Inondations: Castex se rend vendredi dans le Lot-et-Garonne #
Le Premier ministre, Jean Castex, doit se rendre vendredi après-midi à Marmande (Lot-et-Garonne), où le niveau de la Garonne reste "très élevé", après les inondations de ces derniers jours, même si la vigilance rouge a été rétrogradée en orange jeudi, a-t-on appris de Matignon.
Le chef du gouvernement doit suivre les opérations de secours et échanger avec les élus et acteurs locaux .
A Marmande, la Garonne a atteint un pic à 10,20 m dans la nuit de mercredi à jeudi, niveau d'eau qui n'avait plus été atteint depuis 40 ans, et les deux ponts sur le fleuve restent fermés.
Selon la préfecture, les pompiers du Lot-et-Garonne ont effectué 305 interventions (mises en sécurité de biens, arbres sur la route, reconnaissances, sauvetages) depuis le début de l'événement météorologique "Justine" dans la nuit de vendredi à samedi et les crues qui l'ont suivi.
Jeudi matin, 45 routes départementales restaient coupées dans le Lot-et-Garonne, 12 submergées et six écoles étaient toujours fermées.
pab/ib/cbn
Guadeloupe: décès d'une fillette mais une femme retrouvée vivante après la crue d'une rivière #
Le corps d'un fillette a été retrouvé jeudi en Guadeloupe, tandis qu'une touriste finlandaise de 45 ans a été retrouvée vivante, après une "brusque montée des eaux en rivière" mercredi qui a emporté trois personnes, selon les pompiers et le procureur.
"La petite fille a été retrouvée en aval du lieu signalé de disparition (à Petit-Bourg, NDLR). Nous recherchons toujours la personne de 70 ans, et la dame de Capesterre-Belle-Eau a été retrouvée vivante, bien que blessée", a déclaré à l'AFP le procureur de Pointe-à-Pitre Patrick Desjardins.
La touriste d'origine finlandaise a été retrouvée "consciente", a précisé le directeur du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de Guadeloupe à l'AFP, en expliquant qu'on n'était plus jeudi dans une phase de secours mais dans une phase de recherche et que la gendarmerie prenait la main.
Un homme de 70 ans reste porté disparu.
Les secours ont été déployés mercredi après-midi alors qu'"un fort épisode pluvieux localisé en Basse-Terre a occasionné une brusque montée des eaux dans les zones de Duquerry et du saut de la Lézarde à Petit-Bourg, du Saut d'Acomat à Pointe-Noire, de Grand-Rivière Vieux-Habitants et des chutes du Carbet à Capesterre-Belle-Eau", mettant en difficulté des randonneurs et des promeneurs, avait indiqué mercredi la préfecture de la Guadeloupe.
Les recherches, suspendues à la tombée de la nuit, ont repris au lever du jour jeudi.
Les trois personnes portées disparues mercredi soir "ont visiblement été emportées dans les eaux parce qu'elles avaient quitté le chemin de promenade", avait indiqué mercredi sur RCI Guadeloupe, le préfet Alexandre Rochatte, précisant alors que la fillette avait "a priori 5 ans".
Par ailleurs, "les 15 personnes coincées sur un versant de rivière ont pu durant la nuit, avec l'aide d'un sauveteur déposé par hélicoptère, rejoindre par un sentier peu connu un chemin plus abordable et ont toutes rejoint leur domicile", selon un communiqué de la préfecture.
Une cellule psychologique a été mise en place pour la prise en charge des familles et accompagnants des personnes disparues et le préfet a activé le centre opérationnel départemental.
Les opérations de secours ont mobilisé "plusieurs dizaines d'intervenants", sapeurs-pompiers, gendarmes et hélicoptère de la sécurité civile, selon la même source.
