Ethiopie: l'ONU affirme que la frappe au Tigré a touché un jardin d'enfants #
Le Fonds de l'ONU pour l'enfance (Unicef) a condamné samedi la frappe aérienne ayant la veille "touché un jardin d'enfants" dans la région éthiopienne du Tigré, l'UE et Londres appelant au respect du droit international protégeant les civils.
La déclaration de l'Unicef est la première confirmation internationale qu'un jardin d'enfants a été touché, comme l'affirment les autorités rebelles du Tigré, le gouvernement éthiopien ayant assuré de son côté ne viser que des "cibles militaires".
"L'Unicef condamne vigoureusement la frappe aérienne à Mekele, capitale de la région du Tigré en Ethiopie. La frappe a touché un jardin d'enfants, tuant plusieurs enfants et en blessant plusieurs", a dénoncé la directrice exécutive de l'organisation, Catherine Russell, dans un tweet.
"Encore une fois, des enfants ont payé au prix fort une escalade de la violence dans le nord de l'Ethiopie. Depuis bientôt deux ans, les enfants et leurs familles dans la région subissent les affres de ce conflit. Il doit cesser", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement éthiopien n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations onusiennes.
Sans mentionner la cible touchée, le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic, a "condamné" cette frappe "ayant entraîné la mort de civils" et "appelé au respect du droit international humanitaire". "Les civils ne sont pas une cible", a-t-il tweeté.
"Les informations sur des frappes aériennes au Tigré ayant fait des victimes civiles sont épouvantables. Toutes les parties doivent respecter le droit international humanitaire et faire de leur priorité la protection des civils", a tweeté la ministre britannique pour l'Afrique, Vicky Ford.
Un responsable de l'hôpital Ayder, le principal de la ville de Mekele, a affirmé vendredi dans un message à l'AFP que son établissement avait reçu quatre morts, dont deux enfants, et neuf blessés.
La télévision officielle du Tigré a affirmé que "sept civils dont trois enfants" avaient été tués et a diffusé des images montrant ce qui ressemble à une aire de jeux dévastée et un bâtiment aux murs peints de dessins de couleurs vives endommagé.
Les journalistes n'ont pas accès au nord de l'Ethiopie, rendant impossible toute vérification indépendante. Le réseau mobile et internet y est également aléatoire et aucun responsable n'a pu être joint samedi au Tigré.
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, lui-même originaire du Tigré, a tweeté "manquer de mots" face à "ce terrible événement et à la perte de vie innocente", qualifiant la frappe de "barbare".
Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie mettant fin à cinq mois de trêve entre le gouvernement fédéral et les autorités rebelles du Tigré qui se rejettent mutuellement la responsabilité de la reprise des hostilités.
Jusqu'à la frappe sur Mekele vendredi, les affrontements se limitaient à deux zones autour de la frontière sud-est du Tigré.
Les rebelles ont affirmé qu'un avion avait "largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d'enfants". Le gouvernement éthiopien a répondu que l'aviation militaire éthiopienne ne visait que "des sites militaires" et a accusé les rebelles tigréens de mise en scène "pour affirmer que l'aviation a attaqué des civils".
La situation sur le terrain restait difficile à apprécier, les zones théâtres de combats étant injoignables samedi.
La frappe de vendredi marque une escalade redoutée par la communauté internationale qui s'inquiète d'une reprise du conflit à grande échelle et craint de voir annihilés les maigres espoirs de négociations de paix entrevus depuis juin, mais jamais concrétisés.
Dès mercredi, de nombreux pays et organisations internationales, ONU, Etats-Unis et Union européenne en tête, avaient appelé à une cessation des hostilités et à une résolution pacifique du conflit.
Celui-ci a éclaté en novembre 2020 quand le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l'armée éthiopienne au Tigré pour en déloger l'exécutif de la région, l'accusant d'avoir attaqué des bases militaires sur place après avoir contesté durant des mois l'autorité du gouvernement fédéral.
Après avoir initialement battu en retraite, les forces rebelles du Tigré ont reconquis lors d'une contre-offensive mi-2021 l'essentiel de la région.
Le bilan de cette guerre meurtrière, marquée par de nombreuses exactions commises par chaque camp, est largement inconnu. Mais elle a déplacé plus de deux millions de personnes et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies.
Début mars, quelques semaines avant la trêve, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits humains avait indiqué que les frappes de l'aviation éthiopienne avaient tué plus de 300 civils au cours des trois mois précédents.
ayv/blb
Ethiopie: l'ONU affirme que la frappe au Tigré a touché un jardin d'enfants #
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a condamné samedi la frappe aérienne menée la veille dans la région éthiopienne rebelle du Tigré, affirmant qu'elle a touché un "jardin d'enfants" et tué et blessé plusieurs enfants.
Il s'agit de la première confirmation internationale qu'un jardin d'enfants a été touché, comme l'affirment les autorités rebelles du Tigré, le gouvernement éthiopien assurant lui ne viser que des "cibles militaires".
"L'Unicef condamne vigoureusement la frappe aérienne à Mekele, capitale de la région du Tigré en Ethiopie. La frappe a touché un jardin d'enfants, tuant plusieurs enfants et en blessant plusieurs", a dénoncé la directrice exécutive de l'organisation, Catherine Russell, dans un tweet.
"Encore une fois, des enfants ont payé au prix fort une escalade de la violence dans le nord de l'Ethiopie. Depuis bientôt deux ans, les enfants et leurs familles dans la région subissent les affres de ce conflit. Il doit cesser", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement éthiopien n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations onusiennes.
Un responsable de l'hôpital Ayder, le principal de la ville, a affirmé vendredi dans un message à l'AFP que son établissement avait reçu quatre morts, dont deux enfants, et neuf blessés. La télévision officielle du Tigré a affirmé que "sept civils dont trois enfants" avaient été tués.
Les journalistes n'ont pas accès au nord de l'Ethiopie, rendant impossible toute vérification indépendante. Le réseau mobile et internet dans ces zones est également aléatoire et aucun responsable n'a pu être joint samedi au Tigré.
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, lui-même originaire du Tigré, a tweeté "être en manque de mots" face à "ce terrible événement et à la perte de vie innocente", qualifiant la frappe de "barbare".
Sans mentionner la cible touchée, le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic, a également "condamné" cette frappe "ayant entraîné la mort de civils" et "appelé au respect du droit international humanitaire". "Les civils ne sont pas une cible", a-t-il tweeté.
Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie mettant fin à cinq mois de trêve entre le gouvernement fédéral et les autorités rebelles de la région du Tigré qui se rejettent mutuellement la responsabilité de la reprise des hostilités.
Jusqu'à la frappe sur Mekele vendredi, les affrontements se limitaient à deux zones autour de la frontière sud-est du Tigré.
Les rebelles ont affirmé qu'un avion avait "largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d'enfants à Mekele". Le gouvernement éthiopien a répondu que l'aviation militaire éthiopienne ne visait que "des sites militaires" et a accusé les rebelles tigréens de mise en scène "pour affirmer que l'aviation a attaqué des civils".
La situation sur le terrain vendredi restait difficile à apprécier, les zones concernées étant injoignables samedi matin.
La frappe de vendredi marque une escalade redoutée par la communauté internationale qui s'inquiète d'une reprise du conflit à grande échelle et craint de voir annihilés les maigres espoirs de négociations de paix entrevus depuis juin, mais jamais concrétisés.
Dès mercredi, de nombreux pays et organisations internationales, ONU, Etats-Unis et Union européenne en tête, ont appelé à une cessation des hostilités et à une résolution pacifique du conflit.
Celui-ci a éclaté en novembre 2020 quand le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l'armée éthiopienne au Tigré pour en déloger l'exécutif de la région, l'accusant d'avoir attaqué des bases militaires sur place après avoir contesté l'autorité du gouvernement fédéral durant des mois.
Après avoir initialement battu en retraite, les forces rebelles du Tigré ont reconquis lors d'une contre-offensive mi-2021 l'essentiel de la région.
Le bilan de cette guerre meurtrière est largement inconnu. Mais elle a déplacé plus de deux millions de personnes et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies.
ayv/blb
Ethiopie: la frappe aérienne au Tigré "a touché un jardin d'enfants", affirme l'Unicef #
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a condamné samedi la frappe aérienne menée la veille dans la région éthiopienne rebelle du Tigré, affirmant qu'elle a touché un "jardin d'enfants" et tué et blessé plusieurs enfants.
