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Tuerie d'Uvalde: le chef policier responsable des opérations limogé #

Le chef de la police du district scolaire d'Uvalde, vivement critiqué pour sa lenteur face au tireur à l'origine de la mort de 19 enfants et deux enseignantes en mai dans cette ville du Texas, a été licencié mercredi, selon les médias américains.

Le conseil du district scolaire d'Uvalde, près de la frontière avec le Mexique, a voté selon le Texas Tribune à l'unanimité en faveur de son éviction mercredi, trois mois jour pour jour après l'un des pires massacres par arme à feu en milieu scolaire aux Etats-Unis.

Il est reproché à Pete Arredondo, alors en charge des opérations, d'avoir tardé à faire intervenir les forces de police, qui ont mis plus d'une heure pour intervenir face au tireur de 18 ans, finalement abattu.

M. Arredondo avait de son côté décidé de ne pas être présent à ce "lynchage public illégal et inconstitutionnel", selon les mots de ses avocats dans un document publié quelques heures avant la réunion de mercredi.

Il demandait au conseil du district un plein retour à ses fonctions ainsi que la clôture de la procédure "infondée" le visant.

Pete Arredondo avait été suspendu par le surintendant du district le 22 juin.

Près de 400 agents de différents services sont intervenus dans l'école Robb Elementary School ce 24 mai, mais entre l'arrivée des premiers policiers et la mort du tueur, 73 minutes se sont écoulées, un délai "inacceptable" selon une commission d'enquête parlementaire texane dont les conclusions avaient été révélées mi-juillet.

Son rapport pointe une situation "chaotique", une absence de commandement et des agents "apathiques", tandis que, piégés dans le bâtiment, des enfants désespérés appelaient à l'aide les services de secours.

Pete Arredondo "n'a pas assumé sa responsabilité de commandant" et il a fait des erreurs d'analyse parce qu'il ne disposait pas de toutes les informations, selon la commission.

Le directeur de la sécurité publique du Texas, Steven McCraw, avait qualifié "d'échec absolu" la réponse des forces de l'ordre.

A la suite du massacre d'Uvalde, ainsi que d'autres tueries qui ont choqué le pays, le Congrès américain a passé fin juin une loi instaurant de nouvelles limitations sur les armes à feu, la plus importante en près de 30 ans, mais bien en deçà de ce que voulait le président Joe Biden.

bur-ube/ybl

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AUG 23

Abandon des charges pour deux policiers après la mort d'un Afro-Américain en 2020 #

8/23/2022, 11:18 PM
Washington, USA

L'abandon des poursuites contre deux policiers blancs inculpés après la mort de l'Afro-Américain Rayshard Brooks en 2020 suscitait l'incompréhension, au moment où une autre policière plaidait coupable dans une affaire similaire.

Rayshard Brooks, 27 ans, était mort de ses blessures le 12 juin 2020 à Atlanta après que l'agent Garrett Rolfe lui eut tiré dessus à la suite d'une altercation.

M. Rolfe avait alors été inculpé de "meurtre", et son collègue Devin Brosnan "d'agression et de violation de sa prestation de serment".

La mort de Rayshard Brooks quelques semaines après celle de George Floyd, tué à Minneapolis par un autre policier blanc, avait donné lieu à une explosion de colère et à la démission de la cheffe de la police d'Atlanta.

Le drame avait eu lieu après que les deux policiers eurent été appelés pour déloger M. Brooks, endormi dans sa voiture, de l'allée du drive-in d'un restaurant Wendy's.

Le jeune homme, alcoolisé, s'était toutefois montré coopératif pendant plus d'une demi-heure avant que la situation ne dégénère quand les agents avaient voulu lui passer les menottes: il s'était emparé du Taser d'un des policiers et avait pris la fuite.

Il avait alors actionné ce pistolet électrique dans leur direction et Garrett Rolfe lui avait tiré deux balles dans le dos.

Le procureur spécialement désigné pour cette affaire, Peter Skandalakis, a annoncé mardi avoir conclu que face à "l'évolution rapide des circonstances", la réaction du policier avait été "objectivement raisonnable" et que les charges pesant contre les deux agents seraient levées.

Des avocats de la veuve de Rayshard Brook ont dénoncé une décision "déroutante" et annoncé leur intention d'engager d'autres recours juridiques, selon la chaîne locale FOX5, et l'organisation américaine pour la défense des droits civiques NAACP a exigé que l'affaire soit portée devant un grand jury.