La Guadeloupe a été placée en "vigilance jaune pour fortes pluies", les cumuls de mercredi et de jeudi ont été "localement conséquents", selon la préfecture.
cre-etr/ib/caz
Crue de la Seine: inquiétudes pour une péniche rénovée par Le Corbusier #
La péniche Louise-Catherine, rénovée par Le Corbusier et l'architecte japonais Kunio Maekawa, est menacée par la montée des eaux de la Seine, au sud-est de Paris, a constaté jeudi l'AFP sur place.
Amarrée près du viaduc d'Austerlitz, dans le 13e arrondissement, le chaland en béton armé, classé au patrimoine culturel, a été racheté en octobre 2020 par l'Association japonaise de conception architecturale (Adan), qui se bat pour une réouverture en 2023 comme musée.
"Comme c'est un chaland en béton armé, si ça cogne contre le quai, c'est la péniche qui cède", a averti Junko Koga, secrétaire générale de l'Adan, interrogé par l'AFP.
En 2018, la péniche avait déjà coulé en l'espace de vingt minutes après avoir heurté le quai pendant une crue spectaculaire.
"Pour les Français, c'est un patrimoine très riche en histoire. Ca servait pendant 65 ans pour accueillir les sans-abris. Ici, vraiment en plein coeur de Paris", a souligné M. Koga.
"On essaie de faire appel à des dons et des subventions. On essaie de contacter la Fondation de France. On aimerait bien avoir des partenariats ou bien des mécénats qui nous aident ou bien qui veulent travailler ensemble sur ce projet", a-t-il ajouté.
La Louise-Catherine, construite en 1915, a été utilisée jusqu'en 1994, après son réaménagement par Le Corbusier en 1929, comme asile flottant, avec un restaurant social et 160 lits lors des périodes hivernales, sous la gestion de l'Armée du salut. Elle avait pris le nom de "Louise-Catherine" en hommage à la peintre suisse Louise-Catherine Breslau.
vid-aml-jlv/ide
Inondations dans le Sud-Ouest: vigilance rouge levée en Lot-et-Garonne #
La vigilance rouge inondations a été levée jeudi en Lot-et-Garonne où le fleuve a atteint des "hauteurs exceptionnelles" selon vigicrues alors que la décrue s'est poursuivie dans les zones du Sud-Ouest touchées ces derniers jours par une importante montée des eaux, sans faire de victime.
Le tronçon de la Garonne marmandaise placé en rouge mercredi a été rétrogradé en orange jeudi après-midi et la décrue a commencé mais "les niveaux resteront toutefois très élevés jusqu'à vendredi au moins", a prévenu vigicrues.
A Marmande, la Garonne a atteint un pic à 10,20 m dans la nuit de mercredi à jeudi, niveau d'eau qui n'avait plus été atteint depuis 40 ans et les deux ponts sur le fleuve restent fermés.
Dans ce secteur, où le niveau était retombé à 9,50 m en milieu d'après-midi, "les riverains de Garonne sont habitués à ce genre d'événement", a expliqué le lieutenant Stéphane Varona, du SDIS 47.
"Néanmoins la crue étant exceptionnelle puis qu'elle n'a pas été vue depuis 1981. Les gens ont été surpris et ont besoin d'évacuer leur domicile", a-t-il dit.
Selon la préfecture, les pompiers du Lot-et-Garonne ont effectué 305 interventions (mises en sécurité de biens, arbres sur la route, reconnaissances, sauvetages) depuis le début de l'événement météorologique "Justine" dans la nuit de vendredi à samedi et les crues qui l'ont suivi.
Jeudi matin, 45 routes départementales restaient coupées dans le Lot-et-Garonne, 12 submergées et six écoles étaient toujours fermées.
Plus en aval sur la Garonne, dans le sud du département de la Gironde, un pic à 9,69m a été atteint vers 06h00 au niveau de La Réole, au plus haut depuis quarante ans. Le fleuve était peu ou prou à la même hauteur vers 16h00, selon vigicrues.