Il s'agit de la première confirmation internationale qu'un jardin d'enfants a été touché, comme l'affirment les autorités rebelles du Tigré, le gouvernement éthiopien assurant lui ne viser que des "cibles militaires".
"L'Unicef condamne vigoureusement la frappe aérienne à Mekele, capitale de la région du Tigré en Ethiopie. La frappe a touché un jardin d'enfants, tuant plusieurs enfants et en blessant plusieurs", a dénoncé la directrice exécutive de l'organisation, Catherine Russell, dans un tweet.
"Encore une fois, des enfants ont payé au prix fort une escalade de la violence dans le nord de l'Ethiopie. Depuis bientôt deux ans, les enfants et leurs familles dans la région subissent les affres de ce conflit. Il doit cesser", a-t-elle ajouté.
Un responsable de l'hôpital Ayder, le principal de la ville, a affirmé vendredi dans un message à l'AFP que son établissement avait reçu quatre morts, dont deux enfants, et neuf blessés. La télévision officielle du Tigré a affirmé que "sept civils dont trois enfants" avaient été tués.
Les journalistes n'ont pas accès au nord de l'Ethiopie, rendant impossible toute vérification indépendante. Le réseau mobile et internet dans ces zones est également aléatoire et aucun responsable n'a pu être joint samedi au Tigré pour confirmer ce bilan.
Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie mettant fin à cinq mois de trêve entre le gouvernement fédéral et les autorités rebelles de la région qui se rejettent mutuellement la responsabilité de la reprise des hostilités.
Les combats se sont limités à deux zones autour de la frontière sud-est du Tigré, mais vendredi l'aviation éthiopienne a mené un raid aérien contre la ville de Mekele.
Les rebelles ont affirmé qu'un avion avait "largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d'enfants à Mekele". Le gouvernement éthiopien a répondu que l'aviation militaire éthiopienne ne visait que "des sites militaires" et a accusé les rebelles tigréens de mise en scène "pour affirmer que l'aviation a attaqué des civils".
np-ayv/blb
Ethiopie: la frappe aérienne au Tigré "a touché un jardin d'enfants", affirme l'Unicef #
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a condamné samedi la frappe aérienne menée la veille dans la région éthiopienne rebelle du Tigré, affirmant qu'elle a touché un "jardin d'enfants" et tué et blessé plusieurs enfants.
Il s'agit de la première confirmation internationale qu'un jardin d'enfants a été touché, comme l'affirment les autorités rebelles du Tigré, le gouvernement éthiopien assurant lui ne viser que des "cibles militaires".
np-ayv/blb
Ethiopie: l'aviation bombarde la capitale du Tigré rebelle #
L'aviation éthiopienne a bombardé vendredi Mekele, capitale de la région rebelle du Tigré, marquant une escalade brutale dans les combats qui ont repris mercredi dans le nord du pays, après cinq mois de trêve.
Le gouvernement fédéral du Premier ministre Abiy Ahmed n'a pas immédiatement confirmé cette frappe, mais a concomitamment annoncé dans un communiqué son intention de mener des "actions" au Tigré, appelant la population à se tenir éloignée des cibles militaires.
Il a en revanche catégoriquement démenti les accusations des rebelles selon lesquelles l'armée fédérale avait tué des civils.
En début d'après-midi, un porte-parole des autorités rebelles, Kindeya Gebrehiwot, a annoncé que l'aviation éthiopienne avait "largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d'enfants à Mekele", tuant et blessant des civils.
Un responsable de l'hôpital Ayder, le principal de la ville, a affirmé dans un message à l'AFP que son établissement avait reçu quatre morts, dont deux enfants, et neuf blessés.
"L'aviation militaire éthiopienne répond clairement à l'attaque lancée contre l'Ethiopie en ne visant que des sites militaires", a répondu le service de communication du gouvernement dans un message à l'AFP.
Il a accusé les rebelles tigréens de "déposer des faux sacs mortuaires dans des zones civiles pour affirmer que l'aviation a attaqué des civils".
Gouvernement et rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) se rejettent la responsabilité de la reprise des combats à la frontière sud-est de la région, qui ont mis fin mercredi à cinq mois de trêve.
Depuis qu'elle a éclaté en novembre 2020, la guerre dans le nord de l'Ethiopie a fait plusieurs milliers de morts, déplacé plus de deux millions de personnes et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies.
Cette escalade semble confirmer les inquiétudes de la communauté internationale qui redoute une reprise du conflit à grande échelle et craint de voir annihilés les maigres espoirs de négociations de paix entrevus depuis juin, mais jamais concrétisés.
Dès mercredi, de nombreux pays et organisations internationales, ONU, Etats-Unis et Union européenne en tête, ont appelé à une cessation des hostilités et à une résolution pacifique du conflit qui dure depuis 21 mois.
"Alors que la communauté internationale appelle les deux parties belligérantes à la désescalade, Abiy Ahmed a choisi d'envoyer son aviation attaquer les civils à Mekele", s'est insurgé sur Twitter un porte-parole des rebelles, Getachew Reda.
Il a appelé la communauté internationale à "arrêter de choyer Abiy" et à faire "pression sur le régime pour le pousser à des négociations de bonne foi".
Vendredi, les autorités éthiopiennes en ont elles aussi appelé à la communauté internationale, lui demandant de "condamner" les "provocations permanentes" des rebelles tigréens et à les pousser "vers l'option de la paix proposée par le gouvernement".
Avant le bombardement de Mekele, les combats étaient localisés dans deux zones des régions de l'Amhara et de l'Afar entourant la pointe sud-est du Tigré, et ne semblaient pas s'être étendus.
Vendredi, les combats se poursuivaient pour la troisième journée consécutive, selon des habitants.
Les journalistes n'ont pas accès au nord de l'Ethiopie, rendant impossible toute vérification indépendante. Le réseau mobile dans ces zones est également aléatoire.
"J'entends le son des armes lourdes, mais pas de coups de feu", a déclaré vendredi à la mi-journée, sous couvert d'anonymat, un fonctionnaire de la localité amhara de Kobo, à environ 500 kilomètres au nord d'Addis Abeba et à une dizaine de kilomètres au sud de la frontière avec le Tigré.
"Peu d'informations claires" circulent, ce qui crée de "la confusion, de la peur et de l'incertitude" au sein de la population, a-t-il ajouté, précisant que des "femmes et des enfants tentent de quitter la ville", où certains services publics et commerces ont cessé leur activité.
Egalement dans la région de l'Amhara, un habitant de Mehago, zone frontalière du Tigré située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Kobo, disait vendredi entendre "des explosions et coups de feu" depuis la veille.
"D'importants groupes d'habitants fuient les localités alentour", a-t-il indiqué à l'AFP.
En région Afar, "des combats se poursuivent" vendredi entre les localités de Yalo et Gulina, respectivement situées à une quinzaine et une vingtaine de kilomètres de la frontière du Tigré, a indiqué à l'AFP une source humanitaire.
bur-ayv/sva/blb
L'Ethiopie affirme que son aviation ne vise "que des sites militaires" au Tigré #
L'aviation éthiopienne ne vise "que des sites militaires", a affirmé vendredi le gouvernement éthiopien, qualifiant "d'inventées" les accusations des autorités rebelles du Tigré selon lesquelles une frappe aérienne a tué des civils dans la capitale régionale Mekele.
"L'armée de l'air éthiopienne répond clairement à l'attaque lancée contre l'Ethiopie en ne visant que des sites militaires", a affirmé le service de communication du gouvernement éthiopien dans un message à l'AFP.
Il a accusé les rebelles tigréens de "déposer des faux sacs mortuaires dans des zones civiles pour affirmer que l'aviation a attaqué des civils".
En début d'après-midi, un porte-parole des autorités rebelles, Kindeya Gebrehiwot, a affirmé que l'aviation éthiopienne avait "largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d'enfants à Mekele", tuant et blessant des civils.
Un responsable de l'hôpital Ayder, le principal hôpital de la ville, a affirmé à l'AFP que l'établissement avait reçu quatre morts, dont deux enfants, et neuf blessés.
Ce bombardement au coeur de cette région dissidente du nord de l'Ethiopie marque une escalade brutale après la reprise des combats mercredi entre forces gouvernementales et rebelles tigréens du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à la frontière sud de la région. Ce retour de la violence a mis fin à cinq mois de trêve.
Peu après l'annonce du bombardement, le gouvernement fédéral avait annoncé dans un communiqué que, même s'il restait "entièrement disposé" à discuter sans condition avec les rebelles, il entendait "mener des actions ciblant les forces militaires (...) opposées à la paix".
