossier du nucléaire iranien, Josep Borrell, a soumis un projet de compromis et a appelé les parties engagées dans les pourparlers à l'accepter pour éviter une "dangereuse crise".
lb/dax
Nucléaire iranien: l'émissaire américain Robert Malley se rend à Vienne pour reprendre les discussions #
L'émissaire américain Robert Malley a annoncé mercredi se rendre à Vienne pour reprendre les discussions sur le nucléaire iranien sur la base du compromis proposé par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
"Nos attentes sont mesurées mais les Etats-Unis accueillent avec bienveillance les efforts de l'UE et sont prêts de bonne foi à tenter de trouver un accord", a-t-il ajouté dans un tweet annonçant son déplacement.
lb/dax
Mort de Zawahiri: Washington met en garde contre une potentielle recrudescence d'attaques anti-américaines #
Washington a mis en garde mardi contre une potentielle recrudescence "d'attaques terroristes" visant les citoyens ou les intérêts américains à l'étranger après la mort du chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , tué par les Etats-Unis lors d'une frappe aérienne dans la nuit de samedi à dimanche.
"Le département d'Etat estime qu'il y a un risque accru de violence anti-américaine après la mort d' Ayman al-Zawahiri le 31 juillet 2022", a indiqué la diplomatie américaine dans un communiqué.
"Les renseignements actuels suggèrent que des organisations terroristes continuent à planifier des attaques terroristes contre les intérêts américains dans plusieurs régions du monde", ajoute le texte.
"Ces attaques peuvent prendre de nombreuses formes, notamment des opérations suicide, des assassinats, des enlèvements, des détournements d'avions et des attaques à la bombe."
L'Egyptien Ayman al-Zawahiri , qui avait pris la tête d'Al-Qaïda après la mort d'Oussama Ben Laden en 2011, a été tué sur son balcon dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé lundi en direct à la télévision le président américain Joe Biden.
Introuvable depuis plus de dix ans, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11 septembre 2001, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis .
Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid a condamné tôt mardi matin une "attaque aérienne" menée à l'aide de "drones américains", sans faire état de victime ni mentionner le nom de Zawahiri.
"Les citoyens américains sont fortement encouragés à maintenir un haut degré de vigilance", lors de leurs déplacements à l'étranger, a souligné le département d'Etat.
dax/vgr
Washington demande la saisie d'un avion immobilisé en Argentine #
Washington a demandé mardi à l'Argentine de saisir un avion cargo immobilisé depuis juin sur son sol, au coeur d'un imbroglio international.
Le Boeing 747 avait été vendu en octobre 2021 à une entreprise vénézuélienne par une compagnie iranienne en violation des sanctions américaines contre les deux entités, avance le ministère américain de la Justice pour justifier sa demande de saisie.
"En travaillant avec nos partenaires dans le monde entier, nous serons intraitables avec les gouvernements ou les entités étatiques qui essaient d'échapper à nos sanctions et à nos contrôles sur les exportations", a commenté Matthew Olsen, un haut responsable du ministère cité dans un communiqué.
Cet avion cargo a été immobilisé en Argentine le 8 juin et ses membres d'équipage retenus dans le pays. Un juge vient d'autoriser douze d'entre eux à partir, mais quatre Iraniens et trois Vénézuéliens restent coincés en Argentine.
Le ministre argentin de la Sécurité Anibal Fernandez avait alors expliqué avoir reçu "des informations" de la part "d'organisations étrangères sur l'appartenance d'une partie de l'équipage à des sociétés liées aux Gardiens de la révolution iraniens".
Selon le ministère américain de la Justice, "le capitaine de l'appareil a été identifié comme un ancien commandant" de cette armée idéologique iranienne, classée comme organisation terroriste par les Etats-Unis.
Téhéran assure que le statut de l'avion est "complètement légal" et que son immobilisation relève d'une "opération de propagande" liée aux tensions entre l'Occident et l'Iran sur son programme nucléaire.
Les relations entre l'Iran et le Venezuela, deux pays pétroliers sous sanctions américaines, sont fortes depuis des années et se sont encore renforcées récemment.
chp/dax
Ryad et les Emirats achètent aux Etats-Unis pour 5 milliards de défense anti-missile #
Les Etats-Unis ont annoncé mardi avoir approuvé la vente à l'Arabie saoudite et aux Emirats de systèmes de défense anti-missiles Patriot et THAAD pour plus de 5 milliards de dollars.
Le département d'Etat américain a déclaré dans un communiqué avoir notifié au Congrès son intention de vendre à Ryad 300 missiles Patriot et leur équipement pour 3,05 milliards de dollars.
Cette vente permettra au royaume saoudien de "reconstituer ses stocks amoindris de missiles Patriot", utilisés pour défendre le territoire contre les attaques de drones menées depuis le Yémen voisin par les rebelles Houthis, a précisé le ministère américain des Affaires étrangères.
Confronté à l'une des pires crises humanitaires au monde, le Yémen est dévasté par un conflit qui oppose les forces du gouvernement, appuyées par une coalition militaire menée par l'Arabie saoudite depuis 2015, aux rebelles Houthis soutenus par l'Iran, le rival de Ryad dans la région.
Washington a par ailleurs approuvé la vente aux Emirats arabes unis, partenaires de l'Arabie saoudite dans le conflit au Yémen, de deux systèmes antimissiles THAAD (Theater High Altitude Area Defense), avec 96 missiles, pour un montant total de 2,25 milliards de dollars.
Les missiles Patriot sont fabriqués par le groupe américain Raytheon, tandis que les systèmes THAAD sont produits par Lockheed Martin.
Ces ventes d'armement ont été révélées au moment où l'ONU annonçait le prolongement in extremis pour "deux mois supplémentaires" de la trêve en vigueur au Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, avec l'espoir d'"intensifier" les négociations pour parvenir à une paix plus "durable" dans ce pays ravagé par près de huit ans de guerre.
sl/dax
Yémen: Biden salue la reconduction de la trêve et "le calme sans précédent" (Maison Blanche) #
Le président américain Joe Biden a salué mardi la reconduction in extremis de la trêve au Yémen pour deux mois supplémentaires et la période de "calme sans précédent" dans ce pays ravagé par près de huit ans de guerre.
"Le président Joe Biden salue l'annonce d'une extension de la trêve au Yémen", a indiqué le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, lors d'un point presse à la Maison Blanche.
sms/dax/led
Ukraine: situation "volatile" à la centrale de Zaporijjia, selon le patron de l'AIEA #
La situation est "volatile" à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud) sous contrôle des Russes depuis début mars, s'est inquiété mardi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui poursuit ses efforts pour envoyer une mission sur place.
"La situation est vraiment volatile" a déclaré Rafael Grossi lors d'une conférence de presse au siège des Nations unies à New York où se tient une conférence des 191 Etats signataires du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
"Tous les principes de sûreté ont été violés d'une manière ou d'une autre. Et nous ne pouvons permettre que cela continue", a-t-il ajouté. A l'ouverture de la réunion lundi, il avait déjà souligné que la situation devenait "de plus en plus dangereuse de jour en jour".
D'où ses efforts depuis des semaines pour envoyer une mission afin d'inspecter la centrale. Mission jusqu'à présent refusée par l'Ukraine qui considère que cela légitimerait l'occupation russe du site aux yeux de la communauté internationale, avait expliqué il y a quelques semaines l'opérateur ukrainien Energoatom.
"Aller sur place est très complexe parce que cela nécessite l'accord et la coopération d'un certain nombre d'acteurs", en particulier l'Ukraine et la Russie, et le soutien des Nations unies, s'agissant d'une zone de guerre, a noté mardi Rafael Grossi.
"J'essaie de mettre une mission sur pied aussi vite que possible", a-t-il assuré.
Lundi, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait accusé la Russie d'utiliser cette centrale, la plus grande d'Europe, "comme une base militaire pour tirer sur les Ukrainiens en sachant qu'ils ne peuvent pas riposter parce qu'ils risqueraient de frapper un réacteur nucléaire ou des déchets hautement radioactifs".
"Cela porte la notion de bouclier humain à un niveau complètement différent et terrible", avait-il ajouté, insistant pour que l'AIEA ait accès au site.
En 2021, la centrale fournissait 20% de la production annuelle ukrainienne d'électricité et 47% de celle produite par le parc nucléaire ukrainien.
abd/led
La mort de Zawahiri, un coup de pouce pour Biden un an après le chaotique retrait d'Afghanistan #
Près d'un an après la débâcle du retrait américain d' Afghanistan , un Joe Biden encore positif au Covid et au plus bas dans les sondages a balayé les critiques pour annoncer la mort du chef d'Al-Qaïda dans une opération des Etats-Unis à Kaboul et tenter de se relancer sur la scène politique intérieure.
"Quand j'ai mis fin à notre mission militaire en Afghanistan il y a presque un an, j'ai décidé qu'après 20 ans de guerre, les Etats-Unis n'avaient plus besoin de milliers de bottes sur le terrain", a déclaré M. Biden à la nation lundi soir en annonçant la mort d' Ayman al-Zawahiri .
"J'ai promis au peuple américain que nous continuerions à mener des opérations antiterroristes efficaces (...). C'est exactement ce que nous avons fait", a-t-il ajouté.
Annoncer la mort de dirigeants jihadistes est devenu un rituel à la fois sombre et hautement politique pour les présidents américains depuis les attaques du 11 septembre 2001.
Lorsque Barack Obama, connu pour ses talents d'orateur, avait révélé l'opération ayant tué Oussama ben Laden dans sa maison au Pakistan, des Américains étaient descendus dans la rue en scandant "USA!".
Donald Trump avait lui fait usage d'un langage imagé pour annoncer en 2019 la mort en Syrie du chef du groupe Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi et se poser en homme fort. "il est mort comme un chien", avait-il lâché.
M. Biden, que le Covid contraint à l'isolement, a prononcé son allocution depuis un bruyant balcon de la Maison Blanche, avec les sirènes de police de Washington en fond sonore.
Presque un an après le retrait chaotique des troupes américaines d' Afghanistan , le président démocrate est fortement impopulaire. L'annonce de la mort de Zawahiri vient donc à point nommé pour un chef de l'Etat cherchant à inverser la tendance.
Tout en se gardant de se montrer triomphaliste, M. Biden a noté que le chef d'Al-Qaïda avait été sur la liste des personnes recherchées "pendant des années sous les présidents Bush, Obama et Trump".
Sous-entendu: le pays est entre de bonnes mains sous Biden.
"Peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous êtes une menace pour notre peuple, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a lancé M. Biden.
A gauche comme à droite, les détracteurs du retrait d' Afghanistan l'avaient considéré comme un spectacle humiliant pour les Etats-Unis qui allait en plus refaire du pays un foyer de groupes jihadistes anti-américains, comme au moment du 11-Septembre.