"Il n'y a pas de délai de prescription pour une affaire de meurtre, et il n'y aura pas de délai de prescription pour nos efforts en vue d'obtenir justice pour Rayshard Brooks", a commenté le président de la NAACP dans l'Etat de Géorgie, Gerald Griggs.

Mardi également, dans une affaire distincte, une policière a plaidé coupable d'avoir fourni de fausses informations en vue d'obtenir un mandat de perquisition dont l'exécution avait conduit à la mort d'une autre Afro-Américaine, Breonna Taylor.

Kelly Goodlett, qui a depuis démissionné, a ainsi admis avoir "falsifié" avec un autre policier la demande de mandat de perquisition adressée à un juge, et d'avoir ensuite menti "pour couvrir les fausses déclarations" initiales. Elle encourt jusqu'à cinq ans de prison et 250.000 dollars d'amende.

Le 13 mars 2020, trois agents de la police de Louisville, la plus grande ville du Kentucky, avaient fait irruption en pleine nuit au domicile de Breonna Taylor, 26 ans, dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants visant son ancien petit ami.

Son nouveau compagnon, Kenneth Walker, avait cru qu'il s'agissait de cambrioleurs et avait tiré un coup de feu avec une arme détenue légalement. Les policiers avaient riposté et Breonna Taylor avait reçu une vingtaine de balles.

La mort de Breonna Taylor n'avait pas attiré beaucoup l'attention jusqu'à la mort de George Floyd. Le nom de la jeune femme et celui de Rayshard Brooks avaient alors été scandés dans toutes les manifestations antiracistes de l'été.

vgr/dax

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AUG 23

Une policière plaide coupable en lien avec la mort de l'Afro-Américaine Breonna Taylor #

8/23/2022, 8:31 PM
Washington, USA

Une policière américaine a plaidé mardi coupable d'avoir fourni de fausses informations en vue d'obtenir un mandat de perquisition -- dont l'exécution avait conduit à la mort de Breonna Taylor, tuée par un policier -- et d'avoir ensuite menti pour se couvrir.

L'agente, Kelly Goodlett, figure parmi les quatre policiers inculpés début août par le ministère américain de la Justice pour leur rôle dans la mort de cette jeune femme noire devenue une icône du mouvement Black Lives Matter.

Deux autres agents, Joshua Jaynes et Kyle Meany, sont accusés comme Kelly Goodlett d'avoir menti quant au mandat de perquisition, tandis qu'un troisième, Brett Hankison, a été inculpé pour usage excessif de la force.

Mme Goodlett, qui a depuis démissionné, admet ainsi avoir "falsifié" avec un autre policier la demande de mandat de perquisition adressée à un juge, et d'avoir ensuite menti "pour couvrir les fausses déclarations" initiales. Elle encourt jusqu'à cinq ans de prison et 250.000 dollars d'amende.

Le 13 mars 2020, trois agents de la police de Louisville, la plus grande ville du Kentucky, avaient fait irruption en pleine nuit au domicile de Breonna Taylor, 26 ans, dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants visant son ancien petit ami.

Son nouveau compagnon, Kenneth Walker, avait cru qu'il s'agissait de cambrioleurs et avait tiré un coup de feu avec une arme détenue légalement. Les policiers avaient riposté et Breonna Taylor avait reçu une vingtaine de balles.

Les agents étaient munis d'un mandat dit "no knock", les autorisant à enfoncer la porte sans avertissement. Ils assurent s'être tout de même annoncés, ce que conteste M. Walker.

La mort de Breonna Taylor n'avait pas attiré beaucoup l'attention jusqu'à la mort de l'Afro-Américain George Floyd, étouffé par un policier blanc en mai 2020. Le nom de la jeune femme avait alors été scandé dans toutes les manifestations antiracistes de l'été.

Pour mettre un terme à une plainte au civil, la mairie de Louisville avait accepté de verser 12 millions de dollars à la famille de Breonna Taylor et d'engager de premières réformes de sa police.

Malgré la colère, les procureurs locaux n'avaient, en septembre 2020, inculpé que Brett Hankison, non pas pour la mort de Breonna Taylor mais pour avoir "mis en danger" son voisin en déchargeant son arme au travers d'une cloison. Louisville s'était alors embrasée.