Il a appelé la population vivant au Tigré "à se tenir loin des zones où se trouvent l'équipement militaire et les structures d'entraînement" rebelles.
La reprise des combats inquiète la communauté internationale, qui craint une reprise du conflit à grande échelle et de voir annihilés les maigres espoirs de négociations de paix.
Dès mercredi, de nombreux pays et organisations internationales, ONU, Etats-Unis et Union européenne en tête, ont appelé à une cessation des hostilités et à une résolution pacifique du conflit qui dure depuis 21 mois.
Depuis qu'elle a éclaté en novembre 2020, la guerre dans le nord de l'Ethiopie a fait plusieurs milliers de morts, déplacé plus de deux millions de personnes et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies.
La trêve conclue fin mars avait permis notamment la reprise progressive de l'acheminement de l'aide humanitaire par la route vers le Tigré, après trois mois d'interruption.
Depuis fin juin, le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré ont répété à l'envi leur disposition à entamer des négociations de paix, mais continuent de s'opposer sur leurs modalités.
Le gouvernement fédéral veut notamment des pourparlers immédiats sans précondition, sous l'égide de l'Union africaine (UA).
Les rebelles exigent au préalable que soient rétablis l'électricité, les télécommunications et les services bancaires dont le Tigré est privé, et rejettent la médiation du Haut-représentant de l'UA, Olusegun Obasanjo.
ayv-sva/blb
L'Ethiopie affirme que son aviation ne vise "que des sites militaires" au Tigré #
L'aviation éthiopienne ne vise "que des sites militaires", a affirmé vendredi le gouvernement éthiopien, qualifiant "d'inventées" les accusations des autorités rebelles du Tigré selon lesquelles une frappe aérienne a tué des civils dans la capitale régionale Mekele.
"L'armée de l'air éthiopienne répond clairement à l'attaque lancée contre l'Ethiopie en ne visant que des sites militaires", a affirmé le service de communication du gouvernement éthiopien dans un message à l'AFP, accusant les rebelles tigréens de "déposer des faux sacs mortuaires dans des zones civiles pour affirmer que l'aviation a attaqué des civils".
ayv-sva/blb
Ethiopie: 4 tués, dont deux enfants, dans le bombardement sur la capitale du Tigré #
Au moins quatre personnes, dont deux enfants, ont été tuées et neuf blessées vendredi dans un bombardement mené par l'aviation éthiopienne sur Mekele, capitale de la région rebelle du Tigré, a annoncé à l'AFP un responsable du principal hôpital de la ville.
L'hôpital Ayder de Mekele "a reçu 13 patients, dont quatre étaient décédés à leur arrivée. Deux des morts sont des enfants", a indiqué son directeur médical, le Dr Kibrom Gebreselassie, dans un message à l'AFP.
Ce bombardement au coeur de cette région dissidente du nord de l'Ethiopie marque une escalade brutale après la reprise des combats mercredi entre forces gouvernementales et rebelles tigréens du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à la frontière sud de la région. Ce retour de la violence a mis fin à cinq mois de trêve.
"A la mi-journée, un avion (...) a largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d'enfants à Mekele. Des civils ont été tués et blessés", a indiqué dans un message à l'AFP Kindeya Gebrehiwot, un porte-parole des autorités rebelles.
Deux sources humanitaires ont indiqué avoir été informées d'une frappe aérienne à Mekele, sans donner ni détails ni bilan.
Peu après, le gouvernement fédéral a annoncé dans un communiqué que, même s'il restait "entièrement disposé" à discuter sans condition avec les rebelles, il entendait "mener des actions ciblant les forces militaires (...) opposées à la paix".
Il a appelé la population vivant au Tigré "à se tenir loin des zones où se trouvent l'équipement militaire et les structures d'entraînement" rebelles.
La reprise des combats inquiète la communauté internationale, qui craint une reprise du conflit à grande échelle et de voir annihilés les maigres espoirs de négociations de paix.
Dès mercredi, de nombreux pays et organisations internationales, ONU, Etats-Unis et Union européenne en tête, ont appelé à une cessation des hostilités et à une résolution pacifique du conflit qui dure depuis 21 mois.
Depuis qu'elle a éclaté en novembre 2020, la guerre dans le nord de l'Ethiopie a fait plusieurs milliers de morts, déplacé plus de deux millions de personnes et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies.
La trêve conclue fin mars avait permis notamment la reprise progressive de l'acheminement de l'aide humanitaire par la route vers le Tigré, après trois mois d'interruption.
Depuis fin juin, le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré ont répété à l'envi leur disposition à entamer des négociations de paix, mais continuent de s'opposer sur leurs modalités.
Le gouvernement fédéral veut notamment des pourparlers immédiats sans précondition, sous l'égide de l'Union africaine (UA).
Les rebelles exigent au préalable que soient rétablis l'électricité, les télécommunications et les services bancaires dont le Tigré est privé, et rejettent la médiation du Haut-représentant de l'UA, Olusegun Obasanjo.
amu-sva-ayv/cpy
Ethiopie: 4 tués, dont deux enfants, dans le bombardement sur la capitale du Tigré #
Au moins quatre personnes, dont deux enfants, ont été tuées et neuf blessées vendredi dans un bombardement mené par l'aviation éthiopienne sur Mekele, capitale de la région rebelle du Tigré, a annoncé à l'AFP un responsable du principal hôpital de la ville.
L'hôpital Ayder de Mekele "a reçu 13 patients, parmi lesquels quatre étaient décédés à leur arrivée. Deux des morts sont des enfants", a indiqué son directeur médical, le Dr Kibrom Gebreselassie, dans un message à l'AFP.
amu-sva-ayv/cpy
L'aviation éthiopienne a bombardé la capitale de la région rebelle du Tigré #
L'aviation éthiopienne a bombardé vendredi Mekele, capitale du Tigré, ont annoncé les autorités rebelles de cette région du nord de l'Ethiopie et des sources humanitaires, peu avant que le gouvernement fédéral annonce des "actions" contre des cibles militaires au Tigré.
Ce bombardement au coeur de cette région dissidente septentrionale de l'Ethiopie intervient deux jours après la reprise de combats entre forces gouvernementales et rebelles tigréens du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à la frontière sud-est du Tigré, qui ont mis fin à cinq mois de trêve.
"A la mi-journée, un avion (...) a largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d'enfants à Mekele. Des civils ont été tués et blessés", a indiqué dans un message à l'AFP Kindeya Gebrehiwot, un porte-parole des autorités rebelles.
Deux sources humanitaires ont indiqué avoir été informées d'une frappe aérienne à Mekele, sans donner ni détails ni bilan.
Peu après, le gouvernement fédéral a annoncé dans un communiqué que, même s'il restait "entièrement disposé" à discuter sans condition avec les rebelles, il entendait "mener des actions ciblant les forces militaires (...) opposées à la paix".
Il a appelé la population vivant au Tigré "à se tenir loin des zones où se trouvent l'équipement militaire et les structures d'entraînement" rebelles.
Ce bombardement marque une escalade dans les combats, redoutée par la communauté internationale qui craint une reprise du conflit à grande échelle et de voir annihilés les maigres espoirs de négociations de paix
Dès mercredi, de nombreux pays et organisations internationales, ONU, Etats-Unis et Union européenne en tête, ont appelé à une cessation des hostilités et à une résolution pacifique du conflit qui dure depuis 21 mois.
Depuis qu'elle a éclaté en novembre 2020, la guerre dans le nord de l'Ethiopie a fait plusieurs milliers de morts, déplacé plus de deux millions de personnes et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies.
La trêve conclue fin mars avait permis notamment la reprise progressive de l'acheminement de l'aide humanitaire par la route vers le Tigré, après trois mois d'interruption.
ayv-sva/emd
Ethiopie: le gouvernement annonce des "actions" contre des cibles militaires au Tigré #
Le gouvernement éthiopien a annoncé qu'il allait mener des opérations contre des cibles "militaires" dans la région du Tigré, contrôlée par des autorités rebelles, deux jours après la reprise des combats dans le nord de l'Ethiopie.
"Bien que le gouvernement fédéral reste entièrement disposé à discuter sans condition, il va mener des actions ciblant les forces militaires (...) opposées à la paix" et appelle "les personnes vivant dans la région du Tigré à se tenir loin des zones" abritant des équipements militaires ou des structures d'entraînement, selon un communiqué.
ayv/sva/cpy
L'aviation éthiopienne a bombardé la capitale de la région rebelle du Tigré #
L'aviation éthiopienne a bombardé vendredi Mekele, la capitale du Tigré, ont indiqué à l'AFP les autorités rebelles de cette région du nord de l'Ethiopie et des sources humanitaires.