Joe Biden a soutenu, lui, qu'il avait eu le courage de mettre fin à une guerre ratée et qu'il n'y aurait tout simplement jamais de fin nette à la débâcle.
Répondant aux sceptiques, il avait également promis que la capacité à mener des opérations pensées et organisées depuis les Etats-Unis, sans avoir besoin de troupes sur place, signifiait qu'il ne serait plus nécessaire de risquer des vies américaines.
Avec la mort de Zawahiri, Joe Biden a une opportunité en or pour assurer qu'il avait raison.
Et des louanges ont même fusé du côté des conservateurs. Un présentateur de la chaîne Fox News, pourtant le plus souvent hostile au président, a ainsi qualifié l'opération d'"immense victoire pour les Etats-Unis".
Certains experts avertissent toutefois qu'il ne faut pas se réjouir trop vite.
James Jeffrey, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Irak maintenant président du programme Moyen-Orient du Wilson Center, a certes applaudi une opération démontrant "d'excellents renseignements, une capacité de frappe opérationnelle et de prise de décision".
Mais cette expertise ne pourra pas effacer le "chaos" du retrait de l'année dernière, que M. Jeffrey a imputé à une mauvaise coordination et au fait que M. Biden a "entravé" son personnel en refusant d'accepter qu'il pourrait y avoir des inconvénients à se retirer - ou de se préparer à ces problèmes.
Nathan Sales, un autre ancien diplomate qui travaille au centre de recherche Atlantic Council, a jugé que la simple présence de Zawahiri à Kaboul était un échec pour les Etats-Unis, suggérant que "comme on le craignait, les talibans accordent une fois de plus refuge aux dirigeants d'Al-Qaïda".
Et il est trop tôt pour dire si cette frappe de drone, même spectaculaire, "peut être reproduite contre d'autres cibles terroristes", a-t-il déclaré.
"Jusqu'à ce que nous en sachions plus, nous devons résister à l'envie de voir la frappe comme une justification du contre-terrorisme" mené depuis l'étranger, a-t-il plaidé.
sms/iba/led
Washington annonce une nouvelle salve de sanctions contre des oligarques et entreprises russes #
Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions économiques à l'encontre d'entreprises et d'oligarques russes proches du président Vladimir Poutine, dont Andrey Guryev, qui possède à Londres la plus grande propriété privée derrière le palais de Buckingham.
"Les alliés de Poutine se sont enrichis et ont financé des modes de vie opulents", a déclaré la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, citée dans le communiqué.
La ministre de Joe Biden assure que le Trésor "utilisera tous les outils à sa disposition pour s'assurer que les élites russes et les soutiens du Kremlin soient tenus responsables de leur complicité dans une guerre qui a coûté d'innombrables vies".
Le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département du Trésor a ainsi gelé les avoirs de Andrey Guryev, fondateur de l'entreprise de fertilisants Phosagro, "proche associé" de Vladimir Poutine et ancien membre du gouvernement russe.
L'oligarque est propriétaire du manoir Witanhurst, à Londres, la deuxième plus grande résidence privée de Londres, après le château de Buckingham. Il avait déjà été sanctionné par le Royaume-Uni.
Son yacht, l'Alfa Nero, acheté pour 120 millions de dollars en 2014 et qui bat pavillon des Iles Caïman, est également visé par le Trésor, qui précise que le navire "aurait désactivé son appareil de géolocalisation afin d'éviter la saisie".
L'entreprise Phosagro, cependant, ne fait pas l'objet de sanctions, les transactions liées aux engrais et autres produits agricoles restent autorisées.
Le fils d'Andrey Guryev, qui porte le même nom et fait déjà l'objet de sanctions par plusieurs pays, est également visé.
Sur la liste du Trésor figurent également le sidérurgiste Magnitogorsk (MMK), "l'un des plus grands producteurs d'acier au monde" et "l'un des plus importants contribuables de Russie, fournissant une source de revenus substantielle au gouvernement", ainsi que deux filiales et son actionnaire principal, l'oligarque Viktor Rachnikov.
L'ex-gymnaste et ancienne membre de la Douma Alina Kabaeva, à la tête d'un groupe de médias "pro-Kremlin", et à laquelle des médias prêtent une relation avec Vladimir Poutine - ce que ce dernier dément -, déjà sur la liste noire de l'UE, voit elle aussi ses avoirs gelés aux Etats-Unis.
Le Département d'Etat, de son côté, a également annoncé des restrictions de visas à l'encontre de 893 responsables russes et 31 responsables étrangers pour leur rôle dans la guerre en Ukraine.
Sont également visés trois oligarques, des entreprises publiques russes, et "24 entités russes liées à la défense et à la technologie".
jul/juj/eb
Mort de Zawahiri: les USA ont-ils utilisé le "Flying Ginsu", un missile secret ? #
Le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , a été tué lorsque deux missiles ont frappé sa maison à Kaboul. Mais le bâtiment ne porte pas de traces d'explosion et personne n'a été blessé dans l'opération, selon les responsables américains.
Ces deux éléments laissent penser que les Américains ont fait usage du Hellfire R9X, un missile équipé de six lames en forme de rasoir, qui tranche à travers sa cible mais n'explose pas.
L'utilisation du R9X n'a jamais été officiellement reconnue par le Pentagone ou la CIA, les deux entités américaines responsables des assassinats ciblés de leaders extrémistes.
Son existence avait été évoquée pour la première fois en mars 2017, quand un haut dirigeant d'Al-Qaïda, Abu al-Khayr al-Masri, avait été tué par une frappe de drone alors qu'il se déplaçait dans une voiture en Syrie.
Les photos à l'époque montraient un large trou à travers le toit de la voiture. L'intérieur du véhicule, dont ses occupants, avait été déchiqueté. Mais l'avant et l'arrière de la voiture semblaient complètement intacts.
Depuis, une poignée d'attaques ciblées avait obtenu un résultat similaire.
Jusque-là, les missiles Hellfire - tirés par des hélicoptères ou des drones - étaient connus pour leurs puissantes explosions et souvent, les dommages collatéraux qu'ils engendraient.
La nouvelle arme mystérieuse utilisée par les Américains a été baptisée "Flying Ginsu" (le Ginsu volant), d'après une célèbre publicité télévisée des années 1980 pour des couteaux de cuisine de marque Ginsu, qui pouvaient couper proprement à travers des canettes en aluminium et restaient parfaitement tranchants.
Egalement surnommé la "bombe ninja", le missile est devenu une munition de choix pour tuer les leaders de groupes jihadistes, tout en évitant de faire des victimes civiles.
C'est apparemment ce qui s'est produit à Kaboul, avec Zawahiri.
Dimanche 31 juillet au matin, ce dernier se tenait seul sur le balcon de sa résidence quand un drone américain a tiré deux missiles Hellfire, a précisé aux journalistes un responsable américain.
Des membres de la famille du dirigeant d'Al-Qaïda étaient présents dans la maison, mais "n'ont délibérément pas été ciblés et n'ont pas été blessés", a ajouté ce responsable.
Des photos montrent des fenêtres soufflées sur un étage, mais le reste du bâtiment, dont les fenêtres aux autres étages, sont toujours en place.
pmh/des/bat/thm
Zawahiri "n'est plus": Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda #
Le chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé lundi en direct à la télévision le président américain Joe Biden.
"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a-t-il lancé lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche.
"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.
Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.
Sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, "de tourner la page", a déclaré le président démocrate.
L'Arabie saoudite s'est pour sa part félicitée "de la mort du chef terroriste d'Al-Qaïda" responsable de "la planification et l'exécution d'odieuses opérations terroristes aux Etats-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L'attaque au drone a été menée à l'aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des Etats-Unis "d'identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer".
Ayman al-Zawahiri avait été repéré "à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché" par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.
Au cours du week-end, le ministre afghan de l'Intérieur avait démenti les informations faisant état d'une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l'AFP qu'une roquette avait touché "une maison vide" de la capitale.
Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l'intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l'existence d'une "attaque aérienne", attribuée à un "drone américain".
Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s'était soumis à un strict régime d'isolation lorsqu'il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l'opération n'avait fait "aucune victime civile".
La présence d' Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une "violation claire" des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s'étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a ajouté lundi soir qu'en "hébergeant et en abritant" Zawahiri, les taliban ont "grossièrement violé l'accord de Doha" qui prévoyait le départ des troupes Américaines d' Afghanistan .
Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d'avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.
"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Oussama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."
Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.
"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.
Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times.
L'annonce de lundi intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
"Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a martelé Joe Biden.
sms/vgr/dax/roc/alc/emp
A Kaboul, un drone américain tue le chef d'Al-Qaïda sur son balcon #
L'aube s'est déjà levée sur Kaboul dimanche, un drone américain survole la capitale afghane et Ayman al-Zawahiri se tient sur le balcon de sa maison. Sur décision de Joe Biden et après des années de traque, deux missiles sont tirés, le chef d'Al-Quaïda est mort.
Autour de la maison où vivent sa femme, sa fille et ses petits-enfants, les traces d'une frappe sont minimes, aucune explosion ne semble s'être produite, aucune autre victime n'est connue.
Cette attaque est, selon les Etats-Unis, le résultat d'années de traque, de mois de repérage et d'une frappe aérienne dans un ciel d'été.
Recherché depuis des années par les services secrets américains, et plus encore depuis la mort en 2011 d'Oussama Ben Laden à qui il a succédé à la tête de la nébuleuse jihadiste, Ayman al-Zawahiri semblait se terrer entre le Pakistan et l'Afghanistan.
Selon un haut responsable américain, Washington repère en 2022 sa famille dans une maison servant de cache dans la capitale afghane -- d'où l'armée américaine s'était retirée en catastrophe en août dernier face à la prise de pouvoir des talibans.
Un travail de renseignement confirme dans les mois qui suivent la présence d' Ayman al-Zawahiri lui-même sur place. Les Américains étudient la structure de la maison, les risques pour les civils, son mode de vie: il ne sort jamais.
"Nous avons identifié Zawahiri à de nombreuses reprises, et pour de longs moments, sur son balcon, là où il a finalement été abattu", a expliqué lundi soir un haut responsable américain, tandis que Joe Biden annonçait la nouvelle depuis la Maison Blanche.
Pendant la préparation, en mai et juin, seuls une poignée de responsables américains sont tenus dans la confidence.
Le 1er juillet, un projet d'opération est présenté au président démocrate dans la "Situation Room", pièce ultra-sécurisée de la Maison Blanche où, selon une photo devenue célèbre, Barack Obama suivait en direct l'assaut contre Ben Laden en 2011, Joe Biden, alors vice-président, à ses côtés.
A la suite de cette présentation, on amène même au président une maquette de la maison.