"On a été obligés de sortir avec les enfants en bateau avec les pompiers parce que l'eau est montée en même pas une heure et demie ce matin", a expliqué à l'AFP Christophe, 49 ans. "Quand vous voyez les meubles qui flottent dans la maison, c'est vraiment impressionnant. Surtout quand il y a des enfants avec nous, c'est terrible".
"C'est un peu du même style qu'en 1981. Après, ça fait partie de La Garonne, c'est du vivant. Donc il faut toujours être vigilants", a estimé Luc Darcos, un adjoint au maire de La Réole.
En Gironde, les pompiers ont procédé à 56 évacuations et 22 mises en sécurité dans ce secteur de La Réole et de Langon, où plusieurs routes restaient fermées à la circulation.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau continuait à la baisse, comme la Midouze à Tartas, petite ville dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour. Une trentaine de routes sont toujours fermées.
Les inondations dans le Sud-Ouest ont privé d'électricité jusqu'à 2.000 foyers, pour les trois-quarts en Lot-et-Garonne, au plus fort des coupures mercredi matin, a expliqué jeudi un responsable de la direction Enedis Aquitaine nord (Gironde, Dordogne et Lot-et-Garonne).
Jeudi à la mi-journée, le courant n'avait pas été rétabli chez une centaine de clients, tous en Lot-et-Garonne, a ajouté Patrick Rousseau.
leo-bpe-cca/pjl/zl
Inondations du Sud-Ouest: décrues aussi dans le Lot-et-Garonne #
La décrue, amorcée mercredi dans le Sud-Ouest touché par des inondations après la tempête Justine, a gagné jeudi matin le département du Lot-et-Garonne, où les crues se propageaient vers l'aval, a annoncé vigicrues.
Dans le secteur de Marmande, la Garonne poursuit sa décrue après un pic atteint à 10m20 dans la nuit, sans battre le record de juin 1875, établi à 11m39.
"On arrive sur une période d'étale, c'est-à-dire que l'eau va stagner un moment, pour une dizaine d'heures environ", a affirmé à l'AFP le lieutenant Stéphane Varona.
Dans la matinée, le niveau à Marmande était retombé à 9,85 m, maintenant le département en vigilance rouge pour risque de crues sur le tronçon de la Garonne Marmandaise.
Plus en aval, dans le sud de la Gironde, un pic à 9,69m a été atteint à 05H40 au niveau de La Réole, au plus haut depuis quinze ans.
Le pic reste "au même niveau à 09H45", annonce la préfecture pour ce secteur où le précédent record de février 1952 (10,81m) n'a pas été battu pour le moment.
Dans la journée, "les crues en cours vont se propager vers les secteurs aval" où des "débordements localisés" sont attendus, précise vigicrues.
La baisse des niveaux des affluents de la Garonne est "rapide", a assuré la préfecture du Lot-et-Garonne, selon qui, dans le secteur de Tonneins, "là aussi la décrue est en cours". Au total, "la nuit est restée plutôt calme", avec seulement cinq interventions de pompiers.
"Depuis le début de la crise, quelque 80 personnes ont été évacuées" dans le Lot-et-Garonne, selon la préfecture, qui a recensé 280 interventions des pompiers, essentiellement "pour des mises en sécurité et des coupures d'électricité".
En Gironde, les pompiers ont procédé à 56 évacuations et 22 mises en sécurité dans le secteur du Langonais - La Réole, où plusieurs routes restent fermées à la circulation.
Jeudi matin, 45 routes départementales restaient coupées dans le Lot-et-Garonne, 12 submergées et six écoles étaient toujours fermées.
Pour le moment, quatre cours d'eau (Garonne, Dordogne, Isle et Dronne) restent placés en vigilance orange pour le risque de crues.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau continuait à la baisse, comme la Midouze à Tartas, petite ville dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour.
leo/pjl/mpm
Guadeloupe: trois disparus, dont une fillette de 5 ans, après la crue d'une rivière #
Une fillette et deux adultes sont portés disparus à Petit-Bourg et Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe après une "brusque montée des eaux en rivière", a indiqué la préfecture mercredi soir.