"Un avion (...) a largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d'enfants à Mekele. Des civils ont été tués et blessés", a indiqué à l'AFP un porte-parole des rebelles, Kindeya Gebrehiwot. Deux sources humanitaires ont indiqué avoir été informées d'une frappe aérienne à Mekele, sans donner ni détails ni bilan.
ayv/sva/cpy
Ethiopie: situation incertaine et inquiétudes internationales après la reprise des combats #
La communauté internationale s'inquiétait jeudi de la reprise la veille, après cinq mois de trêve, des combats entre armée fédérale et rebelles du Tigré dans le nord de l'Ethiopie, où la situation sur le terrain était peu claire.
Ni le gouvernement éthiopien ni les autorités rebelles - qui s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les nouveaux affrontements - n'ont donné d'information sur une poursuite ou non des combats jeudi, et aucun n'a répondu aux questions de l'AFP.
Dans un communiqué daté de mercredi, les autorités rebelles du Tigré ont simplement indiqué que les forces gouvernementales "n'avaient pas réussi" à "briser (leurs) lignes de défense".
Les combats, qui se sont déclarés mercredi dans des zones des régions de l'Amhara et de l'Afar situées autour de la pointe sud-est de celle du Tigré, ne semblent pas s'être étendus.
Mais la communauté internationale s'inquiète d'une possible reprise du conflit à grande échelle et que s'éteignent les maigres espoirs suscités en juin par des perspectives de négociations jamais concrétisées.
Depuis qu'il a éclaté en novembre 2020, le conflit a fait plusieurs milliers de morts, déplacé plus de deux millions de personnes et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies.
La trêve conclue fin mars avait permis notamment la reprise progressive de l'acheminement de l'aide humanitaire par la route vers le Tigré, après trois mois d'interruption.
"Les informations sur une reprise du conflit dans le nord de l'Ethiopie assombrissent les perspectives de paix", a estimé le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell, appelant "toutes les parties à désamorcer la situation avant qu'elle ne dégénère à nouveau en guerre à part entière".
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé les belligérants "à mettre une fin définitive au conflit". L'ONU, l'Union africaine, la Turquie, la France et la Grande-Bretagne ont aussi appelé au dialogue.
Jeudi, le vice-Premier ministre éthiopien et ministre des Affaires étrangères, Demeke Mekonnen, a répété à des diplomates que "le gouvernement est prêt à défendre l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Nation", mais aussi "déterminé à utiliser des moyens pacifiques pour mettre fin au conflit".
Le gouvernement a à nouveau accusé jeudi les rebelles de détourner l'aide humanitaire à des fins militaires, après que le Programme alimentaire mondial a affirmé qu'ils s'étaient emparés la veille par la force de 12 camions citernes stationnés au Tigré et contenant 570.000 litres de carburant nécessaires à la distribution de nourriture.
Addis Abeba assure que "le pillage du carburant" a "sans aucun doute possible servi" aux rebelles pour reprendre les combats mercredi et réclame que la communauté internationale "fournisse des garanties que l'aide humanitaire parvient bien aux bénéficiaires prévus" au Tigré.
Les autorités rebelles du Tigré ont nié tout "vol", affirmant n'avoir fait que récupérer, pour faire fonctionner les installations de santé de la région privée d'électricité, plus de 600.000 litres de carburant qu'elles avaient prêtés "il y a quelques mois" au PAM et que celui-ci n'avait jamais restitué.
Depuis fin juin, le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré répètent à l'envi leur disposition à entamer des négociations de paix, mais continuent de s'opposer sur leurs modalités. Et ces derniers jours s'étaient accusés mutuellement de se préparer à la guerre.
Le gouvernement fédéral veut des pourparlers immédiats sans précondition, sous l'égide de l'Union africaine (UA). Les rebelles exigent au préalable que soient rétablis l'électricité, les télécommunications et les services bancaires dont le Tigré est privé, et rejettent la médiation du Haut-représentant de l'UA, Olusegun Obasanjo.
Dans une lettre publiée mercredi, le chef des autorités rebelles du Tigré, Debretsion Gebremichael, a pour la première fois reconnu que "deux séries de discussions directes" avaient eu lieu avec des responsables civils et militaires du gouvernement éthiopien et accusé ce dernier de ne pas avoir respecté des engagements pris alors.
"Pendant qu'une partie trace une feuille de route pour la paix, l'autre partie déclare la guerre. Pendant que le gouvernement explore toutes les options pour consolider la trêve", les rebelles tigréens "travaillent activement à sa fin", a souligné de son côté le comité chargé par le Premier ministre Abiy Ahmed de préparer des négociations.
La guerre a commencé quand le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l'armée au Tigré déloger les autorités régionales, les accusant d'avoir attaqué des bases militaires après avoir contesté son autorité durant des mois.
Après avoir initialement battu en retraite, les rebelles tigréens ont repris le contrôle de l'essentiel de la région lors d'une contre-offensive mi-2021, au cours de laquelle ils sont entrés en Amhara et Afar.
bur-ayv/blb
Ethiopie: situation incertaine et inquiétudes internationales après la reprise des combats #
La communauté internationale s'inquiétait jeudi, au lendemain de la reprise des combats en Ethiopie entre armée fédérale et rebelles du Tigré qui a mis fin à cinq mois de trêve dans le nord du pays, où la situation reste incertaine.
Ni le gouvernement éthiopien, ni les autorités rebelles - qui s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les nouveaux affrontements - n'ont donné d'information sur une poursuite ou non des combats jeudi, et aucun n'a répondu aux questions de l'AFP dans l'immédiat.
Dans un communiqué daté de mercredi, les autorités rebelles du Tigré ont simplement indiqué que les forces gouvernementales "n'avaient pas réussi" à "briser (leurs) lignes de défense".
Les combats, qui se sont déclarés mercredi dans des zones des régions de l'Amhara et de l'Afar situées autour de la pointe sud-est du Tigré, ne semblent pas s'être étendus.
Mais la communauté internationale s'inquiète d'une possible reprise du conflit à grande échelle et que s'éteignent les maigres espoirs suscités en juin par des perspectives de négociations jamais concrétisées.
Le conflit qui a éclaté en novembre 2020 a fait plusieurs milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies.
"Les informations sur une reprise du conflit dans le nord de l'Ethiopie assombrissent les perspectives de paix", a estimé le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell, appelant "toutes les parties à désamorcer la situation avant qu'elle ne dégénère à nouveau en guerre à part entière".
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé les deux parties "à mettre une fin définitive au conflit",soulignant que la reprise des combats mettait en danger la trêve conclue fin mars "qui a réduit la violence et sauvé des vies".
L'ONU, l'Union africaine, la Turquie et la Grande-Bretagne ont aussi appelé au dialogue.
Jeudi, le vice-Premier ministre éthiopien et ministre des Affaires étrangères, Demeke Mekonnen, a répété à des diplomates que "le gouvernement est prêt à défendre l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Nation", mais aussi "déterminé à utiliser des moyens pacifiques pour mettre fin au conflit".
Le gouvernement a à nouveau accusé jeudi les rebelles de détourner l'aide humanitaire à des fins militaires, après que le Programme alimentaire mondial a affirmé qu'ils s'étaient emparés la veille par la force de 12 camions citernes stationnés au Tigré et contenant 570.000 litres de carburant nécessaires à la distribution de nourriture.
Addis Abeba assure que "le pillage du carburant" a "sans aucun doute possible servi" aux rebelles pour reprendre les combats mercredi et réclame que la communauté internationale "fournisse des garanties que l'aide humanitaire parvient bien aux bénéficiaires prévus" au Tigré.
Depuis fin juin, le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré répètent à l'envi leur disposition à entamer des négociations de paix, mais continuent de s'opposer sur leurs modalités. Et ces derniers jours s'étaient accusés mutuellement de se préparer à la guerre.
Le gouvernement fédéral veut des pourparlers immédiats sans précondition, sous l'égide de l'Union africaine (UA). Les rebelles exigent au préalable que soient rétablis l'électricité, les télécommunications et les services bancaires dont le Tigré est privé, et rejettent la médiation du Haut-représentant de l'UA, Olusegun Obasanjo.
Dans une lettre publiée mercredi, le chef des autorités rebelles du Tigré, Debretsion Gebremichael, a pour la première fois reconnu que "deux séries de discussions directes" avaient eu lieu avec des responsables civils et militaires du gouvernement éthiopien.