Le 25 juillet, le président -- positif au Covid-19 -- rassemble ses principaux conseillers et "cherche à en savoir plus sur l'organisation des pièces derrière la porte et la fenêtre du troisième étage". Il demande l'avis de tous puis "autorise une frappe aérienne précise et sur-mesure," toujours selon un haut responsable américain ayant requis l'anonymat.
A 6H18 dimanche matin, heure de Kaboul, il fait environ 17°C, le soleil s'est levé depuis une heure environ, le chef d'Al-Quaïda est levé.
"La frappe a finalement été menée (...) par un aéronef sans pilote. Deux missiles Hellfire (sont tirés sur) Ayman al-Zawahiri , qui est tué", a raconté un haut responsable américain. "Il a été tué sur le balcon."
Il ajoute que, "selon de multiples sources de renseignement", c'est bien lui qui est mort, et lui seul.
Pas ses proches vivant à quelques mètres, pas de civil. Les talibans, qui contrôlent le pays, disent alors à l'AFP qu'une roquette a touché une maison vide dans le quartier résidentiel aisé de Sherpur sans faire de victime.
Selon Washington, l'opération n'a nécessité aucun effectif militaire au sol à Kaboul.
Comment?
Ces multiples éléments suggèrent l'utilisation, par les Etats-Unis, d'une arme dont l'existence même n'a jamais été confirmée: les missiles Hellfire R9X "flying ginsu", du nom d'une marque américaine de couteaux inspirés du Japon.
Cette version modifiée du missile américain serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l'impact pour découper sa cible sans effet de souffle.
Une photo de la voiture d'une cible supposée en Syrie en 2017 montre un énorme trou sur le toit du véhicule, l'intérieur déchiqueté, mais l'avant et l'arrière intacts.
"Cette mission a été préparée avec attention", s'est félicité Joe Biden dans son allocution, et elle a été "un succès."
pmh-ube/dax/roc
Zawahiri "n'est plus": Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda #
Le chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé lundi en direct à la télévision le président américain Joe Biden.
"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a-t-il lancé lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche.
"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.
Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.
Sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, "de tourner la page", a déclaré le président démocrate.
L'Arabie saoudite s'est pour sa part félicitée "de la mort du chef terroriste d'Al-Qaïda" responsable de "la planification et l'exécution d'odieuses opérations terroristes aux Etats-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L'attaque au drone a été menée à l'aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des Etats-Unis "d'identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer".
Ayman al-Zawahiri avait été repéré "à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché" par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.
Au cours du week-end, le ministre afghan de l'Intérieur avait démenti les informations faisant état d'une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l'AFP qu'une roquette avait touché "une maison vide" de la capitale.
Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l'intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l'existence d'une "attaque aérienne", attribuée à un "drone américain".
Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s'était soumis à un strict régime d'isolation lorsqu'il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l'opération n'avait fait "aucune victime civile".
La présence d' Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une "violation claire" des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s'étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.
Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d'avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.
"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Oussama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."
Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.
"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.
Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times.
L'annonce de lundi intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
"Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a martelé Joe Biden.
sms/vgr/dax/roc/alc
A Kaboul, un drone américain tue le chef d'Al-Qaïda sur son balcon #
L'aube s'est déjà levée sur Kaboul dimanche, un drone américain survole la capitale afghane et Ayman al-Zawahiri se tient sur le balcon de sa maison. Sur décision de Joe Biden et après des années de traque, deux missiles sont tirés, le chef d'Al-Quaïda est mort.
Autour de la maison où vivent sa femme, sa fille et ses petits-enfants, les traces d'une frappe sont minimes, aucune explosion ne semble s'être produite, aucune autre victime n'est connue.
Cette attaque est, selon les Etats-Unis, le résultat d'années de traque, de mois de repérage et d'une frappe aérienne dans un ciel d'été.
Recherché depuis des années par les services secrets américains, et plus encore depuis la mort en 2011 d'Oussama Ben Laden à qui il a succédé à la tête de l'organisation terroriste, Ayman al-Zawahiri semblait se terrer entre le Pakistan et l'Afghanistan.
Selon un haut responsable américain, Washington repère en 2022 sa famille dans une maison servant de cache dans la capitale afghane -- d'où l'armée américaine s'était retirée en catastrophe en août dernier face à la prise de pouvoir des talibans.
Un travail de renseignement confirme dans les mois qui suivent la présence de Ayman al-Zawahiri lui-même sur place. Les Américains étudient la structure de la maison, les risques pour les civils, son mode de vie : il ne sort jamais.
"Nous avons identifié Zawahiri à de nombreuses reprises, et pour de longs moments, sur son balcon, là où il a finalement été abattu", a expliqué lundi soir un haut responsable américain, tandis que Joe Biden annonçait la nouvelle depuis la Maison Blanche.
Pendant la préparation, en mai et juin, seuls une poignée de responsables américains sont tenus dans la confidence.
Le 1er juillet, un projet d'opération est présenté au président démocrate dans la "Situation Room", pièce ultra-sécurisée de la Maison Blanche où, selon une photo devenue célèbre, Barack Obama suivait en direct l'assaut contre Ben Laden en 2011, Joe Biden, alors vice-président, à ses côtés.
A la suite de cette présentation, on amène même au président une maquette de la maison.
Le 25 juillet, le président -- positif au Covid-19 -- rassemble ses principaux conseillers et "cherche à en savoir plus sur l'organisation des pièces derrière la porte et la fenêtre du troisième étage". Il demande l'avis de tous puis "autorise une frappe aérienne précise et sur-mesure," toujours selon un haut responsable américain ayant requis l'anonymat.
A 6H18 dimanche matin, heure de Kaboul, il fait environ 17°C, le soleil s'est levé depuis une heure environ, le chef d'Al-Quaïda est levé.
"La frappe a finalement été menée (...) par un aéronef sans pilote. Deux missiles Hellfire (sont tirés sur) Ayman al-Zawahiri , qui est tué", a raconté un haut responsable américain. "Il a été tué sur le balcon."
Il ajoute que, "selon de multiples sources de renseignement", c'est bien lui qui est mort, et lui seul.
Pas ses proches vivant à quelques mètres, pas de civil. Les talibans, qui contrôlent le pays, disent alors à l'AFP qu'une roquette a touché une maison vide dans le quartier résidentiel aisé de Sherpur sans faire de victime.
Selon Washington, l'opération n'a nécessité aucun effectif militaire au sol à Kaboul.
Comment?
Ces multiples éléments suggèrent l'utilisation, par les Etats-Unis, d'une arme dont l'existence même n'a jamais été confirmée: les missiles Hellfire R9X "flying ginsu", du nom d'une marque américaine de couteaux inspirés du Japon.
Cette version modifiée du missile américain serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l'impact pour découper sa cible sans effet de souffle.
Une photo de la voiture d'une cible supposée en Syrie en 2017 montre un énorme trou sur le toit du véhicule, l'intérieur déchiqueté, mais l'avant et l'arrière intacts.
"Cette mission a été préparée avec attention", s'est félicité Joe Biden dans son allocution, et elle a été "un succès."
pmh-ube/dax
Zawahiri "n'est plus": Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda #
Le président américain Joe Biden a annoncé en direct à la télévision lundi la mort du chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone, nouveau coup porté à l'organisation terroriste.
"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a-t-il lancé lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche.
"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.
Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.
Sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, "de tourner la page", a déclaré le président démocrate.
L'attaque au drone a été menée à l'aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des Etats-Unis "d'identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer".
Ayman al-Zawahiri avait été repéré "à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché" par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.
Au cours du week-end, le ministre afghan de l'Intérieur avait démenti les informations faisant état d'une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l'AFP qu'une roquette avait touché "une maison vide" de la capitale.
Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l'intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l'existence d'une "attaque aérienne", attribuée à un "drone américain".
Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s'était soumis à un strict régime d'isolation lorsqu'il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l'opération n'avait fait "aucune victime civile".
Il a depuis été à nouveau testé positif au coronavirus, et bien qu'il ait prononcé son discours depuis un balcon de la Maison Blanche, tous les responsables et journalistes présents portaient un masque.
La présence d' Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une "violation claire" des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s'étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.
Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d'avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.
"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Obama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."
Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.
"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.
Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times.
L'annonce de lundi intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
"Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a martelé Joe Biden.
sms/vgr/dax
Zawahiri "n'est plus": Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda #
Le président américain Joe Biden a annoncé en direct à la télévision lundi la mort du chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone, nouveau coup porté à l'organisation terroriste.
"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a-t-il lancé lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche.
"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.
Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.
Sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, "de tourner la page", a déclaré le président démocrate.
L'attaque au drone a été menée sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve de la capacité des Etats-Unis "d'identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer".
Ayman al-Zawahiri avait été repéré "à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché" par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.
L'opération n'a fait "aucune victime civile", a précisé Joe Biden lors de son allocution.
La présence d' Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une "violation claire" des accords conclus avec les talibans à Doha en 2020, selon lesquels les islamistes s'étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté ce responsable.
"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Obama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."
Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.
"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.
Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.
Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.
Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.
L'annonce de lundi intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
"Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a martelé Joe Biden.
sms/vgr
La mort du chef d'Al-Qaïda va permettre aux familles de victimes du 11-Septembre "de tourner la page", déclare Biden #
La mort du chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri , tué dans la nuit de samedi à dimanche à Kaboul par une frappe de drone américain, va permettre aux familles de victimes du 11 septembre 2001 de "tourner la page", a déclaré Joe Biden lundi.
Aux proches des victimes, "c'est mon espoir que cette action décisive (leur) permette de tourner la page" des attaques organisée par Al-Qaïda et leur chef de l'époque, Oussama ben Laden, dont Ayman al-Zawahiri était le successeur.
sms/ube/dax
La mort du chef d'Al-Qaïda va permettre aux familles de victimes du 11-Septembre "de tourner la page", déclare Biden #
La mort du chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri , tué lundi à Kaboul par une frappe de drone américain, va permettre aux familles de victimes du 11 septembre 2001 de "tourner la page", a déclaré Joe Biden.
Aux proches des victimes, "c'est mon espoir que cette action décisive (leur) permette de tourner la page" des attaques organisée par Al-Qaïda et leur chef de l'époque, Oussama ben Laden, dont Ayman al-Zawahiri était le successeur.
sms/ube/dax
Le chef d'Al-Qaïda a été tué dans une attaque de drone, aucune présence militaire au sol (responsable américain) #
Le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , a été tué dans une attaque de drone en Afghanistan sans aucune présence militaire américaine au sol, a indiqué lundi un responsable américain.
"Il n'y avait aucun effectif américain sur le terrain à Kaboul", a précisé le haut-responsable, ajoutant que la présence même d' Ayman al-Zawahiri dans la capitale afghane était une "violation claire" des accords conclus avec les talibans à Doha en 2020.
sms/dax/
Joe Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda, tué par une frappe américaine #
Joe Biden a annoncé lundi soir la mort du chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone, nouveau coup porté à l'organisation terroriste ennemie jurée des Etats-Unis.
"Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri ", a lancé le président américain, qui s'exprimait depuis la Maison Blanche.
"Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.
Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.
"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri , le proche camarade et successeur d'Obama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes."
Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.
"Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.
Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.
Et Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.
L'opération n'a fait "aucune victime civile", a précisé Joe Biden lors de son allocution.
Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.
Dans une allocution télévisée, le président démocrate avait mis en garde les chefs des organisations jihadistes: "Nous sommes à vos trousses."
sms/vgr
Biden annonce que les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri #
Le président américain Joe Bien a annoncé lundi soir qu'une frappe aérienne américaine à Kaboul, en Afghanistan , a tué le leader d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri .
"Justice a été rendue, et ce dirigeant terroriste n'est plus," a déclaré Joe Biden dans un discours prononcé depuis la Maison Blanche.
sms/ube/dax
A New York, un homme armé arrêté devant le domicile d'une journaliste irano-américaine #
Un homme armé d'une kalachnikov a été arrêté la semaine dernière à New York devant le domicile d'une journaliste et militante irano-américaine féministe, hostile à Téhéran et cible d'un projet d'enlèvement en 2018.
Mercredi et jeudi derniers, Khalid Mehdiyev avait été surpris autour du domicile de Masih Alinejad à Brooklyn, l'un des cinq arrondissements de New York. L'homme a finalement été interpellé en fin de semaine dernière par le FBI qui a découvert dans sa voiture un fusil AK-47 et une soixantaine de munitions, selon une note de la police fédérale déposée auprès du tribunal fédéral de Manhattan.
Dans ces documents judiciaires rendus publics au cours du week-end, Masih Alinejad n'est pas citée mais l'intéressée a confirmé dimanche et lundi sur Twitter, images de vidéo-surveillance à l'appui, que l'homme arrêté par la police new-yorkaise "avait tenté de rentrer chez (elle) à New York avec une arme à feu chargée pour (la) tuer".
"L'année dernière, le FBI a empêché la République islamique (d'Iran) de me kidnapper. Mon crime est de donner une voix aux sans-voix. Le gouvernement des Etats-Unis doit être dur avec le terrorisme", a écrit la militante féministe sur les réseaux sociaux.
En juillet 2021, la justice américaine avait inculpé quatre "agents du renseignement iranien", accusés d'avoir préparé l'enlèvement de Masih Alinejad en 2018 en essayant de forcer des proches iraniens de la journaliste à l'attirer dans un pays tiers, afin qu'elle soit arrêtée, emmenée en Iran et emprisonnée.
L'été dernier, en signe de soutien, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'était alors entretenu avec cette activiste irano-américaine, réputée notamment pour ses positions contre le port du hijab des femmes en Iran et ses déclarations et écrits hostiles au régime de Téhéran.
A New York, l'association américaine United Against Nuclear Iran s'est félicitée lundi de cette nouvelle arrestation et a prévenu par la voix de son président, l'ancien ambassadeur Mark Wallace, que les "Américains ne tolèreront jamais que des éléments d'une puissance hostile menacent de perpétrer des attentats sur le sol des Etats-Unis".
L'Iran et les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980 à la suite de la Révolution islamique l'année précédente.
Dans les années 2010, le timide réchauffement entre les deux pays, à la faveur de l'accord international sur le programme nucléaire iranien conclu en juillet 2015, avait été sapé par le retrait américain de ce texte en 2018, sous la présidence de Donald Trump, et par la reprise par Téhéran de l'enrichissement d'uranium.
Des négociations pour raviver cet accord ont été relancées en avril 2021 mais sont au point mort depuis mars dernier.
Pour autant, ce lundi, la diplomatie iranienne s'est dite "optimiste" quant à une reprise de ces discussions suite à un projet de compromis présenté par l'Union européenne et qu'a salué, également lundi à l'ONU, Antony Blinken.
pdh-nr/roc
Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias) #
Les Etats-Unis ont tué le leader d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , par une frappe de drone pendant le week-end en Afghanistan , d'après les médias américains, la Maison Blanche annonçant avoir réussi "une opération antiterroriste contre une cible importante".
Ayman al-Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) pour une allocution télévisée. Peu avant, plusieurs grands médias américains, dont CNN, Fox, le Washington Post et le New York Times ont affirmé que la cible de l'attaque américaine était Ayman al-Zawahiri et qu'il était mort.
Zawahiri, introuvable depuis plus de dix ans, était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.
Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.
Héritant en 2011 d'une organisation qui avait perdu de sa superbe, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.
Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.
Lundi, un haut responsable de l'administration américaine a indiqué que les Etats-Unis avaient mené à bien, au cours du week-end, une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , sans mentionner Ayman al-Zawahiri .
"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.
Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA.
D'après un communiqué des talibans, repris par le Washington Post, une frappe américaine a touché une maison résidentielle d'un quartier aisé de Kaboul.
Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.
Dans une allocution télévisée, le président démocrate avait mis en garde les chefs des organisations jihadistes: "Nous sommes à vos trousses".
sms/vgr/dax
Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias) #
Les Etats-Unis ont tué le leader d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , par une frappe de drone pendant le week-end en Afghanistan , d'après les médias américains, la Maison Blanche annonçant avoir réussi "une opération antiterroriste contre une cible importante".
Ayman al-Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) pour une allocution télévisée. Peu avant, plusieurs grands médias américains, dont CNN, Fox, le Washington Post et le New York Times ont affirmé que la cible de l'attaque américaine était Ayman al-Zawahiri et qu'il était mort.
Zawahiri, introuvable depuis plus de dix ans, était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.
Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.
Héritant en 2011 d'une organisation qui avait perdu de sa superbe, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.
Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.
Lundi, un haut responsable de l'administration américaine a indiqué que les Etats-Unis avaient mené à bien, au cours du week-end, une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , sans mentionner Ayman al-Zawahiri .
"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.
Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA.
D'après un communiqué des talibans, repris par le Washington Post, une frappe américaine a touché une maison résidentielle d'un quartier aisé de Kaboul.
Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.
Dans une allocution télévisée, le président démocrate avait mis en garde les chefs des organisations jihadistes: "Nous sommes à vos trousses".
sms/vgr/dax
Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias) #
Les Etats-Unis ont tué le leader d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri , par une frappe de drone pendant le week-end en Afghanistan , d'après les médias américains, la Maison Blanche annonçant avoir réussi "une opération antiterroriste contre une cible importante".
Ayman al-Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) pour une allocution télévisée. Peu avant, plusieurs grands médias américains, dont CNN, Fox, le Washington Post et le New York Times ont affirmé que la cible de l'attaque américaine était Ayman al-Zawahiri et qu'il était mort.
Zawahiri, introuvable depuis plus de dix ans, était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.
Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l'époque par le New York Times.
Héritant en 2011 d'une organisation qui avait perdu de sa superbe, Ayman al-Zawahiri , 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l' Afghanistan , en Syrie et en Irak.
Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.
Lundi, un haut responsable de l'administration américaine a indiqué que les Etats-Unis avaient mené à bien, au cours du week-end, une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , sans mentionner Ayman al-Zawahiri .
"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.
Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA.
D'après un communiqué des talibans, repris par le Washington Post, une frappe américaine a touché une maison résidentielle d'un quartier aisé de Kaboul.
Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort du dirigeant du groupe Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie.
Dans une allocution télévisée, le président démocrate avait mis en garde les chefs des organisations jihadistes: "Nous sommes à vos trousses".
sms/vgr/dax
Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias américains) #
La cible de l'"opération antiterroriste réussie" en Afghanistan annoncée lundi par un haut responsable américain était le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , tué au cours du week-end lors d'une frappe de drone, selon les médias américains.
Zawahiri, considéré comme le cerveau des attentats du 11-Septembre qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis, avait pris la tête de l'organisation terroriste après la mort d'Oussama Ben Laden en 2011, tué par un commando américain au Pakistan.
Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) pour une allocution télévisée à propos d'une "opération antiterroriste réussie", selon la Maison Blanche, qui n'a pas fourni de détails supplémentaires.
Un haut responsable de l'administration américaine a également indiqué que les Etats-Unis avaient mené à bien, au cours du week-end, une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , sans mentionner Ayman al-Zawahiri .
"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.
Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA.
Le département d'Etat offrait jusqu'à 25 millions de dollars de récompense pour toute information conduisant à l'arrestation ou la condamnation du chef d'Al-Qaïda.
Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
Les Etats-Unis avaient par ailleurs annoncé mi-juillet avoir tué le chef du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, Maher al-Agal, lors d'une frappe de drone, opération qui avait "affaibli de façon considérable la capacité de l'EI de préparer, financer et conduire ses opérations dans la région", selon un porte-parole de l'armée américaine.
sms/vgr/dax
Les sanctions pèsent lourdement sur l'économie russe, selon une étude de Yale #
L'impact des sanctions occidentales sur l'économie russe est bien plus important que ce que montrent les chiffres officiels, selon une étude de l'Université de Yale, soulignant également qu'un "pivot vers la Chine" semble peu réaliste.
"Un récit commun a émergé", indiquent les auteurs de cette étude: les sanctions économiques imposées par les pays occidentaux contre la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine, auraient créé "une +guerre d'usure économique qui fait des ravages à l'Ouest+, étant donné la supposée +résilience+ voire +prospérité+ de l'économie russe".
"C'est tout simplement faux", assurent ces experts de l'Ecole de management de Yale, dénonçant des "statistiques sélectionnées" par le président russe, Vladimir Poutine.
Or, selon leur analyse, "les départs des entreprises et les sanctions paralysent l'économie russe, à court et à long terme".
Les sanctions économiques, ainsi, dissuadent de nombreuses entreprises et pays de continuer à commercer avec la Russie. Et le pays peine à se fournir en pièces détachées et matières premières, ou à obtenir certaines technologies essentielles.
Le tableau est sombre: "Malgré les illusions d'autosuffisance et de substitution des importations (...), la production intérieure russe s'est complètement arrêtée et n'a pas la capacité de remplacer les entreprises, les produits et les talents perdus".
Les entreprises qui ont quitté le pays "représentent environ 40% de son PIB, annulant la quasi-totalité des trois décennies d'investissements étrangers", avancent également les auteurs de cette enquête.
Pour pallier ces faiblesses, Vladimir Poutine "a recours à une intervention budgétaire et monétaire insoutenable", et les finances du Kremlin "sont dans une situation bien plus désespérée que ce qui est admis".
Quant au "pivot vers la Chine" voulu par Vladimir Poutine, il pourrait se fonder sur "des hypothèses optimistes irréalistes".
"La Russie représente un partenaire commercial mineur pour la Chine, (...) et la plupart des entreprises chinoises ne peuvent pas risquer d'enfreindre les sanctions américaines", décrivent ainsi les auteurs de l'étude.