Les trois disparus sont un homme de 70 ans, une fillette de 5 ans, et une femme de nationalité finlandaise de 45 ans, a précisé jeudi la gendarmerie.
Les secours ont été déployés mercredi après-midi alors qu'"un fort épisode pluvieux localisé en Basse-Terre a occasionné une brusque montée des eaux dans les zones de Duquerry et du saut de la Lézarde à Petit-Bourg, du Saut d'acomat à Pointe-Noire, de Grand-Rivière Vieux-Habitants et des chutes du Carbet à Capesterre-Belle-Eau", communes de la Basse-Terre, mettant en difficulté des randonneurs et des promeneurs, selon la préfecture de la Guadeloupe.
Les recherches ont été suspendues à la tombée de la nuit, elles doivent reprendre au lever du jour jeudi. Aucune alerte ou vigilance météo particulière n'avait été déclenchée en Guadeloupe mercredi.
Les trois personnes portées disparues mercredi soir "ont visiblement été emportées dans les eaux parce qu'elles avaient quitté le chemin de promenade", a indiqué sur RCI Guadeloupe, le préfet Alexandre Rochatte.
Par ailleurs, "25 personnes en difficulté ont été mises en sécurité, dont 3 hélitreuillées", selon un communiqué de la préfecture.
Une cellule psychologique a été mise en place pour la prise en charge des familles et accompagnants des personnes disparues et le préfet a activé le centre opérationnel départemental.
Les opérations de secours ont mobilisé "plusieurs dizaines d'intervenants", sapeurs-pompiers, gendarmes et hélicoptère de la sécurité civile, selon la même source.
cre-sm/etr/are/pb
Inondations du Sud-Ouest: décrues aussi dans le Lot-et-Garonne #
La décrue, amorcée mercredi dans le Sud-Ouest touché par des inondations après la tempête Justine, a gagné jeudi matin le département du Lot-et-Garonne, qui devrait sortir de la vigilance rouge dans la journée, a annoncé la préfecture à l'AFP.
"Le pic a été atteint à minuit avec une hauteur de 10,20m" de la Garonne dans la région de Marmande, selon la préfecture du Lot-et-Garonne qui a précisé que le niveau en début de matinée était retombé à 10,10 m et que le département sortirait de la vigilance rouge dès qu'il passerait sous les 10 mètres.
La baisse des niveaux des affluents de la Garonne est "rapide", a ajouté la préfecture, selon qui, dans le secteur de Tonneins, plus en amont, "là aussi la décrue est en cours". Au total, "la nuit est restée plutôt calme", avec seulement cinq interventions de pompiers.
"Depuis le début de la crise, quelque 80 personnes ont été évacuées" dans le Lot-et-Garonne, selon la préfecture, qui a recensé 280 interventions des pompiers, essentiellement "pour des mises en sécurité et des coupures d'électricité".
Jeudi matin, 45 routes départementales restaient coupées, 12 submergées et six écoles étaient toujours fermées.
A Marmande, la cote de la Garonne n'a donc pas battu le niveau de la crue de décembre 1981 dans la ville (10,56 m), selon le site vigicrues.
Non loin en aval, dans le sud du département de la Gironde, le pic a été atteint à 05h40 du matin à La Réole, le niveau atteignant 9,69 m, selon la préfecture.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau continuait à la baisse, comme la Midouze à Tartas, petite ville dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour.
leo-pjl/shu
Guadeloupe: trois disparues, dont une enfant, après une brusque montée des eaux d'une rivière #
Une fillette et deux adultes sont portés disparus à Petit-Bourg et Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe après une "brusque montée des eaux en 0rivière", a indiqué la préfecture dans différents communiqués, mercredi soir.