Il a accusé le gouvernement éthiopien de ne pas avoir respecté des engagements pris à ces occasions.
"Pendant qu'une partie trace une feuille de route pour la paix, l'autre partie déclare la guerre. Pendant que le gouvernement explore toutes les options pour consolider la trêve", les rebelles tigréens "travaillent activement à sa fin", a souligné de son côté le comité chargé par le Premier ministre Abiy Ahmed de préparer des négociations.
La trêve conclue fin mars avait permis notamment la reprise progressive de l'acheminement de l'aide humanitaire par la route vers le Tigré, après trois mois d'interruption.
La guerre a commencé en novembre 2020, quand le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l'armée au Tigré déloger les autorités régionales, les accusant d'avoir attaqué des bases militaires après avoir contesté son autorité durant des mois.
Après avoir initialement battu en retraite, les rebelles tigréens ont repris le contrôle de l'essentiel de la région lors d'une contre-offensive mi-2021, au cours de laquelle ils sont entrés en Amhara et Afar.
bur-ayv/sva/blb
Ethiopie: situation incertaine et inquiétudes internationales après la reprise des combats #
La communauté internationale s'inquiétait jeudi, au lendemain de la reprise des combats en Ethiopie entre armée fédérale et rebelles du Tigré qui a mis fin à cinq mois de trêve dans le nord du pays, où la situation reste incertaine.
Ni le gouvernement éthiopien, ni les autorités rebelles du Tigré - qui s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les nouveaux affrontements - n'ont donné d'information sur la poursuite ou non des combats et aucun n'a répondu aux questions de l'AFP dans l'immédiat.
Dans un communiqué daté de mercredi, les autorités rebelles du Tigré ont simplement indiqué que les forces gouvernementales "n'avaient pas réussi" à "briser (leurs) lignes de défense".
Les combats, qui se sont déclarés mercredi dans des zones des régions de l'Amhara et de l'Afar, situées autour de la pointe sud-est du Tigré, ne semblent pas s'être étendus.
Mais ce retour de la violence suscite l'inquiétude de la communauté internationale, qui craint une reprise du conflit à grande échelle et la fin des maigres espoirs suscités en juin par des perspectives de négociations jamais concrétisées.
Le conflit qui dure depuis 21 mois a fait plusieurs milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d'Éthiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies
"Les informations sur une reprise du conflit dans le nord de l'Ethiopie assombrit les perspectives de paix", a estimé le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell, appelant "toutes les parties à désamorcer la situation avant qu'elle ne dégénère à nouveau en guerre à part entière".
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé les deux parties "à mettre une fin définitive au conflit", rappelant que la reprise des combats mettait en danger la trêve conclue fin mars "qui a réduit la violence et sauvé des vies".
Jeudi, le vice-Premier ministre éthiopien et ministre des Affaires étrangères Demeke Mekonnen a répété lors d'une réunion avec des diplomates que "le gouvernement est prêt à défendre l'intégrité territoriale et la souveraineté de la nation", selon un communiqué.
"Mais il est également déterminé à utiliser des moyens pacifiques pour mettre fin au conflit et à collaborer avec les organisations humanitaires pour atténuer les souffrances inutiles", a-t-il affirmé, accusant les rebelles de continuer à "utiliser à des fins militaires les fournitures humanitaires destinées à soutenir les civils, tout en ne reconnaissant pas les mesures de paix prises par le gouvernement".
Depuis fin juin, le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré répètent à l'envi leur disposition à entamer des négociations de paix, mais continuent de s'opposer sur leurs modalités. Et ces derniers jours se sont accusés mutuellement de se préparer à la guerre.
Le gouvernement fédéral veut des pourparlers immédiats sans précondition, sous l'égide de l'Union africaine (UA). Les rebelles exigent au préalable que soient rétablis l'électricité, les télécommunications et les services bancaires dont le Tigré est privé, et rejettent la médiation du Haut-représentant de l'UA, Olusegun Obasanjo.
Dans une lettre publiée mercredi, le chef des autorités rebelles du Tigré, Debretsion Gebremichael, a reconnu que "deux séries de discussions directes" avaient eu lieu avec des responsables civils et militaires du gouvernement éthiopien, des contacts directs que les rebelles tigréens avaient jusqu'ici toujours fermement démentis.
Il a accusé le gouvernement éthiopien de ne pas avoir respecté des engagements pris à ces occasions.
"Pendant qu'une partie trace une feuille de route pour la paix, l'autre partie déclare la guerre. Pendant que le gouvernement explore toutes les options pour consolider la trêve", les rebelles tigréens "travaillent activement à sa fin", a souligné de son côté le comité chargé par le Premier ministre Abiy Ahmed de préparer des négociations.
Ces nouveaux combats "vont encore aggraver la situation humanitaire catastrophique" dans le nord de l'Ethiopie, s'est également alarmée la ministre britannique de l'Afrique, Vicky Ford.
La trêve conclue fin mars avait permis notamment la reprise progressive de l'acheminement de l'aide humanitaire par la route vers le Tigré, plongé dans des conditions proches de la famine par le conflit.
La guerre a commencé en novembre 2020, quand le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l'armée au Tigré déloger les autorités régionales, les accusant d'avoir attaqué des bases militaires après avoir contesté son autorité durant des mois.
Après avoir initialement battu en retraite, les rebelles tigréens ont repris le contrôle de l'essentiel de la région lors d'une contre-offensive mi-2021, au cours de laquelle ils sont entrés en Amhara et Afar.
bur-ayv/sva/cpy
Les combats reprennent dans le nord de l'Ethiopie, après cinq mois de trêve #
Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, entre rebelles tigréens et gouvernement fédéral qui se rejettent la responsabilité d'avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "profondément choqué et attristé" par la reprise des violences et a appelé "fermement à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations de paix", tout comme les Etats-Unis qui ont prôné un "cessez-le-feu durable sans conditions".
L'Union africaine, qui s'emploie depuis des mois à amener les belligérants à la table des négociations, a appelé à une "désescalade" et réaffirmé "son engagement à travailler avec les parties pour soutenir un processus politique consensuel dans l'intérêt du pays".
Mercredi matin, les autorités rebelles du Tigré ont accusé l'armée éthiopienne de mener une "offensive à grande échelle" contre leurs positions.
Les forces fédérales éthiopiennes "ont lancé une offensive tôt ce matin vers 05H00 (02H00 GMT), nous défendons nos positions", a déclaré à l'AFP un porte-parole des autorités rebelles du Tigré, Getachew Reda.
"Ne tenant aucun compte des nombreuses offres de paix présentées par le gouvernement éthiopien", les forces tigréennes "ont lancé une attaque aujourd'hui à 05H00" (02H00 GMT) et "ont rompu la trêve", a répondu le gouvernement dans un communiqué.
La région est largement coupée du reste du pays et il est impossible de vérifier ces affirmations de manière indépendante.
Ces combats sont les premiers d'ampleur signalés depuis une trêve conclue fin mars et jusqu'ici largement respectée, qui avait notamment permis une reprise progressive de l'aide humanitaire vers la région, plongée dans des conditions proches de la famine.
Gouvernement comme rebelles ont fait état de combats autour de la pointe sud-est du Tigré, bordée par les régions de l'Amhara à l'ouest et de l'Afar à l'est.
La milice amhara Fano - qui épaule les forces gouvernementales - a affirmé que des combats se déroulaient dans les zones de Mehago et Jemedo, frontalières du Tigré, ajoutant qu'aucun combat n'avait lieu au Tigré même.
L'APDA, ONG active en région Afar, a de son côté fait état de combats dans une zone frontalière du sud-est du Tigré: "Des forces fédérales sont présentes en nombre (dans la zone) de Yallo et repoussent" les rebelles "hors de l'Afar".
L'armée éthiopienne a par ailleurs annoncé mercredi avoir abattu - à une date non précisée - un avion chargé d'armes destinées aux rebelles tigréens, qui avait "violé l'espace aérien éthiopien en passant par le Soudan", une affirmation qualifiée de "mensonge flagrant" par Getachew Reda.
Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a affirmé que les rebelles s'étaient emparés de 12 camions citernes du Programme alimentaire mondial (PAM) stationnés dans la capitale tigréenne Mekele, soit 570.000 litres de carburant destinés à distribuer de l'aide alimentaire.
Le conflit a provoqué une grave crise humanitaire au Tigré, qui est privé d'électricité, de télécommunications et de banques.