Ils soulignent aussi que les entreprises chinoises "manquent en amont de nombreuses technologies nécessaires pour maintenir et entretenir l'approvisionnement pétrolier et gazier russe", détaillent-Ils.
Selon le Fonds monétaire international, la Russie s'en sort mieux que prévu cette année, avec une récession du PIB attendue de 6,0% en 2022, selon ses dernières prévisions publiées mardi, bien moins que le plongeon de 8,5% sur lequel tablait l'organisation en avril. Mais la récession en 2023 devrait être plus forte que prévu (3,5% au lieu de 4,7%).
jul/juj/dax
Les Etats-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Zawahiri (médias américains) #
La cible de l'"opération antiterroriste réussie" en Afghanistan annoncée lundi par un haut responsable américain était le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri , tué au cours du week-end lors d'une frappe de drone, selon les médias américains.
Zawahiri avait pris la tête de l'organisation terroriste après la mort d'Oussama Ben Laden en 2011. Le président américain Joe Biden doit s'exprimer sur le sujet lors d'une allocution télévisée à 19H30 (23H30 GMT).
sms/vgr/dax
Les Etats-Unis ont "réussi" une opération contre une "cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan (responsable) #
Les Etats-Unis ont mené à bien au cours du week-end une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , a indiqué lundi un haut responsable de l'administration américaine.
"L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes.
Le président Joe Biden doit prendre la parole à 19H30 (23H30 GMT) à propos d'une "opération antiterroriste réussie", selon la Maison Blanche, qui n'a pas fourni de détails supplémentaires.
Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d' Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
Les Etats-Unis avaient par ailleurs annoncé mi-juillet avoir tué le chef du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, Maher al-Agal, lors d'une frappe de drone, opération qui avait "affaibli de façon considérable la capacité de l'EI de préparer, financer et conduire ses opérations dans la région", selon un porte-parole de l'armée américaine.
sms/vgr/dax
Les Etats-Unis ont "réussi" une opération contre une "cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan (responsable) #
Les Etats-Unis ont mené à bien au cours du week-end une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan , a indiqué lundi un haut responsable de l'administration américaine.
L'opération n'a fait "aucune victime civile", a précisé cette source. Le président Joe Biden doit faire une allocution sur "opération antiterroriste réussie" à 19H30 (23H30 GMT), selon la Maison Blanche qui n'a pas fourni de détails supplémentaires.
sms/vgr/dax
Pelosi a le "droit" de visiter Taïwan, assure la Maison Blanche #
La cheffe des députés américains Nancy Pelosi "a le droit de visiter Taïwan", a indiqué lundi la Maison Blanche, qui prévient que Pékin, irrité, "semble se positionner" pour des manoeuvres militaires autour de l'île qu'elle revendique.
Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine se sont récemment intensifiées au sujet de la potentielle visite de Mme Pelosi, qui n'a pas été confirmée mais qui est annoncée dans les jours à venir par des médias américains.
La présidente de la Chambre des représentants "a le droit de visiter Taïwan", a estimé auprès de journalistes John Kirby, le porte-parole de la Maison Blanche pour les questions stratégiques.
Il a insisté sur le fait qu'Il n'y avait "pas de raison pour que Pékin fasse de cette visite, qui ne déroge pas à la doctrine américaine de longue date, une forme de crise".
Il a également prévenu que la Chine "(semblait) se positionner afin de faire potentiellement un pas de plus dans les prochains jours", ce qui pourrait "inclure des provocations militaires comme des tirs de missiles dans le détroit de Taïwan ou autour de Taïwan", ou encore "d'importantes incursions aériennes" dans la zone d'identification de défense aérienne de Taïwan.
Certaines de ces mesures pourraient se conformer à "l'inquiétante tendance" de la Chine à manoeuvrer autour de l'île, mais d'autres "pourraient être d'une autre échelle", a estimé M. Kirby, qui a précisé que les derniers tirs chinois de missiles dans le détroit de Taïwan remontent aux années 1990.
Nancy Pelosi, seconde dans l'ordre protocolaire pour la succession du président américain après la vice-présidente, a entamé lundi une série de visites en Asie par Singapour.
Plusieurs médias taïwanais et étrangers indiquaient lundi que cette visite aurait bien lieu, citant des sources anonymes. Selon le Financial Times, Nancy Pelosi devrait rencontrer la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen à Taipei mercredi.
La présidente de la Chambre "va décider elle-même d'une visite, ou non, à Taïwan", a déclaré de son côté Antony Blinken depuis les Nations unies, à New York, notant que le Congrès américain est doté d'un pouvoir indépendant, au même titre que l'exécutif. "Cette décision est la sienne."
Selon John Kirby, les Etats-Unis "ne seront pas intimidés" et poursuivront quoi qu'Il en soit leurs actions dans la région Asie-Pacifique. Il a cependant ajouté que la position de Washington sur Taïwan n'avait pas changé.
Les Etats-Unis pratiquent à l'égard de Taïwan une diplomatie dite d'"ambiguïté stratégique", consistant à ne reconnaître qu'un seul gouvernement chinois, celui de Pékin, tout en continuant à apporter un soutien décisif, notamment militaire, à Taipei.
"Rien n'a changé, rien n'a changé", a déclaré John Kirby. "Nous nous opposons à tout changement du statu quo de part et d'autre. (...) Nous avons déclaré que nous ne soutenons pas l'indépendance de Taïwan", a-t-il rappelé depuis la Maison Blanche.
M. Kirby a également précisé que Nancy Pelosi voyageait dans un avion militaire et que Washington prenait soin de sa sécurité.
sms/ube/vgr
Pelosi a le "droit" de visiter Taïwan, assure la Maison Blanche #
La cheffe des députés américains Nancy Pelosi "a le droit de visiter Taïwan", a indiqué lundi la Maison Blanche, qui prévient que Pékin, irrité, "semble se positionner" pour des manoeuvres militaires autour de l'île qu'elle revendique.
Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine se sont récemment intensifiées au sujet de la potentielle visite de Mme Pelosi, qui n'a pas été confirmée mais qui est annoncée dans les jours à venir par des médias américains.
La présidente de la Chambre des représentants "a le droit de visiter Taïwan", a estimé auprès de journalistes John Kirby, le porte-parole de la Maison Blanche pour les questions stratégiques.
Il a insisté sur le fait qu'Il n'y avait "pas de raison pour que Pékin fasse de cette visite, qui ne déroge pas à la doctrine américaine de longue date, une forme de crise".
Il a également prévenu que la Chine "(semblait) se positionner afin de faire potentiellement un pas de plus dans les prochains jours", ce qui pourrait "inclure des provocations militaires comme des tirs de missiles dans le détroit de Taïwan ou autour de Taïwan", ou encore "d'importantes incursions aériennes" dans la zone d'identification de défense aérienne de Taïwan.
Certaines de ces mesures pourraient se conformer à "l'inquiétante tendance" de la Chine à manoeuvrer autour de l'île, mais d'autres "pourraient être d'une autre échelle", a estimé M. Kirby, qui a précisé que les derniers tirs chinois de missiles dans le détroit de Taïwan remontent aux années 1990.
Nancy Pelosi, seconde dans l'ordre protocolaire pour la succession du président américain après la vice-présidente, a entamé lundi une série de visites en Asie par Singapour.
Plusieurs médias taïwanais et étrangers indiquaient lundi que cette visite aurait bien lieu, citant des sources anonymes. Selon le Financial Times, Nancy Pelosi devrait rencontrer la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen à Taipei mercredi.
La présidente de la Chambre "va décider elle-même d'une visite, ou non, à Taïwan", a déclaré de son côté Antony Blinken depuis les Nations unies, à New York, notant que le Congrès américain est doté d'un pouvoir indépendant, au même titre que l'exécutif. "Cette décision est la sienne."
Selon John Kirby, les Etats-Unis "ne seront pas intimidés" et poursuivront quoi qu'Il en soit leurs actions dans la région Asie-Pacifique. Il a cependant ajouté que la position de Washington sur Taïwan n'avait pas changé.
Les Etats-Unis pratiquent à l'égard de Taïwan une diplomatie dite d'"ambiguïté stratégique", consistant à ne reconnaître qu'un seul gouvernement chinois, celui de Pékin, tout en continuant à apporter un soutien décisif, notamment militaire, à Taipei.
"Rien n'a changé, rien n'a changé", a déclaré John Kirby. "Nous nous opposons à tout changement du statu quo de part et d'autre. (...) Nous avons déclaré que nous ne soutenons pas l'indépendance de Taïwan", a-t-il rappelé depuis la Maison Blanche.
M. Kirby a également précisé que Nancy Pelosi voyageait dans un avion militaire et que Washington prenait soin de sa sécurité.
sms/ube/vgr
Washington va envoyer de nouvelles armes à l'Ukraine pour une valeur de 550 millions de dollars #
Les Etats-Unis ont annoncé lundi qu'ils allaient envoyer de nouvelles armes aux forces ukrainiennes combattant l'invasion russe pour une valeur de 550 millions de dollars, dont des munitions pour des lance-roquettes de plus en plus importants dans la bataille.
Cette aide va notamment "inclure davantage de munitions pour les systèmes (...) Himars", a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, à la presse.
Cela porte le montant total de l'assistance militaire allouée à l'Ukraine depuis que le président Joe Biden a pris ses fonctions à plus de 8 milliards de dollars, selon lui.
La nouvelle aide comprendra également 75.000 obus de 155 mm, a précisé le Pentagone dans un communiqué.
"Les Etats-Unis continueront de travailler avec leurs alliés et partenaires pour fournir à l'Ukraine des capacités clés", a souligné le Pentagone.
Les Himars, très mobiles, tirent des missiles guidés par GPS et dotés d'une portée de 80 kilomètres, permettant ainsi à l'Ukraine d'atteindre des cibles russes auparavant hors de portée.
L'artillerie est décisive dans le conflit en Ukraine. Particulièrement gourmandes en projectiles de toutes sortes, les armées ukrainienne et russe se livrent à une guerre d'attrition des munitions, dont les stocks sont cruciaux.
sms/iba/vgr
La Chine "semble se positionner" pour une démonstration de force militaire autour de Taïwan (Maison Blanche) #
La Chine "semble se positionner" pour une démonstration de force militaire autour de Taïwan, qui inclurait des tirs de missiles, avant la visite possible de l'île par Nancy Pelosi, a déclaré lundi John Kirby, le porte-parole de la Maison Blanche pour les questions stratégiques.