Les secours ont été déployés mercredi après-midi alors qu'"un fort épisode pluvieux localisé en Basse-Terre a occasionné une brusque montée des eaux dans les zones de Duquerry et du saut de la Lézarde à Petit-Bourg, du Saut d'acomat à Pointe-Noire, de Grand-Rivière Vieux-Habitants et des chutes du Carbet à Capesterre-Belle-Eau", mettant en difficulté des randonneurs et des promeneurs, selon la préfecture de la Guadeloupe.
Les recherches ont été suspendues à la tombée de la nuit.
"Un homme de 70 ans et une jeune fille de moins de 10 ans" étaient portés disparus au saut de la Lézarde à Petit-Bourg, mercredi soir, ainsi qu' "une femme de 45 ans", portée disparue entre la première et deuxième chute du carbet à Capesterre Belle-Eau (NDLLR : communes de la Basse-Terre). Ces personnes "ont visiblement été emportées dans les eaux parce qu'elles avaient quitté le chemin de promenade" a indiqué sur RCI Guadeloupe, le préfet Alexandre Rochatte, précisant que la fillette "a a priori 5 ans".
"25 personnes en difficulté ont été mises en sécurité, dont 3 hélitreuillées" selon un communiqué de la préfecture.
Une cellule psychologique a été activée pour la prise en charge des familles et accompagnants des personnes disparues et le préfet a activé le centre opérationnel départemental.
Les opérations de secours ont mobilisé "plusieurs dizaines d'intervenants (sapeurs-pompiers, gendarmes, dragon sécurité civile", selon la même source. A la tombée de la nuit, les recherches ont été suspendues, devant reprendre au lever du jour.
La Guadeloupe ne faisait l'objet d'aucune vigilance météo particulière mercredi.
cre/ao
Inondations du Sud-Ouest: décrues amorcées, des menaces ponctuelles dans le Lot-et-Garonne en rouge #
Une lente décrue s'est amorcée mercredi dans des départements du Sud-Ouest touchés par des inondations, même si des secteurs sur la Garonne restaient ponctuellement sous la menace des eaux, comme à La Réole (Gironde) et en Lot-et-Garonne, où un tronçon est en vigilance rouge.
Dans le nord-ouest de ce département, environ 90 personnes ont été évacuées de divers secteurs du Marmandais en raison de la montée des eaux et une sixième école va être fermée jeudi, a indiqué à l'AFP la préfecture.
La cote de la Garonne a dépassé les 10 m mercredi après-midi à Marmande mais ne devait pas battre le niveau de la crue de décembre 1981 dans la ville (10,56 m), selon le site vigicrues. Les deux ponts de la ville ne sont plus accessibles.
Le pic de crue à Marmande était prévu vers 21h00 et l'étale devait durer une dizaine d'heures, a expliqué à l'AFP le directeur de cabinet de la préfecture Jean-Philippe Dargent. "La décrue ne va donc pas commencer avant (jeudi ) matin", a-t-il ajouté.
Plus en amont sur la Garonne, une évacuation a été proposée à quelque 80 personnes dans la commune de Port-Sainte-Marie en raison de signes de fragilité d'une digue, selon la préfecture. La salle des fêtes a été spécialement aménagée avec des lits de camp pour les recevoir.
La digue est fragilisée par des galeries de ragondins et l'évacuation a lieu à titre préventif, a expliqué M. Dargent.
La préfecture assure que "les digues font l'objet d'une surveillance étroite et continue" sur ce tronçon de la Garonne marmandaise, passé en vigilance rouge mercredi en fin d'après-midi.
Ailleurs dans le département, la décrue est bien entamée, notamment sur le Lot aval, sur la Garonne à Agen, où le pic a été atteint tôt mercredi, et dans le sud du département (rivières Baïse, Gélise et Gers) où la baisse des eaux avait débuté mardi.
Depuis le début du phénomène météorologique "Justine" dans la nuit de vendredi à samedi, les pompiers du Lot-et-Garonne ont recensé 254 interventions.