William Davison, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG), a estimé que les combats actuels doivent cesser avant qu'ils "ne dégénèrent vers un retour à une guerre à part entière".
"Cette violation grave de la trêve" est notamment "un avertissement fracassant" à la communauté internationale pour pour qu'elle fasse en sorte que des négociations de paix "se tiennent réellement".
Dans la capitale Addis Abeba, certains habitants ont fait part de leur inquiétude.
"On espérait qu'ils étaient prêts pour la paix, mais maintenant notre espoir s'est envolé. S'ils déclenchent la guerre, ce ne sera pas bon pour les peuples d'Éthiopie et du Tigré", redoutait Teklehaimanot Mezgebu.
"Le choix aurait dû être la négociation et la paix. Nous avons vu ce que la guerre a fait (...) elle causera juste des dégâts", a ajouté Tizazu Werota.
Le conflit qui dure depuis 21 mois a fait plusieurs milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine, selon les Nations unies.
La guerre a commencé en novembre 2020, quand le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l'armée au Tigré déloger les autorités régionales, les accusant d'avoir attaqué des bases militaires après avoir contesté son autorité durant des mois.
L'armée fédérale a reçu l'appui des forces régionales et de milices amhara ainsi que de soldats de l'Erythrée voisine, des troupes toujours présentes dans l'ouest du Tigré.
Après avoir initialement battu en retraite, les rebelles tigréens ont repris le contrôle de l'essentiel de la région lors d'une contre-offensive mi-2021, au cours de laquelle ils sont entrés en Amhara et Afar.
txw-ayv-sva/cl
Les combats reprennent dans le nord de l'Ethiopie, après cinq mois de trêve #
Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, entre rebelles tigréens et gouvernement fédéral qui se rejettent la responsabilité d'avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "profondément choqué et attristé" par la reprise des violences et a appelé "fermement à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations de paix" entre gouvernement et rebelles, tout comme les Etats-Unis qui ont prôné un "cessez-le-feu durable sans conditions".
L'Union africaine, qui a son siège à Addis Abeba et s'emploie depuis des mois à amener les belligérants à la table des négociations, a appelé à une "désescalade" et réaffirmé "son engagement à travailler avec les parties pour soutenir un processus politique consensuel dans l'intérêt du pays".
Mercredi matin, les autorités rebelles du Tigré ont accusé l'armée fédérale éthiopienne de mener une "offensive à grande échelle" contre leurs positions.
Les forces fédérales éthiopiennes "ont lancé une offensive tôt ce (mercredi) matin vers 05H00 (02H00 GMT), nous défendons nos positions", a déclaré dans la matinée à l'AFP un porte-parole des autorités rebelles du Tigré, Getachew Reda.
"Ne tenant aucun compte des nombreuses offres de paix présentées par le gouvernement éthiopien", les forces tigréennes "ont lancé une attaque aujourd'hui à 05H00" (02H00 GMT) et "ont rompu la trêve", a répondu le gouvernement dans un communiqué, appelant la communauté internationale à exercer "une force pression" sur les rebelles.
La région est largement coupée du reste du pays et il est impossible de vérifier les affirmations de chacun des deux camps de manière indépendante.
Ces combats sont les premiers d'ampleur signalés depuis une trêve conclue fin mars et jusqu'ici largement respectée, qui avait notamment permis une reprise progressive de l'aide humanitaire vers la région, plongée dans des conditions proches de la famine.
Gouvernement comme rebelles ont fait état mercredi de combats autour de la pointe sud-est du Tigré, bordée par les régions de l'Amhara à l'ouest et de l'Afar à l'est.
La milice amhara Fano - qui épaule les forces gouvernementales - affirme que les combats se déroulent dans deux zones - Mehago et Jemedo - de la région Amhara frontalières du Tigré, ajoutant qu'aucun combat n'a lieu dans l'immédiat au Tigré même, sans qu'il soit possible de le confirmer de source indépendante.
L'APDA, ONG active en région Afar, a de son côté fait état de combats dans une zone frontalière du sud-est du Tigré: "Des forces fédérales sont présentes en nombre (dans la zone) de Yallo et repoussent" les rebelles tigréens "hors de l'Afar".
L'armée éthiopienne a par ailleurs annoncé mercredi que son aviation avait abattu - à une date non précisée - un avion chargé d'armes destinées aux rebelles du Tigré, qui avait "violé l'espace aérien éthiopien en passant par le Soudan", une affirmation qualifiée de "mensonge flagrant" par Getachew Reda.
Une source humanitaire ayant requis l'anonymat a indiqué à l'AFP que les autorités rebelles du Tigré s'étaient approprié "les 12 camions citernes" du Programme alimentaire mondial (PAM) stationnés dans la région, soit "500.000 litres de carburant" nécessaires pour y distribuer l'aide alimentaire.
Le conflit a provoqué une grave crise humanitaire au Tigré, dont le tissu économique a été détruit et qui est privé d'électricité, de télécommunications et de banques.
Le ton était monté ces derniers jours, gouvernement fédéral et rebelles tigréens s'accusant mutuellement de se préparer à reprendre les hostilités, en dépit des engagements répétés des deux camps en faveur de négociations qui n'ont toujours pas commencé.
William Davison, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG), a estimé que les combats actuels doivent cesser avant qu'ils "ne dégénèrent vers un retour à une guerre à part entière".
"Cette violation grave de la trêve conclue en début d'année montre la nécessité pour les deux parties d'organiser des négociations directes sans conditions dès que ces combats cesseront", a-t-il indiqué. C'est "également un avertissement fracassant" à la communauté internationale pour qu'elle fasse en sorte que des négociations de paix "se tiennent réellement".
Le conflit au Tigré a commencé en novembre 2020, quand le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed y avait envoyé l'armée déloger les autorités de la région, les accusant d'avoir attaqué des bases militaires sur place après avoir contesté son autorité durant des mois.
L'armée fédérale éthiopienne a reçu l'appui des forces régionales et de milices amhara ainsi que d'un corps expéditionnaire de l'Erythrée voisine, des troupes toujours présentes dans l'ouest du Tigré.
Après avoir initialement battu en retraite, les rebelles tigréens ont repris le contrôle de l'essentiel de la région lors d'une contre-offensive mi-2021, au cours de laquelle ils sont entrés en Amhara et Afar voisines.
txw-ayv/sva/cl/mba
Les combats reprennent dans le nord de l'Ethiopie, après cinq mois de trêve #
Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, entre rebelles tigréens et gouvernement fédéral qui se rejettent la responsabilité d'avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "profondément choqué et attristé" par la reprise des violences et appelé "fermement à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations de paix" entre gouvernement et rebelles.
L'Union africaine, qui a son siège à Addis Abeba et s'emploie depuis des mois à amener les belligérants à la table des négociations, a appelé à une "désescalade" et réaffirmé "son engagement à travailler avec les parties pour soutenir un processus politique consensuel dans l'intérêt du pays".
Mercredi matin, les autorités rebelles du Tigré ont accusé l'armée fédérale éthiopienne de mener une "offensive à grande échelle" contre leurs positions.
Les forces fédérales éthiopiennes "ont lancé une offensive tôt ce (mercredi) matin vers 05H00 (02H00 GMT), nous défendons nos positions", a déclaré dans la matinée à l'AFP un porte-parole des autorités rebelles du Tigré, Getachew Reda.
"Ne tenant aucun compte des nombreuses offres de paix présentées par le gouvernement éthiopien", les forces tigréennes "ont lancé une attaque aujourd'hui à 05H00" (02H00 GMT) et "ont rompu la trêve", a répondu le gouvernement dans un communiqué, appelant la communauté internationale à exercer "une force pression" sur les rebelles.
La région est largement coupée du reste du pays et il est impossible de vérifier les affirmations de chacun des deux camps de manière indépendante.
Ces combats sont les premiers d'ampleur signalés depuis une trêve conclue fin mars et jusqu'ici largement respectée, qui avait notamment permis une reprise progressive de l'aide humanitaire vers la région, plongée dans des conditions proches de la famine.
Gouvernement comme rebelles ont fait état mercredi de combats autour de la pointe sud-est du Tigré, bordée par les régions de l'Amhara à l'ouest et de l'Afar à l'est.
La milice amhara Fano - qui épaule les forces gouvernementales - affirme que les combats se déroulent dans deux zones - Mehago et Jemedo - de la région Amhara, frontalières du Tigré, ajoutant qu'aucun combat n'a lieu dans l'immédiat au Tigré même, sans qu'il soit possible de le confirmer de source indépendante.