La Chine "semble se positionner afin de faire potentiellement un pas de plus dans les prochains jours", a-t-il ajouté, et cela "pourrait inclure des provocations militaires comme des tirs de missiles dans le détroit de Taïwan ou autour de Taïwan", ou encore "d'importantes incursions aériennes" dans la zone d'identification de défense aérienne de Taïwan, que la Chine considère comme faisant partie de son territoire.
sms/ube/vgr
Parfum de Guerre froide autour des risques d'"anéantissement nucléaire" #
L'humanité n'est qu'à "un malentendu" de l'"anéantissement nucléaire", a mis en garde lundi le secrétaire général de l'ONU, réveillant un parfum de Guerre froide tandis qu'Etats-Unis, Royaume-Uni et France appelaient la Russie à mettre un terme à sa "rhétorique nucléaire".
Décrivant des crises qui "s'enveniment, avec des tonalités nucléaires", du Moyen-Orient à la péninsule coréenne et à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Antonio Guterres a largement exprimé ses craintes d'une escalade.
"Nous avons été extraordinairement chanceux jusqu'à présent. Mais la chance n'est pas une stratégie ni un bouclier pour empêcher les tensions géopolitiques de dégénérer en conflit nucléaire", a-t-il déclaré à l'ouverture d'une conférence des 191 pays signataires du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
"Aujourd'hui, l'humanité est à un malentendu, une erreur de calcul de l'anéantissement nucléaire", a-t-il martelé, estimant qu'un tel "danger nucléaire n'a pas été connu depuis l'apogée de la Guerre froide".
"L'humanité est en danger d'oublier les leçons de l'embrasement terrifiant d'Hiroshima et Nagasaki", a ajouté le chef de l'ONU, qui sera à Hiroshima le 6 août pour l'anniversaire du bombardement.
Une inquiétude partagée par le président de cette conférence qui se tient jusqu'au 26 août au siège des Nations unies à New York. "La menace posée par les armes nucléaires (...) est revenue au même niveau que pendant la Guerre froide", a déclaré l'Argentin Gustavo Zlauvinen.
"Si nous avons appris quelque chose de la pandémie, c'est que les événements à faible probabilité peuvent se produire, avec un préavis réduit ou sans préavis, avec des conséquences catastrophiques pour le monde. C'est la même chose pour les armes nucléaires", a-t-il ajouté.
Cette réunion des parties au TNP, reportée plusieurs fois depuis 2020 en raison du Covid-19, est donc une "opportunité de renforcer ce traité et de le mettre en adéquation avec le monde d'aujourd'hui", a déclaré Antonio Guterres, espérant une réaffirmation de la non-utilisation de l'arme nucléaire, mais aussi de "nouveaux engagements" pour réduire l'arsenal.
"Près de 13.000 armes nucléaires sont stockées dans les arsenaux à travers le monde. A un moment où les risques de prolifération grandissent et les gardes-fou pour prévenir cette escalade faiblissent", a-t-il insisté.
En janvier, les cinq membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et France), également puissances nucléaires, s'étaient engagés à "prévenir la poursuite de la dissémination" nucléaire, juste avant un nouveau report de la conférence d'examen. Et avant l'invasion de l'Ukraine.
Lundi, Etats-Unis, Royaume-Uni et France ont réaffirmé cet engagement dans une déclaration commune, répétant qu'"une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée".
Mais ils ont également pointé du doigt "l'agression non provoquée et illégale de la Russie contre l'Ukraine", appelant Moscou à respecter ses engagements internationaux et à "cesser sa rhétorique nucléaire et son comportement irresponsable et dangereux".
La Russie, qui avait annoncé avoir placé ses forces nucléaires en alerte peu après son offensive en Ukraine du 24 février, continue de suivre "la lettre et l'esprit" du traité, a répondu Vladimir Poutine dans un message publié par le Kremlin, assurant lui aussi qu'"il ne peut y avoir de vainqueurs dans une guerre nucléaire".
Si de nombreux discours ont évoqué lundi le comportement de la Russie, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a également dénoncé la Corée du Nord , "qui continue d'étendre son programme nucléaire illégal", et l'Iran, "qui reste sur la voie de l'escalade nucléaire".
"Alors, nous nous retrouvons ici à un moment critique", a-t-il insisté.
Le TNP, qui fait l'objet d'un examen tous les cinq ans, vise à empêcher la propagation des armes nucléaires, favoriser un désarmement complet et promouvoir la coopération pour l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Mais lors de la dernière conférence d'examen en 2015, les parties n'avaient pas pu parvenir à un accord sur les questions de fond.
"Depuis, les divisions de la communauté internationale ont grandi" et "le chemin vers un monde sans armes nucléaires est devenu encore plus difficile", a regretté à la tribune le Premier ministre japonais Fumio Kishida. "Malgré tout, abandonner n'est pas une option."
abd/vgr
Washington va envoyer de nouvelles armes à l'Ukraine pour une valeur de 550 millions de dollars (responsable) #
Les Etats-Unis ont annoncé lundi qu'ils allaient envoyer de nouvelles armes pour une valeur de 550 millions de dollars aux forces ukrainiennes combattant l'invasion russe, dont des munitions pour des lance-roquettes de plus en plus importants dans la bataille.
Cette aide va notamment "inclure davantage de munitions pour les systèmes (...) Himars", a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, à la presse. Cela porte le montant total de l'assistance militaire allouée à l'Ukraine depuis que le président Joe Biden a pris ses fonctions à plus de 8 milliards de dollars, selon lui.
sms/iba/vgr
Washington, Paris et Londres appellent Moscou à mettre fin à sa "dangereuse" rhétorique nucléaire #
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont appelé lundi la Russie à mettre fin à sa "dangereuse" rhétorique nucléaire, Washington pressant également Moscou et Pékin d'entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires.
Dans une déclaration conjointe, Paris, Londres et Washington, pays alliés et dotés de l'arme nucléaire, rappellent "qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée", et que "les armes nucléaires doivent, aussi longtemps qu'elles existeront, servir à des fins défensives, de dissuasion et de prévention de la guerre".
"Dans le contexte de la guerre d'agression illégale et non provoquée menée par la Russie contre l'Ukraine, nous appelons la Russie à mettre fin à sa rhétorique nucléaire et à son comportement irresponsables et dangereux", ont-ils ajouté à l'occasion de l'ouverture de la dixième Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Dans un communiqué séparé, le président américain Joe Biden avait appelé lundi la Russie et la Chine à entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires, affirmant que Moscou en particulier avait le devoir de faire preuve de responsabilité après son invasion de l'Ukraine.
Il a réitéré que son administration était prête à "négocier rapidement" un remplacement de New START, le traité plafonnant les forces nucléaires intercontinentales aux Etats-Unis et en Russie, qui doit expirer en 2026.
"La Russie devrait démontrer qu'elle est prête à reprendre le travail sur le contrôle des armements nucléaires", a déclaré M. Biden.
"Mais la négociation nécessite un partenaire volontaire et de bonne foi. Et l'agression brutale et non provoquée de la Russie en Ukraine a brisé la paix en Europe et constitue une attaque contre les principes fondamentaux de l'ordre international."
En ce qui concerne la Chine, qui a renforcé son arsenal nucléaire beaucoup plus limité, M. Biden a affirmé que Pékin avait le devoir, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, "de participer à des pourparlers qui réduiront le risque d'erreur de calcul et s'attaqueront aux dynamiques militaires déstabilisatrices".
"il n'y a aucun avantage pour aucune de nos nations, ni pour le monde, à rechigner à un engagement conséquent sur le contrôle des armements et la non-prolifération nucléaire", a-t-il dit.
Il a affirmé que les superpuissances nucléaires, la Russie et les Etats-Unis en particulier, avaient la responsabilité de donner le ton pour garantir la viabilité du TNP, qui vise à empêcher la propagation de la technologie des armes nucléaires dans le monde.
"La santé du TNP a toujours reposé sur des limites d'armements significatives et réciproques entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie. Même au plus fort de la Guerre froide, les Etats-Unis et l'Union soviétique ont pu travailler ensemble pour défendre notre responsabilité partagée d'assurer la stabilité stratégique", a-t-il ajouté.
"Le monde peut être confiant dans le fait que mon administration continuera à soutenir le TNP", a-t-il dit.
sms/iba/led
Washington, Paris et Londres appellent Moscou à mettre fin à sa "dangereuse" rhétorique nucléaire #
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont appelé lundi la Russie à mettre fin à sa "dangereuse" rhétorique nucléaire, Washington pressant également Moscou et Pékin d'entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires.
Dans une déclaration conjointe, Paris, Londres et Washington, pays alliés et dotés de l'arme nucléaire, rappellent "qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée", et que "les armes nucléaires doivent, aussi longtemps qu'elles existeront, servir à des fins défensives, de dissuasion et de prévention de la guerre".
"Dans le contexte de la guerre d'agression illégale et non provoquée menée par la Russie contre l'Ukraine, nous appelons la Russie à mettre fin à sa rhétorique nucléaire et à son comportement irresponsables et dangereux", ont-ils ajouté à l'occasion de l'ouverture de la dixième Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Dans un communiqué séparé, le président américain Joe Biden avait appelé lundi la Russie et la Chine à entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires, affirmant que Moscou en particulier avait le devoir de faire preuve de responsabilité après son invasion de l'Ukraine.
Il a réitéré que son administration était prête à "négocier rapidement" un remplacement de New START, le traité plafonnant les forces nucléaires intercontinentales aux Etats-Unis et en Russie, qui doit expirer en 2026.
"La Russie devrait démontrer qu'elle est prête à reprendre le travail sur le contrôle des armements nucléaires", a déclaré M. Biden.
"Mais la négociation nécessite un partenaire volontaire et de bonne foi. Et l'agression brutale et non provoquée de la Russie en Ukraine a brisé la paix en Europe et constitue une attaque contre les principes fondamentaux de l'ordre international."
En ce qui concerne la Chine, qui a renforcé son arsenal nucléaire beaucoup plus limité, M. Biden a affirmé que Pékin avait le devoir, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, "de participer à des pourparlers qui réduiront le risque d'erreur de calcul et s'attaqueront aux dynamiques militaires déstabilisatrices".
"il n'y a aucun avantage pour aucune de nos nations, ni pour le monde, à rechigner à un engagement conséquent sur le contrôle des armements et la non-prolifération nucléaire", a-t-il dit.
Il a affirmé que les superpuissances nucléaires, la Russie et les Etats-Unis en particulier, avaient la responsabilité de donner le ton pour garantir la viabilité du TNP, qui vise à empêcher la propagation de la technologie des armes nucléaires dans le monde.
"La santé du TNP a toujours reposé sur des limites d'armements significatives et réciproques entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie. Même au plus fort de la Guerre froide, les Etats-Unis et l'Union soviétique ont pu travailler ensemble pour défendre notre responsabilité partagée d'assurer la stabilité stratégique", a-t-il ajouté.