Son acquittement en mars 2022 avait ravivé le sentiment d'injustice.

vgr/ube

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AUG 23

Perquisition du FBI: Trump demande la nomination d'un expert indépendant #

8/23/2022, 1:16 AM
Washington, USA

L'ancien président américain Donald Trump a demandé lundi à un tribunal de nommer un expert indépendant pour examiner les documents saisis par le FBI lors d'une perquisition à son domicile en Floride, afin de déterminer si certains d'entre eux peuvent rester confidentiels.

Cette perquisition, menée par la police fédérale le 8 août et inédite pour un ancien chef d'Etat, "était illégale et inconstitutionnelle, et nous mettons tout en oeuvre pour récupérer les documents", a déclaré le milliardaire républicain dans un communiqué.

Dans un document judiciaire où il répète avoir été visé pour des raisons politiques, l'ex-président souhaite la nomination d'un expert indépendant qui serait chargé de passer en revue les documents saisis et de déterminer lesquels M. Trump peut garder "confidentiels", et qui ne seraient donc pas utilisés dans les enquêtes.

"Ils ont pris des documents protégés" par la confidentialité entre client et avocat, a-t-il ajouté dans son communiqué.

La liste des objets saisis par le FBI, rendue publique, mentionne de nombreux documents classés "top secret".

Les enquêteurs soupçonnent le républicain d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels. Donald Trump a assuré que ces documents avaient été déclassifiés.

"Le gouvernement traite le président Donald Trump de manière injuste depuis longtemps", écrivent ses avocats dans le document judiciaire, en affirmant qu'il est "le favori de la primaire républicaine pour la présidentielle de 2024" ainsi qu'à la présidentielle elle-même "s'il décide de se porter candidat".

La justice "ne peut être utilisée pour des objectifs politiques", lancent-ils encore.

Donald Trump est aussi visé par des enquêtes sur ses efforts pour renverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020 et sur son rôle dans l'assaut de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Il n'est pour l'instant poursuivi dans aucune affaire.

pmh/ube/iba

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AUG 22

Le rappeur américain Fetty Wap plaide coupable de complicité de trafic de drogue #

8/22/2022, 10:39 PM
New York, USA

Le rappeur américain Fetty Wap a plaidé coupable lundi devant la justice fédérale de complicité de trafic de drogue et reste en détention en attendant sa condamnation à une peine de prison.

De son vrai nom William Junior Maxwell II, l'artiste de 31 ans, mondialement connu depuis son tube de 2015 "Trap Queen", est poursuivi en justice près de New York depuis fin octobre pour sa participation présumée à un vaste trafic de stupéfiants à Long Island.

Le rappeur a plaidé coupable de complicité de distribution et de possession de cocaïne devant le tribunal fédéral de Central Islip, au centre de la gigantesque île de Long Island, à l'est de la ville de New York.

Selon la procédure pénale américaine, le trentenaire a été inculpé par un grand jury (qui participe à l'enquête et à la mise en accusation) et a ensuite plaidé coupable pour éviter un procès.

Il encourt ainsi une peine minimale de cinq ans de prison au lieu de risquer une condamnation à perpétuité s'il avait été jugé coupable par un tribunal de tous les chefs d'inculpation.

Fetty Wap n'a pas réclamé de libération sous caution et reste donc en détention jusqu'à ce que sa peine de prison soit prononcée, selon la justice fédérale américaine.

Le rappeur avait été arrêté et mis en cause fin octobre avec cinq individus.

Ils étaient accusés d'avoir transporté, distribué et vendu plus de 100 kg de drogues, notamment de l'héroïne et du fentanyl, un puissant opiacé de synthèse, à Long Island et dans le New Jersey de juin 2019 à juin 2020.

Lors des perquisitions, les forces de l'ordre avaient saisi près de 1,5 million de dollars en liquide, 16 kg de cocaïne, deux kg d'héroïne, de nombreuses pilules de fentanyl et plusieurs armes.

Arrêté par le FBI le 28 octobre à Long Island sur la zone d'un festival où il devait se produire, Fetty Wap était poursuivi pour avoir servi de "distributeur" au sein de ce trafic de stupéfiants.