L'APDA, ONG active en région Afar, a de son côté fait état de combats dans une zone frontalière du sud-est du Tigré: "Des forces fédérales sont présentes en nombre (dans la zone) de Yallo et repoussent" les rebelles tigréens "hors de l'Afar".
L'armée éthiopienne a par ailleurs annoncé mercredi que son aviation avait abattu - à une date non précisée - un avion chargé d'armes destinées aux rebelles du Tigré, qui avait "violé l'espace aérien éthiopien en passant par le Soudan", une affirmation qualifiée de "mensonge flagrant" par Getachew Reda.
Une source humanitaire ayant requis l'anonymat a indiqué à l'AFP que les autorités rebelles du Tigré s'étaient approprié "les 12 camions citernes" du Programme alimentaire mondial (PAM) stationnés dans la région, soit "500.000 litres de carburant" nécessaires pour y distribuer l'aide alimentaire.
Le conflit a provoqué une grave crise humanitaire au Tigré, dont le tissu économique a été détruit et qui est privé d'électricité, de télécommunications ou de banques.
Le ton était monté ces derniers jours, gouvernement fédéral et rebelles tigréens s'accusant mutuellement de se préparer à reprendre les hostilités, en dépit des engagements répétés des deux camps en faveur de négociations qui n'ont toujours pas commencé.
William Davison, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG) a estimé que les combats actuels doivent cesser avant qu'ils "ne dégénèrent vers un retour à une guerre à part entière".
"Cette violation grave de la trêve conclue en début d'année montre la nécessité pour les deux parties d'organiser des négociations directes sans conditions dès que ces combats cesseront", a-t-il indiqué.
C'est "également un avertissement fracassant" à la communauté internationale pour qu'elle fasse en sorte que des négociations de paix "se tiennent réellement".
Le conflit au Tigré a commencé en novembre 2020, quand le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed y a envoyé l'armée déloger les autorités de la région, les accusant d'avoir attaqué des bases militaires sur place après avoir contesté son autorité durant des mois.
L'armée fédérale éthiopienne a reçu l'appui des forces régionales et de milices amhara ainsi que d'un corps expéditionnaire de l'Erythrée voisine, des troupes toujours présentes dans l'ouest du Tigré.
Après avoir initialement battu en retraite, les rebelles tigréens ont repris le contrôle de l'essentiel de la région lors d'une contre-offensive mi-2021 au cours de laquelle ils sont entrés en Amhara et Afar voisines.
txw-ayv/sva/cl
Ethiopie: "inquiète" de la reprise des combats, l'UA "exhorte à la désescalade" #
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA) s'est dit mercredi "profondément inquiet" de la reprise des combats dans le nord de l'Ethiopie entre gouvernement fédéral et rebelles de la région du Tigré et a appelé à une "désescalade".
Dans un communiqué, Moussa Faki Mahamat "appelle vigoureusement à la cessation immédiate des hostilités et appelle les parties à reprendre les discussions pour rechercher une solution pacifique" au conflit qui les oppose depuis novembre 2020, alors que des combats ont repris mercredi après cinq mois de trêve.
ayv/sva/cl
Les combats reprennent dans le nord de l'Ethiopie, après cinq mois de trêve #
Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, entre rebelles tigréens et gouvernement fédéral qui se rejettent la responsabilité d'avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "profondément choqué et attristé" par la reprise des violences.
"J'appelle fermement à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations de paix" entre gouvernement et rebelles, ainsi qu'à garantir l'accès à l'aide humanitaire aux personnes en ayant besoin, a-t-il ajouté.
Mercredi matin, les autorités rebelles du Tigré ont accusé l'armée fédérale éthiopienne d'avoir lancé une "offensive à grande échelle" contre leurs positions.
Les forces fédérales éthiopiennes "ont lancé une offensive tôt ce (mercredi) matin vers 05H00 (02H00 GMT), nous défendons nos positions", a déclaré dans la matinée à l'AFP un porte-parole des autorités rebelles du Tigré, Getachew Reda.
"Ne tenant aucun compte des nombreuses offres de paix présentées par le gouvernement éthiopien", les forces tigréennes "ont lancé une attaque aujourd'hui à 05H00" (02H00 GMT) et "ont rompu la trêve", a répondu le gouvernement dans un communiqué, appelant la communauté internationale à exercer "une force pression" sur les rebelles.
La région est largement coupée du reste du pays et il est impossible de vérifier les affirmations de chacun des deux camps de manière indépendante.
Ces combats sont les premiers d'ampleur signalés depuis une trêve conclue fin mars et jusqu'ici largement respectée, qui avait notamment permis une reprise progressive de l'aide humanitaire vers la région, plongée dans des conditions proches de la famine.
Gouvernement comme rebelles ont fait état mercredi de combats des deux côtés de la pointe sud-est du Tigré, qui s'enfonce entre les régions de l'Amhara à l'ouest et de l'Afar à l'est.
La milice amhara Fano - qui épaule les forces gouvernementales - affirme que les combats se déroulent dans deux zones - Mehago et Jemedo - de la région Amhara, frontalières du Tigré, ajoutant qu'aucun combat n'a lieu dans l'immédiat au Tigré même, sans qu'il soit possible de le confirmer de source indépendante.
L'APDA, ONG active en région Afar, a de son côté fait état de combats dans une zone frontalière du sud-est du Tigré: "Des forces fédérales sont présentes en nombre (dans la zone) de Yallo et repoussent" les rebelles tigréens "hors de l'Afar".
L'armée éthiopienne a par ailleurs annoncé mercredi que son aviation avait abattu - à une date non précisée - un avion chargé d'armes destinées aux rebelles du Tigré, qui avait "violé l'espace aérien éthiopien en passant par le Soudan", une affirmation qualifiée de "mensonge flagrant" par Getachew Reda.
Une source humanitaire ayant requis l'anonymat a indiqué à l'AFP que les autorités rebelles du Tigré s'étaient approprié "les 12 camions citernes" du Programme alimentaire mondial (PAM) stationnés dans la région, soit "500.000 litres de carburant" nécessaires pour y distribuer l'aide alimentaire.
Le conflit a provoqué une grave crise humanitaire au Tigré, dont le tissu économique a été détruit et qui est privé d'électricité, de télécommunications ou de banques.
Le ton était monté ces derniers jours, gouvernement fédéral et rebelles tigréens s'accusant mutuellement de se préparer à reprendre les hostilités, en dépit des engagements répétés des deux camps en faveur de négociations qui n'ont toujours pas commencé.
William Davison, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG) a estimé que les combats actuels doivent cesser avant qu'ils "ne dégénèrent vers un retour à une guerre à part entière".
"Cette violation grave de la trêve conclue en début d'année montre la nécessité pour les deux parties d'organiser des négociations directes sans conditions dès que ces combats cesseront", a-t-il indiqué.
C'est "également un avertissement fracassant" à la communauté internationale pour qu'elle fasse en sorte que des négociations de paix "se tiennent réellement".
L'Union africaine (UA), qui a son siège à Addis Abeba et mène les efforts pour amener les belligérants à la table des négociations, n'avait toujours pas réagi mercredi en fin d'après-midi.
Le conflit au Tigré a commencé en novembre 2020, quand le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed y a envoyé l'armée déloger les autorités de la région, les accusant d'avoir attaqué des bases militaires sur place après avoir contesté son autorité durant des mois.
L'armée fédérale éthiopienne a reçu l'appui des forces régionales et de milices amhara ainsi que d'un corps expéditionnaire de l'Erythrée voisine, des troupes toujours présentes dans l'ouest du Tigré.
Après avoir initialement battu en retraite, les rebelles tigréens ont repris le contrôle de l'essentiel de la région lors d'une contre-offensive mi-2021 au cours de laquelle ils sont entrés en Amhara et Afar voisines.
txw-ayv/sva/blb
L'Ethiopie annonce avoir abattu un avion acheminant des armes aux rebelles du Tigré #
L'armée éthiopienne a annoncé mercredi avoir abattu un avion chargé d'armes destinées aux rebelles du Tigré, qui avait "violé l'espace aérien éthiopien" après avoir survolé le Soudan, rapporte l'agence de presse officielle ENA, citant un haut gradé.
"L'avion, qui a violé notre espace aérien en passant par le Soudan (...) et qui visait à fournir des armes au groupe terroriste, a été abattu par notre armée de l'air", affirme l'ENA, citant le général Tesfaye Ayalew, chargé des opérations de l'armée, lequel n'a précisé ni l'origine de l'appareil ni la date à laquelle il a été abattu.