En aval sur la Garonne, dans le sud du département de la Gironde, les niveaux d'eau continuaient de monter mercredi soir, notamment à La Réole où le pic devait être atteint dans la nuit de mercredi à jeudi, selon vigicrues.
La crue pourrait engendrer "des situations complexes", a indiqué à l'AFP le maire Bruno Marty, précisant que cinq personnes avaient été évacuées préventivement mercredi et d'autres pourraient l'être d'ici jeudi.
Mercredi matin, environ 25 routes départementales girondines et quatre ponts reliant les rives de la Garonne (à Langoiran, Cadillac, Castets-en-Dorthe et La Réole) restaient fermés.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau était à la baisse, comme la Midouze à Tartas, petite ville dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour mais près d'une quarantaine de routes restaient coupées.
Les pompiers landais ont effectué 132 interventions depuis samedi, sans gravité mais ont secouru une personne dans son véhicule prisonnier des eaux, près de Dax.
pbl-bpe/dlm
Inondations du Sud-Ouest: décrues amorcées, des menaces ponctuelles dans le Lot-et-Garonne en rouge #
Une lente décrue s'est amorcée mercredi dans plusieurs départements du Sud-Ouest touchés par des inondations, même si des secteurs restaient ponctuellement sous la menace des eaux, comme en Gironde et dans le Lot-et-Garonne, où un tronçon de la Garonne a été placé en vigilance rouge.
Dans ce dernier département, environ 80 personnes ont été évacués de leur logement à Port-Sainte-Marie en raison de signes de fragilité d'une digue en bord de Garonne, a indiqué à l'AFP la préfecture. Ils devaient passer la nuit dans la salle des fêtes.
Sur ce même tronçon de la Garonne-Marmandaise, passé en rouge en fin d'après-midi, des pics étaient attendus en soirée sur le fleuve dans les secteurs de Tonneins et Marmande. "Les digues du secteur font l'objet d'une surveillance étroite et continue", a précisé la préfecture.
La crue devait atteindre "des hauteurs exceptionnelles" dans le secteur de Marmande, dépassant les 10 m mais sans battre le niveau de la crue de décembre 1981 (10,56 m à Marmande), selon le site vigicrues.
Cinq écoles, comme mardi, demeuraient fermées dans des petites communes de ce secteur de Marmande-Tonneins.
La décrue a commencé en plusieurs points dans le département, notamment sur le Lot aval, sur la Garonne à Agen, où le pic a été atteint tôt mercredi, et dans le sud du département sur les rivières Baïse, Gélise et Gers, où la baisse des eaux avait débuté mardi.
Depuis le début du phénomène météo "Justine" dans la nuit de vendredi à samedi, les pompiers du Lot-et-Garonne ont recensé 254 interventions, mais pas d'évacuation d'urgence ces dernières 24 heures.
Les digues sont globalement en "très bon état", avec quelques surverses pas anormales vers des casiers prévus à cet effet, quelques points sous surveillance, mais "pas d'inquiétude due à ces surverses", selon les pompiers.
En aval, en Gironde, les niveaux de la Garonne continuaient de monter, quoique très lentement : à La Réole, le pic devrait être atteint mercredi soir, et pourrait engendrer "des situations complexes, mais a priori pas d'évacuation d'urgence", a indiqué à l'AFP le maire Bruno Marty.
Cinq personnes ont été évacuées mercredi par anticipation et d'autres pourraient l'être d'ici jeudi, "mais la crue très lente nous laisse le temps de l'anticipation", a souligné M. Marty.
Mercredi matin, environ 25 routes départementales et quatre ponts reliant les rives de la Garonne restaient fermés, à Langoiran, Cadillac, Castets-en-Dorthe, La Réole.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau était à la baisse, comme la Midouze à Tartas, dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour mais 37 routes restaient coupées.
Les pompiers landais ont effectué 132 interventions depuis samedi, sans gravité mais ont secouru une personne dans son véhicule prisonnier des eaux, près de Dax.
pbl-bpe/pjl/dlm