"Le monde peut être confiant dans le fait que mon administration continuera à soutenir le TNP", a-t-il dit.
sms/iba/led
Nouvelles sanctions de Washington autour du pétrole iranien #
Les Etats-Unis ont annoncé lundi de nouvelles sanctions pour empêcher l'Iran de vendre son pétrole, et ciblent cette fois des entreprises qui en transportent, dans un contexte d'échec depuis des mois des pourparlers entre les deux pays.
"Les Etats-Unis désignent six entités facilitant les transactions illicites liées au pétrole iranien ainsi qu'aux produits pétroliers et pétrochimiques, principales sources de revenus du gouvernement iranien", indique le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, dans un communiqué.
Le secrétariat d'Etat américain cible ainsi les entreprises Pioneer Ship Management et Golden Warrior Shipping - et son navire, le Glory Harvest - pour avoir participé au transport et à la gestion logistique de pétrole iranien.
Le Département du Trésor fait état de sanctions économiques à l'encontre de quatre autres entreprises, "utilisées par l'Iranian Gulf Petrochemical Industry Commercial (PGPICC), l'un des plus grands courtiers pétrochimiques du pays, pour faciliter la vente de dizaines de millions de dollars de pétrole et de produits pétrochimiques iraniens produits de l'Iran vers l'Asie de l'Est", selon un communiqué distinct.
"PGPICC est une filiale du conglomérat pétrochimique iranien Persian Gulf Petrochemical Industry (PGPIC), qui représente la moitié du total des exportations pétrochimiques de l'Iran", et fait déjà l'objet de sanctions de la part de Washington, est-il précisé dans le communiqué.
Les quatre entreprises ciblées par le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC), du département du Trésor, sont Blue Cactus Heavy Equipment and Machinery Spare Parts Trading, Farwell Canyon HK Limited, Shekufei International Trading et PZNFR Trading Limite.
Antony Blinken a souligné que "les États-Unis ont tenté de poursuivre la voie de la diplomatie pour parvenir à un retour mutuel à la pleine mise en oeuvre du Plan d'action global conjoint (JCPOA)", c'est-à-dire l'accord international de 2015 prévoyant la limitation des activités nucléaires iraniennes en échange d'un allégement des sanctions internationales.
"Jusqu'à ce que l'Iran soit prêt à revenir à la pleine mise en oeuvre du JCPOA, nous continuerons d'utiliser les sanctions pour cibler les exportations de pétrole, de produits pétroliers et de produits pétrochimiques en provenance d'Iran", a-t-il averti.
Début 2021, le président Joe Biden avait fait le pari de négociations rapides pour ressusciter l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien dont son prédécesseur républicain Donald Trump avait claqué la porte. Mais les tractations n'ont pas abouti et les tensions ont redoublé d'intensité.
jul/vmt/eb
Parfum de Guerre froide autour des risques d'"anéantissement nucléaire" #
L'humanité n'est qu'à "un malentendu" de l'"anéantissement nucléaire", a mis en garde lundi le secrétaire général de l'ONU, réveillant un parfum de Guerre froide tandis qu'Etats-Unis, Royaume-Uni et France appelaient la Russie à mettre un terme à sa "rhétorique nucléaire".
Décrivant des crises qui "s'enveniment, avec des tonalités nucléaires", du Moyen-Orient à la péninsule coréenne et à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Antonio Guterres a largement exprimé ses craintes d'une escalade.
"Nous avons été extraordinairement chanceux jusqu'à présent. Mais la chance n'est pas une stratégie ni un bouclier pour empêcher les tensions géopolitiques de dégénérer en conflit nucléaire", a-t-il déclaré à l'ouverture d'une conférence des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
"Aujourd'hui, l'humanité est à un malentendu, une erreur de calcul de l'anéantissement nucléaire", a-t-il martelé, estimant qu'un tel "danger nucléaire n'a pas été connu depuis l'apogée de la guerre froide".
"L'humanité est en danger d'oublier les leçons de l'embrasement terrifiant d'Hiroshima et Nagasaki", a ajouté le chef de l'ONU, qui se rendra à Hiroshima dans quelques jours pour l'anniversaire du bombardement.
Une inquiétude partagée par le président de cette conférence qui se tient jusqu'au 26 août au siège des Nations unies à New York.
"La menace posée par les armes nucléaires (...) est revenue au même niveau que pendant la Guerre froide", a ainsi déclaré l'Argentin Gustavo Zlauvinen.
"Si nous avons appris quelque chose de la pandémie, c'est que les événements à faible probabilité peuvent se produire, avec un préavis réduit ou sans préavis, avec des conséquences catastrophiques pour le monde. C'est la même chose pour les armes nucléaires", a-t-il ajouté.
Alors cette réunion des parties au TNP, reportée plusieurs fois depuis 2020 en raison du Covid-19, est une "opportunité de renforcer ce traité et de le mettre en adéquation avec le monde d'aujourd'hui", a déclaré Antonio Guterres, espérant une réaffirmation de la non utilisation de l'arme nucléaire mais aussi de "nouveaux engagements" pour réduire l'arsenal.
"Eliminer les armes nucléaires est la seule garantie qu'elles ne seront jamais utilisées".
"Près de 13.000 armes nucléaires sont stockées dans les arsenaux à travers le monde. A un moment où les risques de prolifération grandissent et les gardes-fou pour prévenir cette escalade faiblissent", a-t-il insisté.
Début janvier, les cinq membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et France), également puissances nucléaires, s'étaient engagées à "prévenir la poursuite de la dissémination" nucléaire, juste avant un nouveau report de la conférence d'examen. Et avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Lundi, Etats-Unis, Royaume-Uni et France ont réaffirmé cet engagement dans une déclaration commune, réaffirmant qu'"une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais avoir lieu".
Mais les trois puissances nucléaires ont également pointé du doigt la Russie, l'appelant à respecter ses engagements internationaux.
"Suite à l'agression non provoquée et illégale de la Russie contre l'Ukraine, nous appelons la Russie à cesser sa rhétorique nucléaire et son attitude irresponsable et dangereuse", ont-ils ajouté.
Le président américain Joe Biden a de son côté appelé la Russie et la Chine à entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires. Il a réitéré que son administration était prête à "négocier rapidement" un remplacement de New START, le traité plafonnant les forces nucléaires intercontinentales aux Etats-Unis et en Russie, qui doit expirer en 2026.
Le TNP, dont les parties examinent le fonctionnement tous les cinq ans, vise à empêcher la propagation des armes nucléaires, favoriser un désarmement complet et promouvoir la coopération pour l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Mais lors de la dernière conférence d'examen en 2015, les parties n'avaient pas pu parvenir à un accord sur les questions de fond.
"Le monde ne peut pas être en sécurité tant qu'un pays aura des armes nucléaires", s'est inquiétée Beatrice Fihn, directrice exécutive de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), présente à New York pour l'occasion.
"Le TNP reconnait cela. Et les parties doivent maintenant agir".
abd/ube
Parfum de Guerre froide autour des risques d'"anéantissement nucléaire" #
L'humanité n'est qu'à "un malentendu" de l'"anéantissement nucléaire", a mise en garde lundi le secrétaire général de l'ONU, réveillant un parfum de Guerre froide tandis qu'Etats-Unis, Royaume-Uni et France appelaient la Russie à mettre un terme à sa "rhétorique nucléaire".
Décrivant des crises qui "s'enveniment, avec des tonalités nucléaires", du Moyen-Orient à la péninsule coréenne et à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Antonio Guterres a largement exprimé ses craintes d'une escalade.
"Nous avons été extraordinairement chanceux jusqu'à présent. Mais la chance n'est pas une stratégie ni un bouclier pour empêcher les tensions géopolitiques de dégénérer en conflit nucléaire", a-t-il déclaré à l'ouverture d'une conférence des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
"Aujourd'hui, l'humanité est à un malentendu, une erreur de calcul de l'anéantissement nucléaire", a-t-il martelé, estimant qu'un tel "danger nucléaire n'a pas été connu depuis l'apogée de la guerre froide".
"L'humanité est en danger d'oublier les leçons de l'embrasement terrifiant d'Hiroshima et Nagasaki", a ajouté le chef de l'ONU, qui se rendra à Hiroshima dans quelques jours pour l'anniversaire du bombardement.
Une inquiétude partagée par le président de cette conférence qui se tient jusqu'au 26 août au siège des Nations unies à New York.
"La menace posée par les armes nucléaires (...) est revenue au même niveau que pendant la Guerre froide", a ainsi déclaré l'Argentin Gustavo Zlauvinen.
"Si nous avons appris quelque chose de la pandémie, c'est que les événements à faible probabilité peuvent se produire, avec un préavis réduit ou sans préavis, avec des conséquences catastrophiques pour le monde. C'est la même chose pour les armes nucléaires", a-t-il ajouté.
Alors cette réunion des parties au TNP, reportée plusieurs fois depuis 2020 en raison du Covid-19, est une "opportunité de renforcer ce traité et de le mettre en adéquation avec le monde d'aujourd'hui", a déclaré Antonio Guterres, espérant une réaffirmation de la non utilisation de l'arme nucléaire mais aussi de "nouveaux engagements" pour réduire l'arsenal.
"Eliminer les armes nucléaires est la seule garantie qu'elles ne seront jamais utilisées".
"Près de 13.000 armes nucléaires sont stockées dans les arsenaux à travers le monde. A un moment où les risques de prolifération grandissent et les gardes-fou pour prévenir cette escalade faiblissent", a-t-il insisté.
Début janvier, les cinq membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et France), également puissances nucléaires, s'étaient engagées à "prévenir la poursuite de la dissémination" nucléaire, juste avant un nouveau report de la conférence d'examen. Et avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Lundi, Etats-Unis, Royaume-Uni et France ont réaffirmé cet engagement dans une déclaration commune, réaffirmant qu'"une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais avoir lieu".
Mais les trois puissances nucléaires ont également pointé du doigt la Russie, l'appelant à respecter ses engagements internationaux.
"Suite à l'agression non provoquée et illégale de la Russie contre l'Ukraine, nous appelons la Russie à cesser sa rhétorique nucléaire et son attitude irresponsable et dangereuse", ont-ils ajouté.
Le président américain Joe Biden a de son côté appelé la Russie et la Chine à entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires. Il a réitéré que son administration était prête à "négocier rapidement" un remplacement de New START, le traité plafonnant les forces nucléaires intercontinentales aux Etats-Unis et en Russie, qui doit expirer en 2026.
Le TNP, dont les parties examinent le fonctionnement tous les cinq ans, vise à empêcher la propagation des armes nucléaires, favoriser un désarmement complet et promouvoir la coopération pour l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Mais lors de la dernière conférence d'examen en 2015, les parties n'avaient pas pu parvenir à un accord sur les questions de fond.
"Le monde ne peut pas être en sécurité tant qu'un pays aura des armes nucléaires", s'est inquiétée Beatrice Fihn, directrice exécutive de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), présente à New York pour l'occasion.