Fetty Wap n'en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. Accusé d'avoir agressé trois employés d'un hôtel, il avait été arrêté par la police en 2019. Il a aussi été inculpé pour conduite en état d'ivresse en 2017.

mdo-nr/iba

CITIGROUP

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AUG 22

La défense demande la prison à vie au lieu de la mort pour l'auteur d'un massacre dans un lycée de Floride #

8/22/2022, 6:23 PM
Washington, USA

L'avocate de l'auteur de la tuerie du lycée de Parkland, en Floride en 2018, a appelé lundi les jurés à se prononcer en faveur de la prison à vie plutôt que la peine de mort, arguant que son client souffrait de troubles mentaux.

Melisa McNeill a notamment mis en avant l'enfance difficile de Nikolas Cruz, qui avait tué 17 personnes le 14 février 2018 à Parkland, une petite ville au nord de Miami, en ouvrant le feu avec un fusil semi-automatique dans le lycée Marjory Stoneman Douglas, dont il avait été exclu un an plus tôt.

Le jeune homme de 23 ans, qui a plaidé coupable de meurtres en octobre, est né d'une mère "sans abri et avec des problèmes mentaux", alcoolique et toxicomane, selon l'avocate.

Son procès vise désormais à déterminer s'il mérite la peine capitale comme l'ont requis les procureurs. Si un seul juré s'y oppose, M. Cruz sera condamné à une peine incompressible de réclusion à perpétuité.

Selon Melisa McNeill, le fait que Nikolas Cruz soit né avec un syndrome d'alcoolisation foetale, puis ait été diagnostiqué à 3 ans d'un trouble de la personnalité antisociale et qu'il ait grandi dans un foyer brisé et violent avec une mère adoptive dépressive et alcoolique, devrait conduire à alléger sa peine et la faire pencher vers la prison à vie plutôt que la peine de mort.

"La décision de Nikolas Cruz de prendre un Uber vers le lycée Marjory Stoneman Douglas et de tuer autant de personnes que possible n'est pas le début de l'histoire de Nikolas Cruz", a-t-elle dit.

M. Cruz n'a pas bénéficié de l'aide dont il avait besoin, alors que ses professeurs avaient conscience qu'il était un danger pour lui-même et les autres, a encore plaidé Melisa McNeill.

Après son exclusion du lycée, M. Cruz "n'a pas cessé d'avoir des troubles mentaux. Il n'a pas arrêté d'avoir un handicap émotionnel, d'avoir un trouble du langage et d'avoir besoin d'aide. Mais (cette aide) avait disparu", a-t-elle ajouté.

Les douze titulaires et dix remplaçants constituant le jury au procès de Nikolas Cruz ont visité début août les lieux du carnage, arpentant les couloirs de l'établissement resté tel qu'il était le 14 février 2018.

A la demande des procureurs, ce bâtiment n'avait jamais rouvert et a été conservé en l'état, avec les mares de sang séché, les traces d'impact de balles et les affaires abandonnées en urgence par les lycéens.

Cette fusillade était alors le pire massacre commis en milieu scolaire aux Etats-Unis depuis la tuerie de l'école Sandy Hook en 2012, à Newtown dans le Connecticut, lors de laquelle 26 personnes avaient péri. Depuis, une fusillade dans l'école primaire d'Uvalde, au Texas, a fait en mai 21 morts dont 19 enfants.

Nikolas Cruz a présenté des excuses en octobre. "Je suis vraiment désolé de ce que j'ai fait, j'en porte le poids chaque jour", a-t-il déclaré.

pmh/dax/vgr

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AUG 22

Trois policiers américains suspendus après la diffusion d'une vidéo de passage à tabac #

Trois policiers américains ont été suspendus après la diffusion en ligne d'images les montrant en train de frapper violemment un homme durant une arrestation dans l'Arkansas (sud), ont annoncé les autorités dimanche soir.

Dans la vidéo, qui a créé l'indignation sur les réseaux sociaux, les policiers maintiennent un homme blanc à terre, lui assénant de violents coups de poing à la tête et des coups de genou dans les jambes, et frappant son visage contre le sol bétonné.

"C'est grave", dit une personne hors du champ de la caméra. Quand des passants tentent de s'adresser aux policiers, l'un d'entre eux leur ordonnent de rester à distance.