Le général Tesfaye a simplement indiqué que l'appareil "est présumé appartenir aux ennemis historiques voulant affaiblir l'Ethiopie et qui ont depuis des années soutenu le TPLF", le Front de libération du Peuple du Tigré, parti ayant dirigé l'Ethiopie durant près de 30 ans jusqu'à l'arrivée en 2018 de l'actuel Premier ministre Abiy Ahmed et dont sont issus les rebelles tigréens.
Cette annonce intervient alors que des combats ont repris mercredi entre rebelles tigréens et armée fédérale éthiopienne dans des zones frontalières du Tigré.
Chaque camp accuse l'autre d'être à l'origine de la reprise des combats, les premiers depuis la conclusion d'une trêve fin mars, jusque-là respectée.
bur-ayv/sva/cl
L'Ethiopie annonce avoir abattu un avion acheminant des armes aux rebelles du Tigré #
L'armée éthiopienne a annoncé mercredi avoir abattu un avion chargé d'armes destinées aux rebelles du Tigré, qui avait "violé l'espace aérien éthiopien" après avoir survolé le Soudan, rapporte l'agence de presse éthiopienne officielle ENA, citant un haut gradé.
"L'avion qui a violé notre espace aérien depuis le Soudan (...) et qui visait à fournir des armes au groupe terroriste a été abattu par notre armée de l'air", affirme l'ENA, citant le général Tesfaye Ayalew, qui n'a pas précisé ni l'origine de l'appareil, ni la date à laquelle il avait été abattu.
bur-ayv/sva/cl
Les combats reprennent dans le nord de l'Ethiopie, chaque camp accuse l'autre #
Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, rebelles tigréens et gouvernement fédéral se rejetant la responsabilité d'avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.
Les autorités rebelles du Tigré ont d'abord accusé l'armée fédérale éthiopienne d'avoir lancé une "offensive de grande échelle" contre leurs positions, avant que le gouvernement éthiopien les accuse en retour d'avoir "rompu" la trêve.
Les forces fédérales éthiopiennes "ont lancé une offensive tôt ce (mercredi) matin vers 05H00 (02H00 GMT), nous défendons nos positions", a déclaré à l'AFP un porte-parole des autorités rebelles du Tigré, Getachew Reda, interrogé par l'AFP depuis Nairobi.
Sur Twitter, il a évoqué "une offensive à grande échelle" lancée contre les "positions sur le front Sud" des rebelles tigréens.
"Ne tenant aucun compte des nombreuses offres de paix présentées par le gouvernement éthiopien", les forces rebelles du Tigré "ont lancé une attaque aujourd'hui à 05H00" (02H00 GMT) et "ont rompu la trêve", a répondu le gouvernement dans un communiqué.
"Nos vaillantes forces de défense et toutes nos forces de sécurité répondent victorieusement et de manière coordonnée à cette attaque", poursuit le gouvernement, qui appelle la communauté internationale à exercer "une force pression" sur les autorités rebelles du Tigré.
La région est largement coupée du reste du pays et il est impossible de vérifier les affirmations de chacun des deux camps de manière indépendante.
Ces combats sont les premiers d'ampleur signalés depuis une trêve conclue fin mars par les deux camps et jusqu'ici largement respectée.
Gouvernement comme rebelles font état mercredi de combats autour de la pointe sud-est du Tigré, frontalière des régions voisines de l'Amhara à l'ouest et de l'Afar à l'est.
"L'offensive sur ce front (...) vise à occuper le sud du Tigré", accusent les rebelles tigréens dans un communiqué.
La milice amhara Fano - qui épaule les forces gouvernementales contre les rebelles du Tigré - affirme que les combats se déroulent dans les zones de Mehago et Jemedo en région Amhara, non loin de celle de Kobo, également en région Amhara et occupée par les rebelles tigréens depuis une contre-offensive courant 2021.
La milice Fano affirme qu'aucun combat ne se déroule pour l'instant au Tigré même, sans qu'il soit possible de le confirmer de source indépendante.
L'APDA, une ONG active en région Afar, a de son côté fait état de combats dans une zone frontalière entre cette région et le sud-est du Tigré.
"Des forces fédérales sont présentes en nombre (dans la zone) de Yallo et repoussent" les rebelles tigréens "hors de l'Afar".
Le ton était monté ces derniers jours entre le gouvernement fédéral et les rebelles tigréens, chacun accusant l'autre de se préparer à reprendre les hostilités, en dépit des engagements répétés des deux camps, ces deux derniers mois, en faveur de négociations qui n'ont toujours pas commencé.
Mardi, l'armée fédérale éthiopienne avait accusé les rebelles tigréens de la "diffamer" en l'accusant de "faire mouvement vers leurs positions" ou de les "bombarder".
L'Union africaine (UA), qui a son siège à Addis Abeba et mène les efforts pour amener les belligérants à la table des négociations, n'avait toujours pas réagi mercredi en début d'après-midi à la reprise des combats.
Le conflit au Tigré a commencé en novembre 2020, quand le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed y a envoyé l'armée éthiopienne déloger les autorités de la région qu'il accusait d'avoir attaqué des bases militaires sur place, après avoir contesté son autorité depuis plusieurs mois.
L'armée fédérale éthiopienne a reçu l'appui des forces régionales et de milices amhara ainsi que d'un corps expéditionnaire de l'Erythrée voisine, des troupes toujours présentes dans l'ouest du Tigré.
Après avoir initialement battu en retraite, les rebelles tigréens ont repris le contrôle de l'essentiel de la région lors d'une contre-offensive mi-2021 au cours de laquelle ils sont entrés en Amhara et Afar voisines.
Le conflit a provoqué une grave crise humanitaire au Tigré, où le tissu économique a été détruit et qui est privée de services essentiels (électricité, télécommunications ou services bancaires).
txw-ayv/sva/blb
Ethiopie: le gouvernement accuse les rebelles du Tigré d'avoir repris les combats #
Le gouvernement éthiopien a confirmé que des combats avaient repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie entre l'armée fédérale et les rebelles de la région du Tigré, accusant ces derniers d'avoir "rompu" la trêve en vigueur depuis cinq mois.
"Ne tenant aucun compte des nombreuses offres de paix présentées par le gouvernement éthiopien", les forces du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) "ont lancé une attaque aujourd'hui à 05H00" (02H00 GMT) dans une zone située au sud du Tigré et ont "rompu la trêve", indique le gouvernement dans un communiqué.
"Nos vaillantes forces de défense et toutes nos forces de sécurité répondent victorieusement et de manière coordonnée à cette attaque", poursuit le gouvernement, qui appelle la communauté internationale à exercer "une forte pression" sur les autorités rebelles du Tigré.
Ces dernières avaient d'abord accusé dans la matinée l'armée fédérale éthiopienne d'avoir lancé une "offensive de grande échelle" contre leurs positions.
Le Tigré et les zones frontalières avec les régions voisines de l'Amhara et de l'Afar, dont certaines sont occupées par les rebelles tigréens, sont largement coupées du reste du pays et il était impossible de vérifier les affirmations de chacun de manière indépendante ou la situation sur le terrain.
Ces combats sont les premiers d'ampleur signalés depuis qu'une trêve a été conclue fin mars par les deux camps.
Le ton était monté ces derniers jours entre le gouvernement fédéral et les rebelles tigréens, chacun accusant l'autre de se préparer à reprendre les hostilités, en dépit des engagements répétés des uns et des autres ces deux derniers mois en faveur de négociations qui n'ont pas connu le moindre début de commencement.
Le conflit au Tigré a éclaté en novembre 2020, quand le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed y a envoyé l'armée déloger le gouvernement de la région qui contestait son autorité depuis plusieurs mois et qu'il accusait d'avoir attaqué des bases militaires sur place.
ayv/sva/cpy
Ethiopie: le gouvernement accuse les rebelles du Tigré d'avoir repris les combats #
Le gouvernement éthiopien a confirmé que des combats avaient repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie entre l'armée fédérale et les rebelles de la région du Tigré, accusant ces derniers d'avoir "rompu" la trêve en vigueur depuis cinq mois.
"Ne tenant aucun compte des nombreuses offres de paix présentées par le gouvernement éthiopien", les forces rebelles du Tigré "ont lancé une attaque aujourd'hui à 05H00" (02H00 GMT) dans une zone située au sud du Tigré et ont "rompu la trêve", indique le gouvernement dans un communiqué.
ayv/sva/cpy