"Le TNP reconnait cela. Et les parties doivent maintenant agir".
abd/ube
Washington, Paris et Londres appellent Moscou à mettre fin à sa "dangereuse" rhétorique nucléaire #
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont appelé lundi la Russie à mettre fin à sa "dangereuse" rhétorique nucléaire, Washington pressant également Moscou et Pékin d'entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires.
Dans une déclaration conjointe, Paris, Londres et Washington, pays alliés et dotés de l'arme nucléaire, rappellent "qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée", et que "les armes nucléaires doivent, aussi longtemps qu'elles existeront, servir à des fins défensives, de dissuasion et de prévention de la guerre".
"Dans le contexte de la guerre d'agression illégale et non provoquée menée par la Russie contre l'Ukraine, nous appelons la Russie à mettre fin à sa rhétorique nucléaire et à son comportement irresponsable et dangereux", ont-ils ajouté à l'occasion de l'ouverture de la dixième Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Dans un communiqué séparé, le président américain Joe Biden avait appelé lundi la Russie et la Chine à entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires, affirmant que Moscou en particulier avait le devoir de faire preuve de responsabilité après son invasion de l'Ukraine.
Il a réitéré que son administration était prête à "négocier rapidement" un remplacement de New START, le traité plafonnant les forces nucléaires intercontinentales aux Etats-Unis et en Russie, qui doit expirer en 2026.
"La Russie devrait démontrer qu'elle est prête à reprendre le travail sur le contrôle des armements nucléaires", a déclaré M. Biden.
"Mais la négociation nécessite un partenaire volontaire et de bonne foi. Et l'agression brutale et non provoquée de la Russie en Ukraine a brisé la paix en Europe et constitue une attaque contre les principes fondamentaux de l'ordre international."
En ce qui concerne la Chine, qui a renforcé son arsenal nucléaire beaucoup plus limité, M. Biden a affirmé que Pékin avait le devoir, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, "de participer à des pourparlers qui réduiront le risque d'erreur de calcul et s'attaqueront aux dynamiques militaires déstabilisatrices".
"il n'y a aucun avantage pour aucune de nos nations, ni pour le monde, à rechigner à un engagement conséquent sur le contrôle des armements et la non-prolifération nucléaire", a-t-il dit.
Il a affirmé que les superpuissances nucléaires, la Russie et les Etats-Unis en particulier, avaient la responsabilité de donner le ton pour garantir la viabilité du TNP, qui vise à empêcher la propagation de la technologie des armes nucléaires dans le monde.
"La santé du TNP a toujours reposé sur des limites d'armements significatives et réciproques entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie. Même au plus fort de la Guerre froide, les Etats-Unis et l'Union soviétique ont pu travailler ensemble pour défendre notre responsabilité partagée d'assurer la stabilité stratégique", a-t-il ajouté.
"Le monde peut être confiant dans le fait que mon administration continuera à soutenir le TNP", a-t-il dit.
sms/iba/led
Washington, Paris et Londres appellent Moscou à mettre fin à sa "dangereuse" rhétorique nucléaire #
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont appelé lundi la Russie à mettre fin à sa "dangereuse" rhétorique nucléaire, Washington pressant également Moscou et Pékin d'entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires.
Dans une déclaration conjointe, Paris, Londres et Washington, pays alliés et dotés de l'arme nucléaire, rappellent "qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée", et que "les armes nucléaires doivent, aussi longtemps qu'elles existeront, servir à des fins défensives, de dissuasion et de prévention de la guerre".
"Dans le contexte de la guerre d'agression illégale et non provoquée menée par la Russie contre l'Ukraine, nous appelons la Russie à mettre fin à sa rhétorique nucléaire et à son comportement irresponsable et dangereux", ont-ils ajouté à l'occasion de l'ouverture de la dixième Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Dans un communiqué séparé, le président américain Joe Biden avait appelé lundi la Russie et la Chine à entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires, affirmant que Moscou en particulier avait le devoir de faire preuve de responsabilité après son invasion de l'Ukraine.
Il a réitéré que son administration était prête à "négocier rapidement" un remplacement de New START, le traité plafonnant les forces nucléaires intercontinentales aux Etats-Unis et en Russie, qui doit expirer en 2026.
"La Russie devrait démontrer qu'elle est prête à reprendre le travail sur le contrôle des armements nucléaires", a déclaré M. Biden.
"Mais la négociation nécessite un partenaire volontaire et de bonne foi. Et l'agression brutale et non provoquée de la Russie en Ukraine a brisé la paix en Europe et constitue une attaque contre les principes fondamentaux de l'ordre international."
En ce qui concerne la Chine, qui a renforcé son arsenal nucléaire beaucoup plus limité, M. Biden a affirmé que Pékin avait le devoir, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, "de participer à des pourparlers qui réduiront le risque d'erreur de calcul et s'attaqueront aux dynamiques militaires déstabilisatrices".
"il n'y a aucun avantage pour aucune de nos nations, ni pour le monde, à rechigner à un engagement conséquent sur le contrôle des armements et la non-prolifération nucléaire", a-t-il dit.
Il a affirmé que les superpuissances nucléaires, la Russie et les Etats-Unis en particulier, avaient la responsabilité de donner le ton pour garantir la viabilité du TNP, qui vise à empêcher la propagation de la technologie des armes nucléaires dans le monde.
"La santé du TNP a toujours reposé sur des limites d'armements significatives et réciproques entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie. Même au plus fort de la Guerre froide, les Etats-Unis et l'Union soviétique ont pu travailler ensemble pour défendre notre responsabilité partagée d'assurer la stabilité stratégique", a-t-il ajouté.
"Le monde peut être confiant dans le fait que mon administration continuera à soutenir le TNP", a-t-il dit.
sms/iba/led
L'humanité à "un malentendu" de l'"anéantissement nucléaire", selon le chef de l'ONU #
L'humanité n'est qu'à "un malentendu" ou "une erreur de jugement" de l'"anéantissement nucléaire", a mis en garde lundi le secrétaire général de l'ONU, estimant qu'un tel "danger nucléaire n'(avait) pas été connu depuis l'apogée de la guerre froide".
"Nous avons été extraordinairement chanceux jusqu'à présent. Mais la chance n'est pas une stratégie ni un bouclier pour empêcher les tensions géopolitiques de dégénérer en conflit nucléaire", a déclaré Antonio Guterres à l'ouverture d'une conférence des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
"Aujourd'hui, l'humanité est à un malentendu, une erreur de calcul de l'anéantissement nucléaire", a-t-il martelé, appelant à construire un monde "débarrassé des armes nucléaires".
Après avoir été reportée plusieurs fois depuis 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, la 10e conférence d'examen du TNP, traité international entré en vigueur en 1970 afin d'empêcher la propagation des armes nucléaires, se tient jusqu'au 26 août au siège des Nations unies à New York.
Cette réunion est une "opportunité de renforcer ce traité et de le mettre en adéquation avec le monde d'aujourd'hui", a déclaré Antonio Guterres, espérant une réaffirmation de la non-utilisation de l'arme nucléaire mais aussi de "nouveaux engagements" pour réduire l'arsenal.
"Eliminer les armes nucléaires est la seule garantie qu'elles ne seront jamais utilisées", a-t-il encore ajouté, précisant qu'il se rendrait dans quelques jours à Hiroshima pour l'anniversaire du bombardement.
"Près de 13.000 armes nucléaires sont stockées dans les arsenaux à travers le monde. A un moment où les risques de prolifération grandissent et les garde-fous pour prévenir cette escalade faiblissent", a-t-il insisté, évoquant notamment les "crises" au Moyen-Orient, dans la péninsule coréenne et l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
En janvier, les cinq membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et France), également puissances nucléaires, s'étaient engagées à "prévenir la poursuite de la dissémination" nucléaire, juste avant un nouveau report de la conférence d'examen.
Lors de la dernière conférence d'examen en 2015, les parties n'avaient pas pu parvenir à un accord sur les questions de fond.
abd/led
L'humanité à "un malentendu" de l'"anéantissement nucléaire", selon le chef de l'ONU #
L'humanité n'est qu'à "un malentendu" ou "une erreur de jugement" de l'"anéantissement nucléaire", a mis en garde lundi le secrétaire général de l'ONU, estimant qu'un tel "danger nucléaire n'a pas été connu depuis l'apogée de la guerre froide".
"Nous avons été extraordinairement chanceux jusqu'à présent. Mais la chance n'est pas une stratégie ni un bouclier pour empêcher les tensions géopolitiques de dégénérer en conflit nucléaire", a déclaré Antonio Guterres à l'ouverture d'une conférence des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
abd/led
Biden appelle Moscou et Pékin à entamer des pourparlers sur le contrôle des armes nucléaires #
Le président américain Joe Biden a appelé lundi la Russie et la Chine à entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires, affirmant que Moscou en particulier avait le devoir de faire preuve de responsabilité après son invasion de l'Ukraine.
Dans un communiqué, il a réitéré que son administration était prête à "négocier rapidement" un remplacement de New START, le traité plafonnant les forces nucléaires intercontinentales aux Etats-Unis et en Russie, qui doit expirer en 2026.
"La Russie devrait démontrer qu'elle est prête à reprendre le travail sur le contrôle des armements nucléaires", a déclaré M. Biden.
"Mais la négociation nécessite un partenaire volontaire et de bonne foi. Et l'agression brutale et non provoquée de la Russie en Ukraine a brisé la paix en Europe et constitue une attaque contre les principes fondamentaux de l'ordre international."
En ce qui concerne la Chine, qui a renforcé son arsenal nucléaire beaucoup plus limité, M. Biden a affirmé que Pékin avait le devoir, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, "de participer à des pourparlers qui réduiront le risque d'erreur de calcul et s'attaqueront aux dynamiques militaires déstabilisatrices".
"il n'y a aucun avantage pour aucune de nos nations, ni pour le monde, à rechigner à un engagement conséquent sur le contrôle des armements et la non-prolifération nucléaire", a-t-il dit.
Il a affirmé que les superpuissances nucléaires, la Russie et les Etats-Unis en particulier, avaient la responsabilité de donner le ton pour garantir la viabilité du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), qui vise à empêcher la propagation de la technologie des armes nucléaires dans le monde.
"La santé du TNP a toujours reposé sur des limites d'armements significatives et réciproques entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie. Même au plus fort de la Guerre froide, les Etats-Unis et l'Union soviétique ont pu travailler ensemble pour défendre notre responsabilité partagée d'assurer la stabilité stratégique", a-t-il ajouté.
"Le monde peut être confiant dans le fait que mon administration continuera à soutenir le TNP et cherchera à renforcer l'architecture de non-prolifération qui protège les gens partout" dans le monde, a-t-il dit.
sms/iba/led