Des vidéos montrant des violences policières, souvent contre des Afro-Américains, font régulièrement les gros titres aux Etats-Unis, pays encore marqué par le meurtre de George Floyd sous le genou d'un policier en mai 2020.

"Comme beaucoup d'entre vous, j'ai été choqué et écoeuré par ce que j'ai vu", a déclaré Gary Baxter, le maire de la ville où a été filmée la vidéo, Mulberry, dans un communiqué annonçant que l'un des policiers avait été placé en "congé administratif" en attendant les résultats d'une enquête.

Les deux autres agents, qui travaillent pour le comté de Crawford, ont eux aussi été suspendus, le shérif promettant qu'il prendrait "les mesures appropriées".

L'arrestation violente s'est produite dimanche autour de 10H40 (15H40 GMT) devant un magasin d'alimentation, selon la police de l'Etat de l'Arkansas, qui a ouvert une enquête sur "l'usage de la force" par les policiers.

La victime, Randall Worcester, 27 ans, a été transportée vers un hôpital avant d'être incarcérée, selon cette même source. Il est visé par plusieurs chefs d'accusation, notamment refus d'obtempérer, résistance à l'arrestation et agression.

Le suspect est accusé d'avoir menacé un employé d'une station-service, qui avait appelé la police, a précisé le shérif du comté de Crawford, Jimmy Damante, à une chaîne locale 40/29.

Randall Worcester a d'abord été coopératif, avant de devenir violent et d'essayer d'attaquer les policiers, a affirmé M. Damante.

Le gouverneur républicain de l'Etat, Asa Hutchinson, a déclaré sur Twitter avoir parlé avec le chef de la police de l'Etat, assurant que les faits feraient l'objet "d'une enquête conformément aux preuves vidéo et à la demande du procureur".

led/dax

MULBERRY GROUP

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AUG 22

Trois policiers américains suspendus après la diffusion d'une vidéo de passage à tabac #

Trois policiers américains ont été suspendus après la diffusion en ligne d'images les montrant en train de frapper violemment un homme durant une arrestation dans l'Arkansas (sud), ont annoncé les autorités dimanche soir.

Dans la vidéo, qui a créé l'indignation sur les réseaux sociaux, les policiers maintiennent un homme blanc à terre, lui assénant de violents coups-de-poing à la tête et des coups de genoux dans les jambes, et frappant son visage contre le sol bétonné.

"C'est grave", dit une personne hors du champ de la caméra. Quand des passants tentent de s'adresser aux policiers, l'un d'entre eux leur ordonnent de rester à distance.

Des vidéos montrant des violences policières, souvent contre des Afro-Américains, font régulièrement les gros titres aux Etats-Unis, pays encore marqué par le meurtre de George Floyd sous le genou d'un policier en mai 2020.

"Comme beaucoup d'entre vous, j'ai été choqué et écoeuré par ce que j'ai vu", a déclaré Gary Baxter, le maire de la ville où a été filmée la vidéo, Mulberry, dans un communiqué annonçant que l'un des policiers avait été placé en "congé administratif" en attendant les résultats d'une enquête.

Les deux autres agents, qui travaillent pour le comté de Crawford, ont eux aussi été suspendus, le shérif promettant qu'il prendrait "les mesures appropriées".

L'arrestation violente s'est produite dimanche autour de 10H40 (15H40 GMT) devant un magasin d'alimentation, selon la police de l'Etat de l'Arkansas, qui a ouvert une enquête sur "l'usage de la force" par les policiers.

La victime, Randall Worcester, 27 ans, a été transportée vers un hôpital avant d'être incarcérée, selon cette même source. Il est visé par plusieurs chefs d'accusation, notamment refus d'obtempérer, résistance à l'arrestation et agression.

Le suspect est accusé d'avoir menacé un employé d'une station-service, qui avait appelé la police, a précisé le shérif du comté de Crawford, Jimmy Damante, à une chaîne locale 40/29.

Randall Worcester a d'abord été coopératif, avant de devenir violent et d'essayer d'attaquer les policiers, a affirmé M. Damante.

Le gouverneur républicain de l'Etat, Asa Hutchinson, a déclaré sur Twitter avoir parlé avec le chef de la police de l'Etat, assurant que les faits feraient l'objet "d'une enquête conformément aux preuves vidéo et à la demande du procureur".

led/dax

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LocationWashington - USA
Date8/22/2022, 2:40 PM